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10 avril 2011, 17h00
 Abbatiale de Solignac

De la Renaissance
au baroque naissant
Les jeunes talents de la Schola à Solignac

Chœur des étudiants de la Schola Cantorum de Bâle
Michel Uhlmann, direction

Ludwig Senfl (1486 - ca. 1542)
Tota Pulchra Es

Claudio Monteverdi (1567 - 1643)
Lauda Jerusalem, extrait de Vespro della Beata Vergine

Johann Sebastian Bach (1685 – 1750)
Jesu, meine Freude, BWV 227

Joseph Haydn (1732 – 1809)
Insanae et vanae curae

La Schola Cantorum Basiliensis est l'école de référence en musique ancienne. Les grands instrumentistes de demain y découvrent la musique également sous l'aspect vocal à travers le chœur des étudiants ; cet art constituant la base de tout savoir-faire musical dans les musiques dites "anciennes".

Le programme alterne des œuvres a cappella de grands polyphonistes de la Renaissance jusqu'à l'époque classique et des œuvres instrumentales : Josquin Desprez, Roland de Lassus, Ludwig Senfl, Palestrina, Schütz, etc.

L'ensemble vocal des étudiants de la Schola Cantorum de Bâle (Haute Ecole de Musique) sera en résidence à La Borie. Il y rencontrera des étudiants d'autres instituts du Limousin et du Poitou Charentes.

Collaboration Fondation La Borie-en-Limousin / Conservatoire d'Etudes Supérieures de Musique et de Danse de Poitiers / Schola Cantorum de Bâle.

La Borie-en-Limousin, 87110 Solignac. Tél. : 05.55.31.84.84.
https://www.ebl-laborie.com


Michel Uhlmann 

L'Abbatiale de Solignac accueille également un autre concert jeunes talents ce vendredi 25 mars à 20h30. Concert organisé par l'Association Renaissance de Solignac.

Avec les élèves de Maguy Anduru Mayeras, du Conservatoire National de Région de Limoges, du Conservatoire municipal de Panazol, l'Ensemble Doïna et la Chorale "Impromptu".

Chaque année l'association Renaissance de Solignac le Vigen accueille des élèves de différentes écoles de musique, du conservatoire ou de cours privés pour un concert "jeunes talents" dans le cadre prestigieux de l'abbatiale de Solignac. Un piano de concert est mis à leur disposition et l'association leur prépare un accueil comme pour de vrais professionnels.

Un programme très varié permet de découvrir la pratique de divers instruments : violon et violoncelle, piano, mais aussi batterie et saxophone, guitare, accordéon ou flûte de pan…

Une ambiance de grande convivialité permet aux jeunes musiciens non seulement de montrer leurs talents mais aussi de découvrir à travers la diversité des interprètes un autre genre de musique que celle qu'ils pratiquent.Les jeunes musiciens se produisent en solo, duo ou plus grandes formations.

D'anciens "jeunes talents" qui ont déjà participé à cet évènement et qui maintenant sont des musiciens confirmés reviennent bénévolement entourer les plus jeunes.

Une soirée où les jeunes et talentueux musiciens  font partager à un public chaque année plus nombreux leur bonheur de la musique.

Accessible à tous, cette soirée est gratuite.

10 et 12 avril 2012
Opéra de Limoges

Giacomo Puccini
La Bohème

 

La Bohème
Opéra en 4 actes de Giacomo Puccini
Nouvelle production du Stadtheater Bern et de l'Opéra de Limoges

Direction musicale : Jérôme Kaltenbach
Mise en scène : Mariame Clément
Assistant de mise en scène : Benoît Benichou
Décors, costumes et accessoires : Julia Hansen
Assistance décors et costumes : Stéphanie Liniger
Conception des lumières : Philippe Berthomé

Mimi : Julianne Borg
Rodolfo : Michael Fabiano
Marcello : Ales Jenis
Schaunard : Kevin Greenlaw
Colline : Christian Helmer
Benoît / Alcindoro : Erick Freulon
Le douanier : Edouard Portal
Le sergent : Edouard Portal
Parpignol : Martial Andrieu

Orchestre régional de Limoges et du Limousin ; Choeur de l'Opéra-Théâtre de Limoges (chef de choeur Jacques Maresch) ; Maîtrise du conservatoire de Limoges (chef de choeur Patrick Malet)

Les figurants : Patrick Aujoux, Alexis Bogusz, Louis Durdek, André Guardiola, Alexandre Ivagnes, Lionel Mathieu, Ivan Roulière, Théo Texier, Karine Henaut

Opéra de Limoges, 48 rue Jean Jaurès, 87000 Limoges. Tél : 05 55 45 95 00. https://www.operalimoges.fr

Opéra en 4 actes de Giacomo Puccini
Livret de Giuseppe Giacosa et Luigi Illica
d'après les Scènes de la vie de bohème d'Henry Murger
Création le 1er février 1896 au Théâtre Regio de Turin en Italie
Création en 1898 à l'Opéra-Comique de Paris

Cet opéra est une nouvelle production du Stadttheater Bern et de l'Opéra de Limoges. Il sera dirigé par Jérôme Kaltenbach avec une mise en scène confiée à Mariame Clément accueillie pour la première fois à Limoges. Ce spectacle fera également appel à l'Orchestre de Limoges et du Limousin, au choeur de l'Opéra de Limoges et à la Maîtrise du Conservatoire de Limoges.

Lors de la création de La Bohème, le 1er février 1896, au Teatro Regio de Turin, le public fut surpris avant d'être conquis : en quatre tableaux, Puccini substituait à une intrigue classique un enchaînement d'événements – des scènes à la Murger ; le chant, au naturel, passait du récitatif à l'air sans qu'il y paraisse, et les réminiscences thématiques brouillaient les cartes du temps. On fut enfin conquis, dans le monde entier, par ces héros de la rue, pauvres et affamés, au quotidien aussi émouvant que le seront les grandes tragédiennes du XXe siècle Tosca, Butterfly et Turandot.

La Bohème, c'est aujourd'hui l'un des couples les plus célèbres de l'opéra, Rodolfo/Mimì, incarné par de grandes voix d'hier et d'aujourd'hui, et des airs rendus très célèbres. C'est enfin une atmosphère, celle du milieu bohème des années 1830 décrit par Murger dans son roman autobiographique – une jeunesse pleine d'espérance et d'idéal, courageuse et généreuse, vivant de ses illusions et des petits plaisirs de la vie.

Aux côtés des rôles principaux sont mis en scène balayeurs, ouvrières et étudiants, à un moment de l'année – Noël –, qui rend plus sensibles encore les misères de la rue. Peu importe finalement si Puccini ne peut résister au pittoresque de la bohème et idéalise ses héros. C'est leur regard qui intéresse le metteur en scène Mariame Clément, leur vision des choses, leur perception du monde qui les entoure et du temps qui passe.

C'est ainsi que cette Bohème, derrière son inévitable apparence réaliste, prend elle aussi des libertés avec le réel – décors, transitions ou scènes de foule –, cherchant avant tout, comme Mimi, la poésie dans le quotidien.

    La question la plus délicate quand on aborde La Bohème, c'est celle du réalisme : en ces temps de film à grand spectacle, il est vain de vouloir faire concurrence au cinéma sur scène ; pourtant, l'originalité de cette oeuvre réside dans son côté concret. Quels personnages d'opéra parlaient jusque là de bois de chauffe pour le poêle et de harengs pour le dîner ? En éludant le réalisme, on trahit ce qui est essentiel à l'oeuvre, mais en visant la reconstitution parfaite, on risque de se perdre dans les détails. Peut-être faut-il suivre l'exemple de Mimì et chercher comme elle la poésie dans le quotidien ? C'est ce que nous avons essayé : faire une Bohème « en costumes », réaliste en apparence, mais qui prend parfois des libertés avec le réel – dans les décors, les transitions ou les scènes de foule ; mettre en scène les bohémiens tout en essayant de donner à voir leur vision des choses, leur perception subjective du monde qui les entoure et du temps qui passe…

Mariame Clément

dimanche 10 avril 2011

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Lille Piano(s) Festival célèbre en
juin le bicentenaire de Franz Liszt

La huitième édition du Lille Piano(s) Festival célèbrera du 17 au 19 juin le bicentenaire de la naissance du compositeur hongrois Franz Liszt.

Durant les trois jours du festival, 44 oeuvres de l'artiste ou inspirées par lui seront jouées par plus de 30 pianistes internationaux, dont Hélène Grimaud, Giovanni Bellucci, David Greilsammer ou encore Guillaume Coppola et Jane Xie.

"Ce Lille Piano(s) Festival sera le point d'orgue de l'Année Liszt 2011 et l'ONL (Orchestre national de Lille) sera le seul orchestre national français à s'inscrire dans cette célébration", souligne Jean-Claude Casadessus, fondateur du festival.

Le pianiste italien Giovanni Bellucci interprètera en ouverture la "Transcription pour piano seul de Liszt de la Symphonie n°5 de Ludwig Van Beethoven". Elle sera suivie par le "concerto n°2 pour piano et orchestre de Liszt", interprété par François Frédéric Guy, sous la direction de Jean-Claude Casadessus.

"Pour rendre hommage à ce grand génie de notre culture musicale, nous souhaitons aborder ce personnage assez incroyable sous toutes ses facettes: le Liszt virtuose, Liszt l'Européen et homme de culture, Liszt le passeur, et enfin Liszt le révolutionnaire", a expliqué M. Casadessus.

Outre les grandes compositions de l'artiste, des morceaux comme la "Rhapsodie hongroise" interprétée en récital par Jane Xie, ou encore la "Bagatelle sans tonalités" jouée par Guillaume Coppola, rendront hommage à la culture européenne de Liszt ou bien à son rôle de précurseur musical.

Le festival, créé en 2004, proposera également des sessions didactiques destinées au grand public et aux scolaires.

Un atelier-découverte du piano sera ainsi mis en place au Conservatoire régional de Lille. Un long-métrage d'animation - Les aventures du Prince Ahmed de Lotte Reiniger - sera également diffusé avec un accompagnement au piano le dimanche 19 juin.

Comme chaque année, le jazz sera aussi mis à l'honneur, avec la présence de plusieurs musiciens primés au concours Martial Solal qui joueront différentes interprétations autour du thème de Liszt.

 

dimanche 10 avril 2011

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Lapiro de Mbanga libre après 3
ans de prison Au Cameroun

Le chanteur engagé camerounais Lapiro de Mbanga, connu pour ses chansons critiques à l'égard du président Paul Biya, a été libéré vendredi, au terme d'une peine de trois ans de prison ferme, a appris l'AFP samedi auprès de son avocat.

Pierre Roger Lambo Sandjo dont le nom d'artiste est Lapiro de Mbanga "a été libéré hier (vendredi)", un jour avant la date d'expiration de sa peine de prison, a affirmé son avocat Me Augustin Mbami.

"On l'a libéré un jour avant pour déjouer les journalistes", a-t-il ajouté. "Lapiro a été sorti de prison à Douala (où il était détenu) pour être libéré à Mbanga (sa ville natale)", a-t-il poursuivi.

Mbanga est située à environ 50 km au nord de Douala (sud), la capitale économique.

Lapiro de Mbanga avait été arrêté en avril 2008 et condamné en septembre de la même année à trois ans de prison ferme pour "pillage en bande, attroupement et obstacle sur la voie publique" à Mbanga lors des émeutes ayant secoué plusieurs villes camerounaises en février 2008. La répression de ces émeutes avait fait 40 morts selon le bilan officiel, 139 d'après des ONG ayant enquêté auprès des familles des victimes.

Le chanteur a toujours nié les faits, évoquant une condamnation pour des mobiles "politiques", selon la presse locale. Sa peine avait été confirmée en appel en juin 2009 avant qu'il ne saisisse la Cour suprême pour un pourvoi en cassation.

Candidat malheureux du Social democratic front (SDF), principal parti d'opposition, à des élections locales en 2006 à Mbanga, l'artiste est une figure de la musique camerounaise dont la réputation repose notamment sur des textes critiques à l'égard du régime du président Biya, 78 ans, au pouvoir depuis 1982.

dimanche 10 avril 2011

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Metronomy imagine la bande-son
rêvée de la côte ouest de l'Angleterre

Trois ans après "Nights Out", chronique faussement joyeuse d'une virée nocturne, le quatuor anglais Metronomy publie lundi "The English Riviera" (Because), bande-son imaginaire de la côte ouest de l'Angleterre, gorgée de soleil et de pépites pop.

"Nights Out" avait été salué par la critique anglaise et internationale comme un des meilleurs disques de 2008. Mais son électro-pop sophistiquée et un peu abstraite avait peiné à séduire le grand public.

"The English Riviera", un des disques les plus réussis de ce début d'année, s'annonce d'emblée plus accessible. Le bruit des vagues, des cris de mouette, un violoncelle et une ligne de basse lascive ouvrent un album nourri à la pop ensoleillée de la côte ouest des Etats-Unis.

"Je suis né dans le Devon sur la côte sud-ouest de l'Angleterre", raconte à l'AFP Joe Mount, le chanteur de Metronomy: "C'était un endroit fantastique pour grandir, mais ce qui manquait et ce qui l'aurait rendu absolument incroyable, c'est un héritage musical ou une scène locale".

En Angleterre, "il existe une sorte de carte musicale et j'aime le fait qu'on puisse dire d'où vient un groupe rien qu'en l'entendant", dit-il, citant Liverpool et le Mersey Beat, Brighton et le trip-hop, Manchester et son incroyable histoire musicale de Joy Division à Oasis.

Mais Muse est le seul groupe d'envergure issu de la région de Joe Mount. "Ils parlent tout le temps de jouer des concerts dans l'espace, ça dit bien qu'ils ne veulent pas être associés à l'endroit d'où ils viennent !", remarque-t-il en riant.

"Il n'existe pas de +son du Devon+ et je voulais imaginer ce qu'il pourrait être. +The English Riviera+ est un cadeau à l'endroit où j'ai grandi", ajoute le musicien, qui partage désormais son temps entre l'Angleterre et Paris où vit sa compagne.

"Il aurait été facile de faire un disque sur une vieille station balnéaire anglaise, avec cette sorte de glamour fané. Mais je voulais quelque chose de plus imaginatif, positif", explique-t-il.

Le musicien, qui a pour la première fois enregistré dans un vrai studio, a recherché un "son luxuriant, lustré, pour qu'on puisse sentir un peu de soleil dans la musique, avoir un sentiment de relaxation".

Il s'est inspiré d'artistes américains des années 70 comme Fleetwood Mac, Joni Mitchell ou Neil Young. "Des gens pour qui le son était tellement important qu'ils pouvaient passer des années à enregistrer et dont la musique était inspirée par leur mode de vie au bord de l'océan", explique-t-il.

"Je pense qu'en faisant preuve d'imagination, on peut transposer ça en Angleterre", estime le musicien. Mais sa "sensibilité anglaise" a également influencé le disque, à travers de subtiles notes nostalgiques ou la tonalité douce-amère de certains titres.

Joe Mount a créé Metronomy, enfermé avec sa batterie et son ordinateur dans la maison familiale. Au fil des années et des albums, Metronomy est devenu un trio, puis un quatuor. Mais Joe reste le seul auteur-compositeur du groupe, et décide seul chacune de ses créations, toujours centrées autour d'un concept.

"C'est très important pour moi car j'adore les albums, j'ai grandi en en écoutant. Mais aujourd'hui, les albums ne sont plus aussi importants qu'avant et si vous en faites un, je pense que vous devez faire en sorte que les gens le perçoivent comme une vraie collection de chansons, plutôt que comme des morceaux mis les uns à côté des autres", dit-il.

dimanche 10 avril 2011

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Bertrand Cantat ne montera sur
scène ni à Avignon ni au Canada

L'ancien chanteur de Noir Désir, Bertrand Cantat, condamné en Lituanie pour avoir battu à mort sa compagne en 2003, ne jouera ni à Montréal ni à Ottawa, a annoncé vendredi la direction du Théâtre du Nouveau Monde (TNM), à la suite d'une vague de protestations.

Le chanteur français Bertrand Cantat a renoncé à monter sur scène au prochain festival d'Avignon, au lendemain de la décision de l'acteur Jean-Louis Trintignant de ne pas participer à une manifestation "où se produit l'homme qui a tué sa fille".

"En apprenant hier la programmation des lectures de Jean-Louis Trintignant en Avignon, puis sa décision de ne pas être présent lors du festival, Bertrand Cantat a choisi, pour des raisons personnelles et par respect pour la douleur de Jean-Louis Trintignant, de ne pas participer aux représentations de la pièce +Des femmes+" au festival d'Avignon, du 20 au 25 juillet", indique dans un communiqué la compagnie Au Carré de l'Hypothénuse.

Quelques heures plus tard, le Théâtre du Nouveau Monde (TNM) de Montréal annonçait à son tour que l'ancien chanteur de Noir Désir ne jouerait ni à Montréal, où il devait se produire en mai 2012, ni à Ottawa, en raison d'une vague de protestations.

La décision de présenter le spectacle sans Bertrand Cantat, ou d'annuler la production, sera annoncée le 18 avril prochain à Ottawa par le metteur en scène, a indiqué la directrice artistique du TNM Lorraine Pintal.

Bertrand Cantat a été condamné à huit ans de prison en Lituanie pour avoir battu à mort en 2003 sa compagne l'actrice Marie Trintignant, fille de Jean-Louis. Transféré en France, il a été remis en liberté en 2007.

L'ancien chanteur du groupe de rock "Noir Désir" devait se produire dans la pièce "Des Femmes - Les Trachiniennes, Antigone et Electre" de Sophocle, mise en scène par Wajdi Mouawad, qui l'a chargé avec trois autres musiciens de composer la musique du choeur antique.

Le metteur en scène libano-québécois avait déjà fait participer Bertrand Cantat à son précédent spectacle créé en 2009 à Avignon, "Ciels", où le chanteur interprétait la voix off.

Réagissant vivement à la présence de Cantat, Jean-Louis Trintignant a annulé sa lecture de poèmes de Prévert, Vian et Desnos, le 9 juillet, au festival dans le cadre d'un programme de la radio France Culture.

"Ce qu'il a fait c'est tuer une femme. Pour cela, il a fait quatre ans de prison. Ne pourrait-il pas se faire discret ?", avait réagi l'acteur dans une interview, ajoutant : "Il s'est conduit comme une merde et il est l'homme que je déteste le plus au monde".

La direction du Festival a précisé, dans une interview au journal Le Monde daté de samedi, n'avoir "connu que tardivement" le programme du récital de poésie de France Culture, dont elle n'a pas l'initiative.

"Et la présence de Bertrand Cantat était acquise", indique Vincent Baudriller, co-directeur de la manifestation.

"Il a purgé sa peine, il doit pouvoir retrouver une activité professionnelle", a-t-il ajouté, estimant que la pièce "faisait aussi partie d'un processus de réinsertion d'un homme, musicien, qui prenait une place discrète dans un projet cohérent".

L'acteur François Cluzet, qui a eu un fils avec Marie Trintignant, a jugé pour sa part sur la radio Europe 1 que "le problème de Bertrand Cantat, c'est qu'il a l'air de vouloir oublier ses responsabilités".

"Il a payé. Il a fait de la prison (...). Mais c'est tout à fait désobligeant de voir que ce type-là va être à nouveau applaudi", a-t-il déclaré.

La polémique sur la participation du rocker à cette pièce avait éclaté d'abord au Québec où elle doit être présentée au TNM en clôture des événements marquant son 60e anniversaire, en mai 2012. Le spectacle est aussi programmé à Ottawa, Athènes et Namur (Belgique).

 

dimanche 10 avril 2011

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Mort du cinéaste américain Sidney
Lumet

Le cinéaste américain Sidney Lumet, qui avait notamment réalisé "Douze hommes en colère" et "Un après-midi de chien", est décédé samedi à son domicile de New York à l'âge de 86 ans des suites d'un cancer, a annoncé le New York Times.

Selon la belle-fille du réalisateur, Leslie Gimbel, citée par le quotidien, Sidney Lumet souffrait d'un cancer lymphatique.

Sidney Lumet, né à Philadelphie en 1924 et qui "préférait les rues de New York à Hollywood" selon le New York Times, avait commencé sa carrière de réalisateur de cinéma en 1957 avec "Douze hommes en colère", un drame judiciaire avec Henry Fonda.

Il est surtout connu pour le thriller "Un après-midi de chien" qu'il a réalisé en 1975 avec Al Pacino en braqueur de banque et le film dramatique "Network" (1976) sur un présentateur de télévision qui perd la tête à l'antenne après avoir été licencié.

Au cours de sa carrière, Sidney Lumet a été nominé à cinq reprises aux Oscars dans la catégorie meilleur réalisateur, sans remporter la statuette.

En 2005, un Oscar d'honneur lui avait été décerné pour l'ensemble de sa carrière.

dimanche 10 avril 2011

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A J -30, le Festival de Cannes se
prépare à dévoiler sa sélection

Faye Dunaway en affiche, Robert de Niro au jury, Mélanie Laurent aux commandes de la cérémonie: à J -30, le 64ème festival de Cannes se met en position de tir. Ne manque plus que l'essentiel: la sélection, qui sera dévoilée jeudi.

Dans l'attente du grand soir, le 11 mai, et de l'ouverture officielle des festivités sur la Croisette, l'annonce le 14 avril à 11H00 (09H00 GMT) devant la presse des films sélectionnés constitue la première des 24 marches rouges qui mènent le Gotha du Septième art au paradis.

La sélection officielle, c'est d'abord la liste reine de la "Compétition", une vingtaine de "films d'auteur grand public" en lice pour la Palme d'Or (qui sera remise le 22 mai). Et la section "Un Certain Regard", dont le jury présidé par le réalisateur serbe Emir Kusturica sera saisi d'une vingtaine d'oeuvres "originales dans leur propos et leur esthétique", selon la terminologie officielle.

Ce sont aussi des films présentés hors compétition - comme "Midnight in Paris" le dernier Woody Allen avec Carla Bruni-Sarkozy, qui fera l'ouverture du Festival -, des séances spéciales et des projections de minuit.

Pour le délégué général de Cannes Thierry Frémaux, qui sillonne le monde depuis trois mois au moins pour retenir à l'arrivée une poignée d'oeuvres parmi 2.000 tournées et plus de mille proposées, naviguant entre les attentions pressantes et les amicales pressions, c'est aussi la garantie de migraines bien sonnées.

Un rien enflamme la salle, fâche la critique et les meilleurs amis...

Thierry Frémaux a fait voeu de silence jusqu'au 14 avril, mais Gilles Jacob, qui l'a précédé pendant un quart de siècle avant d'être élu président du Festival en 2001, se souvient d'un exercice "douloureux".

"On sait au départ qu'on va inévitablement causer des déceptions, commettre des erreurs", confie-t-il à l'AFP, évoquant "un travail difficile qui nécessite trois mois d'intense concentration et un régime de sportif".

L'équation visée, résume-t-il, est de "présenter le maximum de cinématographies, les meilleurs films disponibles, la plus grande variété de genres de cinéma". Mais aussi, conformément à l'esprit de Cannes, de "respecter un équilibre entre les grands maîtres à honorer, les cinéastes déjà connus qu'on va confirmer davantage et les révélations qui seront les grands de demain".

Tout en "faisant parfois abstraction de ses goûts personnels".

Longtemps, les Etats-Unis et l'Europe se sont partagés l'affiche mais l'Asie tient bien son rang désormais.

D'autant que les studios américains sont de moins en moins désireux d'exposer leurs gros films à Cannes, par crainte de se faire éreinter par la critique avant leur sortie en salles.

"L'idée non avouée est quand même de donner à Cannes des films d'auteurs qu'on ne sait pas comment sortir, ou juste pour flatter l'égo du metteur en scène. A nous d'obtenir aussi les grands films populaires", relève Gilles Jacob.

La critique surveille toujours du coin de l'oeil une poignée de grands noms dont le travail satisfait généralement aux critères de Cannes et, surtout, pourrait être bouclé à temps.

Ce qui paraît aux dernières nouvelles exclure Wong Kar-wai, Francis Ford Coppola ou l'adaptation du livre de Kerouac, "Sur la Route", par Walter Salles. Pedro Almodovar, pressenti, s'abstiendrait pour réserver la primeur aux spectateurs espagnols en septembre.

Quant aux possibles présents, la rumeur souffle les noms du Danois Lars Von Trier, de l'Italien Nani Moretti, des frères (belges) Dardenne, de l'Américain Gus Van Sant et, côté français, de Marjan Satrapi, Mathieu Kassowitz ou Roschy Zem...

Patience jusqu'à jeudi.

dimanche 10 avril 2011

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Almodovar réintègre l'Académie du
cinéma après six ans de discorde

Après des années de discorde, Pedro Almodovar s'apprête à réintégrer l'Académie espagnole du cinéma, qui attribue les Goya, équivalent espagnols des Oscar, a indiqué vendredi sa maison de production.

Après des années de discorde, Pedro Almodovar s'apprête à réintégrer l'Académie espagnole du cinéma, qui attribue les Goya, équivalent espagnols des Oscar, a indiqué vendredi sa maison de production.

Pedro Almodovar, le cinéaste espagnol le plus célèbre à l'étranger mais rarement reconnu par ses pairs en Espagne, avait quitté en 2005 avec fracas l'Academie du cinéma, avec son frère, le producteur Agustin Almodovar.

"Nous ne nous sentons pas aimés", avait alors déclaré Agustin Almodovar.

Les frères Almodovar étaient en notamment en désaccord avec le système de vote pour l'attribution des Goya.

"Les deux frères vont réintégrer l'Academie", a déclaré vendredi une porte-parole de la maison de production El Deseo, sans pouvoir donner plus de détails sur cette décision, qui intervient quelques jours avant l'élection d'un nouveau directeur à la tête de l'institution espagnole.

Les frères Almodovar avaient abandonné l'Académie après la cérémonie des Goya 2004, qui avait vu le film d'Alejandro Amenabar "Mar Adentro" rafler 14 trophées tandis que le dernier opus d'Almodovar "La mala educacion" (La mauvaise éducation) n'avait remporté aucune des quatre Goya pour lesquels il était nominé.

Les relations entre Almodovar et l'académie des Goyas étaient agitées depuis 1990, lorsque le film "Attache-moi", nominé quinze fois, était reparti sans statuette.

En 1999, "Tout sur ma mère" avait toutefois remporté sept des récompenses décernées par l'académie espagnole du cinéma.

dimanche 10 avril 2011

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Dans l'espace, la constellation Asie
est de plus en plus visible

Inexistante il y a un demi-siècle, l'Asie est désormais très présente dans la course à l'espace, grâce à la Chine qui pourrait envoyer des hommes sur la Lune après 2020, mais aussi aux sciences spatiales indiennes et à l'excellence des programmes japonais.

Depuis que la Chine est devenue en 2003 le troisième pays du monde derrière l'Union soviétique et les Etats-Unis à envoyer des hommes dans l'espace par ses propres moyens, le programme de vols habités chinois est au centre de toutes les attentions.

Les sondes lunaires Chang'E, dont la deuxième a été envoyée l'an dernier, font partie d'un programme d'exploration qui devrait aboutir à l'envoi de spationautes chinois sur le satellite de la Terre, à côté de la construction d'une station spatiale.

Selon l'ingénieur en chef du programme Chang'E, Wu Weiren, aucun calendrier n'a été arrêté pour le premier vol habité vers la Lune, qui ne devrait pas avoir lieu avant 2020.

Important en terme d'image, le programme de vols habités chinois a été lancé au début des années 1990 grâce à des achats de technologie russe. Contrairement aux autres domaines spatiaux comme l'astrophysique ou l'observation de la Terre, il est contrôlé par l'armée et reste à l'écart de la coopération internationale.

De son côté, "l'Inde est totalement différente de la Chine parce qu'elle a bénéficié de transferts de technologie alors que Pékin a été isolé pendant toute la période de construction de son programme spatial", selon Isabelle Sourbès-Verger, spécialiste du programme spatial chinois au Centre national (français) de la recherche scientifique (CNRS).

Ce pays, qui projette un vol spatial habité en 2016, "est reconnu comme un leader dans les applications de la science spatiale, au profit du développement de la Nation", a déclaré à l'AFP le directeur du Centre indien de recherche spatiale (ISRO), S. Satish.

Pour Mme Sourbès-Verger, "les Indiens ont privilégié les applications comme élément du développement économique. Ils ont des systèmes très performants d'observation de la Terre, de télécoms avec du télé-enseignement, de la télémédecine, etc... avec une chaîne au sol qui fonctionne très bien".

Dans ces domaines, les Chinois accusent un retard d'environ cinq ans sur les Indiens, que Pékin s'est donné les moyens de combler grâce à des investissements importants, selon le chercheur du CNRS.

Le Japon est pour sa part une puissance spatiale de tout premier plan.

"On ne peut parler de compétition alors que les niveaux technologiques n'ont rigoureusement rien à voir, le Japon étant très très en avance par rapport à la Chine ou à l'Inde", souligne Mme Sourbès-Verger.

Comme les pays européens, l'archipel participe à la Station spatiale internationale avec un vaisseau de ravitaillement et un laboratoire. Et il est en pointe dans plusieurs domaines scientifiques.

Au bout d'une odysée de sept ans et de six milliards de kilomètres, la sonde Hayabusa est parvenue à renvoyer sur Terre des particules d'un astéroïde qui constituent les premiers échantillons examinés sur Terre d'un corps céleste autre que la Lune.

L'agence spatiale japonaise (Jaxa) veut maintenant envoyer une deuxième sonde dans l'espace lointain en espérant trouver des "substances organiques ou minérales contenant de l'eau", et donc potentiellement des traces de vie extra-terrestre.

Les Japonais ont enfin "un programme très performant d'observation de la Terre avec des radars et de l'optique", selon Mme Sourbès-Verger.

Ce dernier domaine, de première importance pour la protection de l'environnement, a également été choisi comme par le Brésil comme domaine de spécialisation sur le terrain spatial.

Trois satellites ont notamment été lancés dans le cadre d'un projet sino-brésilien pour les ressources terrestres (CBERS). D'autres visent à cartographier plus précisément l'Amazonie, à étudier les pluies et les ressources en eau.


musicologie.org 2011