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jeudi 7 avril 2011

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Dix-sept créations au Festival de
Radio France et Montpellier
Languedoc-Roussillon

Dix-sept créations, dont plusieurs opéras oubliés, seront proposées du 11 au 28 juillet au Festival de Radio-France et Montpellier Languedoc-Roussillon, qui mêle musique classique, jazz, techno et musiques du monde, a annoncé mercredi son directeur musical René Koering.

Cent-soixante treize manifestations musicales seront présentées et 58 concerts enregistrés pour être retransmis sur les ondes de Radio France au cours de ce festival qui se tient à Montpellier et dans sa région.

La soirée d'ouverture constituera l'un des temps forts avec la création de « La Magicienne » du compositeur français Fromental Halévy, un opéra donné par l'Orchestre national de Montpellier Languedoc-Roussillon, avec le chœur de Radio France, après un siècle et demi d'oubli.

Autre création, « La Fede nei tradimenti », du compositeur italien de l'époque baroque Attilio Ariosti, sera interprété par l'ensemble Europa Galante, dirigé par le violoniste Fabio Bondi.

« Sémiramis », du compositeur officiel de la Révolution française, Charles-Simon Catel, - une création également - annonce l'opéra romantique et sera joué par Le Concert Spirituel, sous la direction d'Hervé Niquet, tandis que l'Orchestre national de Montpellier et le chœur de la Radio Lettone feront entendre un opéra de jeunesse de Verdi, « I Masnadieri ».

Tous ces opéras sont donnés en version de concert.

Les pianistes Brigitte Engerer et Boris Berezovsky interprèteront des œuvres pour deux pianos, Vadim Repin sera au violon avec l'Ensemble Orchestral de Paris sous la direction de Joseph Swensen, et seront aussi présents les pianistes Maria-Joao Pires et Evgeny Kissin.

A l'occasion du dixième anniversaire de la mort du compositeur grec Iannis Xenakis, l'Orchestre Philharmonique Borusan d'Istanbul, et le chœur de la Radio Nationale grecque interprèteront « Oresteïa ».

Pour le jazz, des hommages seront rendus à Thelonious Monk et Ella Fitzgerald, tandis que Taraf de Haïdouks, le plus célèbre des Balkan Gypsy bands, jouera avec les cuivres funky des Macédoniens du Kocani Orkestar.

Les « Disc jockeys » Carl Craig et Ivan Smagghe seront également de la fête.

Pour clore le festival, un concert de « tubes » classiques sera donné gratuitement sur la place de l'Europe par l'Orchestre philharmonique de Radio France, dirigé par le chef espagnol Juanjo Mena.

A l'exception des concerts en soirée, les manifestations du festival sont gratuites, soit 70% des spectacles.

jeudi 7 avril 2011

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Le jazz contemporain en fête à
Pleyel et à la Cité de la Musique

Dave Douglas, Dave Holland, Cecil Taylor, Baptiste Trotignon, Mark Turner... la Cité de la musique et Pleyel, à Paris, vont rendre hommage au jazz contemporain et au free jazz, du mardi 12 au mercredi 20 avril, à travers quelques uns de leurs musiciens les plus créatifs. Le trompettiste Dave Douglas donnera le 12 à la Cité un concert en forme de clin d'œil à un autre trompettiste, Lester Bowie. Au sein du Brass Ectasy, une petite formation cuivrée (cor, trompette, trombone, tuba), il rendra hommage au Brass Fantasy de son illustre aîné, qui y brassait avec humour les diverses musiques afro-américaines. Le programme du 17 à Pleyel est éclatant: le contrebassiste Dave Holland au sein d'un nouveau quartet baptisé Overtone, et un duo formé du pianiste Baptiste Trotignon et du saxophoniste ténor Mark Turner. Dave Holland est l'un des « monstres » de la contrebasse dans le jazz contemporain depuis plus de quarante ans; Baptiste Trotignon et Mark Turner, réputés pour la fluidité de leur son et de leur jeu, ont une belle complicité qui s'est développée avec « Share » et « Suite », les deux premiers albums « américains » de Trotignon en 2008 et 2010. Le 20, le pianiste percussif Cecil Taylor, un grand maître du free jazz, jouera sur des textes et des poésies d'Amiri Baraka, écrivain et homme de théâtre très engagé.

 

jeudi 7 avril 2011

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Dylan a chanté en Chine

Bob Dylan a donné mercredi son premier concert en Chine en 50 ans de carrière, un spectacle à Pékin.

Tiède au début, le public, qui ne remplissait qu'aux deux tiers le Stade des ouvriers, au cœur de Pékin, s'est nettement animé après que Dylan eut chanté « Hard Rain ».

Costume noir, chemise jaune et chapeau gris, Dylan, passant de la guitare, aux claviers, à l'harmonica, a enchaîné pendant une heure et demie morceaux anciens et récents, quelque peu desservi par l'acoustique du grand stade.

Très acclamé, notamment sur ses solos d'harmonica, Dylan a été rappelé deux fois pour conclure, avec « Like a Rolling Stone » et « Forever young », devant un public debout constitué à la fois de jeunes Chinois et d'expatriés d'âge mûr.

Le spectacle de Pékin, ainsi que celui que l'artiste, septuagénaire en mai, donnera vendredi à Shanghai.

L'hebdomadaire Sanlian Shenghuo Zhoukan lui a consacré la couverture de sa dernière édition et le quotidien Xin Jingbao (Les nouvelles de Pékin) un supplément de huit pages mercredi.

Pour le musicien chinois Zuoxiao Zuzhou, qui s'exprime dans ce dernier journal, Dylan est « le plus talentueux des musiciens de rock et de folk des années 1960 ».

« Il était très critique du gouvernement et voyait le rock comme une voix pour les faibles et les classes inférieures... je lui suis très reconnaissant de l'influence qu'il a eue sur moi ».

Dimanche, Zuoxiao a été interrogé par la police en relation avec la détention d'Ai Weiwei, l'un de ses amis.

« Les sujets des chansons de Dylan, la drogue, l'égalité raciale, la dignité humaine ou encore la guerre ne figurent pas au centre des intérêts du Chinois ordinaire », relève encore ce journal.

Le Xin Jingbao a évoqué la tentative de Dylan de jouer en Chine l'an dernier, qui avait buté contre la censure frappant toujours un certain nombre de groupes de rock étrangers considérés comme trop sulfureux par Pékin.

D'une manière générale, les autorités sont réfractaires à la culture rock occidentale et aux valeurs de rébellion contre l'autorité ou d'amour libre qu'elle véhicule. Les amateurs chinois peuvent néanmoins facilement se procurer des copies, le plus souvent piratées et très bon marché, de nombreux CD.

Presque exactement un demi-siècle après son tout premier concert à New York le 11 avril 1961, Bob Dylan montera aussi sur scène au Vietnam dimanche, puis à Hong Kong la semaine prochaine.

 

jeudi 7 avril 2011

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Pour la fille de Césaire, les Antillais
sont trop peu représentés au théâtre

Au moment où la France rend hommage au Panthéon au poète martiniquais Aimé Césaire, sa fille Michèle, qui monte une pièce aux Déchargeurs sur des textes de son père, déplore que les Antillais et les Africains soient si peu représentés au théâtre.

Le dialogue culturel et artistique contre l'oppression voulu par son père se poursuit-il " « Malheureusement, non », répond Michèle Césaire sur le site Evene (www.evene.fr), qui a réalisé une enquête auprès des comédiens noirs et métis.

« Si j'écris, c'est justement pour donner des rôles aux Antillais et aux Africains qui sont, selon moi, trop peu représentés dans le théâtre », ajoute-t-elle, alors que débutent les représentations de sa pièce « Une saison chez Césaire ».

En dépit du combat de metteurs en scène comme Peter Brook, qui a mis en scène Hamlet, en 2005, avec le comédien noir Adrian Lester dans le rôle titre, malgré l'entrée, en 2002, de Bakary Sangaré, d'origine malienne, à la Comédie-française, les acteurs noirs se sentent encore exclus d'une scène sensée refléter l'évolution de la société.

Pour Greg Germain, acteur, metteur en scène, président du Festival Off d'Avignon et membre du Comité pour la Mémoire et l'Histoire de l'Esclavage, le racisme au théâtre est « un fait indéniable », relève-t-il sur Evene.

« Citez-moi un seul comédien ou metteur en scène noir reconnu dans le théâtre français ? », s'insurge-t-il. Et quand ils sont sollicités, « le sont-ils pour jouer autre chose que les clichés auxquels on les associe ? ».

Selon l'enquête menée par Evene, sur 20 pièces jouées actuellement en France, une seule, au théâtre de la Colline, présente des comédiens noirs et métis dans des rôles qui ne l'imposaient pas au départ : « Les Grandes personnes » de Marie NDiaye.

Parmi les 24 comédiens nominés aux Molières en 2011, aucun visage noir ou métis n'apparaît.

Astrid Bayiha, Adama Diop, Jean-Baptiste Anoumon sont autant de comédiens « de couleur » qui luttent en permanence contre la discrimination. Yasmine Modestine, d'origine normande et martiniquaise, a même saisi la Halde en 2007 pour avoir été refusée lors d'un casting de doublage à cause de sa « voix spéciale de noire ».

Pour elle, le racisme est « pernicieux ». « C'est au Conservatoire, se souvient-elle, que j'ai appris que j'étais noire. Je savais que j'étais métisse, mais j'ignorais que cela impliquait de représenter l'Afrique ».

Auteur de plusieurs ouvrages sur les dramaturgies d'Afrique noire francophone, Sylvie Chalaye déplore aussi que « pour jouer, les acteurs doivent coller aux fantasmes exotiques et stéréotypés de leur metteur en scène ».

jeudi 7 avril 2011

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Livre numérique: le prix unique
s'impose aux seuls éditeurs établis
en France

Le prix unique du livre numérique ne sera valable que pour les éditeurs installés en France, à l'exclusion donc des géants américains, selon un amendement adopté mercredi en commission à l'Assemblée à la veille de l'examen en seconde lecture d'une proposition de loi sur le sujet.

La commission des Affaires culturelles est revenue sur le vote du Sénat qui avait rétabli le 30 mars, à l'unanimité, la fixation d'un prix unique pour le livre numérique concernant aussi des éditeurs étrangers comme Amazon, Google ou Apple.

La « clause d'extra-territorialité » créée par le Sénat est « problématique », estime le rapporteur UMP à l'Assemblée, Hervé Gaymard: « la compatibilité de ce dispositif avec le droit communautaire n'est pas assurée ».

« Le caractère opérationnel d'une disposition impliquant le contrôle d'un opérateur non domicilié en France peut être mis en doute », ajoute-t-il, préférant les « contrats de mandats » (accord entre un éditeur et un revendeur dans lequel l'éditeur fixe le prix de vente).

Par ailleurs, un autre amendement prévoit que « le contrat d'édition garantit aux auteurs (...) que la rémunération résultant de l'exploitation de ce livre est juste et équitable ».

Adoptée en commission par l'UMP avec l'abstention de la gauche, le texte doit être examiné jeudi après-midi dans l'hémicyle.

jeudi 7 avril 2011

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Aux termes de la loi, Bertrand
Cantat ne peut entrer au Canada

Le musicien français Bertrand Cantat, dont la venue annoncée à Montréal a suscité un grand émoi au Québec, est en principe « interdit de territoire » au Canada en raison de sa condamnation en Lituanie pour homicide involontaire, a-t-on appris mercredi de source officielle.

L'article 36 de la Loi sur l'immigration et la protection des réfugiés, indique en effet qu'est interdit de territoire tout étranger déclaré coupable, à l'extérieur du Canada, d'une infraction qui, commise au Canada, serait « punissable d'un emprisonnement maximal d'au moins dix ans ».

Cet article concerne l'ancien chanteur de Noir Désir, car la loi canadienne punit l'homicide involontaire par la prison à vie.

Il lui est toutefois possible de demander un permis de séjour temporaire au ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'Agence des services frontaliers du Canada, Dominique McNeely.

Il devra alors « convaincre le ministre de sa réadaptation » pour être admis au Canada, aux termes du même article de loi.

Mais, difficulté supplémentaire, en principe une telle demande ne peut être présentée qu'entre cinq et dix ans après qu'une peine a été purgée, selon une juriste spécialisée citée mercredi par le quotidien Le Devoir.

En dépit de tous ces obstacles, selon Le Devoir, Bertrand Cantat est entré sans problème au moins une fois au Canada au cours de ces derniers mois, pour travailler à l'accompagnement musical de la pièce de Sophocle mise en scène par son ami, l'auteur-metteur en scène québécois d'origine libanaise Wajdi Mouawad.

Interrogé par l'AFP, le Théâtre du Nouveau Monde, qui a invité Cantat à se produire sur scène en mai 2012 dans cette pièce, a refusé de confirmer son séjour au Québec.

jeudi 7 avril 2011

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Bertrand Cantat au Festival
d'Avignon

Bertrand Cantat, l'ancien leader du groupe français Noir Désir, qui s'est séparé en novembre, se produira au Festival d'Avignon en juillet dans une pièce mise en scène par l'auteur-metteur en scène libano-québécois Wajdi Mouawad.

Bertrand Cantat est chargé avec trois autres musiciens de composer la musique du chœur antique, qu'ils interprèteront sur scène, dans le spectacle de Wadji Mouawad, « Des Femmes - Les Trachiniennes, Antigone et Electre » de Sophocle, selon les responsables du Festival. Les trois musiciens qui travaillent avec Bertrand Cantat sont Bernard Falaise, Alexander Mc Sween et Pascal Humbert.

Le spectacle sera présenté du 20 au 25 juillet.

Le metteur en scène avait déjà fait participer Bertrand Cantat à son précédent spectacle créé en 2009 à Avignon, « Ciel », où le chanteur interprétait la voix off.

La trilogie de Sophocle sera également présentée en mai 2012 au Théâtre du Nouveau Monde (TNM) à Montréal, en clôture des événements marquant le 60è anniversaire du TNM.

La présence annoncée sur scène à Montréal de Bertrand Cantat a suscité un certain émoi au Québec.

Bertrand Cantat a été condamné en Lituanie à huit ans de prison pour avoir battu à mort sa compagne, l'actrice Marie Trintignant, en 2003. Transféré en France, le chanteur a été remis en liberté en 2007, après avoir purgé la moitié de sa peine.

En novembre dernier, les membres de Noir Désir avaient mis un point final à l'histoire d'un groupe qui a façonné le rock français des vingt dernières années.

jeudi 7 avril 2011

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Yann Arthus-Bertrand lance une
exposition sur la forêt dans les
écoles

L'association GoodPlanet.org du photographe Yann Arthus-Bertrand, en collaboration avec les ministères de l'Education Nationale et de l'Ecologie, va mettre à disposition de tous les établissements scolaires des affiches pédagogiques sur le thème de la forêt.

L'exposition, intitulée « La forêt, une communauté vivante » et composée de séries de 20 posters, s'adresse à plus de 12 millions d'élèves et d'étudiants pour « qu'ils puissent appréhender en classe la variété, le rôle et les ressources des forêts du monde ainsi que les menaces auxquelles ces dernières et leurs habitants font face », a expliqué mercredi le ministère de l'Education dans un communiqué.

Dix-neuf photographes internationaux ont participé à l'opération dont Yann Arthus-Bertrand, Olivier Grünewald ou encore Marc Dozier, à l'occasion de l'année internationale des forêts, est-il ajouté.

Les établissements devront s'adresser aux centres régionaux et départementaux de documentation pédagogique, organismes dépendant du ministère de l'Education, pour se procurer les posters.

Cette initiative a lieu dans le cadre de la Semaine du développement durable.

jeudi 7 avril 2011

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Moins formaté, plus créatif, le
documentaire français s'exporte
bien

A l'inverse des fictions, qui ont bien du mal à rivaliser avec l'hyper-puissance américaine, les documentaires français parviennent à tirer leur épingle du jeu à l'étranger, portés par un regard un peu moins formaté qu'ailleurs et des chaînes qui encouragent la création. (c) Afp A l'inverse des fictions, qui ont bien du mal à rivaliser avec l'hyper-puissance américaine, les documentaires français parviennent à tirer leur épingle du jeu à l'étranger, portés par un regard un peu moins formaté qu'ailleurs et des chaînes qui encouragent la création. (c) Afp

A l'inverse des fictions, qui ont bien du mal à rivaliser avec l'hyper-puissance américaine, les documentaires français parviennent à tirer leur épingle du jeu à l'étranger, portés par un regard un peu moins formaté qu'ailleurs et des chaînes qui encouragent la création.

Au MIPTV à Cannes, le grand marché international des contenus audiovisuels, le stand de TV France International, l'association chargée d'exporter les programmes français, ne désemplit pas, et producteurs et distributeurs de documentaires enchaînent les rendez-vous à cadence soutenue.

Au Mipdoc, manifestation qui a précédé le MIPTV, 12 des 30 documentaires (sur plus de 1.360) les plus visionnés par les acheteurs internationaux étaient français. De même les deux documentaires les plus vus.

Selon Mathieu Béjot, délégué général de TV France International, les Français sont attendus sur des thématiques « classiques » comme « la gastronomie ou l'art de vivre ».

« Mais, ajoute-t-il aussitôt, on est également assez réputés sur des sujets d'actualité ou d'investigation du type Le monde selon Monsanto, ainsi que sur tout ce qui concerne l'animalier, le scientifique et l'historique », à l'image du « phénoménal succès » de la série « Apocalypse » sur la 2e Guerre mondiale (France 2) vendue dans près de 170 pays en 2009.

Au-delà du contenu, existe-t-il une « french touch » au plan de la forme ? « Il y a un petit côté arty, mais sans prise de tête », répond Isabelle Graziadey, chargée des ventes de Terranoa, société qui distribue essentiellement des docs français et réalise 70% de son chiffre d'affaires à l'étranger.

« National Geographic, par exemple, se régale en regardant notre catalogue, parce qu'il y a du savoir-faire et une forme de lyrisme absent des docs anglo-saxons », explique-t-elle, notant toutefois: « On nous dit souvent que c'est beau mais que ça peut être lent. Il faut trouver le bon dosage ».

« On nous reconnaît souvent la capacité à avoir un point de vue et à vraiment creuser, là où dans un doc à l'américaine tout est dit dans les trois premières minutes pour que les gens ne zappent pas », assure aussi Mathieu Béjot.

Un avis qui n'est cependant pas partagé par Manuel Catteau, patron de Zed, qui produit et distribue également des documentaires. « On ne vend pas à l'étranger parce que c'est français, ce n'est pas quelque chose qu'on met en avant », dit-il. « Pour un doc, ce qui est important, c'est son côté universel. Plus il est culturellement marqué, moins il se vend ».

Pour Isabelle Graziadey, les docs hexagonaux résistent encore au formatage et, notamment, à « l'invasion de la télé réalité »: dans le monde entier, de plus en plus de documentaires se basent en effet sur des trames scénarisées. France 2 s'y est d'ailleurs déjà essayé avec « Une semaine sans les femmes » début mars.

Les « docu-réalité » sont « une tendance lourde », précise Mathieu Béjot car « suivre des personnages fidélise l'audience, et au lieu de faire un seul doc, on réalise une série de 12-15 épisodes. Et c'est aussi une manière de rajeunir l'audience ».

« La pression commerciale existe bien. Mais grâce à la variété de nos chaînes (qui financent), c'est encore la création qui prime », assure Isabelle Graziadey, au diapason de Mathieu Béjot: « On a la chance d'avoir deux pôles qui suscitent une création extrêmement forte: France Télévisions, et plus particulièrement France 5, dont les docs constituent le fond de grille, et Arte ».

Un point sur lequel s'accorde Manuel Catteau dont la société réalise 60% de son CA à l'étranger, tout en soulignant aussi qu'« en France, on a la chance d'avoir énormément de producteurs indépendants ainsi que les aides du Centre national du cinéma (CNC) ».

jeudi 7 avril 2011

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Le plus vieux texte en Europe
découvert en Grèce

Une plaquette d'argile cuit vieille de plus de 3.000 ans, considérée comme le plus vieux texte écrit et déchiffrable en Europe, a été découverte dans une ancienne « décharge » du Péloponnèse, a indiqué mardi à l'AFP un archéologue, enseignant à l'Université de Missouri (USA).

Mise au jour lors de fouilles sur une colline d'Ikléna, un petit village du département de Messène, à 300 km au sud-ouest d'Athènes, cette plaquette est apparemment « un document financier » en provenance d'une ancienne ville mycénienne, a expliqué l'archéologue, Michael Cosmopoulos, joint via mail par l'AFP.

La tablette d'argile cuit a un siècle de plus que les précédentes découvertes similaires mises au jour jusqu'ici.

« Il s'agit de la plus ancienne plaquette découverte en Grèce, donc la plus ancienne en Europe », a déclaré M. Cosmopoulos dans un mail.

« Sur l'une des faces de la plaquette figurent des noms et des chiffres et sur l'autre un verbe qui renvoie au verbe confectionner », a-t-il précisé.

L'inscription sur la plaquette est en Linéaire B, une écriture utilisée par les Mycéniens de l'âge de bronze (1.600 avant notre ère), l'époque de la guerre de Troie décrite dans l'Iliade de Homère.

Les fouilles, supervisées par l'Ecole d'archéologie d'Athènes et financées en partie par la National Georgraphic Society, avaient commencé en 2006 et avaient mis au jour les ruines d'une grande structure avec des murailles immenses, des fresques et un système de drainage avancé, datant de 1550-1440 avant notre ère.

Selon M. Cosmopoulos qui dirige les fouilles, le site avait probablement été détruit aux alentours de 1400 avant notre ère avant d'être envahi par le royaume proche de Pylos, dont le roi Nestor est mentionné dans l'Iliade.

« La mise au jour de la plaquette suggère que l'écriture était beaucoup plus ancienne que ce que l'on croyait jusqu'ici », estime cet universitaire.

L'Ecole d'archéologie d'Athènes doit prochainement consacrer une publication à la découverte, déjà publiée par National Geographic, tandis que la plaquette sera présentée au public par Cynthia Shelmerdine, une spécialiste de l'écriture mycénienne de l'Université d'Austin (Texas), qui est la première à l'avoir déchiffrée, selon M. Cosmopoulos.

jeudi 7 avril 2011

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Avancée potentielle majeure en
physique : une possible nouvelle
force

Une équipe internationale de recherche doit révéler mercredi aux Etats-Unis la possible existence d'une nouvelle « force » dans la nature, une observation qui, si elle est confirmée, serait une avancée majeure dans la physique des particules.

Une équipe internationale de recherche doit révéler mercredi aux Etats-Unis la possible existence d'une nouvelle « force » dans la nature, une observation qui, si elle est confirmée, serait une avancée majeure dans la physique des particules.

Une équipe internationale de recherche doit révéler mercredi aux Etats-Unis la possible existence d'une nouvelle « force » dans la nature, une observation qui, si elle est confirmée, serait une avancée majeure dans la physique des particules.

« Il pourrait s'agir de la première manifestation de quelque chose qui est tout un monde d'interactions au-delà de toute la science physique telle que nous la connaissons, quelque chose que l'on recherche depuis longtemps », a expliqué à l'AFP Giovanni Punzi, un physicien au laboratoire Fermilab de Chicago et porte-parole de l'équipe internationale ayant mené ces travaux.

Selon lui, « cela pourrait être une nouvelle force inconnue » en plus de celles de la gravité, de l'électromagnétisme et des forces nucléaires forte et faible.

Ces recherches sont conduites depuis plus d'un an dans l'accélérateur de particules du Fermilab à Chicago (Illinois, nord) qui doit cesser ses activités en septembre faute d'argent.

Ces travaux sont publiés dans la revue américaine Physical Review Letters et devaient faire l'objet d'une présentation à partir de 21H00 GMT au Fermilab accessible en ligne sur le site du laboratoire.

« Tout le monde attend la découverte de quelque chose car il y a des pièces manquantes dans la physique que nous connaissons ... c'est pourquoi on est tous très emballés », a poursuivi Giovanni Punzi.

Il a néanmoins reconnu que cette observation « pouvait être une simple fluctuation » ou irrégularité, explicable par la physique conventionnelle. Mais il a jugé cette possibilité très improbable, « avec moins de deux chances sur mille ».

« Nous allons maintenant essayer d'obtenir autant de données que possible pour confirmer ces résultats », a expliqué le physicien, écartant d'ores et déjà la possibilité que ce phénomène soit une manifestation du célèbre boson de Higgs, clé manquante dans la théorie de la physique des particules élémentaires qui n'a jamais pu être observé.

« La seule chose dont nous sommes sûrs, c'est qu'il ne s'agit pas du boson de Higgs », a dit Giovanni Punzo, précisant que la nouvelle découverte concernait un objet lourd, ayant 145 fois la masse d'un proton.

« Personne ne sait ce que c'est », avait expliqué auparavant au New York Times, Christopher Hill, un physicien du Fermilab qui ne fait pas partie de l'équipe de recherche.

« Si cela se confirme, ce serait la découverte la plus importante en physique depuis un demi-siècle », a-t-il jugé.

Tout en notant que ces résultats sont certainement « exaltants », Nigel Lockyer, directeur du laboratoire national canadien de physique nucléaire et des particules (TRIUMF) a estimé qu'il était « trop tôt pour savoir avec certitude ce que les chercheurs du Fermilab ont observé ».

« D'une part, il y a des indications claires que nous sommes face à quelque chose d'inexpliqué et en même temps il existe une longue liste d'autres explications possibles », a-t-il ajouté.

Pour lui, « l'excitation suscitée par cette observation ne fait qu'alimenter un nouvel engouement pour la prochaine génération de résultats et de découvertes qui proviendront des recherches conduites au Grand collisionneur de hadrons (LHC) (situé à la frontière franco-suisse) et ailleurs ».

« Nous sommes très près de découvrir quelque chose de fondamental », a estimé le physicien canadien.

jeudi 7 avril 2011

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Une rétine fabriquée à l'aide de
cellules souches embryonnaires

Des chercheurs ont réussi à fabriquer en laboratoire une rétine à partir de cellules souches embryonnaires de souris, selon des travaux publiés mercredi en ligne par la revue scientifique Nature.

« Générer des organes complexes in vitro est un des défis majeurs de la médecine régénérative. Mais pas impossible », soulignent dans un éditorial de la revue deux spécialistes Robin Ali et Jane Sowden (Londres) en saluant cette obtention d'une « rétine entière » issue de ces fameuses cellules embryonnaires.

Ces travaux pourraient contribuer à la recherche thérapeutique pour les maladies causes de cécité, comme la rétinite pigmentaire, et même déboucher sur la possibilité de restaurer la vue à partir de l'injection de cellules rétiniennes fabriquées à partir de cellules du patient, avancent-ils.

Les cellules souches embryonnaires, sont virtuellement capables de se transformer en tous les types de cellules spécialisées de l'organisme.

Les résultats de l'équipe de chercheurs japonais, dirigée par Yoshiki Sasai du RIKEN Center for Developmental Biology de Kobe démontrent, plus fondamentalement, les capacités à s'auto-organiser des cellules souches embryonnaires, tout en éclairant la dynamique des cellules de l'œil en développement.

En culture, la structure embryonnaire obtenue se développe en trois dimensions - les cellules se divisent et se différencient - pour donner forme aux principales cellules de la rétine, y compris les photorécepteurs, tout en étant « correctement organisées », soulignent les spécialistes britanniques.

Il existe deux types de photorécepteurs, les cônes (vision diurne) et les bâtonnets (vision nocturne).

Un travail qualifié de « extrêmement novateur » par Olivier Goureau de l'Institut de la Vision (Paris) qui travaille dans le même domaine mais avec des cellules souches adultes reprogrammées « iPS« .

Toutefois, relève ce chercheur, si la formation de l'œil est semblable chez l'humain et la souris, il existe quand même des différences entre eux, par exemple notamment en matière de photorécepteurs.

Dans une perspective thérapeutique, il faut veiller à purifier la population de cellules des cellules souches restantes pour éviter des tumeurs, et afin de ne transplanter que celles qui se sont déjà spécialisées comme par exemple les précurseurs de photorécepteurs, explique-t-il.

Par ailleurs, une société américaine, Advanced Cell Technology (ACT) a reçu cette année un feu vert des autorités américaines pour un essai clinique de traitement de la dégénérescence maculaire — une maladie qui rend aveugle — à l'aide de cellules issues de cellules souches embryonnaires, sur des personnes âgées. ACT avait également été autorisée auparavant à entamer des tests sur douze enfants atteints de la maladie de Stargardt, une affection héréditaire et irréversible de l'œil touchant des enfants.


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