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jeudi 14 avril 2011

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Jazz News: un nouveau mensuel
de jazz en kiosques jeudi

 Le numéro1 de Jazz News, un mensuel lancé par Thomas Boudrant, ex-responsable de publicité à Jazz Magazine et So Jazz, et dont l'ambition est, selon son rédacteur en chef Romain Grosman, « de traiter toute l'actualité du jazz dans une optique non réservée aux puristes », paraît jeudi.

« Depuis quelques années, le jazz s'est beaucoup ouvert, avec l'arrivée d'une jeune génération qui écoute de la pop, du rock ou du hip hop, et qui du coup touche un public plus large », a affirmé à l'AFP Romain Grosman.

« Aujourd'hui, les maisons de disque travaillent un artiste jazz comme un artiste pop », estime-t-il.

Les contrebassistes Esperanza Spaulding et Avishai Cohen, le pianiste Tigran Hamasyan, le pianiste chanteur Jamie Cullum, la chanteuse Melody Gardot, sont quelques exemples de cette nouvelle génération de musiciens appartenant à la mouvance jazz, et capables de remplir des salles comme l'Olympia ou L'Alhambra, habituellement réservées aux artistes pop ou rock.

La chanteuse sud-coréenne Youg Sun-Nah, en couverture du premier numéro de Jazz News, est le symbole de ce nouveau type d'artiste ouvert aux quatre vents.

Outre Romain Grosman, deux autres anciens journalistes de So Jazz et de Vibrations --mensuel consacré aux musiques du monde--, forment le coeur de l'équipe rédactionnelle de Jazz News: Jacques Denis, axé sur les multiples connections entre jazz et musiques actuelles, et Francisco Cruz, fin connaisseur des musiques latino-américaines mais aussi du jazz européen.

Le lancement de Jazz News, publication indépendante, est un nouveau bouleversement dans la presse jazz, après la fusion de Jazzman et Jazz Magazine en septembre 2009, qui a donné naissance à Jazz Magazine/Jazzman, et la création de So Jazz en octobre 2009.

Jazz Hot, né en mars 1935, demeure le doyen de cette presse, disponible sur internet.

jeudi 14 avril 2011

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Eurockéennes de Belfort

Les groupes rock Arcade Fire et Arctic Monkeys, les vétérans du heavy metal Motörhead et les rythmes soul du Nigérian Keziah Jones seront les vedettes des 23es Eurockéennes de Belfort, du 1er au 3 juillet, ont annoncé mercredi les organisateurs.

Les festivités débuteront le vendredi sur la presqu'île du Malsaucy, site historique du festival, avec Keziah Jones, le groupe Tryo pour sa seule date en France et l'Ivoirien Tiken Jah Fakoly. Motörhead et son leader Lemmy Kilmister feront revivre la légende du hard rock le samedi, alors que les Canadiens d'Arcade Fire et Arctic Monkeys, se produiront dimanche.

Côté français, les organisateurs pourront compter sur le chanteur de Louise Attaque, Gaëtan Roussel, Stromae, The Do, Philippe Katerine, le Cabaret New Burlesque ou Birdy Nam Nam.

Beady Eye, la nouvelle formation pop-rock des ex-Oasis emmenés par Liam Gallagher, Queens of the Stone Age, Battles et les Américains de House of Pain sont également très attendus.

Le spectacle de gonflables géants et de pyrotechnie des Plasticiens Volants clôturera le festival. Des formations de théâtre de rue se produiront pendant les trois jours.

L'édition 2011 des Eurockéennes, d'un budget global de 5,4 millions d'euros, sera marquée par une réorganisation des scènes et des espaces d'accueil des festivaliers, ont précisé les organisateurs.

En 2010, le festival avait accueilli près de 80.000 spectateurs.

jeudi 14 avril 2011

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Skyrock mis en vente, son fondateur
écarté, ses auditeurs mobilisés

Skyrock, la radio rap et rebelle, est en vente au lendemain de la mise à l'écart de son fondateur Pierre Bellanger, pionnier des radio libres, éviction qui a provoqué la mobilisation immédiate de centaines de milliers d'auditeurs notamment à travers les réseaux sociaux.

Mandats ont été donnés à l'entreprise de Jean-Marie Messier (Messier Partners) et à la banque Arjil, présidée par Gérald de Roquemaurel, ancien patron d'Hachette Filippachi Médias (Lagardère) pour trouver un repreneur.

Créé en 1986, le groupe Skyrock est contrôlé à 70% par Axa Private Equities (70%) et Pierre Bellanger (30%).

Mardi soir, le conseil d'administration de la société Nakama, holding de contrôle de Skyrock, a nommé Marc Laufer (groupe NRJ, puis NextRadioTV) au poste de directeur général du groupe, laissant à Pierre Bellanger la seule présidence du conseil d'administration, le privant ainsi de ses fonctions opérationnelles.

Cette mise a l'écart a provoqué un tollé et les animateurs ont aussitôt mobilisé leurs auditeurs, appuyés par des artistes, considérant que la liberté de la radio est en danger. Près de 200.000 soutiens se sont exprimés via Facebook sur les pages « Défendons la liberté de Skyrock »; une bonne part des messages sont adressés directement à Pierre Bellanger.

Ce dernier se trouve désormais dans une situation doublement paradoxale. Victime de son conseil d'administration, il est écarté de la gestion de son enfant. Dans le même temps il met en vente Skyrock alors que des milliers de fans demandent qu'il reste aux manettes de la station.

« Si on change la tête de Skyrock, on risque de changer son esprit et ça on ne peut pas l'accepter », a déclaré Laurent Bouneau, directeur général des programmes lors d'une conférence de presse improvisée dans les studios parisiens de la station.

Plusieurs groupes phares de la scène rap, dont certains doivent tout ou presque à Skyrock, sont montés au créneau pour défendre la radio, parmi lesquels Sexion d'Assaut, Rohff, La Fouine, Sinik, Le 113 ou Soprano. Les politiques ont commencé à entrer dans la danse : François Hollande était attendu mercredi soir dans les studios et Jack Lang jeudi matin.

« Skyrock représente cette France multiculturelle qui a toute sa place et sa liberté, Pierre Bellanger en est le garant », a ajouté Laurent Bouneau.

Pierre Bellanger, enfant terrible de la radio et pourfendeur de la réglementation du Conseil supérieur de l'Audiovisuel qu'il a toujours jugée tatillonne, voire obsolète, jouit par ailleurs d'une réputation de visionnaire.

Dés les années 90, il avait largement anticipé les usages d'internet et quelques années plus tard lancé la plate-forme d'accueil de blogs, skyrock.com qui héberge pas moins de 33 millions de blogs.

La radio, héritière de « La Voix du Lézard », une des toutes premières radios libres des années 80, fait figure de pionnière par sa programmation.

« Il n'est pas question de changer la programmation de Skyrock, rap, R'n'B, hip-hop et libre antenne », a déclaré Marc Laufer, interrogé par l'AFP.

Le groupe Skyrock a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 32,7 millions d'euros, dégageant un résultat légèrement négatif (non précisé) contre un produit net positif l'année d'avant.

Il s'agit pour le nouveau directeur d'améliorer la rentabilité du groupe. « Ce n'est pas un problème de charges, il faut accroître les recettes notamment publicitaires », a-t-il estimé, balayant toute idée de suppression d'emplois.

jeudi 14 avril 2011

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Décès de Jean-Claude Darnal

L'auteur-compositeur-interprète Jean-Claude Darnal, créateur de « Quand la mer monte » et de chansons pour Edith Piaf, Juliette Gréco ou Les Frères Jacques, est décédé à l'âge de 81 ans, a-t-on appris mercredi auprès de sa famille.

Né en 1929 à Douai, Jean-Claude Darnal avait débuté dans le Saint-Germain-des-Près des années 50, après des études à la Sorbonne.

En 1954, ses premières chanson éditées (« Toi qui disais », « Le Soudard »...) ont été interprétées par Edith Piaf, Catherine Sauvage, Eddie Constantine...

Parmi ses interprètes, ont également figuré Pétula Clark, Juliette Gréco, Colette Renard, Annie Cordy et Raoul de Godewarsevelde, pour qui cet amoureux de la mer du Nord a créé « Quand la mer monte » (1968).

Il a aussi écrit pour lui et notamment publié des disques sous la houlette de Boris Vian.

Touche-à-tout, Jean-Claude Darnal a publié plusieurs romans et récits, écrit des pièces de théâtre et des dramatiques pour la télévision et la radio, entre deux séjours au Québec et aux Etats-Unis.

Bien que peu tenté par une carrière de comédien, il a fait quelques apparitions à la télévision et au cinéma, notamment chez Jean Rouch (« La Récréation »).

De 1966 à 1970, il a animé aux côtés de Pierre Tchernia les émissions de télévision pour la jeunesse produites par Claude Cobast.

jeudi 14 avril 2011

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« Origine du Monde » : censuré par
Facebook, un internaute demande
réparation

Un homme privé de son compte Facebook depuis le 27 février après avoir affiché sur son profil le tableau « L'Origine du monde » de Gustave Courbet, représentant un sexe féminin, entend obtenir réparation et son avocat met en demeure Facebook de réactiver son compte.

Son avocat nantais, Me Stéphane Cottineau, a envoyé mardi à Facebook France une mise en demeure de réactiver son compte Facebook « sous quinzaine » et « de l'indemniser de manière conséquente ».

Le plaignant internaute, qui a selon son avocat quelque 800 amis, a vu son compte désactivé la veille de son anniversaire et estime en conséquence avoir subi un préjudice, d'autant que ses mails de réclamation sont restés sans réponse.

« En outre, cette censure aveugle et cette absence méprisante de réponse à ses différents courriers, semblent s'adresser à une personne qui ne serait pas digne de considération ou qui aurait des moeurs ou des pratiques interdites par la loi », souligne son avocat qui précise que son client est professeur des écoles et père de trois enfants.

Cet homme avait publié le tableau sur son profil peu après que la même mésaventure soit arrivée, le 16 février, à un artiste danois, Frode Steinicke. Facebook avait alors expliqué que ses règles interdisaient entre autres la nudité, mais avait fini par réactiver le compte du Danois, sans le tableau litigieux.

De nombreux groupes de défense du célèbre tableau et de son peintre, ainsi que de la liberté d'expression culturelle, se sont alors créés sur la toile et notamment sur Facebook. Après avoir été, pour certains, temporairement désactivés, il existe actuellement sur le célèbre réseau social plusieurs comptes affichant le tableau comme photo de profil, a constaté l'AFP.

Le tableau de Gustave Courbet, peint en 1886, est exposé au musée d'Orsay de Paris.

 

jeudi 14 avril 2011

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Une exposition Picasso dans une
ville moyenne américaine attire les
foules


Portrait de Dora Maar

Les trésors du Musée Picasso à Paris attirent un flux record de visiteurs à Richmond (Virginie), unique étape sur la côte Est américaine d'une rétrospective du maître espagnol qui parcourt le monde pendant la fermeture pour travaux du musée parisien.

« C'est comme gagner à la loterie... pour les yeux », commente, enthousiaste, Nathan Seaberry, un habitant de Richmond, parmi la foule compacte de visiteurs venus le week-end dernier à l'exposition « Chefs d'oeuvres du Musée Picasso, Paris » au Musée des Beaux Arts de Virginie.

« En voir tant à la fois aux Etats-Unis et particulièrement à Richmond, c'est une occasion unique dans sa vie », assure ce peintre du dimanche, jouant des coudes pour admirer les quelque 176 tableaux et sculptures, visibles depuis mi-février jusqu'au 15 mai dans cette ville américaine moyenne.

« Nous avons déjà vendu 135.000 billets et nous avons encore cinq semaines d'accrochage. Nous sommes largement au-dessus de nos objectifs », confie à l'AFP Alex Nyerges, directeur du Virginia Museum of Fine Arts, qui faisait payer l'entrée 20 dollars.

« Les visiteurs viennent de toute la côte est, de la Caroline du Nord à Baltimore en passant par Washington parce que c'est l'occasion rare de voir le travail de Picasso sur huit décennies (...) depuis le début du 20e siècle jusqu'à six mois avant sa mort », ajoute-t-il.

Selon lui, ce prêt du musée parisien constitue la première grande rétrospective américaine du maître du cubisme et du surréalisme (1881-1973) depuis celle du Musée d'Art moderne de New York en 1980. D'autres expositions ponctuelles ont été organisées depuis, comme à Philadelphie et au Metropolitan Museum l'année passée.

Après Richmond, l'exposition qui a déjà fait étape à Helsinki, Moscou et Seattle dans l'ouest des Etats-Unis, se rendra à San Francisco et à Sydney en Australie.

« Dès les premières semaines, le bouche à oreille a fonctionné (...) et des messages de visiteurs par centaines, par milliers ont été envoyés sur les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook », explique M. Nyerges.

« Les visiteurs voient et comprennent le génie de Picasso, c'est aussi simple que cela. Même les plus critiques quittent l'exposition avec un sentiment de révérence envers l'artiste le plus marquant du 20e siècle », assure t-il.

Au magasin du musée, on s'arrachait les souvenirs du maître: des aimants pour frigo frappés du portrait de Dora Maar aux répliques à 136 dollars de son indémodable pull marin en passant par les T-shirts estampillés d'une citation du maître, en français: « j'ai mis toute ma vie à savoir dessiner comme un enfant ».

« Notre boutique fait des ventes records chaque jour, mais également les restaurants, les magasins des alentours. Tout Richmond a vu l'effet Picasso », assure le directeur du musée.

jeudi 14 avril 2011

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Le sauvetage oublié des chefs-
d'oeuvre espagnols pendant la
Guerre civile

Dans la nuit du 13 au 14 février 1939, un train convoyant les chefs-d'oeuvre de l'art espagnol entre en gare de Genève. Une exposition retrace cette odyssée méconnue, première mobilisation internationale pour la sauvegarde d'un patrimoine national.

Accueillie par le Musée d'art et d'histoire de Genève, l'exposition « Arte Salvado », inaugurée vendredi, illustre l'évacuation vers le siège de la Société des Nations (SDN, l'ONU aujourd'hui), par les républicains espagnols, de près de 2.000 caisses contenant les plus grands trésors du musée du Prado, de l'Escurial et de plusieurs autres grandes collections.

Pour l'universitaire espagnol Arturo Colorado Castellary, responsable du projet, cette exposition « est une reconnaissance publique de toutes les personnes qui ont fait partie du « Front de l'art » et ont lutté pour la sauvegarde du patrimoine espagnol dans des conditions dramatiques ».

« Le précédent créé a été fondamental » pour la mise en place d'une protection internationale des biens culturels lors de conflits armés, dit-il à l'AFP.

Les efforts pour protéger le patrimoine espagnol sont racontés dans une douzaine de pavillons, qui ont aussi été montrés à Valence, Barcelone et Figueras, les trois villes qui ont tour à tour hébergé les oeuvres avant Genève, dernière étape du voyage.

Dès les débuts de l'offensive franquiste et les premiers raids sur Madrid en 1936, les tableaux du Prado ont ainsi été transportés à Valence. Le président de la République espagnole Manuel Azaña s'exclame: « Il est plus important de sauver le Prado que la République elle-même ».

Fuyant l'avancée des troupes rebelles du général Franco, au milieu de l'exode de milliers de réfugiés, sous les bombardements des villes et des voies de communication, la précieuse cargaison transportée par plus de 70 camions à travers la péninsule ibérique accompagne le gouvernement espagnol dans sa déroute jusqu'à la frontière des Pyrénées.

Un Comité international constitué de représentants des principaux musées européens et du gouvernement républicain obtient à l?arraché le 3 février 1939 un accord à Figueras pour sauvegarder le patrimoine espagnol et affrète un train pour Genève.

Chefs d'oeuvre de Velázquez, Goya, El Greco, Bosch, Rubens mais aussi trésors archéologiques, manuscrits précieux: ce sont des milliers de pièces inestimables et jamais sorties d'Espagne qui sont débarquées sur les quais de la gare Cornavin pour être abritées et répertoriés au siège de la SDN.

Le Comité obtient l?autorisation, en partie pour se dédommager des frais, d?organiser une grande exposition au Musée d?art et d?histoire de Genève d'une sélection de 174 tableaux dont les principaux Titien, Goya, Greco, Murillo. Trois salles sont dévolues à Velázquez.

La manifestation connaîtra un succès monstre durant l?été 1939, en dépit des lourds nuages politiques, avec quatre cent mille visiteurs, un nombre jamais égalé depuis.

Entre-temps, les franquistes ont gagné la guerre. « Dans un souci de neutralité et pour contenter Franco, la Suisse reconnaît son gouvernement le 14 février au même moment où arrivent les oeuvres d'art » à Genève et plusieurs semaines avant la fin officielle du conflit, commente Arturo Colorado.

Franco retirera tout le prestige de l?opération, de laquelle il fait écarter au vernissage la SDN, comme le Comité international, qui ne se verra du reste jamais dédommagé.

Les tableaux repartiront en septembre pour Madrid. Le convoi se fera tous feux éteints, la France et l?Allemagne étant désormais en guerre.

jeudi 14 avril 2011

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Des clous romains et des fantasmes

Deux clous romains datant de 2.000 ans retrouvés dans la tombe d'un Grand prêtre juif, devant qui Jésus a comparu, pourraient être liés à la crucifixion du Christ, affirme un documentariste israélien.

Ces bouts de fer tordus, de 8 centimètres de long chacun, ont été présentés aux médias mardi à l'occasion de la présentation d'une série documentaire télévisée sur cette hypothèse non corroborée par des historiens.

Les deux clous en fer ont été découverts à Jérusalem il y a 20 ans lorsque des archéologues ont mis au jour une tombe familiale qui serait celle de Caïphe, le Grand prêtre du Temple juif devant lequel Jésus avait comparu avant d'être livré aux autorités romaines.

Un des clous a été collecté dans un des douze coffres en pierre retrouvés dans le caveau. Le deuxième clou se trouvait par terre dans le tombeau.

« La longueur des clous et le fait qu'ils étaient tordus à l'une de leurs extrémités pourrait accréditer l'idée qu'ils ont été enfoncés dans les mains lors d'une crucifixion », a expliqué le réalisateur du documentaire, Simcha Jacobovici, reconnaissant toutefois que sa théorie n'était fondée que sur des spéculations.

Gabi Barkai, professeur d'archéologie à l'université Bar Ilan de Tel Aviv, spécialiste de l'excavation de tombes à Jérusalem, a confirmé que les clous dataient du premier siècle après JC mais qu'il était impossible d'établir une datation plus précise.

« La présence de clous dans des tombes datant de la période du Second Temple (détruit par les Romains en l'an 70) est rare », a affirmé le professeur aux journaliste, en précisant qu'aucun résidu d'os n'avait été identifié sur les deux clous.

De nombreux historiens s'accordent aussi pour dire que la plupart des crucifixions à l'époque de Jésus se faisaient sans clou, les suppliciés étant attachés avec des cordes.


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