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26 avril 2011, 20h30
  La Borie - Solignac

Le Salon Romantique

 

Le Salon Romantique
Pierre Franck (violon)
Violaine de Gournay (violon)
Sophie Cerf (alto)
Jérôme Huille (violoncelle)
Marie Girbal (violoncelle)

Georges Onslow
Quintette n°21 en sol majeur
Théodore Gouvy
Quintette n°1 en sol majeur

Le Salon Romantique a consacré 4 enregistrements à Georges Onslow, considérant qu'il était le dernier grand auteur romantique méconnu. Invité en Allemagne à diriger ses propres compositions tant par Mendelsohn que par Schumann, il était surnommé le « Beethoven français » et a laissé une œuvre de musique de chambre considérable, comportant notamment près de 80 quatuors et quintettes à cordes. La fondation du Palazzetto Bru Zane à Venise a proposé au Salon Romantique d'associer un Quintette à deux violoncelles de la maturité d'Onslow, avec une œuvre de Théodore Gouvy écrite pour la même formation. Ce musicien romantique français d'origine prussienne partage avec Onslow l'admiration de Berlioz, qui écrivait à son sujet : « Qu'un musicien de l'importance de M. Gouvy soit encore si peu connu à Paris, et que tant de moucherons importunent le public de leur obstiné bourdonnement, c'est de quoi confondre et indigner les esprits naïfs qui croient encore à la raison et à la justice de nos mœurs musicales. »

Questions - réponses avec les artistes. 18h30, Château de La Borie.
Rencontre avec les artistes à l'issue du concert (pot offert par la maison).

Tarifs : de 5 à 20 euros. La Borie-en-Limousin, 87110 Solignac. Tél. : 05.55.31.84.84. https://www.ebl-laborie.com.

Biographie de George Onslow
Le site de l'Association George Onslow
Biographie de Théodore Gouvy

mardi 26 avril 2011

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Anna Calvi, Cascadeur, Miles Kane...
la relève du rock et de la pop à
Bourges

Le Printemps de Bourges a réuni dimanche soir quelques uns des plus brillants espoirs du rock et de la pop, avec les Anglais Miles Kane et Anna Calvi et le Français Cascadeur.

Avec le Messin Cascadeur, c'est un monde rêveur et enfantin qui s'est installé au Printemps.

Le rituel du chanteur est immuable : il arrive sur scène en combinaison blanche, le visage caché derrière un gros casque de pilote.

Alors qu'en fond sonore est diffusée une communication radio hachée, évoquant l'alunissage de Neil Armstrong, il s'installe en silence derrière ses synthétiseurs.

Puis il commence à jouer. Une musique ample, enveloppante, faite de multiples couches sonores sur laquelle il pose une magnifique voix chargée d'émotion.

Comme sur son premier album « The human octopus », paru fin mars, on croise sur scène le fantôme d'Erik Satie, l'ombre de Radiohead et d'Air.

Comme pour casser le trop-plein d'émotion qui risque d'envahir la salle, Cascadeur plaisante avec le public, se moque gentiment de lui-même, s'amuse avec une boîte à musique, un melodica et invite même les spectateurs à participer à une séance de dictée magique.

Quoique très différente, l'ambiance est tout aussi envoûtante chez Anna Calvi.

La jeune Anglaise, dont le premier album éponyme est un des meilleurs disques de l'année, est avant tout une exceptionnelle guitariste.

Elle débute d'ailleurs son concert par un solo. Les cheveux blonds attachés en un sage chignon, quasiment immobile derrière son micro, elle tient son instrument très haut contre sa poitrine.

Dès les premières notes, elle transporte le public dans l'Amérique poisseuse et inquiétante des films de Lynch et de Jarmush, entre blues et torch songs, pour raconter des histoires empreintes de désir.

Elle ose même reprend le « Jézébel » d'Edith Piaf, le transportant dans l'univers d'Ennior Morricone et parvenant à en accroître encore l'intensité.

Sa voix est puissante, presque venimeuse, et rappelle Jeff Buckley ou PJ Harvey. Le contraste est encore plus saisissant lorsqu'elle s'adresse au public entre deux chansons, d'une petite voix soudain timide.

Plus conventionnel mais tout aussi enthousiasmant, son compatriote Miles Kane a replongé le Printemps de Bourges dans l'ambiance du rock anglais des 60's.

Le chanteur, qui n'a pas encore 25 ans, s'est déjà fait un nom sur la scène internationale avec The Last Shadow Puppets, un groupe formé avec son ami Alex Turner (Arctic Monkeys).

Son premier album solo « Colour the trap », à paraître début mai, ne décevra pas les fans du duo. Cet admirateur de Lee Hazlewood, Paul Weller et Jacques Dutronc y fait revivre le rock des Mods et plusieurs de ses titres (« Inhaler », « Come Closer », « Rearrange »...) sonnent déjà comme des classiques.

Sur scène aussi, et malgré un improbable pantalon en velours rouge, Miles Kane à la classe d'un rockeur : la moue arrogante d'un Mick Jagger, la morgue d'un Liam Gallagher et l'attitude du guitar hero d'un Pete Townshend, le tout dans un set débordant d'énergie.

mardi 26 avril 2011

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New Orleans Jazz & Heritage
Festival, esprit local et gigantisme

Le New Orleans Jazz & Heritage Festival, traditionnellement organisé le dernier week-end d'avril et le premier week-end de mai, allie gigantisme, couleur locale et esprit bon enfant, avec aux côtés de stars pop et rock toute une gamme de musiciens régionaux.

En 2006, Bob Dylan, Bruce Springsteen, Paul Simon ou encore Lionel Richie avaient tenu à honorer cet événement de leur présence, afin d'apporter leur soutien à une ville alors dévastée après le passage de l'ouragan Katrina quelques mois plus tôt.

Cette année, Arcade Fire, Sonny Rollins, Jeff Beck, Ahmad Jamal, Maze, The Neville Brothers, figurent à l'affiche d'une 42e édition qui fait toujours la part belle aux artistes locaux.

Depuis 1972, le festival plante chaque printemps son décor au Fair Grounds Race Course, le troisième plus ancien hippodrome des Etats-Unis, datant de 1872 et situé non loin d'Esplanade, l'une des plus somptueuses avenues de la ville, bordée de luxueuses demeures et de vénérables chênes.

Entre deux grandes scènes montées à chaque extrémité du champ de courses, le spectateur peut faire une halte à la « Blues Tent », devant la scène réservée aux musiques cajun et zydeco, typiques à la Louisiane des bayous, sous la « Jazz Tent », ou encore sous celle dévolue aux musiciens soul et hip hop.

La « Gospel Tent », exclusivement réservée à cet art vocal, où défilent de 11h00 à 19h00 des ensembles vocaux de Louisiane, mais aussi des Etats voisins (Mississipi, Alabama, Georgie, etc.), est l'un des « must » d'un festival unique au monde.

En tout, plus de deux mille musiciens y sont programmés cette année, dont 90% environ de Louisiane, avec une page spéciale consacrée à Haïti.

Toutes sortes de publics s'y côtoient : les Néo-orléanais qui viennent souvent en groupes ou en famille avec nappes et sièges pliants, pour s'installer sous le soleil parfois brûlant, mais jamais à l'abri d'une pluie tropicale ; les Américains en goguette, en provenance d'autres Etats de l'Union, venus s'encanailler dans The Big Easy...

Les mordus, eux, dont un certain nombre a traversé l'Atlantique pour l'occasion, s'arrachent les cheveux : le samedi 7 mai, ils devront ainsi choisir entre The Strokes, C.J. Chenier, Bobby « Blue » Bland, Aaron Neville ou Ms. Lauryn Hill, tous programmés à la même heure sur différentes scènes.

Fête de toutes les musiques actuelles, le festival est aussi un rendez-vous culinaire.

Des dizaines de stands proposent les spécialités d'une cuisine très typique, préparées par les grands chefs de la ville, dont certaines sont devenues des titres de chansons célèbres : Jambalaya, Gumbo, Red beans and rice, Crawfish Etouffe, Cochon de lait, Pralines...

Le « Jazz Fest » -ainsi nommé par les habitants de la Nouvelle-Orléans-, constitue l'un des grands événements de la ville avec le Mardi Gras. Il a attiré l'an dernier plus de 375.000 spectateurs sur sept jours, selon ses organisateurs qui ont évalué à environ 300.000 dollars les retombées économiques sur la ville.

Le principal parraineur de la manifestation est Shell, compagnie pétrolière concurrente de BP, dont l'explosion d'une des plate-formes pétrolières il y a un an au large du golfe du Mexique a provoqué l'une des pires marées noires de l'histoire, touchant de plein fouet la Louisiane.

Malgré son gigantisme, il parvient à conserver un esprit bon enfant, même s'il a ses détracteurs : certains habitants de la ville, jugeant le prix des billets de plus en plus élevé, organisent depuis quelques années, avant le « Jazz Fest », un festival « off » dans les rues du Vieux Carré, entièrement gratuit.

mardi 26 avril 2011

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Le poète chilien Gonzalo Rojas est
décédé

Le poète chilien, Gonzalo Rojas, qui a reçu en 2003 le Prix Cervantes, la plus haute distinction de la littérature en langue espagnole, est décédé lundi à 93 ans des suites d'un accident vasculaire cérébral, a annoncé l'un de ses enfants.

Ce fils de mineur, considéré comme l'un des plus grands auteurs latino-américains, était dans un « état de santé précaire depuis qu'il avait été victime d'un accident vasculaire cérébral en février », a déclaré son fils Gonzalo Rojas-May Ortiz à la radio Cooperativa.

« Le gouvernement a décrété deux jours de deuil national« , mardi et mercredi, a déclaré le ministre de la Culture, Luciano Cruz Coke, au cours d'une conférence de presse.

Une chapelle ardente devait être installée lundi au musée des Beaux-Arts de Santiago. Rojas, parti en exil après le putsch du général Augusto Pinochet en 1973, « sera enterré mercredi à Chillan », à 450 km au sud de Santiago, a précisé le ministre.

L'écrivain, né en 1917 dans le port de Lebu, à 500 km au sud de Santiago, la capitale, avait également obtenu le prix de la Reine Sofia en Espagne (1992) et l'Octavio Paz au Mexique (1998).

Parmi ses recueils traduits en français, figurent le premier « Misère de l'homme » (La miseria del hombre, 1948) et « L'illuminé » (El alumbrado, 1986).

mardi 26 avril 2011

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Les films de la semaine

« Animal kingdom » de David Michod avec Guy Pearce, Jacki Weaver (Australie, 1h52): Après la mort de sa mère, Josh, 17 ans, va s'installer dans sa famille maternelle qu'il n'a jamais vue: ni sa grand-mère, blonde, expansive et mère poule, ni ses trois oncles. Le jeune homme se retrouve chez une bande de braqueurs peu soucieux de préserver les vies humaines. Une aubaine pour la police qui voit en ce nouveau venu la possibilité d'obtenir, enfin, un témoignage de l'intérieur contre les trois hommes.

Un premier film à l'identité sonore et visuelle très remarquée, Grand Prix du Jury à Sundance en 2010. (Interdit aux moins de 12 ans)

« Thor (3D) » de Kenneth Branagh avec Chris Hemsworth, Natalie Portman et Anthony Hopkins (Etats-Unis, 2h10): Un casting en or et une star shakespearienne pour mettre à l'écran un des super-héros des éditions de « comix » Marvel.

Dans le royaume galactique d'Asgard, Thor (Chris Hemsworth), fils aîné du roi Odin, est un guerrier valeureux mais aveuglé par ses rêves de combat et de gloire que son marteau tout puissant, Mjolnir, rend presque invincible. Lorsque les géants de glace, ennemis ancestraux d'Asgard, s'infiltrent dans le palais, il ne vise plus qu'à se venger en entraînant avec lui ses trois amis et son frère Loki. Furieux, Odin (Anthony Hopkins) lui enlève tous pouvoirs et le bannit sur Terre.

« John Rabe, le juste de Nankin » de Florian Gallenberger avec Steve Buscemi, Ulrich Tukur, Anne Consigny (France/Allemagne/Chine, 2h10): Nankin, 1937. L'industriel allemand John Rabe, vit depuis plus de trente ans dans l'ancienne capitale chinoise. Il doit rentrer à Berlin mais, lors de son bal d'adieu, la ville est bombardée par l'armée japonaise. Le lendemain matin, les étrangers encore en ville proposent de mettre en place une zone de sécurité afin de protéger les civils chinois et nomment John Rabe à la tête de cette zone...

Le film s'inspire de la véritable histoire de John Rabe, surnommé « le Schindler de la Chine » qui, rapatrié en Allemagne en février 1938, fut accusé de désobéissance par le régime nazi et longuement questionné par la Gestapo avant d'être écarté des affaires. Jusqu'à sa mort, en 1950, il vécut modestement grâce à des dons du gouvernement chinois, encore sous contrôle nationaliste. Sa dépouille a été transférée en Chine en 1997.

« Moi, Michel G., milliardaire, maître du monde » de Stéphane Kazandjian avec François-Xavier Demaison et Laurent Lafitte (France, 1h27): Homme d'affaires à succès, Michel Ganiant veut incarner un capitalisme moderne et décomplexé et que ça se sache. Il accepte de se laisser suivre par la caméra d'un journaliste engagé, alors qu'il est à la veille de réaliser le coup de sa carrière. Ce qui devait être une célébration de son génie tourne au voyage sidérant chez les riches et les puissants.

« Bon à tirer (B.A.T.) » de Peter et Bobby Farrelly avec Owen Wilson, Jason Sudeikis (Etats-Unis, 1h45): Tous deux mariés depuis plusieurs années, Rick (Owen Wilson) et Fred (Jason Sudeikis) ont la manie de regarder les femmes dans la rue. Agacées, leurs épouses leur donnent carte blanche pour assouvir leurs fantasmes, pendant une semaine de liberté totale - dont finalement elles vont davantage et mieux user qu'eux.

Une nouvelle comédie des réalisateurs de « Mary à tout prix », dont le héros, le blond Owen Wilson (« Starsky and Hutch », adapté de la série télévisée, « Zoolander », « La Famille Tenenbaum »), joue aussi les premiers rôles dans « Midnight in Paris » de Woody Allen, présenté en ouverture du festival de Cannes le 11 mai.

« Les couleurs de la montagne » de Carlos Cesar Arbelaez avec Hernan Ocampo, Nolberto sanchez (Colombie, 1h28): A La Pradera, dans la cordillère des Andes en Colombie, Manuel reçoit un nouveau ballon pour ses neuf ans et une paire de gants de gardien de but. Un jour, pendant la partie de football quotidienne entre copains, ils envoient par inadvertance le ballon dans un champ de mines: malgré le danger, toute la bande décide d'aller le récupérer. Coûte que coûte.

« Coup d'éclat » de José Alcala avec Catherine Frot, Karim Seghair et Marie Raynaler (France, 1h30): A Sète, Fabienne Bourrier, capitaine de police, passe la majeure partie de son temps à traquer les sans-papiers et les clandestins. Un jour, sa routine est perturbée par la mort d'Olga, une jeune prostituée apparemment suicidée dont le fils a disparu: la policière part sur les traces de l'enfant.

« Le premier Rasta », documentaire de Hélène Lee (France, 1h25): Les origines du rastafarisme, apparu dans les années 30 en Jamaïque et qui inspira le reggae de Bob Marley.

« Quelques jours de répit » de Amor Hakkar avec Marina Vlady, Samir Guesmi, Amor Hakkar (France, 1h20): Deux hommes, jadis photographe et professeur de français, ont quitté l'Iran pour échapper aux persécutions contre les homosexuels. Entrés clandestinement en France, ils croisent le chemin d'une sexagénaire revenue de tout.

« Il était une fois un meurtre » de Baran Bo Odar avec Ulrich Thomsen, Katrin Sass, Burghart Klaussner (Allemagne, 1h58): La bicyclette d'une jeune fille, disparue depuis plusieurs jours, est retrouvée dans un champ de blé. Or 23 ans plus tôt, le meurtre d'une jeune fille de 13 ans avait eu lieu exactement au même endroit. L'enquête réveille les vieux démons et hante les esprits.

Le film a remporté le Prix du Jury du festival de Cognac du film policier.

« La lisière » de Géraldine Bajard avec Melvil Poupaud, Audrey Marnay, Hippolyte Girardot (France, 1h40): Un jeune médecin fraîchement diplômé s'installe dans une ville nouvelle pavillonnaire. A peine arrivé, il devient la cible d'un groupe d'adolescents qui se livrent à des jeux mortels, à la lisière de la forêt.

« Les nuits rouges du bourreau de Jade » de Julien Carbon et Laurent Courtiaud avec Frédérique Bel, Carole Brana (France/Hong Kong, 1h38): Un polar sexe et gore (avec une victime plastifiée sous vide) signé par deux Français installés à Hong Kong. (Interdit aux moins de 16 ans)

« Gigante » de Adrian Biniez avec Horacio Carmandule, Leonor Svarcas (Argentine, 1h30): Jara, agent de sécurité dans un supermarché, tombe amoureux de Julia, une femme de ménage qu'il a remarquée sur une caméra de surveillance.


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