______________________________ Tous à l'Opéra 5e édition : Journée portes ouvertes à l'Opéra-Théâtre
de Limoges
Samedi 7 mai 2011, de 14h à 19h, dans le cadre de la manifestation « Tous à l'opéra
! », l'Opéra-Théâtre de Limoges ouvrira ses portes afin de faire découvrir au public un lieu et un univers trop souvent
méconnus. Ainsi, autour de la pièce chorégraphique Versus de Pedro Pauwels, présentée le soir même, seront proposées
tout l'après-midi concerts, rencontres, notamment avec le personnel de l'établissement, et découverte des lieux (plateau, ateliers
costumes et accessoires). Cette année, les visiteurs pourront même essayer des costumes et se faire maquiller.
L'Opéra-Théâtre de Limoges, pôle de création, de production et de diffusion
de spectacles lyriques et chorégraphiques, à vocation locale et régionale, participera à cette opération dont l'objectif
principal est de faire découvrir une véritable maison d'opéra. Avec « Tous à l'opéra ! », l'Opéra-Théâtre
de Limoges poursuivra sa démarche d'ouverture à de nouveaux publics.
La manifestation « Tous à l'Opéra ! », initiée par la Réunion des
Opéras de France, s'est installée dans le paysage culturel français et a séduit plus de 80 000 visiteurs l'an dernier. Pour
sa 5e édition, plus de cent opéras en France et en Europe inviteront le public à franchir leurs portes. Après la mezzo soprano
Béatrice Uria-Monzon, la marraine de cette édition 2011 sera Nathalie Manfrino, l'une des plus belles révélations de l'art
lyrique de ces dernières années.
Au programme : œuvres de Schubert et Liszt, extraits des lieder de Schubert joué par Pascal Contet
(accordéon), concert de Barbara Degrima (contrebasse) et Sylvain Jaudin (piano), restitution du travail chorégraphique autour de Versus «
Les Carnet de Versus » : Pedro Pauwels, chorégraphe, et les danseurs de l'Opéra-Théâtre de Limoges, accompagnés
par Philippe Verrièle, journaliste et auteur d'ouvrages sur la danse, vous proposent de vivre le dernier volet de leurs « carnets de route
», cheminement à travers le processus de création de ce spectacle.
Et, tout au long de la journée, découverte du plateau, des ateliers costumes et accessoires
mais également la possibilité pour le public d'essayer des costumes et de se faire maquiller.
À 20h30 sur le plateau : représentation de Versus, pièce chorégraphique de Pedro
Pauwels. Cette pièce chorégraphique d'après 10 lieder de Schubert, adaptés pour soprano, violon, violoncelle et accordéon
est une création de Pedro Pauwells sur une musique de Bernard Cavanna, dirigée par Pascal Contet avec le ballet de l'Opéra-Théâtre
de Limoges. Cette production de l'Opéra de Limoges est réalisée en coproduction avec les centres culturels municipaux, scène
conventionnée pour la danse. Littéralement, « versus » signifie « contre », opposé ou bien tout contre – un
corps à corps violent ou tendre qui trouve tout son sens avec la danse de Pedro Pauwels. « Versus », c'est aussi un face à face
– celui d'un compositeur, Bernard Cavanna, français, né en 1951, face à un autre, viennois, mort depuis 1828. Là où
Cavanna a pris la liberté de détourner les codes du répertoire classique en adaptant pour soprano, violon, violoncelle et accordéon
dix lieder de Schubert, le chorégraphe Pedro Pauwels questionne le monde d'aujourd'hui et fait parler une autre voix questionnant la liberté,
SA liberté, et ses limites...
mercredi 27 avril 2011
______________________________ 13e Concours international de piano d'Île-de-France, du 8 au 14 mai,
à Maisons-Laffitte, sous la présidence
d'honneur d'Anne Queffélec.
La 13e édition du Concours international de piano d'Île-de-France se déroule du 8 au 14 mai à
Maisons-Laffitte (salle Malesherbes). Cette manifestation, créée en 1999 par sa présidente fondatrice Christine Girard, est dotée
d'un jury international et reçoit des candidats du monde entier (26 pays représentés). Gérée dans le cadre de l'Association
Opus Yvelines, elle présente deux nouveautés: un Prix spécial du public et un Prix spécial Franz Liszt (bicentenaire
de sa naissance).
Les épreuves sont publiques avec un programme varié, le temps de passage varie de 15 à
45 minutes en finale. Il n'y a donc pas de contrainte horaire et il est possible d'entrer ou de sortir entre chaque prestation. Le dernier jour, les auditeurs
sont invités à élire le lauréat du « Prix spécial du public » remis, le soir même, lors
de la cérémonie de clôture.
Avec ses 14 niveaux de sélection, du novice à l'artiste confirmé, cette manifestation
se fait dans le respect et la reconnaissance de chacun. Un Concours où le jury, choisi avec soin par Anne Queffélec, a pour objectif
d'encourager la pratique musicale de tous ces jeunes qui sont un exemple de courage et de volonté.
Le jury, composé de personnalités éminentes du monde musical international (France, Russie,
Hongrie, Roumanie, Canada,…), est renouvelé en partie chaque année. Il est présidé en 2011 par France Clidat, pianiste
mondialement célèbre avec son enregistrement de l'intégrale de l'œuvre pour piano de Franz Liszt. Cette grande artiste s'implique
personnellement dans le concours en offrant, parmi l'ensemble des récompenses, le Prix spécial dédié à ce compositeur.
Information et réservation à l'Office du Tourisme de Maisons-Laffitte ou, durant la semaine,
directement salle Malesherbes (horaires donnés à titre indicatif susceptible de changement en cas de désistements).
Dimanche 8 mai, Cycles 1, 2 et 3 (initiation à fin d'études), de 9h00 à 19h00
Lundi 9 mai, Adulte Grand Amateur de 9h00 à 10h20, Supérieur de 10h45 à 19h00
Mardi 10 mai, Excellence), de 10h00 à 22h00 et mercredi 11 mai, de 9h30 à 19h00.
Jeudi 12 mai, Epreuves qualificatives Diplôme de Concert, de 10h00 à 22h00 et vendredi 13 mai,de
10h00 à 19h00,
Samedi 14 mai, Finale Diplôme de Concert, de 9h00 à 18h00 ; Palmarès et cérémonie
de remise des prix à 19h30 (Excellence et Diplôme de Concert).
______________________________ 4e concert de la saison Cantus Formus 2010-2011 sous la direction artistique de Nicolas Bacri, le 30 avril
à Paris
Il y a un demi-siècle, en 1953, Pierre Boulez fondait le «Domaine musical». Dans les années
soixante-dix, d'autres groupes (Ars Nova, l'Itinéraire, 2E2M...) se formèrent qui expérimentèrent d'autres formes d'expression
musicale et permirent la découverte de talents
originaux. Ces groupes, malgré leurs divergences esthétiques indéniables, ont cependant
comme point commun d'avoir écarté du champ musical contemporain non seulement toute référence à la tonalité (même
élargie) mais aussi à ses conséquences, notamment mélodiques.
«Cantus Formus» se propose d'exprimer une pensée musicale complémentaire au travail
ainsi effectué.
Loin de condamner les solutions atonales au problème de la modernité musicale, je me suis
tout d'abord attaché à en examiner la genèse, et même à les emprunter afin d'en tirer une expérience vivante.
Il ne s'agit donc pas de mépriser ou d'ignorer cette tendance de l'art musical d'aujourd'hui mais de proposer une autre voie.
« Cantus Formus » est un hybride du latin cantus firmus, littéralement «chant ferme»
et de forma, «forme». Est ainsi résumé en deux mots l'esprit d'un travail consistant à présenter au public des
œuvres du XX° et du XXI° siècle d'inspiration essentiellement mélodique au sein d'une conscience organique de la forme.
Les compositeurs réunis autour de «Cantus Formus» ne cherchent pas à nier, au profit
d'un certain hédonisme de mauvais aloi, les contraintes formelles et les recherches esthétiques que la musique savante de tradition occidentale
a toujours impliquées ; mais, pour eux cette exigence n'est pas incompatible avec l'entretien d'un lien de nature figurative avec le passé.
Les concerts de «Cantus Formus» suivront deux axes principaux :
D'une part la présentation de compositeurs du XX° siècle encore mal connus malgré
leur importance déterminante pour la compréhension de l'évolution du langage musical tonal élargi d'aujourd'hui et de demain.
D'autre part, la découverte de compositeurs d'aujourd'hui ayant choisi de renouveler de manière
exigeante et rigoureuse les formes modernes du sentiment tonal (quelque soit le nom qu'on lui donne : tonalité élargie, polytonalité,
cotonalité, polymodalité, post-tonalité…) soit de manière frontale, soit par le biais d'un questionnement de type postmoderne
aboutissant à certaines formes de métissages stylistiques.
Grâce à «Cantus Formus» j'espère mettre à la disposition des compositeurs
et du public, un outil contribuant à une plus grande diversité d'expression et de points de vue au service de la création musicale.
Nicolas Bacri, septembre 2003
Samedi 30 avril 2011, 17h00, CRR de Paris, rue de Madrid, 75008 Paris.
Michael Sebaoun, : Pièce pour piano (2011), création mondiale
Michel Merlet, : 6 Duos pour deux violons (avec Amanda Favier et Mathieu Godefroy)
Jacques Boisgallais : Quintette à cordes (2009), création mondiale (avec l'Ensemble Erleben)
Philippe Malhaire : Question sans réponse pour deux pianos (2010-2011), création mondiale (avec
Betty Hovette et Anne-Lise Saint-Amans)
Roland Havas : Quatuor à cordes op. 3 (2005-2010)
Nicolas Bacri (1961) : Quatuor à cordes n° 6 op. 97 (2005-2006) (avec le Kalisto Quartet)
mercredi 27 avril 2011
______________________________ Brunch les ateliers du Monde & ethnomusiKa, péniche Anako (Paris), le 1er mai : regards sur la
pratique dansée en Inde, de la tradition au Bollywood
Organisé par les Ateliers du Monde, en partenariat avec ethnomusiKa, ce brunch est une invitation à
découvrir les pratiques dansées de l'Inde en avant première des stages de danse qui auront lieu les 21 et 22 mai à Paris (plus
d'informations sur le site d'ethnomusiKa). Le brunch sera organisé autour des démonstrations des danses Bharatanatyam et Bollywood proposées
par Kalpana et Dolsy. Les éclairages historiques, sociologiques et ethnologiques de Tiziana Leucci, anthropologue et spécialiste de la danse
indienne, apporteront une dimension supplémentaire à ce moment de découverte.
Kalpana a été formée au Bharatanatyam (1977/1985) en France par Malavika et Shakuntala,
puis en Inde à Madras auprès des Maîtres V.S Muthuswamy Pillaï et Kalanidhy Narayanan. Elle enseigne depuis plus de 20 ans aux
amateurs (adultes, enfants) et aux professionnels, notamment dans les conservatoires nationaux et centres chorégraphiques. En tant qu'interprète
et chorégraphe, elle travaille régulièrement avec des chorégraphes (Andy Degroat, François Raffinot…) et des musiciens
(Pierre-André Valade, Didier Petitjean…). https://www.kalpana.fr
Réunionnaise d'origine indienne, Dolsy pratique la danse depuis de nombreuses années, du modern
jazz aux danses folkloriques, et poursuit une formation de Bharatanatyam auprès du Professeur Kalpana, à Paris, et du Maître V.S. Muthuswamy
Selvam, à Madras. Dolsy tombe également sous le charme du cinéma indien populaire et tout particulièrement de l'esthétique
des séquences dansées, ce qui la conduit à créer ses propres chorégraphies et à travailler avec d'autres chorégraphes.
www.dansezmasala.com
Le Brunch sera suivi d'un moment convivial avec tous les adhérents et sympathisants d'ethnomusiKa qui
souhaitent s'informer et participer à nos activités, nous soumettre des projets ou simplement échanger ensemble autour d'un café.
Entrée libre, brunch oriental à partir de 11 heures (8 €), intervention à partie de 11h45.
Les ateliers du monde : https://www.lesateliersdumonde.com.
Péniche Anako, face au 61 Quai de Seine – Paris 19e (métro Riquet, Stalingrad ou Jaurè)
mercredi 27 avril 2011
______________________________ Alain Pâris dirigera l'Orchestre Symphonique du Caire le 1er mai
Alain Pâris sera le premier chef d'orchestre étranger à l'affiche de l'Orchestre symphonique
du Caire depuis les évènements qui ont entraîné la chute du président Moubarak. Il entretient des relations très
étroites avec cet orchestre qu'il dirige régulièrement depuis 2003.
Au programme
Ernest Chausson Symphonie en si bémol majeur (1889-1890)
Aaron Copland Concerto pour clarinette et orchestre à cordes, avec harpe et piano (1947-1948)
Maurice Ravel La Valse (1919-1920)
Orchestre symphonique du Caire Direction : Alain Pâris. Soliste : Mohamed Hamdy, clarinette
mercredi 27 avril 2011
______________________________ 12e édition des Cantilies, le plus grand rassemblement de jeunes choristes,
les 13-23 juillet
L'association « À Cœur Joie », entièrement dédiée au chant choral,
organise, l'été 2011, le plus grand rassemblement d'enfants choristes en France.
Des milliers de jeunes choristes « s'éclatent » dans le chant choral : que ce soit à
l'école, au collège, au lycée, dans une association de quartier, en école de musique, en conservatoire, ou encore dans les
nombreux chœurs d'enfants de l'hexagone.
Pourquoi chanter ? «Je chante parce que j'aime ça !.... T'as déjà vu qu'on te force
à chanter ! ... C'est un « sport collectif » bien plus sympa que de chanter tout seul », affirme Anita, 11 ans. Elle fera partie des
300 jeunes chanteurs, de 8 à 16 ans, venus de toute la France et d'Europe partager leur passion du chant lors de la douzième édition
des Cantilies. Un événement qui prévoit, du 13 au 23 juillet 2011, un programme exceptionnel : https://www.choralies.org
Tour à tour chanteurs, comédiens et danseurs, les enfants découvrent un répertoire
original pendant dix jours avec des chefs de chœur de renom.
Soutenues notamment par le ministère de la culture et de la communication et le ministère de
l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, les Cantilies sont une création de l'organisation chorale internationale
À Cœur Joie qui compte 14 500 choristes et 450 groupes en France. Présent dans les pays francophones, À Cœur Joie est membre fondateur
avec l'Allemagne de l'association chorale européenne Europa Cantat (42 organisations nationales) et de la Fédération Internationale
pour la Musique Chorale (FIMC) qui rassemble 85 pays sur les cinq continents.
______________________________ Une chanson pour Bradley Manning interrompt Obama dans p'tit dej' chic et cher
Le 21 avril, dans un palace de San
Francisco, au cours d'un d'un petit déjeuner électoral destiné à collecter les
fonds pour sa campagne électorale (p'tit dej' à 24 600 euros par tête !), Obama
a été interrompu par des partisans du soldat Manning, emprisonné dans des
conditions inimaginables, sur le soupçon d'avoir procuré des documents à
Wikileaks.
Une femme se lève, et demande : «
Monsieur le Président nous avons écrit une chanson pouvons nous la chanter ?
Obama répond : « Plus tard », mais il n'a pas le temps de finir sa phrase que plusieurs
personnes entonnent une chanson, don les paroles affirment qu'elles vont voter
pour Obama en 2012, mais dénoncent l'emprisonnement inhumain de Manning (enfermé
seul dans une prison 23 h sur 24), alors que Terry Jones est libre de brûler le
Coran, en Floride. Puis elles brandissent des panneaux avec le nom de Manning «
Nous avons payé, mais où est la monnaie, où est le changement ? », « Libérez
Bradley Manning » et des photos du soldat. Les activistes de Fresh Juice
Party, qui ont revendiqué cette action, se font sortir en douceur par les
gorilles de service. Avant de partir, l'un d'entre eux remercie Obama de les
avoir écouté (ironie ? Fausse naïveté ?).
Bradley Manning : procès équitable compromis après une déclaration d'Obama
Un groupe de soutien à Bradley Manning, soupçonné d'avoir fourni à WikiLeaks des
documents secrets américains, a affirmé mardi que le président Barack Obama avait porté atteinte à la présomption
d'innocence de ce soldat américain.
La Maison Blanche a contesté cette interprétation.
Le « réseau de soutien à Bradley Manning » a mis en ligne une vidéo prise selon
ses responsables jeudi dernier, lors d'une réunion de levée de fonds dans un hôtel de San Francisco (Californie, ouest). On y voit
le président être interpellé par un membre du réseau et engager une conversation sur l'affaire Manning.
« Si je diffusais des informations alors que je n'y étais pas autorisé, j'enfreindrais la
loi. Nous sommes un Etat de droit ! Nous ne laissons pas les gens prendre leurs propres décisions sur la façon dont les lois fonctionnent
»,
explique M. Obama selon ces images.
« Mais est-ce qu'il n'avait pas la responsabilité de révéler... », demande l'interlocuteur
du président. Ce dernier l'interrompt: « il a enfreint la loi! »
Le réseau de soutien estime que M. Obama a ainsi déclaré le soldat Manning coupable avant
son procès en cour martiale.
« Le président Obama est le commandant en chef » de l'armée, a commenté Kevin
Zeese, un juriste membre de ce groupe. « Le jury (militaire) qui décidera de l'innocence ou de la culpabilité de Bradley Manning sera
composé d'officiers sous son commandement (...) des officiers vont-ils contredire le commandant en chef ? », s'est interrogé M. Zeese.
La Maison Blanche a disputé mardi l'idée que M. Obama ait porté atteinte à la
présomption d'innocence du soldat Manning.
« Le président soulignait, dans des termes généraux, que la publication sans autorisation
d'informations classées n'est pas un acte légal. Il n'exprimait pas d'opinion spécifique sur la culpabilité ou l'innocence
du soldat Manning », a assuré un porte-parole de la présidence, Tommy Vietor.
mercredi 27 avril 2011
______________________________ L'icône du punk britannique Poly Styrene est décédée
Une des premières chanteuses punk britanniques, Poly Styrene, est décédée lundi
à l'âge de 53 ans d'un cancer.
L'icône punk du groupe X-Ray Spex, de son vrai nom Marianne Elliot-Said, avait sorti le mois dernier
un dernier album, « Generation Indigo ».
La chanteuse avait créé son groupe après avoir assisté à un concert des
Sex Pistols pour son dix-huitième anniversaire. Le groupe X-Ray Spex avait produit un seul album, en 1978, avant de se séparer.
L'ancien bassiste des Sex Pistols Glen Matlock a salué mardi sa « joie de vivre », recourant
pour l'occasion à l'expression en français.
Après l'explosion du groupe, la jeune femme, pour partie d'origine somalienne, avait sorti un album
solo (« Solo Translucence ») en 1980, avant de rejoindre le groupe Hare Krishna.
« Nous pouvons confirmer que la belle Poly Styrene, qui a été une vraie combattante, a gagné
sa bataille pour accéder lundi soir à des lieux plus élevés », indiquait un communiqué sur son site internet.
mercredi 27 avril 2011
______________________________ Serge Lama en concert dimanche 17 juillet 2011 au Théâtre de la Mer à Sainte Maxime
En prenant de la maturité, ce qu'il nomme « âge d'horizons », Serge Lama a pris de
la rigueur et de la sobriété, sans rien perdre de son mordant ni de cette virilité fragile qui a fait son succès. Mais le chanteur
n'est plus seul sur scène, l'accompagnent aussi l'interprète et l'auteur. Le chanteur se met sans cesse au service de la chanson et son lyrisme
ne s'exprime que quand nécessaire. D'aventures en mésaventures, Serge Lama raconte les aléas d'un homme parvenu à « l'âge
d'horizons » et ses chansons révèlent une fois encore toute sa sensibilité, sa profondeur aussi, trompant sa mélancolie
avec quelques gourmandises. Son show est un vitrail unique et compartimenté, et le soleil des projecteurs y verse parfois un rayon mystique. C'est
un artiste sur lequel le rideau ne se ferme jamais.
Tarif: 46,80 € (frais de locations inclus). Locations: Points de vente habituels. Renseignements: 04 97 25
81 36.
mercredi 27 avril 2011
______________________________ Jimmy Cliff en concert le Vendredi 15 juillet 2011 au Théâtre de Verdure à Nice.
Avec plus de vingt disques à son actif, Jimmy Cliff demeure l'une des plus grandes figures de la scène
reggae mondiale.
Chanteur et acteur, il est un paradoxe de la musique jamaïcaine et sa popularité atteint rapidement
les sommets en Amérique Latine et en Afrique. Considéré comme une légende vivante de la musique Reggae, Jimmy Cliff a toujours
véhiculé un message de paix, d'amour et d'humanité sur tous les continents. Entouré des meilleurs jeunes musiciens Jamaïcains
du moment, il revient avec son nouvel album «Existence», un opus porté par une énergie communicative et qui démontre qu'il
reste un des pionniers du reggae à travers le monde
______________________________ Récompenses musicales en Chine
Plusieurs récompenses musicales telles que les trophées de la meilleure musique chinoise, ceux
de la musique de Chine, ou encore les récompenses de la musique orientale ont déjà organisé leurs cérémonies.
Ainsi, les chanteurs vétérans et ceux de la nouvelle génération ont pu, à ces occasions, faire montre de leurs talents
créatifs.
Lors des récompenses de la meilleure musique chinoise, le trophée du meilleur chanteur est revenu
à Li Jian. Son titre et succès commercial « Legend » constitue certainement l'apogée des dix années de sa carrière
musicale.
« En tant que chanteur responsable, peu importe que l'environnement soit bon ou mauvais, nous devons
travailler dur pour accomplir nos rêves de musique et produire de bons travaux musicaux. » A déclaré Li Jian.
Dans cette industrie très dynamique, les passionnés de musique accordent une grande attention
à la capacité créatrice de l'artiste. Et même si les ventes de CD ou de DVD ne sont pas si bonnes que cela, la musique disponible
sur internet ou présentée lors de diverses compétitions musicales sont d'autres voies pour qu'un artiste puisse sortir de l'anonymat.
Selon le chanteur Han Geng, « Le style mando-pop gagne en popularité. Je peux voir le dur labeur
des chanteurs à la poursuite de leurs rêves musicaux. Je pense que le mando-pop va occuper une importante place dans le monde, et ce, dans
un avenir proche. »
Avec son premier album solo, la chanteuse taïwanaise Hebe Tian s'est vue décerner le trophée
du meilleur album : « Le meilleur album, c'est la récompense que j'ai toujours voulu remporter. Parce que je pense qu'un album à succès
pour un chanteur est la somme de nombreux efforts combinés... pas seulement du chanteur, mais aussi de toutes les personnes qui aident et participent
à la naissance de l'album. »
Disposer d'une génération de chanteurs capable de pousser de l'avant le développement
du style mando-pop est une tâche importante. Leur créativité et leur originalité sont les deux composantes les plus importantes
de leur musique, offrant un véritable élan quand à l'avenir du genre (source CCTV)
mercredi 27 avril 2011
______________________________ Mélies, Kubrick, Rossellini au programme de Cannes Classics
Parmi les quatorze œuvres présentées dans cette sélection pendant le 64ème festival
de Cannes (10-22 mai), figure « Le Voyage dans la lune » (1902) de Georges Mélies dans sa version couleur longtemps considérée
comme perdue, retrouvée en 1993 et restaurée depuis. Grâce au numérique, les fragments des 13.375 images du film ont été
réassemblés.
Autre événement, la projection le 19 mai en copie restaurée d'« Orange Mécanique
»
de Stanley Kubrick, dont c'est le 40e anniversaire de la sortie, en présence de l'acteur principal du film, Malcolm McDowell.
Le festival donnera aussi le coup d'envoi du projet de restauration de dix films de Roberto Rossellini (dont
« Rome, ville ouverte », « L'Amore », « Stromboli », « Allemagne année zéro
»). Première long métrage
concerné, une œuvre rare de 1952, « La Machine à tuer les méchants ».
Egalement au programme un film turc méconnu, « Hudutlarin Kanunu » (la loi de la frontière),
de Lufti O. Akad, dans une copie restaurée grâce à la World Cinema Foundation, dirigée par Martin Scorsese, ainsi que « Niemandsland
»
(La zone de la mort), du scénariste d'origine russe Victor Trivas (1894-1970), film mis à l'index par le régime nazi et dont la plupart
des copies furent détruites.
A l'occasion de l'hommage rendu par le festival à Jean-Paul Belmondo, le 17 mai, seront présentés
des copies neuves du « Magnifique » de Philippe de Broca (1973) et « Cent mille dollars au soleil » (1973) d'Henri Verneuil, ainsi qu'un
documentaire de Vincent Perrot et Jeff Domenech, « Belmondo...Itinéraire ».
Egalement au programme « Le Conformiste » de Bernardo Bertolucci qui recevra une palme d'honneur à
l'ouverture du festival, « Il était une fois le Bronx » de Robert De Niro, qui est cette année le président du jury, « Rue
Cases Nègres » d'Euzhan Palcy, dans le cadre de l'année d'hommage aux outre-mer, « Portrait d'une enfant déchue », premier
film de Jerry Schatzberg, auteur de la photo de Faye Dunaway choisie pour l'affiche du festival, « Les Enfants du paradis » de Marcel Carné,
« Despair » de Rainer-Werner Fassbinder, « Le Sauvage » de Jean-Paul Rappeneau, « Chronique d'un été
» de Jean Rouch
et Edgar Morin, et « L'Assassin » d'Elio Petri.
mercredi 27 avril 2011
______________________________ Zapiro, le caricaturiste sud-africain qui énerve tous les pouvoirs
Le régime d'apartheid l'avait jeté en prison, Nelson Mandela était un fan et l'actuel
président Jacob Zuma lui réclame des millions en justice: le caricaturiste de presse sud-africain Zapiro n'a jamais laissé ses sujets
indifférents.
« L'Afrique du Sud est un pays où il est absolument exceptionnel d'être commentateur, critique,
satiriste, dessinateur, humoriste », relève Jonathan Shapiro, 52 ans, plus connu sous son pseudonyme Zapiro.
« Nous disons souvent qu'il se passe plus de choses ici en une semaine que dans d'autres endroits. C'est
vrai, il se passe toujours des choses incroyables! »
Zapiro a installé dans ses dessins une douche sur la tête de Jacob Zuma quand ce dernier a affirmé
qu'il s'était simplement douché pour se protéger du sida après avoir eu des rapports sexuels non protégés, lors
d'un procès pour viol il y a cinq ans (au terme duquel il a été acquitté).
Le président sud-africain a traîné deux fois le caricaturiste en justice, pour cette affaire
et pour un dessin de 2008 le représentant en train de déboutonner son pantalon avant de violer la Justice, quand toutes les poursuites contre
lui ont été soudainement abandonnées à la veille de son élection.
Jacob Zuma a réclamé en décembre à Zapiro 5 millions de rands (510.000 euros).
« Je ne vois toujours pas ce que ça peut lui rapporter de remuer toutes ces choses, maintenant
qu'il est président et qu'il a de grands problèmes à traiter », soupire le caricaturiste.
« Je ne suis pas inquiet parce que je sais que nous allons gagner. Tout cela va lui causer beaucoup de
tort, ici et à l'étranger. Tout ce qu'il a réussi, c'est à me faire de la publicité. Je n'avais rien demandé,
mais ça ne me gêne pas! »
Si M. Zuma est maintenant une cible de choix, Zapiro reconnaît volontiers qu'il était difficile
de trop critiquer Nelson Mandela du temps de la longue marche de l'Afrique du Sud vers la démocratie, dans les années 1990.
« J'ai toujours aimé le dessiner », sourit-il.
Un dessin représente l'icone de la lutte anti-apartheid rayonnante, assise dans un carrosse à
côté de la reine Elizabeth II, un policier britannique lançant ironiquement: « Le prochain crétin de touriste qui demande
qui est la petite vieille dame avec Mandela... »
Dans un geste qui lui ressemble bien, le premier président noir du pays l'a appelé à
la fin des années 1990 pour lui faire part de son irritation après avoir appris que ses dessins ne seraient plus publiés dans un quotidien
du Cap.
Quand Zapiro lui a fait remarquer qu'il était devenu plus critique au fil des ans, M. Mandela a répondu
qu'il ne faisait que son boulot de caricaturiste. Une phrase que l'artiste décrit comme « le moment le plus fort qu'(il a) jamais eu en tant
que dessinateur ».
« Cela m'a vraiment scotché, cette compréhension que Nelson Mandela avait de la satire,
de la critique, de ne pas être sur la défensive. Malheureusement, ses successeurs n'ont pas eu cette capacité de comprendre ces choses!
»
Zapiro, qui a déjà publié quinze livres et dont les dessins parus dans les quotidiens
et hebdomadaires sud-africains peuvent être vus sur son site www.zapiro.com, considère la liberté de la presse comme essentielle, alors
que l'ANC au pouvoir dit régulièrement que les médias sont ses principaux adversaires, et qu'un projet de loi limitant leur action
est dans les cartons.
Son attitude n'a pas changé depuis qu'il a été détenu sans procès par la
police de l'apartheid dans les années 1980.
« Ils ont dit: pourquoi vous nous représentez comme des porcs ? J'ai dit
: je dessine ce que je
vois. Ce qui bien sûr n'est pas bien passé... », raconte-t-il. « Et je le fais encore aujourd'hui. »
mercredi 27 avril 2011
______________________________ Découverte d'une énorme statue d'Amenhotep III
Des archéologues égyptiens ont découvert près de Louxor (sud) une énorme
statue d'Amenhotep III, l'une des plus grandes de ce pharaon à être mise au jour, a annoncé mardi le secrétariat d'Etat aux
Antiquités.
La sculpture en quartzite, haute de plus de 13 mètres, a été retrouvée en sept
morceaux dans le temple funéraire d'Amenhotep III à Kom al-Hitan.
Il s'agit de l'une des deux statues placées à l'entrée nord du temple, qui ont probablement
été détruites lors du tremblement de terre de l'an 27 avant J-C, selon le communiqué. La statue, dont la tête n'a pas
encore été retrouvée, était depuis enfouie sous terre.
L'autre statue devrait être mise au jour prochainement, selon un communiqué du secrétariat
d'Etat.
« La mission archéologique travaille maintenant à nettoyer, rassembler et restaurer les
sept pièces pour les remettre en place, et à rechercher la tête de la statue », a indiqué le secrétariat d'Etat aux
Antiquités, ajoutant que le pharaon de pierre était destiné à reprendre sa place à l'entrée du temple.
Amenhotep III, qui a régné en Egypte entre 1390 et 1352 avant Jésus-Christ, est le père
d'Akhenaton, « le pharaon hérétique » considéré comme un précurseur du monothéisme parce qu'il a tenté
d'imposer le culte exclusif d'Aton, et le grand-père de Toutankhamon.