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vendredi 29 avril 2011

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Histoire contre mémoire : du rififi
pour le nom d'un auditorium à la
Sorbonne

À propos de la « Réponse à une « pétition » de Jean Gribenski (https://is.gd/o3HTHb)

Par Jean-Marc Warszawski

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vendredi 29 avril 2011

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Dix opéras dans les salles de
cinéma UGC la saison prochaine

Pour la seconde année, les cinémas UGC proposent une saison d'opéra en différé et une soirée en direct dans leurs salles à partir d'octobre 2011, avec la volonté d'une programmation « à visée pédagogique », ont annoncé jeudi les organisateurs.

Dix chefs-d'oeuvre de l'opéra seront présentées dans 24 salles, soit huit de plus que l'an dernier, tous les premiers jeudis du mois au cours de la saison 2011/2012, présentée lors d'une conférence de presse par Alain Sussfeld, directeur général d'UGC, et Alain Duault, directeur artistique de cette opération baptisée « Viva l'Opéra ».

Verdi sera particulièrement représenté avec pas moins de quatre oeuvres : « Aïda » dans une mise en scène du directeur de l'Opéra national de Paris Nicolas Joël, « Simon Boccanegra » sous la direction de Daniel Barenboïm avec Placido Domingo, ténor célèbre, qui fait là ses débuts de baryton. Puis « La Force du Destin » sera diffusé en direct de l'Opéra de Paris.

En bonus, « La Traviata » de Verdi, qui avait ouvert la saison passée, sera programmée de nouveau.

Viendra ensuite une production du Metropolitan Opera de New York, « Eugène Onéguine » de Tchaïkovski avec la célèbre cantatrice américaine Renée Fleming, sous la direction musicale du russe Valery Gergiev. Le « Werther » de Massenet, mis en scène par le cinéaste Benoît Jacquot, sera dirigé par le chef d'orchestre français Michel Plasson avec pour vedette le ténor allemand Jonas Kaufmann. Sont aussi programmés « Norma » de Bellini, « Turandot » de Puccini mis en scène par l'Italien Franco Zeffirelli aux arènes de Vérone, « Le Barbier de Séville » de Rossini et le « Don Juan » de Mozart qui sera créé le 7 décembre prochain pour l'ouverture de la saison de la Scala de Milan.

Moins grand public que les oeuvres de la première opération, les opéras de la saison à venir seront donnés dans des mises en scène susceptibles de « montrer au public que l'opéra est un genre vivant », a précisé Alain Duault.

Pour lui, ces spectacles constituent de véritables « soirées » comme dans les maisons d'opéra, avec un entracte où il est possible de se rafraîchir avec une coupe de champagne. En outre, une présentation de l'oeuvre au début de la projection et après l'entracte accompagne la programmation.

L'opération « Viva l'Opéra » sera étendue à la Belgique et adaptée pour ce pays avec la collaboration de la maison d'opéra « La Monnaie » de Bruxelles.

La saison 2010/2011 a réuni 45 à 50.000 spectateurs sur 60.000 places offertes.

vendredi 29 avril 2011

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Les maires d'arrondissement UMP
de Paris opposés à la hausse des
tarifs des conservatoires

Les huit maires d'arrondissement UMP de Paris « s'indignent de la hausse démesurée » des tarifs des conservatoires municipaux de la capitale, qui sera proposée au vote lors de la prochaine réunion du Conseil de Paris, les 16 et 17 mai, dans un communiqué diffusé jeudi.

Paris compte 17 conservatoires municipaux qui ont accueilli 17.500 élèves en 2008/2009, selon un rapport réalisé l'été dernier. Les tarifs d'admission sont fonction du quotient familial sur une grille allant de 1 à 8.

Les élus UMP relèvent que « si les tranches 1 et 2 voient leur tarif baisser légèrement, les tranches 4, 5, 6, 7 et 8 augmentent dans des proportions sans aucun rapport avec l'inflation ».

« Il est attristant de voir que la pratique de la musique et de la danse dans les conservatoires municipaux coûterait beaucoup plus cher que dans nombre d'associations privées qui ne bénéficient pas ou peu de subventions municipales », écrivent ces maires qui protestent également contre les « 13 millions d'euros dépensés dans des lieux de prestige comme le 104 ou la Gaîté lyrique ».

Selon le projet qui sera présenté au vote du Conseil de Paris, les droits d'inscription annuels pour les enfants d'un couple relevant du quotient familial (QF) 1 baisseraient, passant de 82 à 72 euros; si la famille est au QF 8, en revanche, le tarif passerait de 350 à 500 euros.

La réforme tarifaire proposée « vise, en associant davantage les familles à hauts revenus à l'effort porté par la collectivité, à permettre un élargissement du public vers des jeunes des milieux plus modestes », est-il écrit dans la délibération signée par la Maire de Paris.

Les huit élus UMP de Paris demandent le retrait de cette délibération, autrement dit qu'elle soit retirée de l'ordre du jour du prochain Conseil de Paris.

vendredi 29 avril 2011

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Mixité chorale : des enfants de
Bondy et du 16e arrondissement de
Paris chantent ensemble

Des enfants de Seine-Saint-Denis et d'autres du XVIème arrondissement de Paris se retrouvent ensemble sur une scène, dans le cadre de la Maîtrise de Radio France, après un long parcours où formation au chant choral et découverte de la mixité sociale se sont mêlés.

Leur spectacle de théâtre musical, « Mille Orphelins », donné du 28 au 30 avril et du 5 au 7 mai au Théatre des Amandiers à Nanterre, est le couronnement de quatre ans d'études musicales exigeantes, en horaires aménagés, pour les enfants d'une école primaire de Bondy, située en ZEP (zone d'éducation prioritaire) et d'un cursus plus long pour ceux du lycée La Fontaine à Paris, dans le XVIè arrondissement.

Pour les enfants de six écoles de Bondy Nord, l'aventure commence en 2007 par des actions de sensibilisation à la musique prodiguées par les musiciens du Conservatoire de la ville, alors qu'ils sont élèves de CP.

Puis, avec l'accord de leurs parents, les enfants qui le souhaitent sont auditionnés pour poursuivre des études musicales, centrées sur le chant, en horaires aménagés à l'école Olympe de Gouge.

Une quinzaine sont élus sur cent à 150 candidats. Au total, 60 élèves suivent cette formation à Bondy du CE1 AU CM2.

Kadiatou, 10 ans et demi, se souvient d'avoir chanté « A la claire fontaine » pour son audition. « Il fallait l'autorisation des parents. C'était dur parce qu'il fallait changer d'école », raconte-t-elle, et « marcher au moins quinze minutes ». Ses cinq frères et soeurs n'ont pas suivi son exemple. Mais Kadiatou est certaine. « Plus tard, je veux être dans la musique ».

Comme sa camarade, Nour, 11 ans, venue dans cette école par goût du rap et du R'n'B. « J'ai découvert un autre monde », assure-t-elle. « Avant, je ne connaissais pas les compositeurs, Mozart, Beethoven. Maintenant c'est plus pareil ». « C'est le chant que j'aime le plus », assure-t-elle.

Anne-Laure, en seconde au Lycée La Fontaine, a fait sept ans de musique en horaires aménagés. Elle a connu la maîtrise grâce à ses parents qui l'emmenaient au spectacle.

Pour entrer dans son lycée, où 80 élèves sont scolarisés dans la filière musicale, il est nécessaire de remporter un concours ouvert au niveau national. Avec, comme à Bondy, une quinzaine de reçus sur environ 150 candidats. « J'aimerai bien être chanteuse d'opéra plus tard », confie-t-elle.

Tous donnent des concerts aux côtés de l'Orchestre national de France, l'Orchestre philharmonique et le Choeur de Radio France, sous la direction des plus grands chefs.

Pour la directrice musicale de la Maîtrise, Sofi Jeannin, le résultat artistique est « de haut niveau ».

Au programme pour les élèves du primaire, huit heures de musique par semaine dont quatre heures de choeur, deux heures de formation musicale et des cours de piano et de technique vocale donnés par groupes de trois. Les matins sont réservés à l'enseignement général.

Pour Anis Barnat, administrateur de la Maîtrise de Radio France, ces enfants ont « une ouverture d'esprit, une manière d'être plus autonome et responsable devant le travail ».

« Mille Orphelins » a été écrit spécialement pour eux par Laurent Gaudé, Prix Goncourt 2004, à la demande du compositeur et metteur en scène Roland Auzet, qui a aussi composé la musique pour un choeur d'enfants, accompagnés de musiciens de l'Orchestre philharmonique, auxquels un acteur, André Wilms, donne la réplique.

Pour les enfants de Bondy qui arrivent en fin de CM2, une classe musicale ouvrira pour la première fois ses portes, à la rentrée, dans un collège de leur ville.

vendredi 29 avril 2011

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« Printemps arabe » de la danse
contemporaine à Beyrouth

Ils viennent de Tunisie, d'Egypte ou de Syrie, pays symboles du « printemps arabe », pour exprimer sur scène leur soif de liberté: les interprètes de la danse contemporaine sont de plus en plus nombreux dans la région, où cet art abstrait reste encore méconnu.

« Depuis quelques années, les créations arabes de danse contemporaine sont en ébullition », affirme à l'AFP le Libanais Omar Rajeh, organisateur de la 7e édition de BIPOD (Beirut international platform of dance), du 14 au 30 avril à Beyrouth.

L'événement accueille des spectacles de poids lourds comme l'Américain William Forsythe, le Belge Alain Platel ou encore Akram Khan, mais aussi près d'une vingtaine de tableaux de chorégraphes venus du Caire, de Beyrouth, ou encore de Ramallah.

Dans une région plus habituée à la danse folklorique ou orientale, et où le mot « danseur » — et surtout « danseuse » — en arabe est parfois péjoratif, les adeptes de cet art basé sur la liberté du mouvement et de l'interprétation se multiplient.

Depuis 2009, ils improvisent et expérimentent dans le cadre du « Arab Dance Platform », qui est présenté pendant le BIPOD.

« Les spectacles de cette édition ont été conçus avant les révolutions arabes, mais ils sont l'écho de questionnements au coeur de la vie des citoyens arabes, comme les libertés », affirme M. Rajeh, qui a fait ses études de danse à l'Université de Surrey, en Grande-Bretagne.

« La danse contemporaine a beaucoup à voir avec l'individu, le refus des structures, des systèmes, des régimes », ajoute cet interprète, chorégraphe et directeur de Maqamat Dance Theater (Liban).

La plupart des spectacles touchent à des thèmes propres aux sociétés arabes, même si beaucoup de chorégraphes en rejettent les clichés.

« The Dance of Pièze » de Hela Fattoumi et Eric Lamoureux (Tunisie/France), évoque l'attraction entre hommes en l'absence de l'autre sexe, « The Smell of the City » de Mohamed Shafik (Egypte) évoque les villes arabes à l'aube des révolutions, apathiques mais paradoxalement remplies d'espoir.

Dans « The Sleepers » de l'Irakien Anmar Taha, les victimes des conflits et de la torture ont les yeux bandés, elles sont tantôt accroupies, tantôt se déplaçant avec un minimum de gestes, tel des corps ployant sous la souffrance, exprimant une douleur atroce mais silencieuse.

La troupe d'Anmar, Iraqi Bodies, s'était installée en Suède après les violences dans son pays.

Quant à Toufiq Izzediou (Maroc), il s'interroge dans « Aléef » (la lettre « A » en arabe) sur son identité: « Suis-je Marocain ? Africain ? Méditerranéen ? Arabe ? ».

L'identité. Ce débat anime la génération naissante de danseurs: ceux qui veulent avoir un langage propre à eux, refusant d'imiter des géants comme Martha Graham ou Merce Cunningham, et ceux pour qui la danse contemporaine est un langage universel.

« Certains sentent qu'ils ont une responsabilité sociale d'exprimer sur scène des questions liées à leur environnement », affirme Rosemary Martin, ex-danseuse du Royal New Zealand Ballet.

« D'autres estiment qu'il n'est pas nécessaire d'agiter un drapeau », dit-elle en marge d'un séminaire sur la danse organisé parallèlement au festival par « The Arab Theatre Training Center ».

Pour Mahmoud Rabii, danseur freelance égyptien, « à force de renoncer à notre identité sous prétexte d'avoir un langage international, nous perdons notre propre langage ». Ce jeune homme espère davantage d'écoles d'expérimentation et de soutien des gouvernements.

Et les révolutions, sont-elles une source d'inspiration ?

« Après la révolution (en Egypte), j'ai vu que les choses pouvaient changer, mais je ne me leurre pas, cela va prendre du temps », dit Mohamed Shafik.

« Les révolutions doivent couler dans nos veines, dans notre sang. Demain, cela produira quelque chose ».

vendredi 29 avril 2011

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Comparution du rappeur « Cortex »
pour injures à la police et à
Hortefeux

Un rappeur d'Evry (Essonne), Sébastien Gozlin, alias « Cortex », a comparu jeudi devant le tribunal correctionnel de Paris pour des propos considérés comme injurieux envers la police et l'ancien ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux.

« Gros pédés », « fils de pute » et « gros poivrot » étaient parmi les termes choisis employés par l'auteur-compositeur-interprète de 29 ans dans une vidéo diffusée sur le site de partage YouTube en août 2010.

L'artiste venait alors de signer son 3e album, intitulé « Instinct meurtrier ». « Je voulais me faire un peu de buzz », avait-il déclaré aux enquêteurs, en s'excusant auprès des homosexuels blessés par ses propos. « Pédé, c'est comme si je disais connard », ajoutait-il.

Silhouette massive dans un tee-shirt aux inscriptions rouges et blanches sur fond noir - « Ghetto 91 » dans le dos - le jeune homme a déclaré à l'audience qu'il ne « comprenait pas » qu'on l'ait « attrapé pour une vidéo ».

« C'est pas une grosse affaire mondiale », a-t-il estimé, en considérant par ailleurs que M. Hortefeux n'avait pas de leçon à lui donner, ayant été lui-même condamné par le même tribunal pour des propos outrageants envers la communauté arabe, condamnation pour laquelle l'ex-ministre a fait appel.

« Quand Gozlin injurie la police, Hortefeux l'attaque, mais quand Hortefeux injurie les Noirs et les Arabes, Gozlin, lui, n'a pas de moyen d'action », a déclaré l'avocat de « Cortex », Me Jérôme Hassid.

Directement visé, M. Hortefeux ne s'est toutefois pas constitué partie civile dans ce dossier.

Certes, « les propos sont grossiers », mais « il faut tenir compte du particularisme linguistique », du fait que des « jeunes dans certaines cités s'expriment en mode grossier », a estimé l'avocat.

La procureur n'a, elle, rien trouvé d'artistique à l'affaire, mais seulement « de l'injure et de l'invective ». Elle a requis 1.000 euros d'amende.

Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 9 juin.

Entre-temps, « Cortex » devra comparaître le 31 mai pour une autre affaire d'injures, additionnées de « menaces de mort », à la suite d'une plainte déposée contre lui par la présidente du Front national Marine Le Pen.

vendredi 29 avril 2011

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« Les Biens-aimés » de Christophe
Honoré hors compétition en clôture
de Cannes

« Les Bien-aimés » du réalisateur français Christophe Honoré sera projeté hors compétition en clôture du 64e Festival de Cannes le dimanche 22 mai, après la cérémonie du palmarès, ont annoncé jeudi les organisateurs.

« Les Bien-aimés » du réalisateur français Christophe Honoré sera projeté hors compétition en clôture du 64e Festival de Cannes le dimanche 22 mai, après la cérémonie du palmarès, ont annoncé jeudi les organisateurs.

Christophe Honoré, 40 ans, sélectionné à Cannes en 2007 avec « Les Chansons d'amour », revient monter les marches avec ses acteurs: Catherine Deneuve, Ludivine Sagnier, Chiara Mastroiani, le réalisateur tchèque Milos Forman, Louis Garrel, le chanteur Michel Delpech et Paul Schneider.

Cette brochette enviable incarne « des personnages qui nous entraînent dans le Prague des années 60, le Londres des années 80, le monde du 11 septembre et le Paris d'aujourd'hui », explique le festival qui parle d'une « oeuvre singulière, mélancolique et romanesque ».

Peu avant la projection, le président du jury Robert De Niro aura décerné la Palme d'or. « Les Biens-aimés » est donc chargé de clore en beauté les festivités ouvertes depuis le 11 mai.

vendredi 29 avril 2011

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La prochaine Mostra présidée par le
cinéaste américain Aronofsky

Le cinéaste et producteur américain Darren Aronofsky, réalisateur du film « Le cygne noir », sera le président du jury de la prochaine Mostra de cinéma de Venise, du 31 août au 10 septembre 2011, ont annoncé les organisateurs mercredi.

Le cinéaste et producteur américain Darren Aronofsky, réalisateur du film « Le cygne noir », sera le président du jury de la prochaine Mostra de cinéma de Venise, du 31 août au 10 septembre 2011, ont annoncé les organisateurs mercredi.

Le conseil d'administration de la Biennale a accepté la proposition du directeur du Festival de Venise, Marco Mueller, qui avait proposé la candidature d'Aronofsky, comme « figure clé du cinéma contemporain » et « leader d'une nouvelle génération » de cinéastes.

Les organisateurs ont rappelé que le réalisateur du « Cygne Noir » avait remporté en 2008 le Lion d'Or à Venise pour le film « The Wrestler » avec Mickey Rourke dans le rôle d'un champion de catch sur le retour.

« Le cygne noir », où s'est distinguée l'actrice Nathalie Portman, a battu des records au box office américain, ont rappelé les promoteurs de la Mostra. Ils ont qualifié l'oeuvre de « film phénomène ayant su conjuguer la sensibilité du cinéma indépendant le plus hardi où Aronofsky s'est formé avec celle du grand public ».

« Le cygne noir » a obtenu cinq nominations dans les principales catégories des Oscars 2010, quatre nominations aux Golden Globes ainsi que l'Independent Spirit Award, l'Oscar du cinéma indépendant, comme meilleur film de l'année et meilleure réalisation.

En 2006, le réalisateur, qui est également producteur et scénariste avait présenté à la 63e Mostra de Venise son film « The Fountain » avec Hugh Jackman et Rachel Weisz, un film épique mélange d'histoire d'amour et de recherche métaphysique.

Aronofksy, 42 ans, a débuté en 1998 avec « Pi-Le théorème du délire », dont l'intrigue mêle la mystique, le monde de la finance et celui des mathématiques. Ce film avait obtenu l'Independent Spirit Award pour le meilleur scénario.

Talentueux cinéaste new-yorkais, diplômé de l'université de Harvard, Darren Aronofsky est aussi l'auteur de « Requiem for a Dream », qui relate une descente aux enfers liée à la drogue et fut son premier grand succès, avec une nomination aux Oscars pour l'actrice principale Ellen Burstyn.

vendredi 29 avril 2011

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Coup d'envoi vendredi de la 26e
édition du festival de Hyères

Le festival international de Hyères, consacré à la mode et à la photographie, s'ouvre vendredi pour quatre journées d'expositions, de défilés et de rencontres dans la prestigieuse Villa Noailles qui surplombe cette ville de la Côte d'Azur.

Le festival international de Hyères, consacré à la mode et à la photographie, s'ouvre vendredi pour quatre journées d'expositions, de défilés et de rencontres dans la prestigieuse Villa Noailles qui surplombe cette ville de la Côte d'Azur.

Pour sa 26e édition, le festival permettra une nouvelle fois de découvrir dix jeunes stylistes, tous Européens cette année. Chacun présentera sept silhouettes au jury présidé par le Belge Raf Simons, créateur sous son propre nom mais aussi pour la marque Jil Sander.

Le jury compte aussi d'autres poids lourds du milieu de la mode, dont le styliste britannique Christopher Kane, les créateurs américains de la marque Proenza Schouler qui défile à New York, Lazaro Hernandez et Jack McCollough, ainsi que Cathy Horyn, critique mode du New York Times.

Outre leur présentation devant le jury, les stylistes participeront aux défilés organisés quotidiennement en ville dans une ambiance festive.

Deux prix, dotés de 15.000 et de 10.000 euros, seront remis aux lauréats dimanche.

Ce concours a notamment permis de révéler des talents comme le duo néerlandais Viktor & Rolf, le Français Romain Kremer (qui crée pour l'homme chez Mugler) ou le Portugais Felipe Oliveira Baptista, actuel directeur artistique de Lacoste.

Cette année, il a reçu plus de 300 dossiers de jeunes stylistes d'une quarantaine de nationalités. Une pré-selection en a retenu 53, avant que le jury en conserve dix.

Sept d'entre eux créent pour la femme, trois pour l'homme. Ils viennent du Nord de l'Europe, du Danemark à la Suisse, en passant par la France, l'Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique.

Par ailleurs, la Villa Noailles, construite à la fin des années 1920 par l'architecte Robert Mallet-Stevens, accueille jusqu'à fin mai le travail de dix photographes, sélectionnés par un jury prestigieux de professionnels internationaux.

Plusieurs tables rondes sont également prévues dans le jardin. Samedi, les Rencontres internationales du textile et de la mode sortent des sentiers battus en invitant le chef étoilé Michel Troigros et plusieurs spécialistes pour discuter des « modes » gastronomiques du passé jusqu'à celle de la cuisine dite moléculaire.

Dimanche, les liens entre création et artisanat en Méditerranée, notamment au Maroc, avec les marques françaises de luxe, seront discutés en présence notamment des couturiers italien Maurizio Galante et libanais Rabih Kayrouz. Un autre débat sera consacré aux parfums de créateurs.

vendredi 29 avril 2011

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Le luxe du règne de Louis XV au
Musée Getty de Los Angeles

Le bouillonnement culturel et artistique de Paris sous le règne de Louis XV et l'émergence d'une nouvelle élite capable de s'offrir les plus beaux fruits de cet âge d'or du « génie de l'esprit français », font l'objet d'une grande exposition au Musée Getty de Los Angeles.

L'exposition « Paris: Life & Luxury », qui mêle peinture, arts décoratifs, sculpture, mais aussi instruments de musique, partitions, livres et objets religieux, offre jusqu'en août au habitants de la mégalopole californienne une plongée dans « la vie et le luxe » du XVIIIe siècle français.

« Après la Régence (de Philippe, duc d'Orléans), le règne de Louis XV a globalement été une période de stabilité et d'expansion économique, et plusieurs couches de la société ont pu grimper dans l'échelle sociale », explique à l'AFP Charissa Bremer-David, commissaire de l'exposition.

« C'est la naissance de la société de consommation, combinée à une remarquable floraison artistique », souligne-t-elle.

Selon Mme Bremer-David, trois facteurs ont contribué à l'excellence et à la vitalité artistique de la France à la moitié du XVIIIe siècle: « le savoir-faire des artisans », hérité du règne de Louis XIV, « le développement du commerce international, qui a fait entrer en France des bois exotiques d'Afrique et d'Amérique ou des porcelaines d'Extrême-Orient, et l'influence de ces nouveaux matériaux dans l'inspiration des artistes et des artisans ».

L'exposition, qui voyagera à Houston (Texas, sud) à l'automne, est construite comme un cheminement à travers une journée-type dans une riche famille parisienne, du lever au coucher.

Chaque moment de la journée est évoqué à travers oeuvres et objets d'art, du lit au crucifix de la prière du soir, en passant par l'argenterie du déjeuner, le clavecin du salon de musique, ou la table de jeux.

« Sous Louis XIV, les arts étaient unifiés sous la protection de la couronne et des palais royaux. Seule une toute petite élite pouvait alors décorer avec luxe son château ou sa maison de ville », poursuit Mme Bremer-David.

Mais sous Louis XV, une nouvelle classe — l'élite financière, notamment — commence à jouir d'une fortune qui lui permet d'acquérir oeuvres et objets d'art de grande qualité, « contribuant à disséminer le — bon — goût hors des palais royaux », explique la commissaire.

Le musée parisien des Arts décoratifs a prêté de nombreuses oeuvres au Getty, notamment un étonnant « tableau mécanique » de Nicolas Spayement, dans lequel une soixantaine de sujets peuvent entrer en mouvement grâce un complexe système d'engrenages et de leviers dissimulé dans le cadre.

Mais la plus grande partie des oeuvres provient cependant des collections du musée Getty, l'un des plus prestigieux et les plus richement dotés des Etats-Unis, notamment un exceptionnel « Lit à la duchesse » brodé de soie et de fils d'argent, qui n'avait jamais été exposé en raison de sa fragilité.

« Aucun lit de qualité comparable n'a survécu ailleurs dans le monde, pas même en France », assure Mme Bremer-David.

Pour elle, l'exposition est une illustration parfaite du « génie de l'esprit français, inventif et intelligent. Une expression très intellectuelle mais présentée de façon harmonieuse et jamais pédante ».

C'est enfin un hommage à « l'honnête homme à la française, éduqué, mû par la raison, étranger à la superstition, capable d'apprécier le talent des artisans et les objets précieux, et doté d'une certaine générosité de goût et d'esprit  — que je retrouve encore aujourd'hui chez les Français », dit-elle.

vendredi 29 avril 2011

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Le problème de Jésus a mené le
mathématicien russe à la solution
de Poincaré

Le génie des mathématiques russe Grigori Perelman, qui a résolu la conjoncture de Poincaré, l'un des problèmes les plus complexes de cette science, a raconté dans une rarissime interview jeudi qu'il s'était entraîné en cherchant à comprendre comment Jésus marchait sur l'eau.

« Il n'y a pas de problèmes qu'on ne puisse résoudre, il y a ceux qui sont difficiles à résoudre », a-t-il déclaré dans une interview à une compagnie cinématographique dont le quotidien Komsomolskaïa Pravda a publié des extraits.

Evoquant ses souvenirs d'école, le savant solitaire qui refusait jusqu'à présent de communiquer avec les médias, a indiqué qu'il voulait expliquer la légende de Jésus-Christ.

« Vous vous souvenez de la légende biblique sur Jésus-Christ qui marchait sur l'eau. Je devais calculer la vitesse avec laquelle il marchait pour ne pas tomber dedans », a-t-il expliqué.

Etant donné que « la légende existe toujours, c'est que je ne me suis pas trompé », a-t-il poursuivi.

« Un enfant apprend dès la naissance. Si on peut entraîner les bras et les jambes, pourquoi on ne peut pas entraîner le cerveau ? », s'est-il interrogé.

Il a par ailleurs expliqué qu'il avait renoncé à sa récompense d'un million de dollars, octroyée l'année dernière par le Clay Mathematics Institute (CMI) pour la résolution du problème, parce qu'il savait « comment gouverner l'Univers ».

« Je sais comment gouverner l'Univers. Pourquoi devrais-je courir après un million ? », a-t-il déclaré.

Le mathématicien de 44 ans, qui vit avec sa mère dans un quartier excentré de Saint-Pétersbourg, avait été désigné en mars 2010 lauréat d'un prix du millénaire du CMI après avoir publié sur l'internet la solution du problème de topologie posé en 1904 par le mathématicien français Henri Poincaré.

Après plusieurs semaines de suspense, il avait annoncé avoir refusé le prix en raison d'un « désaccord » avec la communauté des mathématiciens.


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