______________________________ JereM + Chloé Lacan au Festival chanson Les Zéphémères,
le 14 avril à Paris
Pour la 7e édition des Zéphémères, JereM est « l'artiste résident
» à la Scène du Canal !
JereM tangue de sketches en ballades, au gré des onomatopées qu'il se plaît à mixer
pour les mettre en loop, et s'adresse à un public inter-générationnel grâce à ses projections vidéo farfelues
et ses dessins
animés comico-trash.
Echappée de la Crevette d'acier, Chloé Lacan est seule en scène avec, pour compagnie,
un piano et son accordéon. Tour à tour diva, rockeuse ou clown, elle se raconte tout en pudeur et fantaisie... Son père, les hommes,
le sexe, Mozart... Elle a du frisson dans la voix et de l'humour à revendre.
mardi 12 avril 2011
______________________________ La Fête de la Musique au son de l'outre-mer pour ses 30 ans
La Fête de la Musique mettra à l'honneur les musiques ultramarines pour sa 30e édition,
le 21 juin, a annoncé lundi le ministère de la Culture dans un communiqué.
Dans le cadre de l'année des Outremer, les musiques de ces régions seront particulièrement
mises en lumière: tambourinaires antillais, dancehall, maloya, récemment incrite au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco, précise
le ministère.
mardi 12 avril 2011
______________________________ Recyclage: des concerts gratuits en échange d'un appareil électronique usagé
Une entrée gratuite au concert contre un MP3, une télévision, un téléphone
portable ou une console de jeux usagés: l'éco-organisme ERP en charge de la valorisation des déchets électroniques organise
en mai une tournée de dix concerts pour sensibiliser les jeunes.
La chanteuse soul Nneka et le groupe pop-rock The Enjoys sont à l'affiche de cette tournée dont
le coup d'envoi sera donné le 3 mai à L'Alhambra, à Paris, et qui fera ensuite étape dans neuf autres villes jusqu'au 28 mai
(Grenoble, Lyon, Limoges, Poitiers, Bordeaux, Toulouse, Nantes, Rennes et Lille).
ERP-France, éco-organisme agréé en France pour enlever et traiter les déchets
d'équipements électriques et électroniques (DEEE), souhaite ainsi « sensibiliser de manière ludique les jeunes » sur
le sujet du recyclage.
En 2010, environ 6,4 de kg de DEEE par habitant ont été collectés, selon ERP. La filière
a pour objectif global un taux de 10 kg/habitant en 2014.
Cette « Recycling Party », lancée il y a 3 ans lors d'un concert à Paris et qui se développe
année après année, a permis de collecter 1 kg par spectateur en moyenne lors de ses éditions précédentes, selon
les organisateurs.
mardi 12 avril 2011
______________________________ Olivier Py, remercié... malgré un magnifique bilan à l'Odéon
Remercié de manière inattendue à la tête de l'Odéon-Théâtre
de l'Europe, Olivier Py contre-attaque et défend son bilan, un « beau cadeau » dont une large subvention européenne laissée
à son successeur Luc Bondy, qui, dit-il, « va avoir les moyens de travailler ».
« C'est une surprise totale (...). En général un deuxième mandat est pratiquement
automatique, sauf en cas de dysfonctionnement grave, donc j'étais tout à fait confiant », dit Olivier Py à l'AFP. « Je suis
viré pour avoir réussi (...) J'avoue ne pas comprendre », ajoute-t-il.
C'est la première fois qu'un directeur du théâtre de l'Odéon n'est pas reconduit
pour un second mandat. Celui d'Olivier Py, 45 ans, s'achèvera en mars 2012, date à laquelle il sera remplacé par le suisse Luc Bondy,
62 ans, directeur du Festival de Vienne, dont la nomination doit être validée par le président de la République.
« Je suis fier de mon bilan. Je ne le dis pas simplement pour moi mais pour mes équipes qui ont
mené cette maison à un endroit où elle n'était pas. Le taux de fréquentation est optimal - 82% -, 10.000 abonnés,
150.000 spectateurs avec des œuvres exigeantes », poursuit le metteur-en-scène, en tournée dans des lycées du sud de la France
où il présente « Les Perses » d'Eschyle.
« C'est bien cela mon idée du théâtre populaire: amener un public large et diversifié
socialement à des œuvres exigeantes », ajoute-t-il.
Et, insiste-t-il, « pour la première fois, le théâtre de l'Europe a enfin de l'argent
de l'Europe ! Si le président de la République signe mon départ c'est un beau cadeau que je fais à mon successeur. Il va avoir
les moyens de travailler ! ».
Dans le cadre d'un projet associant cinq théâtres européens, le théâtre de
l'Odéon a obtenu une importante subvention de cinq millions d'euros sur cinq ans, financé à 50% par la commission européenne.
Olivier Py s'est dit « touché par l'unanimité de l'incompréhension manifestée
par le monde culturel et théâtral » à l'égard de son éviction.
« Virer quelqu'un comme cela, sans concertation, surtout quand il n'a pas démérité,
c'est choquant. La méthode est détestable », juge le metteur en scène Patrice Chéreau.
Daniel Auteuil, qui a travaillé avec Olivier Py, regrette le départ « d'un formidable souffle
apporté au théâtre de l'Odéon ».
La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, s'est elle aussi insurgée
lundi contre une « décision incompréhensible » du ministère de la Culture relevant « du fait du prince ».
mardi 12 avril 2011
______________________________ « Paris au temps des impressionnistes » à l'Hôtel de Ville pour près de 4
mois
Monet, Manet, Degas, Jongkind, Toulouse-Lautrec, Steinlen... Ils sont tous là pour rappeler ce qu'était
« Paris au temps des impressionnistes », une exposition que propose l'Hôtel de Ville de la capitale jusqu'à la fin du mois de juillet.
La centaine de tableaux, dessins, maquettes, prêtés par le Musée d'Orsay, sont présentés
par thèmes: Paris en construction, la vie artistique, la vie mondaine, les petites gens, etc., montrant que tout dans Paris a inspiré les
artistes.
C'est une toile de Jongkind « La Seine et Notre-Dame de Paris » qui sert d'affiche à cette
exposition, montrant un aspect quasiment inchangé de la capitale. Pourtant, à cette époque, la ville était bouleversée
dans sa géographie par les chantiers haussmanniens, l'arrivée du chemin de fer, et sur le plan social, avec l'apparition des loisirs de la
Belle époque, ses théâtres, ses cafés-concerts et ses cocottes.
Montmartre au début du chantier du Sacré-Cœur, Paris vu depuis la colline d'Issy-les-Moulineaux
encore agreste, le Pont d'Iena presque dans la campagne voisinent avec le célébrissime tableau de Monet représentant la gare Saint-Lazare,
les immeubles en construction de la place des Pyramides ou le chantier d'un pont de chemin de fer près de la porte de Vincennes.
Un concert de Degas, des prostituées de Toulouse-Lautrec, Proust par Jacques-Emile Blanche, rappellent
les contrastes de la société d'alors illustrés également par une série de photos projetées en continu au sein
de l'exposition.
Les œuvres sont précédées d'un ensemble de plans et de dessins d'architectes, des projets
pour l'opéra de Paris, pour divers théâtres, pour des immeubles de logement social, pour les mairies des 20 arrondissements nouvellement
créés, etc.
mardi 12 avril 2011
______________________________ Décès de Dominique Desanti, historienne, écrivain et résistante
L'historienne, biographe, romancière et grande résistante Dominique Desanti, qui fut aussi journaliste
à L'Humanité dans les années qui suivirent la Libération, est décédée vendredi, apprend-on lundi dans
le carnet du quotidien.
Née Dominique Persky en 1920, fille d'un émigré russe ami de Georges Clemenceau, elle
avait rejoint la Résistance dès les premières heures de l'Occupation allemande. Avec son mari, le philosophe Jean-Toussaint Desanti,
mort en 2002, elle avait organisé dès 1940 la logistique des maquis.
Membre en 1943 du Parti communiste français, qu'elle quittera à la fin des années 50,
elle avait été proche de Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Jacques Lacan, Louis Aragon ou encore Maurice Merleau-Ponty.
Passionnée de théâtre, de danse et de poésie, Dominique Desanti est l'auteur de
nombreuses biographies dont celles de Flora Tristan, Pierre Drieu La Rochelle, Robert Desnos, Elsa Triolet et Aragon.
Ces dernières années, elle avait également écrit « La liberté nous
aime encore » (Odile Jacob), avec Jean-Toussaint Desanti, ou encore « La Sainte et l'Incroyante » (Bayard), « Sacha Guitry, itinéraire
d'un joueur » (Arléa), « Les Yeux d'Elsa au siècle d'Aragon » (Guéna, en 2010), tous deux avec Karin Müller
mardi 12 avril 2011
______________________________ Cannes 2011 : une Palme d'honneur pour Bernardo Bertolucci
Le cinéaste italien Bernardo Bertolucci, 70 ans, recevra une Palme d'honneur lors de la cérémonie
d'ouverture du 64e Festival de Cannes (11-22 mai), ont annoncé lundi les organisateurs.
Bernardo Bertolucci inaugurera cette distinction désormais décernée chaque année
lors du coup d'envoi du festival à un réalisateur important, dont l'œuvre fait autorité mais qui n'a jamais obtenu de Palme d'Or.
Ces dernières années, des Palmes d'honneur ont été ponctuellement attribuées
par le président du Festival de Cannes Gilles Jacob, notamment à Woody Allen (2002) et Clint Eastwood (2009).
« L'acte devient tradition, sera annuel et aura lieu à l'ouverture de la manifestation », a
précisé la direction du festival.
mardi 12 avril 2011
______________________________ L'école des arts au Sénégal victime du libéralisme
Le ministre sénégalais de la Culture, Serigne Mamadou Bousso Lèye, a révélé
que concours d'entrée à l'Ecole nationale des Arts n'a pas été organisé pour l'année académique en cours
du fait d'une révision des filières et d'une réadaptation des contenus de la formation.
« Le concours n'a pas été organisé cette année parce que le ministère
est en train de revoir les filières pour une réadaptation des contenus de la formation », a dit M. Lèye dans un entretien accordé
à l'Agence de presse sénégalaise (APS).
Il a inscrit cette réforme dans la cadre du projet d'Ecole des arts inscrit dans le parc culturel des
« Sept Merveilles », un ensemble d'infrastructures culturelles conçues par le président Abdoulaye Wade.
Les réformes envisagées visent ‘'à satisfaire les étudiants'', a expliqué
le ministre, précisant que certains ont proposé, dans ce cadre, l'organisation du concours d'entrée tous les deux ans.
« On formait beaucoup de jeunes dans des conditions très difficiles. S'y ajoutent les problèmes
dans la qualité de la formation et les difficultés d'insertion », a-t-il relevé. Il a ajouté : « Il faut essayer
de satisfaire le secteur public et le secteur privé en mettant sur le marché un personnel de qualité avec une formation bien assurée
».
Depuis 2005, l'Etat n'a plus recruté d'animateurs culturels alors qu'un ‘'besoin accru'' est noté
au sein de l'Administration publique et du ministère de tutelle, a réagi le coordinateur de leur collectif, Abdoulaye Gaye, joint par téléphone
par l'APS.
En 2009, ces diplômés avaient perturbé la célébration de la Journée
mondiale du pour réclamer leur recrutement dans la fonction publique.
En réponse, le ministère de la Culture avait proposé, en juillet 2010, six postes budgétaires
alors qu'ils étaient 44 à attendre un recrutement. Pour le moment, certains d'entre eux sont contractuels, stagiaires, tandis que d'autres
sont sans emploi.
L'Ecole nationale des Arts (ENA) est née en 1995 de la fusion de quatre anciennes écoles nationales
: l'Ecole normale supérieure d'Education artistique (ENSEA) ; l'Ecole nationale des Beaux-Arts (ENBA) ; le Conservatoire national de musique, de
danse et d'art dramatique (CNMDAD) et l'Institut de coupe, de couture et de mode (CCM).
Etablissement d'enseignement professionnel multi-niveaux (moyen, secondaire, supérieur), elle a comme
mission principale d'assurer une formation académique dans les domaines des arts plastiques, des arts scéniques, de l'animation culturelle,
de la coupe/couture et du stylisme/modélisme.
mardi 12 avril 2011
______________________________ La Grèce appelée à investir dans une antique cité minoéenne en Crète
Le Conseil central d'archéologie, gardien des antiquités grecques, s'est prononcé en
faveur du déblocage de 2,5 M d'euros pour poursuivre les fouilles de la cité minoéenne de Kydonia, qui gît sous la ville de
la Canée, en Crète, a indiqué lundi la responsable des fouilles.
La décision, qui doit encore être avalisée par le ministère, a été
prise la semaine dernière par le Conseil (Kas) au vu de l'importance du site, malgré l'ampleur de la dépense pour un pays en sévère
cure d'austérité, a précisé à l'AFP l'archéologue Maria Vlazaki.
« Kydonia était un centre important en Crète occidentale, similaire à ceux de Cnossos
et Phaestos », autres sites phares de la culture minoénne, florissante sur l'île il y a 4.000 ans, a-t-elle relevé. « Le site
a été occupé sans interruption depuis la préhistoire », a-t-elle ajouté.
Des fouilles ont déjà mis au jour le principal cimetière de la cité antique dont
quelque 60 tombes ont été étudiées, certaines récelant poteries et bijoux et objets quotidiens, a-t-elle ajouté.
Beaucoup étaient celles de guerriers mycéniens ayant soumis les Minoens vers 1.400 avant JC,
aménagées avec « les mêmes pratiques funéraires que celles trouvées dans le Péloponnèse », berceau
de la civilisation mycénienne, a indiqué Mme Vlazaki. « Elles datent pour la plupart de la fin du 15ème et début du 14ème
siècle avant JC, quand les Mycéniens ont commencé à arriver en Crète », a-t-elle précisé.
mardi 12 avril 2011
______________________________ Grèce: le musée de l'Acropole a ravi en 2010 la vedette au Parthénon
Le nouveau musée de l'Acropole, ouvert en juin 2009, a ravi la vedette au site d'Athènes antique
dont il expose les sculptures et reliefs, devenant en 2010 l'établissement culturel le plus visité de Grèce, a indiqué lundi
l'Autorité statistique grecque (Esa).
Conçu par l'architecte franco-suisse Bernard Tschumi et situé en contrebas du rocher de l'Acropole,
ce musée a vu sa fréquentation l'année dernière augmenter de 66,5%, avec un total de 1,355 million de visiteurs.
Il éclipse du coup l'Acropole lui même, où se dresse notamment le temple classique du
Parthénon, dont les visiteurs, en chute de 8,7%, passent en dessous de la barre du million, à 993.469.
Le site de l'Acropole avait été fermé à plusieurs reprises l'année dernière
en raison des grèves des gardiens et des employés à contrat à durée déterminée (CDD) du ministère
de la Culture, qui protestaient contre les mesures d'austérité imposées par le gouvernement pour faire face à la crise.
Le musée archéologique national, dont le bâtiment désuet abrite des chefs d'œuvres
de l'antiquité minoenne, mycénienne et classique, enregistre aussi une chute de 23,8% de sa fréquentation en 2010 à quelque
200.000 visiteurs.
L'effet musée de l'Acropole a entraîné en 2010 une hausse de 11,5% de la fréquentation
de l'ensemble des musées archéologiques grecs, et un bond de 31,7% des recettes.
Cela a permis de limiter à 1,9% la chute des recettes, qui s'établissent à 46,151 millions
d'euros, pour l'ensemble des établissements dépendant du ministère de la Culture, en dépit d'une baisse de 7,1% des entrées
et de 8,8% des recettes sur les sites antiques et historiques.
En province, les deux principales attractions touristiques ont enregistré un recul de fréquentation
de 6% pour l'Acropole de Lindos à Rhodes, et de 7% pour le palais minoen de Cnossos en Crète.
mardi 12 avril 2011
______________________________ Canal+ diffusera la série événement « Camelot » au second semestre
Canal + a acheté les droits de la série événement irlando-canadienne « Camelot
»
(10 épisodes de 52 minutes), qui sera diffusée au cours du second semestre, a annoncé lundi la chaîne cryptée dans un
communiqué.
« Tournée en Irlande et post-produite au Canada, Camelot est une série grand spectacle
qui a bénéficié d'un budget de 5 millions de dollars (3,4 millions d'euros) par épisode. Soit un financement global de 50 millions
de dollars (34,5 millions d'euros), digne d'un long métrage », souligne Canal+.
Cette série, dont la distribution réunit notamment Eva Green et Joseph Fiennes, est «
une
version moderne et réaliste de la légende arthurienne », souligne encore la chaîne cryptée.
mardi 12 avril 2011
______________________________ Les films de la semaine
« Rio » (3D) animation de Carlos Saldanha (Etats-Unis, 1H30): Blu, un ara bleu domestique mène
un vie choyée - il ne sait même plus voler - en Amérique du Nord quand la science l'appelle au Brésil: il doit y rencontrer
Perla, la dernière femelle de son espèce, une beauté en liberté qui va se charger de le déniaiser et lui apprendre la
nature sauvage.
Un ancien dealer milliardaire et agent double, des oiseaux rares danseurs de samba, un conte social à
propos d'un père, homme de ménage, et la longue vie de Nicolae Ceauscescu en cocktail éclectique mercredi sur les écrans.
« Mr Nice » (Mister Nice) de Bernard Rose avec Rhys Ifans, David Thewlis (Grande-Bretagne, 2H01, avertissement
publics sensibles): l'histoire vraie d'Howard Marks (Rhys Ifan) tirée des mémoires éponymes de cet ancien d'Oxford devenu l'un des
plus gros trafiquants de haschich et de marijuana d'Europe dans les années 70, avec la complicité d'un commandant de l'IRA libidineux. Après
avoir jonglé avec des tonnes de haschich et des millions de dollars, il fut condamné lourdement aux Etats-Unis et depuis sa libération
milite pour sa légalisation.
Son autobiographie, « Mr. Nice », est devenue un best-seller traduit en plusieurs langues.
« Mon père est femme de ménage » de Saphia Azzedine avec François Cluzet, Jérémie
Duvall (France, 1H20): Michel (François Cluzet) est le père de Paul, un adolescent de 16 ans coincé entre une mère impotente
et une sœur qui rêve de gagner un concours de beauté. Michel n'a pas fait d'études et pire, pour une raison qu'on ignore, a dégringolé
l'ascenseur social. Pour élever ses enfants dans une cité de la région parisienne, il nettoie les bureaux de la capitale la nuit.
Mais loin de s'en offusquer ou de se révolter contre cette figure paternelle anti-héroïque, aux antipodes des critères de réussite
d'une société qui vénère l'argent, la consommation et le pouvoir, Paul respecte infiniment ce père qui ne lui demande
rien d'autre que de respecter l'idée qu'il se fait du devoir et de l'éducation.
« Rabbit Hole » de John Cameron Mitchell avec Nicole Kidman, Aaron Eckhart, Dianne Wiest (Etats-Unis,
1H32): Huit mois après la disparition de leur fils, Becca et Howie tentent de redonner un sens à leur vie. Howie teste de nouvelles expériences,
tandis que Becca coupe les ponts avec une famille trop envahissante. Etrangement, elle va trouver la paix en se rapprochant de l'adolescent responsable
de la mort de leur enfant.
« Rio » (3D) animation de Carlos Saldanha (Etats-Unis, 1H30): Blu, un ara bleu domestique mène
un vie choyée - il ne sait même plus voler - en Amérique du Nord quand la science l'appelle au Brésil: il doit y rencontrer
Perla, la dernière femelle de son espèce, une beauté en liberté qui va se charger de le déniaiser et lui apprendre la
nature sauvage.
Le prétexte à mille aventures en relief au-dessus de la baie de Rio, entre foot, capoeira, favelas
et carnaval: une explosion de couleurs, de facéties et de musique, où les oiseaux s'ébattent à la façon des écoles
de samba.
Par le prodige de « L'Age de Glace », Carlos Saldanha, brésilien d'origine installé
aux Etats-Unis qui se paie au passage quelques clichés sur ses deux patries.
« Road to nowhere », de Monte Hellman avec Tygh Runyan, Shannyn Sossamon (Etats-Unis, 2H01): Un jeune
réalisateur sombre dans une affaire criminelle pendant le tournage de son nouveau film. Le cinéaste, producteur culte de « Reservoir
Dogs » revient après vingt ans d'absence avec ce film qui a reçu un Lion d'or spécial à Mostra de Venise en 2010.
« Women without men » de Shirin Neshat (Allemagne / Autriche / France, 1h35) : Téhéran 1953, sur
fonds de troubles socio-politiques: les Britanniques veulent la peau du Premier ministre Mohammad Mossadegh qui vient de nationaliser le pétrole.
Le destin de quatre femmes, issues de milieux différents: la bourgeoise, l'intello rebelle, la jeune fille pieuse et la prostituée.
« L'autobiographie de Nicolae Ceausescu » de Andrei Ujica (Roumanie, 3h00): Ce long métrage
(trois heures) historique d'un nouveau genre, présenté en 2010 hors compétition au festival de Cannes, utilise uniquement des images
d'archives officielles du dictateur roumain, sans commentaire pour résumer son régime, de 1965 à 1989.
« Sept frères », animation de Riitta Nelimarkka et Claude-Louis Michel (Finlande/France, 0h55):
Sept frères orphelins, préférant l'oisiveté aux travaux de la ferme familiale dont ils ont hérité, entament un
voyage initiatique à travers les forêts et les hautes plaines du Sud de la Finlande pour échapper aux autorités qui veulent
les obliger à apprendre à lire et écrire.
« Winnie l'Ourson », animation de Stephen J. Anderson et Do Hall (Etats-Unis, 1H03): Winnie l'Ourson
et ses amis, Tigrou, Coco Lapin, Porcinet, Bourriquet, Grand Gourou et Petit Gourou, partent dans une folle aventure pour sauver Jean-Christophe.
« Les collections de Mithat Bey » de Pelin Esmer avec Mithat Esmar, Nejat Isler (Turquie/France/Allemagne,
1h50): pour Mithat, octogénaire et collectionneur passionné, Istanbul est belle et généreuse. Pour Ali, le concierge de son
immeuble, la ville n'est qu'un amas de bâtiments sans importance. Leurs destins vont se sceller lorsque les copropriétaires décident
d'entreprendre des travaux.
« D'un film à l'autre » documentaire de Claude Lelouch (France, 1h44): le réalisateur
se confesse à l'occasion des 50 de sa société de production, « Les Films 13v, et évoque son œuvre, ses succès,
ses échecs et sa vie personnelle, depuis »Le propre de l'hommev (1960), son premier long métrage, jusqu'à »Ces amours
là« , sorti en septembre 2010.
« Nuit Bleue » de Ange Leccia avec Cécile Cassel, François Vincentelli, Alexandre Leccia
(France, 1h26): Une jeune femme Corse, Antonia, revient sur son île natale après la disparition en mer de l'un des siens. Elle est partagée
entre Ettore, son ancien amour, et Alexandre, un jeune homme aussi mutique que lumineux. Ancré dans le milieu masculin du nationalisme armé,
le film donne une grande place aux paysages du Cap-Corse (nord-est de l'île).
« La proie » de Eric Valette avec Albert Dupontel, Alice Taglioni, Sergi Lopez (France, 1h42, film
interdit aux moins de douze ans). Frank Adrien (Dupontel) braqueur de son état s'évade et se lance dans une course éperdue pour retrouver
Maurel, un ex-compagnon de cellule, un serial-killer manipulateur aux apparences trompeuses. C'est en traquant l'évadé que la police découvrira
que Maurel (Stéphane Debac), l'ex-détenu modèle a signé plusieurs crimes odieux. L'obstination d'une policière, interprétée
par Alice Taglioni, mènera la poursuite à son terme. Le film, sur fond d'extrême violence carcérale, signe le retour à
l'écran d'Alice Taglioni après la tragique disparition de son compagnon Jocelyn Quivrin, mort au volant d'un bolide en novembre 2009.
« Robert Mitchum est mort » de Olivier Babinet et Fred Kihn avec Olivier Gourmet, Pablo Nicomedes
(France/Pologne/Belgique/Norvège, 1h31): Arsène (Olivier Gourmet) est un acteur de seconde zone en pleine dépression. Son manager
Franky croit en son potentiel et l'entraîne sur les routes à travers l'Europe, à la recherche d'un cinéaste mythique.
« Scream 4 » de Wes Craven avec Neve Campbell, Courtney Cox, David Arquette (Etats-Unis, 1h47, film
interdit aux moins de douze ans): Dix ans se sont écoulés depuis les terribles meurtres commis par Ghostface. Sydney Prescott a tourné
la page, mais elle appréhende de retourner sur les lieux, à Woodsboro, pour le lancement de son roman. Ses retrouvailles avec sa cousine
Jill et le duo de choc Dewey et Gale sont de courte durée car Ghostface est de retour.