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vendredi 15 avril 2011

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Pour l'art, la culture et l'information,
un programme pour 2012 :
rencontre avec le Front de Gauche
à Paris

Lundi 2 mai; au Grand Parquet, 20 bis rue du Département, Paris 18e, métro Max Dormoy-La Chapelle

Même si la présence des ténor à la tribune est inutile et agaçante, voici une occasion d'aller massivement dire ce que nous voulons et ne voulons pas. On jugera le programme définitif en mains (ne pas se faire trop d'illusions !) [NDR].

Le Front de Gauche a décidé de construire, avec les acteurs sociaux et les citoyens, un « programme partagé » qu'il veut porter dans les élections de 2012.

Il le fait dans toute la France autour de nombreux thèmes comme les retraites, l'argent, la jeunesse, l'écologie, le travail, l'Europe…

La douzième initiative se tiendra le 2 mai sur la culture. Les dirigeants du Front de Gauche et les invités de ce Forum dialogueront sur les solutions qui fonderont une alternative dans ce domaine.

Pour l'art, la Culture et l'information

une nouvelle ambition politique Le Front de Gauche affirme son ambition résolue de mettre l'art, la culture et l'information au cœur de son projet politique de transformation sociale, d'émancipation humaine, de révolution citoyenne et de planification écologique.

La culture n'est pas une thématique parmi d'autres. Elle donne le sens global de l'action publique et elle mobilise des acteurs qui occupent une place éminente dans le tissu éducatif, social, économique et médiatique. Plus fondamentalement, nous sommes convaincus que la création artistique, l'action culturelle, l'éducation populaire mais aussi la libre circulation des informations et des idées, la production et la diffusion des savoirs et des connaissances et leur appropriation par le peuple sont des enjeux politiques majeurs pour ceux qui, comme nous, portent l'ambition d'une transformation progressiste de notre société.

dès 18 h30

ont déjà annoncé leur présence pour intervenir dans le débat : Gérard Mordillat - Zmorda Chkimi - Sophie de la Rochefoucauld - Rocé - Gilles Fromonteil - Emmanuel Vire - Edgard Garcia - Catherine Marnas - Gilberte Tsaï

la soirée se terminerpar les interventions de Pierre Laurent, Jean-Luc Mélenchon et Christian Picquet.

vendredi 15 avril 2011

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Affaire Olivier Py : de grands
artistes et une toute petite
République

La non-reconduction du metteur en scène Olivier Py à la tête de l'Odéon-Théâtre de l'Europe continue de susciter de virulentes critiques, tandis que le ministre de la culture Frédéric Mitterrand continue de défendre son point de vue face à l'incompréhension unanime du monde culturel.

Après les protestations de nombreux acteurs et metteurs en scène célèbres tels Daniel Auteuil ou Patrice Chéreau, des tribunes d'intellectuels dans la presse et le soutien de politiques de gauche tels Martine Aubry ou Julien Dray, l'association des Scènes nationales et la société des auteurs compositeurs dramatiques ont réagi à leur tour jeudi.

Elles se sont insurgées contre d'« arbitraire » et la « précipitation » d'une telle décision, parlant de « stupéfaction » face à une « révocation surprise et brutale ».

« Les révocations dans les théâtres nationaux peuvent naturellement se justifier dès lors qu'elles sont soumises à des règles justes, connues à l'avance et basées sur des critères vérifiables. À défaut, la légitimité même des décisions prises par les pouvoirs publics n'aura de cesse d'être questionnée, pour ne pas dire diminuée », a notamment déclaré la Sacd dans un communiqué.

Le ministre de la culture Frédéric Mitterrand a proposé contre toute attente vendredi dernier le remplacement d'Olivier Py à la fin de son mandat de cinq ans en mars 2012 par le metteur en scène suisse Luc Bondy, une proposition qui doit être entérinée par Nicolas Sarkozy.

Le ministre a assuré jeudi sur France Inter que sa proposition serait « validée par le président de la République » et « assez rapidement », au lendemain d'une déclaration du porte-parole du gouvernement François Baroin, indiquant qu'aucune décision n'était prise pour le moment.

« Nous avons là un exemple précisément où la réflexion prime sur le reste, dans la mesure où Olivier Py a encore un an de mandat. Lorsque je l'ai vu la dernière fois en début de semaine, nous avons fait un tour d'horizon assez complet de tout ce que cette décision pouvait comporter. J'ai notamment pris l'engagement définitif et ferme selon lequel les artistes qu'il avait en résidence seraient évidemment maintenus, comme Joël Pommerat, et que par ailleurs, nous allions chercher ensemble une affectation qui correspondrait à son grand talent », a ajouté M. Mitterrand sur France Inter.

Interrogé sur la « précipitation » de sa décision, eu égard à d'autres « dossiers urgents » tel le renouvellement de l'administrateur de la Comédie Française, le ministre a concédé : « cet agenda, c'est parce qu'il y avait tout d'un coup un climat autour de cette situation avec une certaine agitation, de certains réseaux, de beaucoup de monde qui impliquait que l'on puisse vider l'abcès à temps, en laissant à chacun des protagonistes le soin de s'organiser ». Le ministre n'a toutefois pas précisé la nature de cet « abcès ».

Auparavant, dans un entretien au quotidien Libération, il avait expliqué plus clairement n'avoir « pu partager une vision commune au sujet de la vocation européenne du théâtre de l'Odéon, qui a besoin selon (lui) d'être affichée plus fortement ».

« Quand on vous donne un outil formidable et que vous faites quelque chose de bien, cela ne vous rend pas propriétaire de l'outil », avait ajouté M. Mitterrand.

vendredi 15 avril 2011

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Olivier Py : scènes nationales et
auteurs dramatiques s'insurgent

L'association des Scènes nationales et la société des auteurs compositeurs dramatiques se sont insurgées jeudi contre le non renouvellement à l'Odéon-Théâtre de l'Europe d'Olivier Py.

L'association des Scènes nationales a dénoncé dans un communiqué « l'arbitraire et la précipitation » qui ont présidé à ce non renouvellement.

« Une gestion claire et transparente des mouvements de direction nécessite de mettre en œuvre des processus d'évaluation, garants d'une transmission apaisée des théâtres nationaux, outils indispensables à la richesse et à la diversité de la vie théâtrale française », a ajouté l'association.

La société des auteurs compositeurs dramatiques fait part de son côté de « sa stupéfaction » face à « la révocation surprise et brutale » du metteur en scène, remercié avant un second mandat, ce qui n'est jamais arrivé dans l'histoire de l'Odéon.

Dans un communiqué, elle a estimé que ce choix, qui devra être officialisé par le Président de la République, « ne repose pas aujourd'hui sur une procédure claire, transparente et indiscutable ».

Elle « juge, à cet égard, très étonnant que le ministre de la Culture et de la Communication reconnaisse le remarquable travail accompli par le metteur en scène et recommande, dans le même temps, de ne pas renouveler son mandat ».

« Les révocations dans les théâtres nationaux peuvent naturellement se justifier dès lors qu'elles sont soumises à des règles justes, connues à l'avance et basées sur des critères vérifiables. À défaut, la légitimité même des décisions prises par les pouvoirs publics n'aura de cesse d'être questionnée, pour ne pas dire diminuée ».

Le ministre de la culture Frédéric Mitterrand a proposé contre toute attente le remplacement d'Olivier Py à la fin de son mandat de cinq ans en mars 2012 par le metteur en scène suisse Luc Bondy, proposition qui a suscité une vague d'incompréhension et doit être entérinée par Nicolas Sarkozy.

vendredi 15 avril 2011

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Marchandages à la sauvette :
Mitterrand propose à Olivier Py la
direction du Festival d'Avignon
après 2013

La non-reconduction du metteur en scène Olivier Py à la tête de l'Odéon-Théâtre de l'Europe à la fin de son mandat de cinq ans en mars 2012 a été annoncée vendredi dernier. M. Mitterrand a proposé son remplacement par le metteur en scène suisse Luc Bondy, une proposition qui doit être entérinée par Nicolas Sarkozy, a souligné jeudi le ministre.

Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, et le maire d'Avignon, Marie-Josée Roig, ont « conjointement décidé de proposer à Olivier Py », non reconduit à la tête de l'Odéon-Théâtre de l'Europe, de prendre la reponsablité du Festival d'Avignon après 2013, a annoncé jeudi le ministère.

La nomination d'Olivier Py, « si celui-ci acceptait cette proposition, serait soumise au prochain conseil d'administration du Festival », a précisé le ministère dans un communiqué.

Les directeurs actuels, Hortense Archambault et Vincent Baudriller, ont été reconduits dans leurs fonctions le 27 octobre pour mener à bien les éditions 2012 et 2013 du Festival d'Avignon, rappelle le communiqué.

La non-reconduction du metteur en scène Olivier Py à la tête del'Odéon-Théâtre de l'Europe à la fin de son mandat de cinq ans en mars 2012 a été annoncée vendredi dernier. M. Mitterrand a proposé son remplacement par le metteur en scène suisse Luc Bondy, une proposition qui doit être entérinée par Nicolas Sarkozy, a souligné jeudi le ministre.

Cette décision a suscité de virulentes critiques de nombreux acteurs et metteurs en scène célèbres tels Daniel Auteuil ou Patrice Chéreau, des tribunes d'intellectuels dans la presse et le soutien de politiques de gauche tels Martine Aubry ou Julien Dray.

Le ministre de la Culture a pour sa part défendu son point de vue en expliquant dans la presse n'avoir « pu partager une vision commune au sujet de la vocation européenne du théâtre de l'Odéon, qui a besoin d'être affichée plus fortement ».

vendredi 15 avril 2011

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Eurockéennes de Belfort : « une
petite république de jeunes
diplômés »

Le festival des Eurockéennes de Belfort est « une petite république » peuplée de jeunes actifs diplômés et venus entre amis faire la fête, souvent pendant les trois jours de concert, a affirmé jeudi un chercheur du CNRS auteur d'une étude sur le public des Eurockéennes.

« Les Eurockéennes fonctionnent comme une petite république constituée d'un certain nombre de fidèles qui s'identifient au festival et exercent un droit de critique sur la programmation grâce à internet », a expliqué à l'AFP le chercheur, Emmanuel Négrier.

L'étude « Les Eurockéennes de Belfort et leur public », présentée mercredi lors de l'annonce du programme 2011 (1er au 3 juillet), porte sur un échantillon de 1.921 personnes dont 71 reçues en entretien lors de l'édition 2010, qui avait attiré 80.000 spectateurs.

Elle montre un public jeune (28 ans en moyenne) avec « un niveau scolaire élevé » et un « haut niveau de connaissances musicales », qui plébiscite le rock mais apprécie la découverte d'autres genres.

Le public « vient pour le festival dans son ensemble (74,5%), plus que pour voir certains groupes en particulier, et une grande majorité (60,60%) reste pendant tout l'événement », souligne l'étude.

Majoritairement masculin (54%), il se féminise toutefois : parmi les primo-festivaliers en 2010, 54,4% sont des femmes.

Selon lui, les grandes lignes de l'étude peuvent également s'appliquer « aux festivals qui ont la même philosophie d'un rock résistant à la standardisation et qui proposent une programmation haut de gamme », comme les Vieilles Charrues ou Rock en Seine.

Les Eurockéens issus de la classe sociale supérieure sont majoritaires (37%), mais avec 31% du public issu d'une classe inférieur, le festival belfortain est plus populaire que les autres festivals de musiques actuelles (26,8%) et que ceux de musique en général (12,8%).

Ce résultat est lié à « la réalité de la région du Grand Est, industriel et ouvrier », souligne M. Négrier, le public venant à 62% d'une autre région que la Franche-Comté, et également de Suisse, d'Allemagne ou de Belgique.

vendredi 15 avril 2011

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Côte d'Ivoire : le chanteur Alpha
Blondy soulagé de la fin de la crise

Le chanteur ivoirien Alpha Blondy, partisan de Laurent Gbagbo dont il a cependant reconnu la défaite à la présidentielle, dit son « soulagement » de voir la crise finie en Côte d'Ivoire, espérant que ses compatriotes « redeviennent humains », dans une interview jeudi au Parisien.

« C'est à la fois un grand soulagement de savoir que la crise est finie, que M. Gbagbo et sa famille n'ont pas été tués et en même temps c'est triste car on aurait pu éviter tout ce bain de sang, cette violence, ces larmes. Il aurait fallu appliquer la voix des urnes au lieu de la voix des armes », a déclaré le chanteur au quotidien.

Depuis le second tour de la présidentielle de novembre, le président sortant refusait de reconnaître sa défaite au profit de son rival, Alassane Ouattara, dont la victoire a été reconnue par la commission électorale et la communauté internationale. Après quatre mois de crise post-électorale, M. Gbagbo a été arrêté lundi par les forces loyales à M. Ouattara.

Le chanteur, qui rappelle avoir soutenu le candidat Gbagbo mais avoir eu « le courage de dire: il a perdu » la présidentielle, dit attendre aujourd'hui « que les Ivoiriens redeviennent humains, que les politiciens montrent que ce ne sont pas des politi-chiens ». « Tout cela a jeté l'opprobre sur le pays », déplore-t-il.

vendredi 15 avril 2011

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Nanni Moretti joue les
psychanalystes au chevet d'un
pape en dépression

Un pape saisi de panique après son élection, incarné magistralement par Michel Piccoli, se fait aider par un psychanalyste: c'est la trame de « Habemus papam », un film aux accents de comédie signé Nanni Moretti et sélectionné jeudi pour concourir à Cannes.

Tout commence pourtant si bien pour le cardinal Melville, un outsider dans la course au trône de saint Pierre: c'est ce vieillard chenu à l'apparence modeste et tranquille que les cardinaux réunis dans la chapelle Sixtine choisissent d'élire.

Mais peu à peu notre cardinal français prend conscience de l'ampleur de la tâche qui l'attend. Alors que du haut du balcon de la basilique Saint-Pierre le camerlingue vient d'annoncer: « Habemus papam » (« Nous avons un pape »), Melville est pris de paralysie.

« Aidez-moi, je ne peux pas »: c'est le cri de détresse qu'il lance avant de s'enfuir en courant à travers les couloirs du Vatican, au nez et à la barbe de ses collègue pantois. Derrière lui, il laisse le vide béant de ce balcon face à la foule des fidèles.

« Il s'est passé quelque chose d'énorme », commente le porte-parole du Vatican qui, désespéré, décide de recourir aux services d'un psychanalyste pour faire rentrer le nouveau pape dans le rang.

S'ensuivent des scènes et dialogues succulents entre le psychanalyste interprété par Nanni Moretti et les cardinaux.

« Les concepts d'âme et d'inconscient ne peuvent pas coexister », explique ainsi doctement un cardinal au psychanalyste, qui lui réplique que « dans la bible on parle de dépression: perte de sommeil, tristesse, suicide... »

Autre scène comique digne de Woody Allen: Nanni Moretti tente d'expliquer aux cardinaux tout empourprés les différentes typologies de médicaments auxquels ils ont recours (somnifères, anxiolytiques...)

Mais le personnage central reste le pape, servi par le talent de Michel Piccoli, qui à 85 ans trouve un rôle parfaitement à sa mesure.

« Je voulais raconter ce personnage tellement fragile qui se sent inadapté pour remplir ce rôle, mais à l'intérieur d'une comédie », a expliqué jeudi lors d'une conférence de presse Nanni Moretti, qui après une audition a choisi l'acteur inoubliable du « Mépris » de Jean-Luc Godard.

« Je voulais raconter ce sentiment de se sentir inadapté qui saisit tous les cardinaux après être élus », raconte le cinéaste de 57 ans.

Une affirmation confirmée par le pape actuel Benoît XVI dans son livre « Lumière du monde »: « La pensée de la guillotine m'est venue: voilà, maintenant elle tombe et te frappe », écrit-il, évoquant « un choc » lors de son élection.

Le film, qui en toute logique devrait plutôt s'appeler « Non habemus papam », n'est pas une réflexion philosophique sur les rapports entre religion et psychanalyse, mais plutôt une comédie qui se moque des médias et de la psychanalyse tout en ménageant paradoxalement l'Eglise.

Le personnage de Piccoli est touchant dans sa solitude et sa détresse: « Laissez-moi partir, je vous en prie », supplie-t-il à un moment au porte-parole du Vatican. « Je fais l'acteur, mais maintenant je suis fatigué », confie-t-il.

« Les silences sont importants » dans mon film, tient à souligner Moretti, dont la caméra s'attarde longuement sur le visage hiératique de Piccoli, sculpté dans le marbre et derrière lequel combattent la foi et l'angoisse.

Interrogé par l'AFP, l'auteur de « Journal intime » (1994) et de « La chambre du fils » (Palme d'or à Cannes en 2001) reconnaît qu'il « retourne souvent à la psychanalyse dans ses films ». « Je devrai un jour ou l'autre me demander pourquoi », sourit-il.

vendredi 15 avril 2011

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Le 64e Festival de Cannes va
dévoiler sa sélection

L'Egypte aura d'ailleurs une statut de « pays invité » avec des manifestations dédiées qui seront annoncées prochainement - tout comme la composition du jury que doit présider Robert De Niro.

Faiseur de roi et découvreur de talents, le festival de Cannes s'enorgueillit cette année encore d'une sélection, présentée jeudi, qui accueille des premiers films tout en ménageant des gloires du 7è art déjà reconnues et consacrées.

Pedro Almodovar, Nanni Moretti, l'Américain Terrence Malick, le Danois Lars Von Trier ou les frères Dardenne sont ainsi en lice pour la Palme d'Or, bien que la rumeur des derniers jours assurait qu'ils ne seraient pas prêts à temps.

Thierry Frémaux, le délégué général du festival chargé de sa programmation, a ainsi gardé 49 longs métrages de 33 pays - sur 1.715 qui lui étaient soumis cette année - pour établir sa sélection officielle - dont dix-neuf seront présentés en compétition et dix-neuf en section Un certain Regard.

Même s'il en conteste l'idée et plus encore le terme qu'il juge « péjoratif », il y a donc bien quelques « abonnés » de la Croisette qui ont plaisir à y revenir: c'est le cas de Lars von Trier, en neuvième sélection cette année pour « Melancholia », avec Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg et Kiefer Sutherland.

Almodovar, reparti bredouille en 2009 avec « Etreintes brisées », mais deux fois récompensé auparavant en 1999 et 2006, revient finalement avec « La piel que habito », tiré d'un roman de Thierry Jonquet (« Mygale »). C'est également le retour, très attendu, de Terence Malick avec « The Tree of life » (avec Brad Pitt et Sean Penn) 25 ans après son Prix de la mise en scène pour « Les Moissons du ciel » qui, assure-t-il, lui a sauvé la mise.

Ces poids lourds voisineront avec cinq premiers films en sélection officielle dont deux en compétition - « Sleeping Beauty » de Julia Leigh (Australie) et « Michael » de Markus Schleinzer (Autriche) -, ou « Polisse », troisième film de la jeune Française Maïwenn (35 ans à peine) qui, avec Alain Cavalier (« Pater ») et Bertrand Bonello (« Apollonide - Souvenirs de la maison close ») représentera le cinéma français.

Radu Mihaileanu, cinéaste français d'origine roumaine, viendra également présenter « La Source des femmes », tourné au Maroc avec des comédiennes marocaines ou maghrébines d'origine.

Pour Thierry Frémaux, la cuvée 2011 - qui met quatre femmes réalisatrices à l'honneur - peut se prévaloir d'une « grande diversité géographique, générationnelle, stylistique et également de production », avec de la 3D en sélection (pour la 2è année) avec « Hara-kiri: Death of a Samurai » de Takashi Miike et même des films « envoyés pour la première fois par internet ».

« Cannes n'a pas vocation à voler au secours de la victoire », a d'ailleurs rappelé jeudi son président Gilles Jacob, lui qui juge « douloureux de constater comme le cinéma d'auteur se marginalise » dans le monde. Et singulièrement sans doute aux Etats-Unis, puisque cette grande nation du cinéma n'apporte qu'un film en compétition cette année (contre 14 pour l'Europe, ou deux pour le Japon).

Le Festival, qui continue de faire son marché sur tous les continents, aura cette année une « pensée particulière » pour le Japon, durement éprouvé, la Tunisie et l'Egypte, a insisté Gilles Jacob.

L'Egypte aura d'ailleurs une statut de « pays invité » avec des manifestations dédiées qui seront annoncées prochainement - tout comme la composition du jury que doit présider Robert De Niro.

Hors compétition, les festivaliers découvriront le 18 mai, en même temps que les salles, « La Conquête », de Xavier Durringer, chronique de l'accension vers le pouvoir du président Nicolas Sarkozy.

vendredi 15 avril 2011

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Le film « La Conquête » projeté
hors compétition à Cannes

Le film « La Conquête », qui relate l'ascension vers l'Elysée du candidat Nicolas Sarkozy, joué par Denis Podalydès, sera projeté le 18 mai hors compétition au prochain festival de Cannes, a annoncé jeudi le Festival lors de la présentation de la sélection officielle.

Ecrit par Patrick Rotman, historien habitué des fictions politiques, le film est réalisé par Xavier Durringer.

Aux côtés de Denis Podalydès, qui incarne un candidat, futur président de la République, plus vrai que nature, se retrouvent Florence Pernel dans le rôle de l'ex-épouse de Nicolas Sarkozy Cécilia, Hippolyte Girardot interprétant Claude Guéant, aujourd'hui ministre de l'Intérieur, et Samuel Labarthe alias Dominique de Villepin.

vendredi 15 avril 2011

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Six icônes volées rapatriées en
Grèce d'une galerie londonienne

Six icônes datant des 18e et 19e siècles et volées dans des églises grecques ont été rapatriées après avoir été retrouvées dans la galerie Temple de Londres, tandis que six autres viennent d'être saisies aux Pays-Bas, a annoncé jeudi le ministre grec de la Culture.

Le ministre, Pavlos Geroulanos, s'est félicité d'un « grand succès contre les forces qui veulent nuire à notre patrimoine », en présentant les œoeuvres, provisoirement exposées au musée byzantin d'Athènes. Il a attribué cette réussite au « secret » ayant présidé à l'opération.

Selon la lettre internet d'information de l'Eglise grecque, le propriétaire de la galerie, Richard Temple, a plaidé sa bonne foi, affirmant avoir achetées les icônes à des Grecs sans savoir qu'elles avaient été volées.

M. Geroulanos a annoncé le prochain retour de six autres icônes, saisies dans une galerie d'Amsterdam.

Ces icônes ont été pour la plupart volées dans des églises et monastères isolés d'Epire et du Pilion, dans le nord-ouest et centre du pays, en 2009, selon la police par une bande organisée de trafiquants.

Les autorités ont pu remonter la piste grâce à l'initiative des autorités d'Epire de créer une banque de données sur internet des œuvres volées dans la région, a expliqué le préfet d'Epire, Alexandros Kahrimanis. La première trace a été fournie par une information le 30 janvier faisant état de la mise en vente d'une icône par un antiquaire athénien.

Selon une source policière, la valeur marchande des icônes varient de 5.000 à 15.000 euros, tandis qu'au total, une quarantaine d'œuvres sont recherchées. S'inspirant des succès italiens en la matière, la Grèce a intensifié ces dernières années sa lutte contre le pillage de son patrimoine antique et artistique, obtenant notamment en 2006 la restitution de chefs d'œuvres antiques par le musée américain Getty.

vendredi 15 avril 2011

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Un manuscrit de Martin Luther
vendu 254.575 euros

Un manuscrit du père du protestantisme Martin Luther vendu 254.575 euros

Le brouillon inédit d'un des derniers écrits du père du protestantisme Martin Luther (1483-1546), rédigé deux ans avant sa mort, a été vendu 254.575 euros à Paris, a annoncé jeudi la maison de vente aux enchères Piasa.

Le brouillon inédit d'un des derniers écrits du père du protestantisme Martin Luther (1483-1546), rédigé deux ans avant sa mort, a été vendu 254.575 euros à Paris, a annoncé jeudi la maison de vente aux enchères Piasa.

Le produit total de cette vente de lettres, manuscrits autographes et documents historiques s'est élevé à 756.600 euros (frais compris), précise Piasa dans un communiqué.

Parmi les œuvres majeures de la vente, ce brouillon de lettre de Luther à un ami inconnu, « Kurzes Bekenntnis vom Heilingen Sakrament », un manuscrit autographe de deux pages signé en tête « D M Luther an einen guten Freund » (1544), s'en prend violemment au théologien Ulrich Zwingli et à ses disciples, qu'il dénonce comme hérétiques, illuminés et suppôts du diable. Le brouillon présente d'importantes différences avec le texte publié.

Ce document unique de Martin Luther, moine augustin allemand, théologien et père du protestantisme, était précieusement conservé au sein d'une collection privée depuis le milieu du XIXe siècle.

Un autre autographe de Martin Luther, fragment du traité de 1527 sur l'eucharistie (« Dass diese Wort Christi »), composé de deux pages, a atteint la somme de 47.630 euros.

Par ailleurs, une lettre de Jean Calvin (1509-1564) à l'adresse de Michel Servet, qui venait d'être brûlé comme hérétique à Genève le 27 octobre 1553, a été vendue 56.300 euros.

vendredi 15 avril 2011

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Confirmation de la découverte de
fossiles de dinosaure en Colombie

Des restes fossiles découverts en Colombie en 2005 correspondent à ceux d'un dinosaure ayant mesuré jusqu'à 18 mètres de long, selon l'Université nationale, où les recherches ont été menées.

« Après six ans d'études de ces fossiles nous pouvons affirmer qu'ils appartiennent effectivement à un dinosaure », a déclaré mercredi à l'AFP la directrice des recherches Maria Paramo, de l'Université nationale de Colombie, la plus importante université publique du pays.

Selon la paléontologue, l'animal aurait vécu il y a 125 millions d'années et a pu mesurer entre 12 et 18 mètres de long.

« Nous ne savons pas cependant à quelle espèce correspondent les restes », a-t-elle déclaré en précisant que les deux têtes de fémur du dinosaure avaient été découvertes dans le centre de la Colombie, non loin de la municipalité de Villa de Leyva où les fossiles marins sont également abondants.


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