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2-3 avril 2011
Paris, Fondation Dosne-Thiers

Désiré N'Kaoua
aurice Ravel
L'intégrale pour piano

Désiré N'Kaoua nous présente et nous interprète l'intégrale pour piano solo de Ravel comme l'aboutissement d'un siècle de création pianistique et romantique que le XIXe siècle nous a apporté

Samedi 2 avril 2011 à 20h

Menuet Antique
Sérénade Grotesque
Miroirs
Prélude en la mineur
Menuet sur le nom de Haydn
Tombeau de Couperin

Dimanche 3 avril à 15h

Pavane pour une infante défunte
Menuet en ut diese mineur
Sonatine
A la manière de Borodine
A la manière de Chabrier
Jeux d'eau
Valses nobles et sentimentales
Gaspard de la Nuit

Désiré N'Kaoua a travaillé cette intégrale avec Marguerite Long. Il l'a donnée à Berlin, Bucarest, Londres, Oslo, Reykjavik, Madison, Bangkok, Belgrade, Sofia, Lille, Toulouse, Lyon, Bordeaux, Le Havre et à Paris en 1987, Salle Gaveau, pour le cinquantenaire de la mort du compositeur.

Informations & réservations: 01 43 71 60 71. Dondation Dosne-Thiers, 27 Place Saint-Georges, 75009 Paris (métro Saint-Georges).

samedi 2 avril 2011

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Franz Liszt célébré au festival
de La Roque-d'Anthéron

 Le festival de piano de La Roque-d'Anthéron, en Provence, célébrera cette année le 200e anniversaire de la naissance du pianiste virtuose hongrois Franz Liszt et mettra une nouvelle fois à l'honneur les jeunes génies internationaux du piano lors de sa 31e édition du 22 juillet au 21 août.

Le festival, qui proposera près de 100 concerts, consacrera pas moins de 11 soirées au compositeur et pianiste hongrois. Le 3 août, le croate Ivo Pogorelich interprétera une sonate de Liszt avant un récital de Michel Dalberto (4 août). Suivra l'interprétation les 6, 7 et 8 août du Via Crucis par Jean-Claude Pennetier dans la nef de l'Abbaye de Silvacane, « l'un des plus grand chef d'œuvre de Liszt », selon le directeur artistique du festival René Martin.

Fidèle à sa tradition, La Roque-d'Anthéron, qui a attiré 85.850 spectateurs en 2010, mettra la jeune garde à l'honneur avec notamment l'interprétation par la Russe Yulianna Avdeeva, 26 ans, lauréate du concours internationale Chopin de Varsovie en 2010, de quatre œuvres de Liszt le 9 août lors d'une nuit du piano qui fera également la part belle au premier prix du concours Reine Elisabeth 2010, le Russe Denis Kozhukhin.

Seront également de la fête la Chinoise de 24 ans Yuja Wang (23 juillet), ou les frères Jussen (6 août), Arthur (15 ans) et Lucas (18 ans), qui joueront en duo.

Parmi les talents à découvrir, le Coréen de 23 ans Kim Da Sol (1e août) et les jeunes chefs d'orchestre Kazuki Yamada (4-5 août) et Fayçal Karoui (17-19 août).

Point d'orgue de l'hommage à Liszt, Nicholas Angelich, jouera l'intégrale des années de pèlerinage, « un très grand moment » en perspective pour cette interprétation unique de 3h30 (7 août).

Le festival poursuivra son ouverture vers le jazz avec Tord Gustavsen Trio (27 juillet), le pianiste arménien de 24 ans Tigran Hamasayan (28 juillet), Steffano Bollani Trio (30 juillet) et une nuit jazz, le 29 juillet dans le parc du château de Florans avec Yaron Herman Trio et le « duo de choc » Joshua Redman au saxophone et Brad Mehldau au piano.

A l'affiche également, le Russe Arcadi Volodos qui jouera Brahms et Rachmaninov le 22 juillet et Schubert, Brahms et Liszt le 20 août.

Boris Berezovsky interprétera le 24 juillet deux œuvres de l'Arménien Aram Khatchatourian, tandis que Brigitte Engerer, une habituée des lieux, jouera deux concertos de Clara et Robert Schuman (28 juillet) et l'intégrale des Harmonies poétiques et religieuses de Liszt (2 et 3 août) à l'abbaye de Silvacane.

Parmi les autres têtes d'affiches figureront Grigory Sokolov (19 août) ou Aldo Ciccolini qui interprétera le 2 août, pour fêter ses 86 ans, un concerto et une symphonie de Beethoven.

A noter aussi l'étonnante présence le 26 juillet de l'ensemble Aufgang, qui avait fait sensation en 2010 en faisant tomber les frontières entre musique classique et électronique. « Un moment de grâce », selon René Martin.

La nuit du 13 août sera consacrée à Dmitri Bashkirov, « l'une des trois références du piano », qui fêtera son 80e anniversaire en jouant avec ses élèves.

Pour les amateurs de mélange des arts, quatre soirées peinture-musique au musée Granet d'Aix-en-Provence sont prévues du 4 au 7 août avec notamment la relation entre la peinture de Goya et la musique de Granados.

Enfin une « très grande fête », retransmise en direct sur Arte, avec notamment des improvisations de jazz de six pianistes viendra clore les festivités. https://www.festival-piano.com

 

  samedi 2 avril 2011

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Le Béjart Ballet Lausanne en France

Le Béjart Ballet Lausanne (BBL) est en tournée en France jusqu'au 14 avril pour présenter « Aria », une création de Gil Roman, successeur de Maurice Béjart à la tête de la compagnie. Le BBL présentera aussi « Dionysos (suite) », une chorégraphie de Béjart reprenant des éléments de son œuvre précédente, « Dionysos ».

Les deux pièces entraînent les spectateurs dans la mythologie grecque, du Minotaure à Dionysos, montrant le lien entre les grands récits mythologiques et les thèmes d'actualité.

Les ballets seront donnés dans les Zéniths de Rouen, Clermont-Ferrand, Nantes, Orléans, Saint-Etienne, Marseille et Toulouse.

samedi 2 avril 2011

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Gil Shaham à Pleyel

Gil Shaham sera à Paris les 6 et 7 avril afin de poursuivre à la Salle Pleyel son exploration des concertos des années 30, entamée en décembre. Il interprètera le concerto pour violon du compositeur britannique William Walton, une œuvre lyrique et virtuose, dirigée par le chef finlandais Sakari Oramo à la tête de l'Orchestre de Paris.

Gil Shaham poursuivra durant trois saisons ce cycle de concertos, à Paris mais également à Berlin, Londres et aux Etats-Unis.

samedi 2 avril 2011

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L'Orchestre national de France en
Amérique du Nord

L'Orchestre national de France et son directeur musical italien Daniele Gatti se rendront en Amérique du Nord du 10 au 17 avril. La formation jouera notamment Beethoven, Strauss, Ravel, Debussy, ainsi que « Le Sacre du Printemps » de Stravinsky à Montréal (10 avril), à Ottawa (11), puis se rendra à Chicago (13), Philadelphie (15) et New York (17).

samedi 2 avril 2011

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Gilberto Gil se livre à une
« introspection intime » de sa
musique

Icône de la musique populaire brésilienne, le chanteur et guitariste bahianais Gilberto Gil se livrera samedi au Théâtre du Châtelet à Paris à « une introspection intime » de sa musique, dans l'écrin acoustique d'un trio avec le violoncelliste Jacque (BIEN Jacque) Morelenbaum et son fils Bem Gil aux percussions et guitares.

« Je visite les origines de ma musique. Ce sera un concert varié, il y aura une chanson de mon premier disque, d'autres qui appartiennent au milieu de ma carrière, et des plus récentes », a confié Gilberto Gil à l'AFP.

« Le concept principal est d'avoir des chansons qui s'adaptent à une exécution simple, qui s'adaptent bien à la guitare, au violoncelle, à l'ambiance acoustique. Ce sont des chansons d'une introspection intime, qui utilisent la forte qualité rythmique de la musique brésilienne, mais aussi des ballades, des chansons tendres, intimes », raconte-t-il dans un français élégant.

Gilberto Gil bénéficiera du raffinement et de la musicalité du violoncelliste Jacque Morelenbaum, arrangeur et musicien depuis une vingtaine d'années de Caetano Veloso, l'autre star de la musique brésilienne, également Bahianais et ami de Gilberto Gil depuis leur jeunesse.

Les années qui passent ne sont pas étrangères à la nouvelle orientation musicale de Gilberto Gil. « Cela a aussi quelque chose à voir avec le temps, qui nous laisse des marques », affirme sans détour ce musicien de bientôt 69 ans. « Mon corps et mon âme demandent une musique plus intime, plus intérieure, qui laisse plus de possibilités à la tendresse ».

Depuis ses débuts au milieu des années 60, cet Afro-Bahianais est devenu une star mondiale, en s'impliquant avec énergie et enthousiasme dans tous ses projets. Acteur majeur du tropicalisme, mouvement avant-gardiste d'ouverture de la musique brésilienne au rock, à la soul et à la pop music, il est emprisonné sous la dictature, puis s'exile en Grande-Bretagne. De retour dans les années 70, il revendique ses racines africaines, puis s'ouvre au reggae dans les années 80, tout en militant pour les musiques nordestines.

Ce parcours et cet engagement l'ont mené jusqu'au poste de ministre de la Culture de Lula, entre 2003 et 2008.

Depuis qu'il a abandonné ses activités politiques qui l'avaient « asphyxié », Gilberto Gil a rallumé sa verve créatrice.

Sans abandonner totalement le groupe afro-reggae rock qui a assis sa réputation auprès du grand public, il a mis ce regain d'inspiration au service des musiques du Nordeste.

« C'est la musique initiale de ma vie. Avant, il y avait dans ma démarche quelque chose d'idéologique, pour aider à propulser la musique brésilienne, à travers par exemple le mouvement Tropicalia. J'ai voulu revenir à des choses plus pures, plus libres, sans engagement », affirme Gilberto Gil.

Un retour aux sources couronné, encore, de succès: il a reçu en novembre deux « Latin Grammy Awards », catégories « musique populaire brésilienne » et « musique d'inspiration brésilienne », avec les albums « Banda Dois » et « Fé na Festa ».

Ce dernier disque est un hommage au baiâo, une musique traditionnelle du Pernambuco dans le Nordeste brésilien, où elle anime les bals. Gilberto Gil lui donne une touche pop sans la trahir, trouvant l'équilibre entre instruments traditionnels (cavaquinho, triangle, accordéon) et modernes (guitare électrique, batterie).

« J'aime revisiter ce type de musique parce qu'elle est infiltrée dans mon cœur », confie Gilberto Gil, resté simple et accessible malgré la gloire.

samedi 2 avril 2011

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Leonard Cohen a reçu, vendredi, le
9e prix Glenn-Gould pour sa
contribution exceptionnelle au
domaine artistique.

Le chanteur de 76 ans a été sélectionné par un jury composé de personnalités internationales, incluant le réalisateur canadien Atom Egoyan, l'acteur et écrivain britannique Stephen Fry et le pianiste américain Gary Graffman.

Le prix est accompagné d'une bourse de 50 000 $ et d'un chèque de 15 000 $ que M. Cohen pourra remettre à un jeune musicien prometteur de son choix.

Le travail de Leonard Cohen sera honoré lors de plusieurs événements au cours de l'année.

Le prix, qui est considéré par plusieurs comme le prix Nobel du domaine artistique, est remis en l'honneur du pianiste canadien Glenn Gould.

Le pianiste de jazz Oscar Peterson et le violoncelliste Yo-Yo Ma figurent parmi les lauréats des éditions précédentes.

samedi 2 avril 2011

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Un orgue monumental français
pour New York

« On se croirait à Versailles à l'arrivée de Louis XIV! », s'exclame l'organiste Dennis Keene en plaquant des accords sur l'orgue français flambant neuf de l'Eglise de l'Ascension à New York. « Nous n'avons pas ces sons aux Etats-Unis! ».

95 jeux d'orgue, 111 rangs, 6.183 tuyaux, 2 consoles, 7 claviers: cet instrument monumental, premier orgue importé de France à New York et premier de cette importance aux Etats-Unis, sera inauguré officiellement début mai, et trône déjà dans une église épiscopale (anglicane) construite en 1841 au sud de la 5ème avenue.

« Je viens de jouer l'Offerte  »Vive le Roy«  d'André Raison sur les étonnants Grands Jeux, constitués des bombardes, trompettes et cornets », explique Dennis Keene, qui est allé partout en Europe avant de trouver Pascal Quoirin, facteur d'orgue près de Carpentras dans le sud de la France.

« Un de mes anciens professeurs à Paris m'a suggéré d'aller le voir, et j'ai su immédiatement que j'avais trouvé », dit-il.

« Je cherchais un instrument éclectique, qui puisse jouer de la musique baroque des XVIIe et XVIIIe siècles, mais aussi des œuvres d'Olivier Messiaen », un des principaux compositeurs du XXe siècle, poursuit ce passionné, qui dirige aussi un chœur, « Voices of Ascension », nominé à plusieurs reprises pour les Grammy Awards.

Pour Pascal Quoirin, 62 ans, fondateur en 1970 de l'atelier de facture d'orgues qui porte son nom à Saint-Didier, en Provence, la commande fut une aubaine.

« Elle représente deux ans et demi de chiffre d'affaires de l'atelier, qui compte 13 personnes. C'est une commande très importante à l'heure où en France la situation est catastrophique. L'Etat a complètement abandonné les entreprises du patrimoine », explique à l'AFP, cet artisan mis en apprentissage à l'âge de 16 ans, et aujourd'hui vice-président du Groupement professionnel des facteurs d'orgue (GPFO).

Le label « Entreprise du Patrimoine Vivant » (EPV) a été créé en 2005 en France pour distinguer les entreprises aux savoir-faire artisanaux et industriels d'excellence.

« La France a une longue histoire en matière de facture d'orgue, depuis les XIIIe-XIVe siècles, et bien sûr toute la musique religieuse du XVIIIe siècle a porté l'école française à son apogée », poursuit-il.

L'orgue portera le nom des Manton, les héritiers d'Edwin Manton, un des fondateurs de l'assureur AIG, collectionneur et philanthrope, décédé en 2005. Ils ont financé le coût très élevé — plusieurs millions de dollars — de l'instrument. « Une bonne rénovation de l'ancien orgue de l'église aurait coûté 1,3 million à elle toute seule », souligne Dennis Keene.

« Le transport de l'orgue a été épique, sept immenses conteneurs de métal scellés embarqués à Marseille, évidemment il y avait une grève, le bateau est passé par Malte, le voyage a duré plus de deux mois », raconte l'organiste.

Une fois l'orgue dédouané, Pascal Quoirin et ses assistants ont passé plusieurs semaines à l'assembler — les bombardes font dix mètres de haut — puis encore plusieurs semaines à accorder chaque tuyau, en fonction de l'acoustique de l'église.

Avant l'inauguration prévue le premier mai, l'orgue est déjà opérationnel, et Dennis Keene se fait un plaisir d'en jouer. « Il va bien au-delà de mes attentes », dit-il. « Et nous avons beaucoup plus de monde à la messe du dimanche, les gens viennent pour l'orgue », conclut-il.

 

samedi 2 avril 2011

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16e édition du Festival de Marseille

La 16e édition du festival de danse et des arts multiples (Fdam) de Marseille se penche du 16 juin au 9 juillet sur le thème des identités et des relations qu'elles entretiennent à travers les arts, avec un regard appuyé sur l'Afrique et la danse afro-américaine, ont annoncé jeudi les organisateurs.

Le festival programme notamment la compagnie Ailey II qui dans le sillage de son créateur, Alvin Ailey, traite de cette question de l'identité noire, dans les chorégraphies de son fondateur ou d'autres artistes comme Robert Battle ou Kyle Abraham.

Pour « deux soirées exceptionnelles », le Fdam accueille également la Merce Cunningham Compagny qui cessera son activité à l'automne. « Un opus grand format qui déploie treize danseurs dans une danse vive, abstraite et pure. Firmament de plus d'un demi-siècle de danse », explique la directrice artistique du festival, Apolline Quintrand, rendant hommage au chorégraphe décédé à 90 ans en juillet 2009.

Films et conférences creuseront ce sillon de la danse afro-américaine, notamment avec la projection de « Mémoires du jazz, l'élégance noire ».

L'Afrique est également à l'honneur à travers le monologue « Mission » de Raven Ruëll, racontant le parcours d'un missionnaire belge, un « immense morceau de théâtre », selon Mme Quintrand, « On t'appelle Vénus », spectacle de danse autour du personnage de la Vénus hottentote qui a récemment inspiré le cinéaste Abdellatif Kechiche ou encore « Southern Born Comfort » des Sud-Africains Gregory Maqoma et Shanell Winlock, associés au Belge Sidi Larbi Cherkaoui.

Le festival se terminera par un face à face avec le nu, avec deux spectacles, « Révolution » d'Olivier Dubois et « Amour, acide et noix » de Daniel Léveillé qui choisissent d'exposer les corps des danseurs « pour transcender cette question de l'identité », selon la directrice de l'événement.

samedi 2 avril 2011

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Mona Khazindar, a été nommée
directrice générale de l'Institut du
monde arabe

Mona Khazindar, a été nommée directrice générale de l'Institut du monde arabe (IMA) où elle succède à l'Algérien Mokhtar Taleb-Bendiab, a annoncé vendredi l'IMA dans un communiqué.

Proposée à l'unanimité par le conseil des ambassadeurs arabes en France, Mona Khazindar, nommée officiellement vendredi, prendra ses fonctions lundi.

Mokhtar Taleb-Bendiab était depuis 2005 directeur général de l'IMA que préside Dominique Baudis.

Née en 1959 aux Etats-Unis, Mona Khazindar a fait toute sa carrière à l'IMA où elle est entrée en 1986. De nationalité saoudienne et de parents saoudiens, elle a fait ses études supérieures en France, notamment à l'université de la Sorbonne.

Spécialiste de l'art moderne et contemporain, Mona Khazindar a participé à la mise en place de nombreuses expositions. Elle est responsable de la collection permanente d'art moderne et contemporain du musée de l'IMA, qui comprend quelque 400 œuvres.

 

samedi 2 avril 2011

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Sorcellerie à Salzbourg : Jean
Ziegler indésirable en raison de
liens supposés avec Kadhafi

Le célèbre festival de musique de Salzbourg, qui avait demandé à l'ancien homme politique suisse Jean Ziegler de prononcer le discours d'ouverture, a retiré son invitation en raison de ses liens supposés avec le régime du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.

Le gouverneur de la province de Salzbourg, Mme Gabi Burgstaller, avait dans un premier temps invité M. Ziegler à prononcer le discours d'ouverture du 91e festival de Salzbourg, avant d'annuler cette invitation en raison des liens supposés de l'ancien homme politique suisse avec Mouammar Kadhafi.

La controverse autour des liens qu'aurait entretenus M. Ziegler, sociologue et ancien rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation, avec le régime libyen, aurait déprécié la portée de son discours, a expliqué vendredi Mme Burgstaller au quotidien Salzburger Nachrichten.

De son côté, M. Ziegler, 76 ans, a accusé dans une interview à l'agence autrichienne APA les principaux sponsors du festival, parmi lesquels le groupe alimentaire suisse Nestle et les banques Crédit Suisse et UBS, d'avoir fait pression sur les organisateurs du festival pour l'empêcher d'évoquer des sujets comme la faim et la pauvreté.

Mme Burgstaller a assuré que les sponsors et les interêts privés n'avaient rien à voir avec sa décision.

La présidente du festival, Helga Rabl-Stadler, a également estimé que M. Ziegler ne devrait pas prononcer le discours d'ouverture.

Dans une interview récente au quotidien allemand Sueddeutsche Zeitung, M. Ziegler a reconnu avoir rencontré le colonel Kadhafi à plusieurs reprises dans le passé, tout en estimant que le dirigeant libyen était à présent « complètement fou ».

Vendredi, il a de nouveau démenti avoir eu récemment des contacts avec le colonel Kadhafi, qu'il a qualifié de psychopathe et de criminel.

M. Ziegler doit assister à un autre événement parallèlement organisé à Salzbourg par les Verts.

Le festival de Salzbourg aura lieu du 27 juillet au 30 août.

 

  samedi 2 avril 2011

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Avec internet, des groupes
indépendants imposent un nouveau
son brésilien

Pour beaucoup, la musique brésilienne se résume à la samba et à la Bossa nova. Mais, à l'aide d'internet, des groupes indépendants commencent à imposer un son nouveau à l'étranger, à l'image du groupe de rock et soul des Garotas suecas.

Les Garotas suecas (Les filles suédoises) mélangent les influences du « tropicalisme » avec celle du chanteur américain Iggy pop dans une musique qui renvoie aussi aux années 1960.

Ce groupe de six jeunes musiciens, fondé en 2005, a remporté le prix MTV video Awards au Brésil et a joué dans le même concert que Bob Dylan dans un festival en Californie.

Dans une interview à l'AFP, le guitariste Tomaz Paoliello, affirme que le succès mondial du groupe d'électro-rock brésilien « Cansei de ser sexy » (CSS, « fatigué(e) d'être sexy ») leur a ouvert la voie.

« Beaucoup de gens aux Etats-Unis connaissent le CSS et font le rapport avec notre nom, parce que nous sommes aussi un groupe indépendant », a-t-il dit.

Paoliello, 24 ans, est à l'origine du groupe avec le chanteur Guilherme Saldanha. Ils ont d'abord commencé à jouer à l'université avant de connaître les quatre autres musiciens, dont une jeune femme.

Actuellement, les Garotas suecas sont en tournée au Brésil pour promouvoir leur premier album, « Escaldante Banda », lancé sous le label américain American Dust, de Oakland, en Californie. Les dates ne sont pas encore fixées, mais les musiciens prévoient de faire leur première tournée en Europe cette année, en Grande-Bretagne, au Portugal et en France.

Comme le CSS, lancé par la maison de disques Sub Pop, célèbre pour avoir été la première à signer un contrat avec le groupe Nirvana, les Garotas suecas ont aussi opté pour un label américain.

« Ils ont été les premiers à s'intéresser à notre travail puisque aucun label brésilien ne l'avait fait », a expliqué le guitariste.

Pour Paoliello, il est possible d'avoir du succès à l'étranger en chantant en portugais. Il raconte que pendant leur tournée aux Etats-Unis, des fans américains essayaient de chanter les paroles en portugais qui traitent de thèmes simples, comme la chanson « Banho de bucha » pour se guérir d'une passion.

Le musicien estime qu'il sera de plus en plus facile pour les groupes latino-américains de se faire connaître dans le monde, grâce au web.

Pour mieux diffuser sa musique, le groupe a mis son disque en ligne sur le site www.bandagarotassuecas.com.br où il peut être téléchargé gratuitement.

« L'environnement aujourd'hui est plus facile pour les indépendants qui découvrent de nouveaux moyens de faire de la musique et plus difficile pour les grands groupes des maisons de disque », estime-t-il.

Le curieux nom de Garotas suecas a surgi d'un voyage que Paoliello et un autre guitariste du groupe, Sergio Sayeg, ont fait en Amérique latine. A l'époque ils ont connu un musicien qui a composé une chanson dénommée « Swedish girls », ils ont aimé le nom et ont décidé de l'adopter.

Mais chaque fois qu'un journaliste leur demande l'origine du nom, ils inventent une histoire différente. Ils ont déjà affirmé à la presse que l'idée était née lors des commémorations des 50 ans de la première victoire de l'équipe brésilienne de football en Coupe du monde, en Suède en 1958.

A l'époque, les footballeurs brésiliens seraient sortis avec de nombreuses « filles suédoises ».

 

samedi 2 avril 2011

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La vitalité économique attire les
festivals de rock en Amérique latine

La stabilité de l'Amérique latine et la hausse du pouvoir d'achat de ses habitants rendent la région attractive pour les musiciens étrangers et les festivals de musique, selon les organisateurs de Rock in Rio et Lollapalooza, les deux événements importants cette année.

Réalisé pour la première fois en dehors des Etats-Unis, le Lollapalooza aura lieu les 2 et 3 avril à Santiago du Chili où plus de 100.000 personnes sont attendues dans le parc O'Higgins. La liste des musiciens qui s'y présenteront est variée, allant des rockeurs américains alternatifs The Killers au rappeur Kanye West.

Quant au Rock in Rio il devrait réunir 600.000 personnes du 23 septembre au 2 octobre avec des chanteurs comme le britannique Elton John, et des groupes de rock comme l'américain Red Hot Chili Peppers ou le groupe anglais Coldplay.

La productrice du Rock in Rio, Roberta Medina, estime qu'avec le téléchargement de musiques sur l'internet, les musiciens dépendent aujourd'hui beaucoup plus qu'avant des concerts comme source de revenus.

« Plus il y a de shows, mieux c'est pour eux. Et avec l'augmentation du pouvoir d'achat (de la population) des pays latino-américains, la région est devenue capable de recevoir plus de groupes ces cinq dernières années », a déclaré à l'AFP cette imprésario dont le festival inauguré en 1985 a déjà connu des éditions au Portugal et en Espagne.

Medina a souligné que si le Rock in Rio avait pu être organisé cette année au Brésil -la dernière édition dans le pays remonte à 2001-, c'est grâce à la stabilité du real (la monnaie brésilienne) face au dollar, des investissements que Rio attire pour accueillir la Coupe du monde de football de 2014 et les jeux Olympiques de 2016, et du prix des places passé de 35 reais (21 dollars, 15 euros) en 2001 à 190 reais (114 dollars, 82 euros) cette année.

« Avant, 80% des coûts étaient financés par les sponsors, ce qui rendait ce type d'affaires très difficile. Aujourd'hui, les dépenses sont partagées entre les sponsors et la recette obtenue avec la vente des places », a-t-elle affirmé.

Pour le Rock in Rio 2011, les organisateurs prévoient qu'au moins 40% des spectateurs viennent d'autres Etats du Brésil, de pays voisins, même des Etats-Unis, d'Espagne et du Portugal — le reste venant de l'Etat de Rio.

En outre Rock in Rio a lancé une campagne en Argentine, en Colombie et au Mexique pour tenter de savoir si le public de ces pays souhaiterait que leur pays accueille une prochaine édition du festival.

Le Lollapalooza, un festival de musique itinérant des Etats-Unis, voulait quant à lui se développer au niveau international pour commémorer son vingtième anniversaire.

« Nous avons cherché des endroits en Europe mais sur ce continent il y avait déjà de nombreux festivals et on ne pouvait pas leur faire concurrence », a expliqué à la presse chilienne Perry Farrel, une des icônes du rock américain alternatif, leader du groupe Janes's Addiction et mentor du Lollapalooza.

« L'Amérique du Sud est idéale parce que le public est merveilleux et il y a des groupes qui n'y sont encore jamais allés, alors c'est une terre vierge pour les festivals », a-t-il ajouté.

« Nous devions choisir une seule ville, avec un seul grand festival et ne pas nous diviser. De plus, nous voulions monter un événement dans la ville et non pas dans un endroit éloigné, donc le Chili nous offrait les meilleures perspectives », a dit Farrell.

samedi 2 avril 2011

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NRJ diffuse un concert privé en
direct sur Twitter, une première

NRJ va diffuser en direct et en vidéo sur Twitter un concert privé du groupe des BB Brunes à Paris, « une opération inédite sur Twitter », selon Tony Onestas, responsable communication web de NRJ, interrogé par l'AFP.

Déjà très présent sur les réseaux sociaux et les smartphones, la radio musicale va diffuser sur sa page twitter plusieurs titres d'un concert privé des BB Brunes, un des groupes favoris des adolescents.

Avec plus de 100.000 abonnés (« followers ») à son compte twitter, NRJ franchit une nouvelle étape en diffusant un concert en vidéo, en utilisant un outil de Twitter, Twitcam.

Cerise sur le gâteau, les abonnés du compte Twitter de NRJ pourront, pendant la diffusion de ce concert, échanger et discuter entre eux et poster leurs commentaires.

« Personne n'a diffusé sur ce flux là (le réseau Twitter, ndlr) de concert en live », assure Tony Onestas, à l'origine de ces développements.

« Concrètement, il faut être follower de NRJ et avoir le lien de la page Twitcam. Les abonnés regardent ensuite cette vidéo, comme on regarde une chaîne de télévision », a précisé Charles Benoit de NRJ.

Sur son écran, le fan pourra voir à gauche la vidéo en direct du concert des BB Brunes et à droite les tweets des abonnés NRJ qui commentent.

Durant ce concert, le son sera optimisé par rapport à l'image, qui demande plus de bande passante.

« Au niveau de la qualité, nous avons une très bonne caméra sur place et un branchement directement sur la platine de l'ingénieur du son des BB Brunes. On travaille pour que, même si l'image est un peu dégradée à la fin, elle reste correcte, car nous ne voulons pas faire un produit seulement pour ceux qui recoivent du super gros débit », a souligné Tony Onestas.

samedi 2 avril 2011

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Les scénaristes créent leur propre
syndicat pour défendre leur rôle

Les scénaristes français se sont regroupés au sein d'un syndicat unique et représentatif de leur profession, destiné à les défendre et à promouvoir la reconnaissance de leur rôle dans le processus de création

Créée en novembre dernier, la Guilde des scénaristes a précisé vendredi dans un communiqué l'action qu'elle entend conduire et ses priorités.

Elle s'inquiète notamment du « sous-financement encore trop criant de l'écriture dans le budget des œuvre » et souhaite promouvoir « l'intéressement des scénaristes au succès de leurs œuvres » et plus largement « le rôle et l'implication des scénaristes dans toutes les phases de création de l'œuvre ».

La Guilde veut aussi mettre l'accent sur la formation des scénaristes, un « dossier qui a déjà bien avancé récemment mais sur lequel la vigilance de tous est de mise », estime-t-elle.

« La Guilde française des scénaristes rassemble aujourd'hui la majorité des scénaristes actifs et de nombreux jeunes entrants dans la profession. Cinéma, télévision, documentaire, fiction, nouveaux écrans et animation, tous les genres y sont représentés », assure-t-elle.

Le syndicat annonce également la parution prochaine de plusieurs guides pratiques sur les « bons usages de la profession », le recueil des différentes aides accessibles aux auteurs, les formations, en plus d'un agenda de ses membres.

La Guilde Française des Scénaristes est à ce jour présidée par Olivier Lorelle pour le cinéma, collaborateur régulier de Rachid Bouchareb, qui vient notamment de signer « Omar m'a tuer », réalisé par Roschdy Zem (sortie prévue en juin) et par Jean-André Yerlès et Christine Miller pour la télévision.

Le premier a travaillé sur des séries comme « Fais pas ci, fais pas ça » et prépare une quotidienne pour TF1; ex-avocate, Christine Miller a quitté le barreau pour se consacrer au métier de scénariste dialoguiste et a écrit plus de 30 scénarios de films pour la télévision.

 

samedi 2 avril 2011

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Claude Lelouch va ouvrir une école
de cinéma et de théâtre à Beaune en
2012

Le réalisateur Claude Lelouch a annoncé vendredi qu'il allait ouvrir en 2012 une école de cinéma et de théâtre à Beaune (Côte-d'Or), pour former une quarantaine d'élèves, « sans que les diplômes soient un obstacle ».

« Je n'ai pas trouvé d'école de cinéma parce que je n'avais pas le bac. Après 50 ans de cinéma, je suis arrivé à un âge où j'ai envie de transmettre », a déclaré, lors d'une conférence de presse au Festival du film policier de Beaune, le réalisateur de 73 ans qui se dit « autodidacte ».

Baptisée ACT pour « Ateliers cinéma théâtre », l'école doit ouvrir ses portes en « octobre 2012 ». Elle accueillera une quarantaine d'élèves, Français la première année, puis étrangers, qui seront sélectionnés via « un petit film de 5 minutes réalisé avec leur portable ou autre » et évalué par un jury, a expliqué M. Lelouch.

Les enseignements, tous pratiques, seront assurés par une douzaine de personnes provenant des différents métiers du cinéma (technicien, scénariste, chef opérateur, ingénieur son, réalisateur...) qui formeront une « équipe de tournage » engagée pour un an, dont les élèves seront « les assistants ».

« On va essayer que ça leur coûte le moins cher possible », a détaillé le réalisateur à propos des frais de scolarité, souhaitant que ce soit « presque gratuit ».

Concernant le financement de l'école, M. Lelouch a émis, outre des subventions, la possibilité de « retransmission des cours par la télévision ou sur internet ».

A la fin de l'année de scolarité, « celui qui aura fait le meilleur court-métrage, on lui produira son premier long-métrage », a-t-il encore annoncé, souhaitant que l'école devienne une « mini-major ».

« Il nous fallait une ville-studio. On va aller tourner dans les vignes, les appartements, les cafés », a déclaré M. Lelouch pour expliquer le choix de Beaune, où il possède désormais « un pied-à-terre ».

Selon Alain Suguenot, le maire de Beaune également présent à la conférence, la ville mettra à disposition des locaux qui sont en cours d'aménagement.

Le dossier est « très complexe, même sur le plan juridique, car il faut que l'on soit rentable, sinon, on ne va pas durer », a néanmoins prévenu M. Lelouch, dont l'idée d'école est évoquée dans la région depuis plusieurs années.

 

samedi 2 avril 2011

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« La Conquête », film « dangereux et
risqué », selon ses producteurs

« La Conquête », qui relate l'ascension vers le pouvoir du candidat Nicolas Sarkozy, a été l'un des films les plus compliqués à produire, car considéré comme « dangereux » et « risqué »,indiquent ses producteurs.

Les frères Altmayer, Eric et Nicolas, producteurs à succès des OSS - « Le Caire nid d'espion » et « Rio ne répond plus » -, ou plus récemment de « Potiche » de François Ozon, assurent, dans un entretien au site culturel Evene.fr: « On aurait probablement souffert pour trouver des partenaires si l'on n'avait pas rencontré auparavant d'importants succès ».

Denis Podalydès y incarne un candidat, futur président de la République, plus vrai que nature, qui peut être découvert dans la bande-annonce du film mise en ligne, entre autres, sur le site (https://www.toutlecine.com).

Les deux frères se sont trouvés « confrontés au problème de la patate chaude » explique Eric Altmayer: « Chacun se renvoie la balle. Et cette douce autocensure explique pourquoi, en France, il n'y a presque jamais de films abordant la politique ».

Selon Nicolas Altmayer, les chaînes de télévision se sont montrées particulièrement frileuses: « Canal+ nous a suivis, par contre les autres.... Les chaines privées, TF1 et M6, ne voulaient pas entendre parler du projet ».

Du côté des chaînes publiques, même « déballonnage », reprend son frère Eric: « Elles ont toutes refusé le film », indique-t-il: « On pensait que le service public français allait s'engager comme la BBC avait pu le faire pour +The Queen+, de Stephen Frears. Et puis, 15 jours après (un rendez-vous avec Patrice Duhamel, à France 2), on nous a dit non sans aucune explication. Le déballonnage complet ».

Les deux producteurs ne parlent cependant « pas de pression directe, mais des témoignages insistants de curiosité... »

En dépit de la discrétion dont le projet a été entouré, « le script a fuité ici et là. Et je suis convaincu, même si je n'en ai pas la preuve, qu'il est remonté jusque dans les sphères élyséennes. Cependant, nous n'avons subi aucune pression directe. Je pense même qu'il y a eu un mot d'ordre assez clair pour ne pas intervenir », insiste Nicolas Altemeer.

Ils avaient initialement pensé confier le projet à François Ozon, avec lequel ils sont l'habitude de travailler.

Finalement, c'est Xavier Durringer qui a réalisé « La Conquête », l'un des films des plus attendus de l'année qui pourrait tenter sa chance à Cannes et sortira en mai sur les écrans, à une date qui reste à préciser.

 

samedi 2 avril 2011

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Festival de cinéma : Catherine
Deneuve se dit solidaire de la Grèce

Catherine Deneuve a ouvert vendredi le 12e festival du cinéma francophone d'Athènes, par une déclaration d'amour et de soutien à la Grèce en pleine crise, au nom de la solidarité européenne.

« J'aime la Grèce », a dit l'actrice à la presse vendredi, en présentant le film de François Ozon « Potiche », qui a ouvert la manifestation jeudi soir.

« Quand il y a une crise, je pense que malheureusement tout le monde est touché, mais d'une certaine façon cette crise sera peut-être l'occasion de se rendre compte que l'Europe c'est ça, la solidarité qui doit jouer pour subvenir aux difficultés des uns et des autres ».

« J'espère que la Grèce pourra s'en sortir avec l'aide de ses voisins » a-t-elle ajouté.

Faisant allusion à « Potiche », où le patron d'une entreprise familiale de parapluies, joué par Fabrice Lucchini, est séquestré par ses salariés en grève, l'actrice a souligné que « les séquestrations de patrons dans les usines, on a connu ça il y a encore pas très longtemps en France ».

« Je ne connais pas les relations entre les syndicats et le pouvoir en Grèce » a-t-elle dit, « il m'a semblé qu'il y avait beaucoup de policiers dans la ville » a-t-elle ajouté.

L'actrice a regretté de ne pas connaître le jeune cinéma grec qui obtient des récompenses dans les festivals et souligné que l'on voit « très peu de cinéma grec » en France.

Interrogée sur son héroïne préférée de l'antiquité grecque, elle s'est contentée de répondre « il y a trop d'étoiles dans le ciel » avant de confier qu'elle avait passé « deux heures éblouissantes au musée de l'Acropole » d'Athènes.

samedi 2 avril 2011

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La sonde Messenger envoie ses
premières images depuis l'orbite de
Mercure

La sonde américaine Messenger a commencé à transmettre ses premières images de Mercure depuis son insertion sur l'orbite de la planète la plus proche du Soleil, entamant une année d'exploration qui devrait permettre de percer ses mystères, a indiqué mercredi la Nasa.

Messenger, premier engin mis sur orbite de Mercure le 17 mars, a déjà saisi plusieurs centaines de clichés depuis mardi soir, certains de parties de la surface qu'elle n'avait pas photographiées lors de trois précédents survols, selon l'agence spatiale américaine.

Seules 224 images avaient été reçues sur la Terre mercredi après-midi, a précisé lors d'une conférence de presse téléphonique Sean Solomon (BIEN: Solomon) de la Carnegie Institution, responsable scientifique de cette mission.

La première de ces images de couleur grise montre un gigantesque cratère de 85 km de diamètre appelé Debussy. Les raies blanches de son impact rayonnent de son centre et s'étendent sur plusieurs centaines de kilomètres. Elles couvrent une partie du pôle sud où les scientifiques pensent qu'il pourrait y avoir de la glace.

Autour de Debussy, la surface de Mercure est maculée de petits cratères. Ils ont pour la plupart été formés par les retombées de matériaux du sol de la planète projetés dans l'air sous l'impact de gros météorites ayant creusé de très grands cratères, a expliqué Sean Solomon.

« Les premières images prises d'orbite et les premières mesures effectuées par les objectifs et les instruments à bord de Messenger ne sont que le début d'un flot de nouvelles informations attendues au cours de l'année à venir », avait-il dit précédemment dans un communiqué.

Messenger doit survoler Mercure pendant un an à partir du 4 avril pour cartographier la totalité de sa superficie, a aussi précisé la Nasa.

Elle en fait le tour en 12 heures à une altitude minimum de 200 km.

« Mercure a de nombreux mystères et nous allons maintenant pouvoir obtenir des informations permettant de percer ces secrets », s'est réjoui dans un communiqué James Head, un géologue et professeur de sciences, membre de la mission Messenger.

« Au cours des douze prochains mois, nous allons faire des découvertes tous les jours. (Elles) vont répondre à de vieilles interrogations et révéler de nouveaux mystères que nous ne soupçonnons même pas », a-t-il ajouté.

« Par exemple, sur la Terre, on ne comprend pas comment la tectonique des plaques a commencé il y a plusieurs milliards d'années et Mercure pourrait nous éclairer », a poursuivi le géologue.

Cette exploration rapprochée pourrait aussi révéler si l'intérieur des cratères, dans une obscurité permanente, contient de l'eau sous forme de glace et, si oui, comment cela est possible sur une planète aussi chaude (179 degrés en moyenne), a-t-il ajouté.

Messenger avait entamé son périple il y a plus de six ans, survolant à trois reprises Mercure dont la troisième et dernière fois le 29 septembre, avant de se mettre sur orbite ce mois-ci.

Ces trois survols avaient permis de photographier la presque totalité de la surface encore mystérieuse de la plus petite planète du système solaire.

Seuls les deux pôles restent à observer, ce que fera Messenger maintenant qu'elle est sur orbite permanente de Mercure.

Outre Messenger, Mariner 10 avait été la première sonde à s'approcher de Mercure et ce à trois reprises en 1974 et en 1975.

Messenger (MErcury Surface, Space ENvironment, GEochemistry, and Ranging), une mission de 446 millions de dollars, est dotée de plusieurs instruments scientifiques, dont un système d'imagerie, un spectromètre d'analyse de l'atmosphère et du sol et un spectromètre d'observation du plasma et des particules énergétique

 

  samedi 2 avril 2011

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Une fondation fait rayonner l'art
contemporain africain en Provence

« L'art, c'est fait pour être partagé, pas pour être gardé chez soi »: c'est avec ce credo que Jean-Paul Blachère a lancé à Apt, dans le sud-est de la France, une fondation d'art contemporain africain devenue en six ans un lieu unique d'exposition et de création.

L'aventure commence à Lille en 2000 lorsque Jean-Paul Blachère, à la tête du leader mondial des illuminations de Noël, reçoit un « choc émotionnel » devant une œuvre du sculpteur sénégalais Moustapha Dimé (1952-1998).

A l'époque, le chef d'entreprise autodidacte, qui a fait prospérer sa société jusqu'aux Etats-Unis en recourant dès 1987 au « fil lumière » flexible pour les illuminations de fin d'année, cherche à œuvrer en faveur du continent africain avec lequel il entretient « une grande histoire d'amour ».

« J'ai connu une longue traversée du désert, l'Afrique m'en a sorti. Il y a une telle richesse humaine », confie avec pudeur Jean-Paul Blachère, âgé de 61 ans, qui se déplace en fauteuil roulant depuis un accident de voiture à l'âge de 33 ans.

Après quatre ans de voyages en Afrique pour rencontrer des artistes et acheter des œuvres d'art, la fondation d'entreprise Blachère voit le jour en 2004. Avec un budget d'un million d'euros sur cinq ans, elle mise initialement sur l'organisation de résidences collectives dans le village provençal de Joucas (sud-est) où les artistes s'installent chez l'habitant et les œuvres investissent les espaces publics.

« Nous avons d'abord exploré par discipline, sculpture, peinture, photo, vidéo, car nous n'y connaissions rien », reconnaît le directeur artistique, Pierre Jaccaud, venu du théâtre. « Mais nous avions un seuil d'exigence » de qualité, rappelle-t-il, avec pour objectif de montrer que « l'Afrique n'est pas hors de la mondialisation ».

En 2005, la Fondation prend finalement ses quartiers dans un ancien hangar municipal aux abords mêmes de l'entreprise Blachère, en plein cœur de la zone industrielle de la ville de 11.000 habitants.

Un centre d'exposition, une librairie, un café-galerie, une boutique d'artisanat se déploient dans ce lieu atypique où le visiteur est accueilli par un exubérant « Taxi brousse » du sculpteur béninois Zinkpé, un hiératique « Guerrier debout » du Sénégalais Ousmane Sow, de fines sculptures en métal du Congolais Freddy Tsimba et du dakarois Ndary Lo...

La Fondation repère les artistes confirmés ou prometteurs sur le terrain, à la Biennale d'art contemporain de Dakar et aux Rencontres photographiques de Bamako, où elle remet à chaque édition « trois à cinq prix », avec à la clé une résidence à Apt entièrement financée.

« Nous sommes quasiment les seuls à faire ce travail de fondation: à faire un travail de découverte des artistes, à balayer le terrain, à établir des liens avec les institutions culturelles en France et en Afrique, et avec les galeristes », relève M. Jaccaud.

Avec trois expositions gratuites et plus d'une dizaine d'artistes en résidence par an, la Fondation Blachère, qui cofinance également des ateliers et des événements artistiques en Afrique, reçoit annuellement quelque 18.000 visiteurs.

« Une fondation, c'est un coup de cœur, ce n'est pas de la défiscalisation, c'est un don », souligne, les yeux pétillants, M. Blachère, dont les employés peuvent choisir chaque année pour leur bureau ou leur atelier parmi les 1.400 œuvres de la collection de la fondation.

samedi 2 avril 2011

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A 82 ans, l'art reste une arme pour
Josep Grau-Garriga

A 82 ans, l'artiste catalan Josep Grau Garriga tisse à la main dans son atelier où il travaille sur une œuvre géante « dédiée à la paix » pour l'église de Saint-Mathurin-sur-Loire, le village angevin où il vit depuis vingt ans.

« L'art est une arme, bien plus qu'un problème esthétique, qui sert à manifester quelque chose de soi. C'est découvrir ce qui existe et ne pas avoir peur », confie ce pionnier de la tapisserie contemporaine, avec l'accent de son pays natal.

Ses créations sont au Metropolitan Museum de New-York, au musée d'Art moderne de Paris, à Houston ou Séville. Le musée de la tapisserie d'Angers (Maine-et-Loire) lui consacre une salle permanente, augmentée jusqu'au 29 mai par une exposition temporaire évoquant son influence sur l'art textile catalan.

Une peinture dédicacée de Miro, une lithographie de Jean Lurçat, un tableau de Tamayo... Dans l'entrée de sa maison, le peintre et licier a accroché ses contemporains, maîtres et amis, à côté de ses œuvres personnelles.

Crinière blanche, regard doux et sourire avenant, il poursuit sur les bords de la Loire angevine, une œuvre inclassable commencée aux premières heures de la dictature franquiste.

Dans son atelier, difficile d'échapper au portrait de Franco qu'il a peint, lunettes noires et visage inquiétant. Non loin, une photo d'un volontaire des brigades internationales, signée Robert Capa, prise dans sa ville natale de Sant Cugat, près de Barcelone.

Petit-fils d'un coiffeur anarchiste, fils d'un paysan républicain, Grau-Garriga a grandi là dans une famille modeste et engagée. Il a sept ans lorsque la guerre éclate. Son père, élu municipal, est arrêté, enfermé dans un camp : « Une armée vaincue, c'est terrible. On n'oublie pas la souffrance des gens et les regards », glisse-t-il.

Formé à l'école des Beaux-Arts de Barcelone, il découvre la tapisserie, à la fin des années 50.

Pour apprendre le métier, il s'installe à Paris, rencontre des cartonniers, Prassinos, Tourlière et surtout Jean Lurçat auprès duquel il travaille plusieurs mois. De retour à Sant Cugat, entouré de matériaux pauvres, il revendique « une tapisserie de notre temps, rude et qui parle de notre histoire ».

« La tapisserie était encore considérée comme un art de classe, lié à la noblesse, et comme un art mineur, parce que pratiquée par des artisans ». Lui, la voit « comme un travail créatif, en accord avec la mentalité du peuple ».

Attiré par l'art brut et le pop art, il exploite ficelles, chanvre, jute, sisal, vieux sac et chutes de laines, donne du relief, expérimente les collages. Ses premières œuvres tri-dimensionnelles sont présentées aux Etats-Unis dans les années 70, où le musée de Houston lui consacre, le premier, une rétrospective.

En Europe, le public est interloqué : « Expressionnisme bizarre, aux confins de l'abstraction... On n'arrivait pas à me cantonner dans un genre. Mais je m'en fiche encore complètement ».

Artistes et intellectuels, eux, sont séduits. Miro et Picasso réaliseront leurs œuvres tissées dans son atelier de Sant Cugat. Alors en pleine gloire, le peintre mexicain Rufino Tamayo lui commande personnellement une œuvre pour son musée en cours de création et l'invite à s'installer en Amérique Latine.

Mais c'est en Anjou, que Grau-Garriga a choisi de s'éloigner « du spectacle de l'art », séduit par le fleuve et par une journaliste de la région.

(De l'Ombre à la Lumière. Musée Jean Lurcat et de la Tapisserie Contemporaine d'Angers)


musicologie.org 2011