21e année —— octobre 2018
Spenser Edmund (1552-1599), The shepheards calender : conteining twelue æglogues proportionable to the twelue monthes : entituled, to the noble and vertuous gentleman, most worthie of all titles, both of learning and chiualry, Maister Philip Sidney. Windet John, London 1591.
septembre 
octobre 2018
novembre
◆Deux hommage parisiens en un à Pierre Henry, 15 et 31 octobre 2018
◆Église Saint-Bruno-les-Chatreux de Lyon : « Grande Guerre et grandes orgues », 7 octobre 2018
◆Le Quatuor Béla à l’Abbaye-aux-Dames le 11 octobre 2018
◆10e stage de danses médiévales Artemusie
◆(Culturebox) Charles Aznavour, la mort du dernier géant de la chanson française.

◆(Directinfo) Tunisie : Report de la remise du Prix international de la musicologie Mahmoud Guettat (Samir Becha)
◆(Nice Matin) Dix candidats vont s'affronter aux Masters de piano de Monaco pour gagner 30.000 €
◆(Z info) Une militante entame une grève de la faim pour l'ouver-ture de la médiathèque Cimendef
◆(AFP) Mort du musicien de jazz Jerry Gonzalez à Madrid
◆(France Culture) Ibrahim Maa-louf : « la création ? Je passe ma vie à chercher. C’est comme respire »

 
Frédéric Norac —— Verdi a qui l’on demandait lequel de ses opéras il préférait aurait (dit-on) répondu  qu'en tant qu’amateur c'était La Traviata, mais comme professionnel il  préférait Rigoletto. De fait, même si l’on n’est pas très sensible à l'  histoire du bouffon à qui le destin fait la farce de réserver l'humiliation suprême  en livrant sa fille adorée au libertin le plus cynique et en la faisant mourir  pour lui, il faut reconnaitre que l’opéra s'impose au plan dramaturgique et  musical  comme un chef
◆(Radio Praha) La Philharmonie tchèque célèbre le centenaire de la Tchécoslovaquie
◆(Culturebox) Nuit blanche 2018 : les rendez-vous à ne pas manquer à Paris
◆(Paris-Match) La succession de Stéphane Lissner à l'Opéra de Paris est ouverte
◆(La Croix) Michael Spyres, un ténor au tempérament entêté
◆(Journal des bâtiments et des TP) Salle Rameau Lyon 1er/ Gros projet de réhabilitation confiée à la compagnie de Phalsbourg
◆(Radio Praha) L’aventure musicale de Lenka Morávková et de sa sculpture sonore
◆(Le Parisien) Parmain : Marek Tomaszewski, le pianiste méconnu
◆(France musique) Glenn Gould et la radio, une histoire d’amour

Frédéric Norac ——
Ne vous attendez pas à trouver dans ce spectacle tous les fastes de l'opéra  baroque tels que peuvent les offrir les productions des grands théâtres. Non,  il s'agit quasiment d'un théâtre de tréteaux qui joue du deuxième et du  troisième degré pour donner vie à un ensemble de divertissements (masks) composés par Purcell afin de  s'intercaler entre les actes de la pièce de John Dryden, King Arthur or the British Worthy de 1691.
Il entre en 1904 au Conservatoire impérial où il étudie la direction de chœur avec Tamaki Shibata, le violoncelle et la théorie musicale avec H. Werkmeister. En 1908 il se rend en Allemagne et étudie la composition à l'école supérieure de musique de Berlin avec Max Bruch et  Karl Leopold Wolf et la piano avec Carl August Heymann-Rheineck.
Il compose de la musique de chambre et un opéra Ochitaru tennyo dont il va préparer la création au Japon. La première guerre mondiale
(AFP) Montserrat Caballé, «la Superba», de Verdi à Freddie Mercury
(Libération) A Paris, le rock ne tient plus les bars
(Audiofanzine)  Gibson sort du marasme
(Tous les festivals) Serge Kancel : «L'Etat est dans son rôle en soutenant une contre-offre sur la base de critères de qualité et de diversité»

 
Jean-Marc Warszawski —— Voici une entreprise assez extraordinaire : un  orchestre symphonique de poche (la Taschenphilharmonie de München), lequel avec 27  musiciens réguliers, met les plus grandes œuvres à son répertoire depuis 2005,  et pour ce présent coffret, pas moins que l’intégrale des 9 symphonies de  Ludwig Beethoven.
De moins d’une dizaine d’instrumentistes (7e symphonie), à 27 plus un quatuor vocal et l’ensemble Vokalwerk de Nürnberg (9e

Alain Lambert —— Du  jazz sidéral, world, acoustique et électrique pour ce début d'automne, venu de  l'espace avec le saxophoniste Guillaume Perret, de l'Orient avec l'oudiste  Dafer Youssef, le long des cordes de la basse de Laurent Bonnot ou de la  contrebasse de Ricardo Del Fra.
Michel Rusquet —— Pour terminer dignement notre parcours  mozartien, disons un mot de ces dix-sept pièces instrumentales d’église que le  jeune musicien écrivit pour les cérémonies liturgiques ou festives de la  cathédrale de Salzbourg. Ces pages pour orchestre, où l’orgue intervient  parfois en soliste, mais plus souvent comme continuo, n’avaient visiblement pas  pour objet d’inciter à la méditation, mais plutôt de servir d’intermède entre  la lecture de l’épître et celle de l’évangile. D’où d’ailleurs leurs dimensions  fort restreintes
Appel à candidatures pour compositions musicales
(La Voix du Nord) L’Orchestre de Douai pleure la disparition de son ancien chef Stéphane Cardon
(Le Vif) Philippe Herreweghe : « Les chefs d'orchestre dirigent jusqu'à leur mort »

Jean-Luc Vannier —— De  L’Ombre à La Lumière (Ars Produktion-Schuma-cher) ne veut pas  seulement nous faire redécouvrir des compositeurs que les aléas du temps et les  vicissitudes, souvent tragiques, de l’histoire auraient contribué à effacer de  nos mémoires immédiates. Formé de Liza Kerob au violon, de Federico Hood à  l’alto et de Thierry Amadi pour le violoncelle — tous trois respectivement  Supersoliste
Frédéric Norac —— Après Issé pastorale héroïque de 1697,  récréée par l’ensemble Les Surprises au dernier festival de Montpellier,  c’était au tour d’Ambronay d’accueillir Sémiramis,  tragédie lyrique de 1718 d’André Cardinal Destouches et de nous offrir la  possibilité de réévaluer un compositeur dont la postérité n’avait jusqu’ici  conservé que le célèbre ballet des Éléments et sa tragédie Callirhoè, ressuscitée  par Hervé Niquet en 2005 à  l'Arsenal de  Metz.

 
 
Frédéric Norac —— Avec six concerts en deux jours et une conférence, précédés d'une soirée  d'opéra, le dernier week-end du festival d’Ambronay avait tout de la course de  fond, sinon dans les étoiles (Vibrations-Cosmos était le titre de cette 39e édition), au moins dans l'histoire multiple et inépuisable de la musique du  XIVe à la fin du XVIIIe, avec un petit détour de 14 milliards d'années en  compagnie d'Hubert
Il est l'un des fils de Johann Henricus Buttstett (16..-1702), pasteur à Bindersleben. Il intègre à l'âge de 15 ans l'école communale d'Erfurt et à partir du début de l'année 1678, prend des cours avec Johann Pachelbel, organiste de la Predigerkirche à Erfurt.
Il est engagé comme organiste à la Reglerkirche et enseigne à l'école de l'église.
En 1687, il obtient la tribune à la Kaufmannskirche, y enseigne le latin à son école. Au mois de juillet de la même année, il se marie avec Martha Lämmerhirt d'Erfurt, ils auront dix enfants.
Pachelbel laisse son poste vacant en 1690. Il y est remplacé par un de ses étudiants, Nicolaus Vetter, l'année suivante, puis quelques
Pastiche, vient de pasticcio (pâté). Ce mot est appliqué à la peinture à la Renaissance Italienne pour désigner un faux.
La première falsification connue (dans un but frauduleux), est la copie du Portrait de Léon X par Raphaël faite au XVIe siècle par Andrea del Sarto pour être offerte à Frédéric II de Gonzague.
 Ce faux avait été commandé par le pape qui tout en voulant exaucer le désir de Frédéreric II, 
ne voulait pas se séparer de l'oeuvre originale.
Mais le trafic des faux tableaux, et le pastiche,
Cizzardi Liborio Mauro (v. 1666-v. 171)
Hakius Wolfgang Gabriel (v. 1666-v. 1711)
Musique et sorties de guerres (XIXe-XXIe siècles), 18-20 oct. 2018, Montréal
Les champs musicaux et sonores de la barbarie moderne, 18-20 déc. 2019, Université de Poitiers
Music and Democracy: beyond Metaphors and Idealization, 21 June 2019, Huddersfield
Localiser la musique et la culture heavy metal, 17- 20 juin 2019, Nantes
(AFP / La Croix) Le président d'Engie nommé à la tête du CA de l'Opéra de Paris
(Le Figaro) Michel Polnareff va se pourvoir en cassation contre son producteur Gilbert Coullier

Jean-Marc Warszawski —— Créée en 1987 par Hugo Reyne, La simphonie du Marais faisait  par son nom écho à ce quartier de Paris, projeté par Henri IV pour être la  démonstration de son règne, où les rues portant le nom de provinces françaises  devaient converger en étoile vers la place de France qui ne vit pas le jour.  Mais il reste la magnifique Place royale devenue Place des Vosges, et plus  loin, au bout du Pont neuf, la Place Dauphine. Bref, le marais est le quartier  de la modernité parisienne
 
Alain Lambert —— On  avait beaucoup apprécié Calacas il y a quatre ans [voir notre chronique]  et, malgré l'inconfort du chapiteau et la symphonie des tousseurs, on s'est  laissé prendre au spectacle d'Ex Anima, plus intimiste que le précédent, où les  chevaux semblent à peine dirigés par les « cavaliers » comme dit le  programme, plus bruiteurs que dresseurs. Car ici le « dressage »  tient de l'éducation ou de l'adaptation à un environnement musical
Érudit et illuminé, représentant de l'évangélisme 
qui entourait la famille royale, se dit être (entre autres) « premier-né 
de la restitution ».
Premier traducteur du Protévangile de Jacques. Il dresse également la première carte du monde en projection polaire (avec le paradis terrestre).
Santa María Tomás de (v. 1510-1570)
Bilan du 39e Festival d’Ambronay
La musique baroque à Radio France : un nouveau rendez-vous
Enregistrer la musique, pour quoi faire ? 31 octobre, 7-9 novembre 2018, Avignon
(Radio Praha) la Philharmonie tchèque lance sa 123e saison ce mercredi
(Paris Normandie) Pierre François Roussillon, nouveau directeur général de l’Orchestre régional de Normandie

La question sans réponse :  six conférences de Leonard Bernstein pour revigorer les neurones musicologi-ques et autresJean-Marc Warszawski —— En 1971, Leonard Bernstein dont on fête cette année le centième anniversaire, était invité en résidence à l’université de Harvard (il y a étudié de 1935 à 1939), par le département de littérature comparée, pour donner une série de six conférences dans le cadre des Norton
Apparue en Europe occidentale vers les années moins 1100, mais d'un usage courant à partir des viiie-ixe siècles, la harpe fut un instrument très en vogue au moyen-âge, pour être supplantée par le luth au xve siècle. Elle est aussi symboliquement l'instrument du roi biblique David.
Elle était en usage en répandu en Irlande Écosse, Pays de Galles, Bretagne et Galice (cláirseach en irlandais, clàrsach en gaélique écossais).
(RTS culture, Suisse) Concert en hommage au compositeur Michael Jarrell pour ses soixante ans
(France Info) Barbara Hannigan, soprano star : « Non, Bérénice n'est pas une hystérique ! »
(France musique) Une manifestation contre la diffusion d’une publicité sur la façade de l’opéra de Sydney

Frédéric Norac —— Queen Mary, c'est un peu le pendant de ce  King  Arthur revu par le BarokOpera Amsterdam que nous avions tant  apprécié. Une évocation de la Reine Mary II Stuart (ne pas confondre avec la  célèbre Reine d'Ecosse), épouse de Guillaume d'Orange et dédicataire de  nombreuses odes de Purcell, pour les funérailles de laquelle il composa sa fameuse  Musique (Z.860).
Le diable en musique ou Diabolus 
in musica, désigne depuis les théoriciens du Moyen-Âge, l'intervalle de quarte augmentée (ou quinte 
diminuée), formé par trois tons consécutifs, 
soit un « triton », comme le nom de l'animal maléfique. Cet intevalle dissonant était prohibé ou d'usage très limité.
Dans le tempérament égal, cet intervalle divise exactement l'octave en deux, il est égal à son renversement, et dans la gamme majeure ne se présente qu'une seule fois.
Élève de François Girardon 
et de Jules Hardouin-Mansart, il  est un célèbre architecte et décorateur, 
auteur de pièces de théâtre.
En 1695, il élève l'hôtel Amelot de Gournay (1, rue Saint-Dominique à Paris). Il construit de nombreux hôtels à Paris (faubourg Saint-Germain), l'hôpital
Kelsall John (v. 1666-v. 1731)
Kortholt Matthias Nicolaus (v. 1666-v. 1731)
Meckenheuser Jacob Georg (v. 1666-v. 1731)
De la musique française à New York avec la violoncelliste Louise Dubin
The Multivalent Voice in Transcultural Music-Making, 11-13 April 2019, Istanbul
Early Music Conference "Musi-cking" : Cultural Considerations, May 13-17, 2019, Eugene
Leonard Bernstein’s Poetics, October 9–12, 2019, Bonn
International Women and/in Musical Leadership Conference, 7-8 March 2019, London
(Le Devoir, Québec) Pour Alexandra Stréliski, le piano est un refuge

Jean-Luc Vannier —— L'opéra de Monte-Carlo  aime à se distinguer. Là où d’autres scènes lyriques se plairaient, pour leur  ouverture de saison, à produire une œuvre complexe, Jean-Louis Grinda, son Directeur  général, préfère une montée en puissance dans la programmation. D’où des  ouvertures de saison lyrique « atypiques »  comme il le précisait de vive voix samedi 13 octobre Salle Garnier à Monaco  tout en rendant un hommage
Hip-Hop in the Golden Age, February 16–17, 2019, Bloomington
Opera as Institution: Networks and Professions (1700–1914), November 23–24, 2018, Graz
Woodstock 50: Stardust and the Devil’s Bargain, April 5-7, 2019, Boston

Jean-Marc Warszawski —— Anna Zassimova est entrée très jeune à l’Insitut Gnessin de  Moscou, où elle a étudié le piano sous l’autorité de Vladimir Tropp. Munie d’une  bourse de la Deutscher Akademischer Austauschdienst (DAAD), elle étudie à la  Haute école de musique de Karlsruhe sous la direction des pianistes Michael Uhde  et Markus Stange.
Elle se produit en Allemagne, Russie, Chine, États-Unis, Suisse, Italie
Alain Lambert —— Un long week-end avec joute chantée, stage, conférences, bal,  concert, cabaret, pour la Loure, association de collectage et de valorisation  du patrimoine musical normand, installée à Vire, au sud-ouest de Caen. 20 ans  de collectages, une douzaine de cédés, des animations partout en Normandie, et  tous les deux ans la fête du sirop, une confiture de pomme cuite longuement,  dont la 7e mouture tombe pile pour cet anniversaire.
Fils d'un conseiller du roi. Il accomplit sa scolarité chez les Jésuites d'Arras et entre dans l'ordre à l'âge de seize ans et obtient dix ans plus tard l'autorisation de quitter l'ordre.
En 1734, il publie Vert-Vert, Histoire d'un perroquet de Nevers, en 1734, La chartreuse (épître), en 1747
Fenning Daniel (v. 1709-1767)
(Sud-Ouest) Les musiciens de l’ONBA protestent devant le Grand Théâtre
(France musique) François-Xavier Roth prolongé en tant que directeur musical général à Cologne jusqu’en 2022
(Xinhua) Chine : croissance rapide du marché des instruments musicaux
(Midi-Libre) Visiter les coulisses du chantier de rénovation de l’Opéra d'Avignon
(Paris-Normandie) A Rouen, un opéra à quel prix ?
(France musique) Sergio Leone et la musique de film, d’Ennio Morricone à Chostakovitch

 
Frédéric  Norac —— L’Orphée et Eurydice que propose l’Opéra-Comique n’est ni tout à fait celui  de Gluck, ni vraiment celui que Berlioz arrangea pour Pauline Viardot en 1859,   mais un mélange de plusieurs sources dont la synthèse produit un résultat pour  le moins étrange. Passe encore que le chef trouvant l’ouverture du compositeur  indigne de l’œuvre soit allé chercher un extrait du ballet Don Juan pour servir d’introduction au premier acte,

Michel Rusquet —— Comme son frère Joseph, Michael Haydn se forma largement  en autodidacte. Il rejoignit d’aillleurs son aîné en tant que petit chanteur à  la cathédrale Saint-Étienne de Vienne dès 1745, et officia au sein de la  maîtrise pendant près de dix ans. Il y apprit le violon et l’orgue, et étudia  la composition essentiellement en lisant des ouvrages de contrepoint comme le Gradus ad Parnassum de Fux.De 1757 à 1762, il occupe un poste de  maître de chapelle dans une localité hongroise
Il est le plus jeune fils des neuf enfants du tisserand Adrien Pignolet et de Suzanne Galliot.
Le 27 janvier 1676, il entre à l'a maîtrise de la cathédrale de Langres sous la direction de Nicolas Goupillet (v.1650-1713) congédié en 1681, puis Jean-Baptiste Moreau (1656-1733), congédié après cinq mois d'exercice, et de Claude Thibaut.
Il ajoute le nom de Montéclair (une colline à Andelot) à son patromyme quelque temps après son arrivée à Paris en 1687, mais signa lui-même « Pignolet dit Montéclair » jusqu'en 1724. Sur la page titre de sa Nouvelle méthode pour apprendre la musique
Colbert de Croissy Charles-Joachim (1667-1738)
Götz Georg Heinrich (1667-1728)

Jean-Marc Warszawski —— À l’agité du Bocal, pour 18 instruments et 3 ténors de Bernard Cavanna,  composé en 2013, est une œuvre majeure,  un chef-d’œuvre de la musique progressive, à la frontière du théâtre musical,  le théâtre que Bernard Cavanna connaît bien pour avoir un temps collaboré avec  plusieurs metteurs en scène dont Antoine Vitez, rassemblant l’art du happening,  instruments académiques et populaires comme cornemuse, orgue de barbarie (salut  admiratif à qui perforé le carton), accordéon, et des
Alain Lambert —— Fix Me : « répare-moi »,  « regarde-moi » ou « shoote-moi » trois sens au choix. Et  deuxième création caennaise d'Alban Richard depuis qu'il a repris le centre  chorégraphique national de Caen, après Nombrer les étoiles [voir notre  chronique] dansé sur de la musique médiévale en live au CCN. On a vu aussi une  création plus ancienne au milieu des percussions de Strasbourg jouant Xenakis,  cette fois au théâtre.
(La Lettre du musicien) Au conservatoire de Coulommiers, des pratiques à la limite de la légalité
(France musique) Les hommes au trombone, les femmes à la harpe : les orchestres restent très genrés
(La Croix) Franz Liszt, un artiste tourné vers l’Orient

 
 
Frédéric Norac —— Dans toute l’histoire de la musique religieuse et sacrée, nombreux sont les  textes bibliques qui ont inspiré les compositeurs, de la Genèse aux Évangiles en  passant par les Psaumes de David et  le Cantique des cantiques, pour ne  citer que ceux-là. Mais quel musicien a-t-il eu l’audace de s’attaquer à ce  texte fascinant et mystérieux entre tous, L’apocalypse  de Jean ?
Son lieu de naissance est incertain, son nom n'apparaît pas dans les registres paroissiaux de Holleschau, mais les archives révèlent que son père Mathias, soldat, y était en garnison.
Peut-être a-t-il été scolarisé à Holleschau, il apparaît comme « Holleschoviensis » (de Holleschau) dans les registres du séminaire des jésuites de Ungarisch Hradisch (Uherské Hradiště), où il est scolarisé de 1722 à 1727.
Michel Rusquet —— En  son temps, ce compositeur allemand d'origine slovaque, par ailleurs chanteur et  théoricien, s'est attiré quelques moqueries  — notamment de la part de Mozart —en raison d'un penchant prononcé pour la dive bouteille, mais, justifiée ou  non, cette réputation ne l'a pas empêché de bénéficier d'une grande  considération en tant que compositeur.
De  1749 à 1769, après s'être formé à Vienne auprès de Fux et avoir exercé de  premières fonctions
Il suit sa scolarité à partir de 1727 au lycée jésuite à Steyr de 1727, et en 1733, il intègre le collège jésuite de Linz en philosophie. il commence à lire le Gradus ad Parnassum de Johann Fux.
 Après une année d'études à l'Université de Graz, en 1735-1736, il est valet du général Alexander Graf d'Ollone pendant les guerres turques de 1736-1739. Il accompagne son maître en en Bosnie, Serbie et Slavonie, puis se fixe à Dresden jusqu'en 1745, où il prend des leçons avec Jan Dismas Zelenka.
Ne trouvant pas d'emploi, il passe quelque temps en Pologne, puis à Vienne.
Au Moyen-Âge, en Angleterre et en Écosse, les Waits (Waites dans la graphie ancienne) étaient les veilleurs qui patrouillaient dans les rues des villes la nuit. Ils utilisaient un instrument de musique pour prévenir qu'ils étaient en service et marquer les heures ou sonner les alarmes.
L'instrument habituel des veilleurs était le chalumeau (Shawm), ou chalumeau de veilleur (Wait-Pipe), au son fort et piquant. Certains veilleurs pouvaient jouer des instruments à cordes ou chanter.
Mably Gabriel Bonnot de (1709-1745)
(BFM TV) Le directeur de la chaîne Mezzo visé par une enquête pour viol
(La Lettre du musicien) Au conservatoire de Coulommiers, des pratiques à la limite de la légalité
(France musique) Les hommes au trombone, les femmes à la harpe : les orchestres restent très genrés
(La Croix) Franz Liszt, un artiste tourné vers l’Orient

Jean-Marc Warszawski —— Le nom de Sébastien de Brossard évoque en général le lexicographe  auteur de dictionnaires sur les termes musicaux et le bibliophile qui légua sa  bibliothèque à la couronne en échange d’une pension. Mais ce prêtre, d’abord luthiste autodidacte, publiant ses badineries sous des  pseudonymes, fut pendant toute la durée de la Guerre de Neuf ans, chantre,  maître de chœur
Claude Charlier —— Cet article sera le dernier hommage  que je rendrai à J.S. Bach, je pense avoir assez écrit sur le « sujet ».
J’ai toujours été étonné par la hardiesse de certains musicologues et de certains interprètes qui se sont aventurés à terminer la dernière fugue de J.S. Bach.
Se prendre pour J.S. Bach n’est pas très évident et toutes ces tentatives de terminer l’œuvre ne sont pas suffisamment
Claude Charlier —— Les analyses de H.Keller et D.Tovey ne sont pas tellement 
divergentes. D.Tovey, plus catégorique, considère 
d'emblée qu'il s'agit d‘une triple fugue. Il remarque, avec raison, qu'il n'y a pas 
de véritable contrepoint fixe dans la première partie.
H. Keller s'embarqueérations ambigües qui pourraient faire croire qu'entre 
la notion de sujet et de contresujet il ne s'agirait que d'un simple jeux
Guillaume Paradin de Cuyseaulx (1510-1590)

Alain Lambert —— Il y a plusieurs façon pour les jazzmen de se frotter au  classique, à commencer par la reprise des thèmes à réarranger et improviser,  comme font Violaine Cochard et Edouard Ferlet dans Plucked-n-Dance, en  entremêlant piano et clavecin. Donc aussi par l'instrumentation, ou les  compositions et les arrangements comme chez La&Ca, Se souvenir des  belles choses, Khalil Chahine, Kafé Groppi, ou encore Fiona Monbet, Contrebande.
Fils d'un pasteur, il étudie la théorie musicale sous la direction d'un certain Klingenberg, peut-être le fils de Friedrich Gottlieb Klingenberg, organiste de Stettin, ou un autre membre de la famille, et l'orgue avec un organiste du nom de Große.
Dès l'âge de 14 ans, il est employé à la cour de Prusse. Après avoir voyagé aux Pays-Bas, il s'installe à Londres (après 1697) pour le reste de sa vie.

Ariosti Giovanni Battista (1668-v. 1733)
Concert de Noël à Amilly avec Jean Tubéry et La Fenice
Concours externe de professeur(e) d’éducation musicale des écoles élémentaires de la ville de Paris

Alain Lambert —— Sobres en concert, talentueux avec un jeu de scène minimaliste, la voix grave et profonde de la chanteuse captive d'emblée, et le jeu des instrumentistes aussi, entre guitares hérissées, claviers paysagers et batterie convulsive. D'autant que si deux semblent inamovibles, Sophie au chant et Alex à la batterie, Adrien, qui double à la voix, n’arrête pas de changer de guitares, Ou si Mathieu lâche sa basse pour apporter un fond de trompette, Juemo, mi claviers mi guitare prend sa quatre cordes, et Rafhell, guitariste plutôt rythmique, passe aux claviers, parfois juste pour une note répétée à l'infini.
Thorowgood Henry (v. 1730-v. 1790)
Aeminga Siegfried Coesus (1710-1768)
Le manuscrit du Puy : l'office du nouvel an à la cathédrale du Puy-en-Velay du XIIe au XVIe siècle
(Reuters) Les intermittents dans le collimateur du patronat
(La voix du Nord) Pourquoi le projet de cité de la musique est abandonné

Michel  Rusquet  —— De son vrai nom Carl Ditters, mais anobli par  la suite en « von Dittersdorf », ce Viennois de naissance, qui occupa  longtemps des postes loin de ses bases, notamment celui de Kapellmeister du  prince-évêque de Breslau, en Silésie, fut une figure importante de la vie  musicale viennoise. Il y connut le succès en tant que compositeur d'opéras  (opéras « italiens » et Singspiele)  et de musique religieuse (oratorios et messes), et s’y fit une réputation
(Le Figaro) Opéra de Paris : le danseur étoile Karl Paquette tire sa révérence
(Ouest-France) Chute d’un mur de décor en 2016 à l'Opéra de Paris. Le procès reporté sine die
(AFP/La Dépêche) Victoires du Jazz 2018: Laurent de Wilde et Cécile Mc Lorin-Salvant récom-pensés
(Le Figaro) Rhoda Scott, reine du palmarès des Victoires du Jazz 2018

Ansaldi Casto Innocente (1710-1780)
Bérard Jean-Baptiste (1710-1772)
Blainville Charles-Henri De (1711-1769)

 
Frédéric Norac —— Plus de mille représentations sur la scène de l’Opéra de Paris de 1836 à  leur disparition un siècle plus tard, un record jamais égalé même par La Juive de Halévy, cet autre blockbuster du répertoire français. Admiré de ses contemporains puis dénigré  jusqu’à la condamnation par certains de ceux qui l’avaient encensé, sans doute  pour faire oublier leurs larcins dans cette riche réserve musicale où tout  l’opéra français du XIXe siècle est allé chercher sa manne, l'opéra de  Meyerbeer
La polyphonie au siècle des Lumières, 21 novembre 2019
Singing Speech and Speaking Melodies: Musical Theatre (1650-1918), 09- 11 May 2019, Oviedo
Les conférences Roy Howat à la faculté de musique de Montréal, 9-21 novembre 2018
Lumière et musique : appropria-tions, métaphores, analogies, 19-21 novembre 2018, Paris
◆(AFP / La Croix) Maroc: festival de Boujloud, peaux de moutons et masques : se faire entendre

Jean-Luc Vannier —— Il s’agissait dimanche 28  octobre à l’auditorium Rainier III de Monaco de remonter le temps. Ou, plus  exactement, d’éprouver dans la Passacaille, opus 1 d’Anton Webern cette richesse d’influences antérieures — celles de ses maîtres spirituels — avant d’entendre dans la foulée une œuvre majeure de l’un d’entre eux : Das Lied von der Erde de Gustav Mahler.  Dirigée par Eliahu Inbal,
Alain Lambert —— Deux guitaristes aventuriers d'abord, Gustave Reichert (Take-Off)  et Claudio Miotti (Claxxx), un batteur fou, Stéphane Galland (The mystery  of Kem) et un big band fitzgeraldien, The Amazing Keystone BB avec Celia  Kameni (We love Ella), pour savourer les nuits de plus en plus longues.
Dupont Pierre (v. 1668-v. 1740)
Fabricius Johann Albert (1668-1736)
Lucien Durosoir (1878-1955) à l'honneur
Opera and Slavery in the French Caribbean 1760-1790, 18-23 Feb. 2019, Venice
Tracking the Creative Process in Music 2019, October 9 to 11th, 2019, Lisbon
Serge Gainsbourg et le cinéma, 15 novembre 2018, Paris
Le Chant d’Archak de Michel Petrossian à Radio France

Compositeur, il est un des élèves de Willaert.
À partir de 1539, il est maître de chapelle à la cour de Ferrare.
Il est au service du cardinal Hippolyte II d'Este à Rome.
Entre 1546 et 1572, il édite 5 livres de madrigaux à 5 voix.
En 1572, il publie un livre de motets.
Dans ses écrits théoriques, il divise l'octave en 31 intervalles égaux (Zarlino : 16). Il s'oppose à Zarlino, Doni, Artusi.
Compositeur. Il effectue ses études à l'Université de Louvain. 
En  1545, 
il est chapelain et préchantre à la collégiale Saint-Paul de 
Liège. Eb 1563, il est maître de chapelle de l'empereur Ferdinand Ier. 
Puis il reprend 
ses fonctions à Liège en 1564.
Son ouvrage, est un poème en forme 
de dialogue entre les arts libéraux
Pour un monde sonore virtuel : Hommage à Jean-Claude Risset, 23-24 novembre 2018, Paris
La musette, un instrument de cour, un instrument tout court, 27, 28, 29 mai 2019, Rouen
Performing Arts and Technical Issues in the 19th Century, 18-20 October 2019, Lucca
(La Croix) Le rap expliqué aux parents
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Mercredi 9 Février, 2022