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3 mai 2011, 20h00
Théâtre du Petit Miroir
Issy-Les-Moulineaux

 M A S
Musiques d'aujourd'hui
en scène

mise en scène : Alvaro Martinez
documentation : Liao Lin-Ni
scénographie : Raquel Muñoz
lumières : Jean-Luc Penso
réalisation informatique : Joan Bagés

Pierre Joddlowski
Collapsed
pour saxophone soprano, percussion et électronique
Thomas Gobert (saxophione), David Joignaux (percussion)

Liza Lim
invisibility
pour violoncelle solo avec 2 archets
Sévérine Ballon (violoncell)

Pier Luigi Billone
legno edre II. Edre (2004)
pour basson solo
Dafne Sandoval (basson)

Improvisation I
Dafne Sandoval (basson), Sévérine Ballon (violoncelle)

Mirtru Escalona Mijares
Palabras de maderas
pour alto solo
Cyprien Busolini (alto)

Improvisation II
Dafne Sandoval (basson), Sévérine Ballon (violoncelle)

Woo Minjung
! 11.2
pour saxophone et électronique
Asagi Ito (saxophone)

Alejandro Castaños
switch
pour saxophone ténor et percussion
Thomas Gobert (saxophone), David Joignaux (percussion)

 

Plein tarif 10 € / tarif réduit 8 €. Théâtre du Petit Miroir, 74 rue du Gouverneur Général Eboué / 92130  Issy-Les-Moulineaux (métro Mairie d'Issy).  Réservations : info@trafic-co.com (objet : réservation MAS+date). Découvrez la programmation complète de MAS, avec le descriptif des œuvres et les biographies des artistes sur https://www.trafic-co.com

3 mai 2011; 20h30
Dijon, Musée archéologique

Passaggi di Musica, avec les Traversées Baroques, le 3 mai à Dijon
Au programme : Monteverdi, Mielczewski, Gabrieli, Zielenski, Palestrina, Merula.

Concert à 20h30 au musée archéologique (ancien dortoir des bénédictins) à Dijon,5 rue Docteur Maret

Réservation : Harmonia Mundi Dijon 03 80 30 14 76. Magasins Fnac - Carrefour Géant - Intermarché - https://www.fnac.com - 0 892 68 36 22 (0.34e/mn) / carte culture. Billetterie sur place.

mardi 3 mai 2011

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Face au G8 des universités,
toutes et tous à Dijon les 5, 6 et 7
mai !

Le sommet mondial des universités devrait se dérouler à Paris les 5, 6 et 7 mai prochains.

Soyons encore plus nombreux à faire entendre nos voix au contre-sommet de Dijon !

La première partie du G8/G20 (sommet mondial) des universités s'est tenue, comme prévu, à la saline royale d'Arc-et-Senans, en Franche-Comté. Lors de la soirée d'ouverture au Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon, un dispositif policier sans précédent a été déployé. La préfecture semble avoir jugé que des dizaines de cars de CRS et des dispositifs anti-émeutes étaient nécessaires pour protéger les pseudo-délégués de ce sommet contre les « hordes barbares et déchaînées » : quelque 80 manifestant-e-s armés de tracts et de banderoles, rassemblés sur un pont de la ville. Nous communiquera-t-on le coût d'une telle opération ?

Quelle autre preuve faudrait-il pour démontrer que, contrairement aux dénégations des deux présidents du Pôle de Recherche et d'Enseignement Supérieur (PRES) Bourgogne - Franche-Comté, leur sommet est bien un G8 ?

Le G8 des universités 2011, organisé par la Conférence des Présidents d'Université (CPU), ressemble de plus en plus à une farce ! La paranoïa des dirigeant-e-s conduit à placer les villes en état de siège. Cette surenchère sécuritaire ne rend que plus saillante l'absence de légitimité démocratique de ces réunions qui se déroulent à huis-clos, loin du regard des étudiant-e-s, des personnels et de l'ensemble de la manifestation.

Le sommet initialement prévu à Dijon sera délocalisé à Paris, mais le lieu exact est tenu secret et ne sera pas révélé, probablement, avant la dernière minute.

A Dijon, nous maintenons le contre-sommet les 5, 6 et 7 mai. Celui-ci constituera un espace d'échanges pour réfléchir à une alternative à la libéralisation de l'éducation et de la recherche.

La mobilisation de toutes et tous doit passer à la vitesse supérieure ! Nous lançons un nouvel appel à toutes les organisations politiques, syndicales, associatives, à toutes les personnes désireuses de promouvoir une éducation émancipatrice tout au long de la vie et une recherche indépendante et critique, à amplifier la mobilisation et à nous rejoindre à Dijon lors de ce contre-sommet.

Les débats, conférences, assemblées et manifestations se dérouleront donc bien aux dates et lieux prévus. Face à la reculade de l'État qui utilise le prétexte habituel de la sécurité, avançons et emparons-nous de l'espace pour débattre sur l'éducation et la recherche que nous désirons réellement.

Nous nous donnons toutes et tous rendez-vous sur le campus dijonnais de l'Université de Bourgogne les 5, 6 et 7 mai, ainsi qu'à la manifestation samedi 7 mai, départ 14h00 du Campus, 14h30 de la Place Wilson.

Le savoir n'est pas une marchandise, l'université n'est pas une entreprise, les étudiant-e-s ne sont pas des client-e-s !

Collectif d'organisation du contre G8 de l'Éducation et de la Recherche (Alternatifs 21, AMEB, ATTAC21, ATTAC Besançon, CGT-Ferc, CNT21, CUAE, FASE, FSU21, Forum social local21, NPA21, RUSF21, RUSF Franche-Comté, SNASUB-FSU 21, SNESUP 21, Sud éducation Franche-Comté, UEC 21, UGED-FSE, Individu-e-s)

mardi 3 mai 2011

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Daniel Barenboïm dirigera mardi
à Gaza un « concert de la paix »

Daniel Barenboïm dirigera dans la bande de Gaza mardi un « concert de la paix », à la tête d'une formation composée de musiciens européens, a annoncé lundi l'ONU dans un communiqué.

« Le maestro conduira l'Orchestre de Gaza, constitué de musiciens de la Staatskapelle et du Philharmonique de Berlin, du Philharmonique de Vienne, de l'Orchestre de Paris et de la Scala de Milan pour un concert de la paix en faveur de la population de Gaza », selon le texte.

Cet orchestre, formé pour l'occasion, comprendra une cinquantaine d'exécutants qui se rendront dans la bande de Gaza en passant par l'Egypte via le poste frontière de Rafah, a indiqué un porte-parole du coordinateur spécial de l'ONU pour le processus de paix au Proche-Orient Robert Serry.

« Ils joueront devant un public de 300 personnes, des étudiants en musique notamment, ainsi que de membres la société civile de Gaza », a précisé le porte-parole.

Selon ce dernier, ce concert a pour objectif de « tenter d'apporter quelque chose à la population de Gaza. Ce n'est en aucun cas un événement politique ».

Le concert, organisé par des ONG palestiniennes en coopération avec l'ONU, aura lieu mardi à 09H30 GMT au centre culturel al-Mathaf, dans la ville de Gaza, a précisé le communiqué du bureau de Robert Serry.

« Nous sommes très heureux de venir à Gaza. Nous jouerons ce concert en signe de solidarité et d'amitié avec la société civile de Gaza », a expliqué le chef d'orchestre, cité dans le communiqué.

Pianiste et chef d'orchestre israélien et argentin, également espagnol et porteur d'un passeport palestinien, M. Barenboïm a créé en 1999, avec son ami Edward Saïd, intellectuel palestinien décédé en 2003, un célèbre orchestre de jeunes arabes et israéliens de 14 à 25 ans, l'Orchestre Divan, qui se produit dans le monde entier.

Né à Buenos Aires en 1942 de parents juifs d'origine russe, Daniel Barenboïm utilise depuis longtemps sa renommée internationale pour promouvoir la cause de la paix entre Israël et ses voisins.

Il apparaît régulièrement en Cisjordanie, mais il s'est vu refuser à plusieurs reprises par les autorités israéliennes la permission de se rendre à Gaza en transitant par le territoire israélien.

En 2009, il avait qualifié de « grave erreur » le mur de séparation érigé par Israël en Cisjordanie, à l'occasion des 20 ans de la chute du Mur de Berlin.

Israël a construit à partir de 2003 un mur avec la Cisjordanie, destiné officiellement à protéger l'Etat juif des attentats.

La Cour internationale de Justice (CIJ) l'a qualifié d'illégal et a réclamé son démantèlement dans un avis rendu le 9 juillet 2004. Cet avis est resté sans effet.

En avril 2009, Daniel Barenboïm avait dirigé pour la première fois un concert exceptionnel à l'Opéra du Caire.

mardi 3 mai 2011

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Le Festival de musique de Dinard
(directeur Kun Woo Paik), du 5
au 21 août

Créé en 1989, le Festival international de Musique de Dinard a, depuis 1994, pour directeur artistique le pianiste coréen Kun Woo Paik.

 La réputation d'excellence de ce festival n'est plus à faire. En 22 ans, il a accueilli les plus grands solistes du monde : de nombreux pianistes (Grigory Sokolov, Boris Berezovsky, Nelson Freire, Birigitte Engerer, Roger Muraro, Anne Quéffelec, Alexandre Tharaud, Abdel Rahman El Bacha, Mikhaïl Rudy, Viktoria Postnikova), des violonistes comme Augustin Dumay ou Vladimir Spivakov, des ensembles de musique de chambre tel le Trio Wanderer, des orchestres (Prague Philharmonia, Orchestre symphonique de Saint-Pétersbourg, Orchestre de Bretagne) et en 2010 l'illustre compositeur et chef d'orchestre Krzysztof Penderecki. La liste est longue et il faudrait citer une centaine de noms.

Le talent des artistes d'exception invités en 2011 conforte cette réputation, qu'ils soient déjà consacrés comme les pianistes François-Frédéric Guy, Nikolay Petrov, Alexander Ghindin, Fredrik Ullén, le violoncelliste Alexandre Kniazev, ou valeurs montantes comme Alexey Lebedev, François Dumont, le pianiste (lauréat du Concours Chopin 2010) du superbe Trio Elégiaque, ou Guillaume Chilemme, violoniste, lauréat du Concours Long Thibaud 2010, l'un des jeunes virtuoses, tous, cette année, déjà très titrés.

Il faut, une fois de plus, souligner l'originalité des programmes spécialement conçus pour le festival qui plonge ses racines dans la tradition tout en introduisant le public au cœur de la création au sein d'un même concert comme une mise en miroirs. A noter la proposition particulièrement innovante élaborée par Nikolay Petrov et Alexander Ghindin, jeu de ping-pong entre le vieux continent (l'Europe) et le nouveau (les U.S.A.) avec ses standards (jazz, comédie musicale). Une belle nuit américaine en perspective !

Le festival 2011 rend un hommage appuyé à Franz Liszt, à l'occasion du bicentenaire de sa naissance, jusque dans son titre MURMURES ET TEMPÊTES, une allusion à la virtuosité de son écriture, à la dramatisation de son discours qui alterne tempêtes sonores et confidences murmurées. Un principe d'opposition générateur que l'on retrouve au centre de l'œuvre qui ouvre le festival, la Sonate pour deux pianos et percussion de Bartok, une exploration des possibilités percussives du piano, comme d'Evryali, véritable hymne à la mer, de Xenakis dont on commémore le dixième anniversaire de la disparition.

Ajoutons, enfin, que l'un des attraits de ce festival réside dans sa situation géographique : le superbe parc de Port Breton qui borde la baie, sert d'écrin au concert gratuit d'ouverture ; l'auditorium Bouttet, à cent mètres de la grande plage, privilégie une proximité complice avec les interprètes et favorise une qualité d'écoute que tous les artistes ont relevée.

Les programme complet et les biographies des artistes

mardi 3 mai 2011

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Rencontre avec Edith Canat de
Chizy, le 17 mai, au Centre de
documentation de la musique
contemporaine

À l'occasion de la sortie du CD « Times », l'œuvre pour orchestre paru chez AEON, présentation de l'œuvre d'Edith Canat de Chizy, en partenariat avec les Editions Lemoine.

Mardi 17 mai à 18h, dans les locaux du Cdmc, salle Messiaen.

18h - Communications de Rodolphe Bruneau-Boulmier et François Porcile

18h30 - Concert : En mille éclats (Saskia Lethiec, violon) ; Formes du vent (Romain Garioud, violoncelle)  ; Wild -(Aïda-Carmen Soanea, alto, et Romain Garioud, violoncelle).

19h - Vente et signature du CD « Times », et du livre d'entretiens  « Entre Nécessité et liberté ». Rencontre avec les intervenants autour d'un verre.

Renseignements au 01 56 68 86 74. Entrée libre sans inscription.

Centre de documentation de la musique contemporaine, 6 place de la Fontaine-aux-Lions, 75019 Paris (métro Porte de Pantin). https://www.cdmc.asso.fr

mardi 3 mai 2011

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Mali Sadio, « opéra africain » sur
un pacte entre l'homme et la
nature

Sur les planches du nouveau Grand théâtre de Dakar, un chant mandingue célèbre dans un « opéra africain » la légende de Mali Sadio, largement répandue en Afrique de l'Ouest, qui relate un pacte entre un hippopotame et une jeune fille dont la trahison amène le malheur à un village.

Mali Sadio est la chronique d'une aventure entre un « mali » (hippopotame en langue bambara) et Sadio, une jeune fille du village de Bafoulabé, dans l'Ouest de l'ancien empire du Mali, qui s'étendait au Moyen Age sur le Mali, la Guinée, le Sénégal, la Guinée-Bissau, la Gambie, la Mauritanie, le Burkina Faso et une partie de la Côte d'Ivoire.

Tout part d'une femme enceinte se rendant au fleuve du village d'où sort un hippopotame qui lui propose de se lier d'amitié avec l'enfant qu'elle porte, en échange d'une garantie de paix et de prospérité pour les habitants de Bafoulabé.

La femme accepte et, à la naissance, se noue une amitié entre « la fille prénommée Sadio et l'habitant des eaux ».

Ainsi, la belle Sadio devient « Mali Sadio », la « Sadio de l'hippopotame », mais cette relation amoureuse rend jaloux les jeunes du village, dont les nombreux prétendants de la jeune fille. Ils finissent par tuer l'animal, attirant ainsi les malheurs sur le village. Sadio se suicide en se jetant dans le fleuve pour rejoindre son hippopotame.

« Sadio a rejoint le mali. Tout le Sahel est assombri », confesse une actrice, avec une mine lugubre, à la fin de la pièce.

Le spectacle, mis en scène par le réalisateur sénégalais Seyba Lamine Traoré, pour l'inauguration du nouveau Grand théâtre national de Dakar mi-avril, est « une sorte d'opéra à l'africaine », selon le ministre sénégalais de la Culture, Serigne Modou Bousso Lèye.

Avec Mali Sadio, « le Sénégal s'essaie à un opéra à l'africaine. L'adaptation scénique de cette histoire tient à la fois du conte, du ballet à thème, de la musique et du jeu dramatique », affirme de son côté M. Traoré.

Le spectacle fait intervenir nombre d'instruments africains: balafon, « riti » (instrument à corde), kora, flûte et percussions sur fond de danses et de paroles.

« Les comédiens ont fait des recherches pour donner un spectacle complet en bambara, mandingue, pulaar, ouolof et français », affirme Cheikh Lô, directeur de la troupe nationale d'art dramatique dont les membres ont formé les principaux comédiens, avec ceux de la chorale africaine Afrikio, basée à Dakar.

« On a voulu mettre plusieurs ethnies parce que l'histoire s'est déroulée au temps de l'empire du Mali qui regroupait plusieurs pays » ouest-africains, dit de son côté Roger Sambou, comédien sénégalais qui interprète le rôle d'un prétendant de Sadio dans la pièce.

« Pour nous, l'essentiel de l'histoire, ce n'est pas seulement la rencontre entre le mali (l'hippopotame) et Sadio, mais le pacte qui doit unir la nature à l'homme et qui doit être respecté », affirme Seyba Traoré.

Selon lui, il y a deux enseignements à en tirer: « L'homme ne peut violer la nature en favorisant la déforestation et l'exploitation éhontée des ressources halieutiques, la dégradation de l'environnement et par la suite s'étonner des effets pervers de sa négligence coupable ».

Ensuite, poursuit-il, « nous faisons appel à la tolérance. On peut être différent, mais se respecter ».

La légende de Mali Sadio, un élément du patrimoine culturel ouest-africain, a plusieurs versions selon les pays formant l'espace de l'ancien empire du Mali. Elle est également une chanson populaire reprise par de nombreux auteurs ouest-africains.

mardi 3 mai 2011

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« Histoires d'amour » pour la
prochaine saison de l'Odéon,
dernière d'Olivier Py

Le directeur de l'Odéon-Théâtre de l'Europe, Olivier Py, qui quittera ses fonctions en mars 2012, a présenté lundi à la presse la prochaine saison du théâtre marquée par « les histoires d'amour ».

Revenant sur la polémique causée par l'annonce en avril par le ministère de la Culture qu'il ne serait pas reconduit à la tête du théâtre, suivie de sa nomination prochaine à la direction du Festival d'Avignon, Olivier Py a déclaré « avoir pour habitude de respecter la parole institutionnelle ». « Aucune maison n'appartient à son directeur », a-t-il affirmé, tout en assurant être « très triste » de quitter l'Odéon.

« Nous avions beaucoup d'idées pour continuer ce projet » de l'Odéon, a-t-il ajouté, affirmant que le plus difficile était de faire « le deuil de ces projets ».

« Je crois que par dessus tout dans cette maison nous nous sommes battus pour des idées, celles du bien public et de la décentralisation », a-t-il dit, citant comme exemple le fait de « remplir des salles avec des œuvres exigeantes et qu'il y ait une diversité sociale ».

Il s'est en outre fait l'écho d'« une très grande inquiétude sur l'avenir du monde culturel », souhaitant que les candidats à l'élection présidentielle mettent la culture au cœur de leur programme.

La thématique amoureuse sera présente dès l'ouverture de la saison avec « Roméo et Juliette » de Shakespeare, traduit et mis en scène par Olivier Py qui poursuivra son travail sur le tragédien grec Eschyle en proposant pour cette saison « Prométhée enchaîné ».

Le Théâtre présentera également « Cendrillon », mis en scène par Joël Pommerat, artiste associé de l'Odéon, « La Dame aux camélias », une création du metteur en scène allemand Frank Castorf et « Mademoiselle Julie », qui sera aussi au Festival d'Avignon, dans une mise en scène de Frédéric Fisbach avec les acteurs Juliette Binoche et Nicolas Bouchaud.

Beaucoup de jeunes metteurs en scène seront représentés, comme le Belge Fabrice Murgia qui offrira « Le chagrin des ogres », une pièce tirée de la vie de Bastien Bosse, à l'origine d'une fusillade meurtrière dans son école en Allemagne, en 2006.

« La Casa de la fuerza » de l'Espagnole Angelica Liddell, qui avait fait sensation l'an dernier au Festival d'Avignon, est également au programme de la saison prochaine.

mardi 3 mai 2011

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Les Films de la semaine

« De l'eau pour les éléphants » (Water for elephants) de Francis Lawrence avec Robert Pattinson, Reese Witherspoon (1h55, Etats-Unis) - Robert Pattinson, le vampire sentimental de « Twilight », partage l'affiche avec un pachyderme pour traverser l'Amérique de la Grande dépression au sein d'un cirque ambulant dans « De l'eau pour les éléphants ».

Etudiant vétérinaire gâté à l'avenir riche de promesses, son personnage, Jacob Jakonwski, se retrouve enrôlé comme soigneur à bord du train des frères Benzini et de leur « plus grand spectacle du monde », entre gros bras louches, danseuses légères et clowns affamés, tous surtout soucieux d'échapper à la crise. Dirigé à la trique par August (Christopher Waltz, aussi séduisant qu'inquiétant), un demi-dingue opiniâtre et fou de sa femme Marlène, l'écuyère de la troupe incarnée par Reese Witherspoon, le cirque espère trouver sa survie en ces temps difficiles dans l'acquisition de Rosie, une éléphante ingérable.

« Fast and Furious 5 » (Fast Five) de Justin Lin avec Vin Diesel, Paul Walker (Etats-Unis) - L'ex-agent Brian O'Conner (Paul Walker) fait à nouveau équipe avec l'ancien taulard Dom Toretto (Vin Diesel), mais pour la première fois, ils se retrouvent tous deux du mauvais côté de la loi. Dwayne « The Rock » Johnson rejoint un casting de choc dans cette ultime course-poursuite à hauts risques.

« Voir la mer » de Patrice Leconte avec Pauline Lefevre, Clément Sibony, Nicolas Giraud (1h31, France) - Avec « Voir la mer », Patrice Leconte invente un trio amoureux sur les routes de juillet, une fable sentimentale sur la jeunesse et l'insouciance qu'il revendique avec une ex-miss Météo, la spectaculaire Pauline Lefèvre, dans son premier rôle.

Nicolas et Clément, deux frères qui vivent et travaillent dans une petite localité de Bourgogne, ont réuni leurs tirelires pour s'offrir un mobile home d'occasion qu'ils projettent d'aller chercher sur la route de Saint-Jean-de-Luz où les attend leur mère, malade. A la veille du départ, l'un d'eux tombe sur Prudence, une beauté solaire - à cheveux courts, comme toutes les héroïnes de Leconte - qui n'a jamais vu la mer et qu'il accepte d'emmener avec eux. La présence imprévue de cette fille confère une dimension poétique et sensuelle à cette descente vers le soleil.

« L'Aigle de la Neuvième Légion » (The Eagle) de Kevin Macdonald avec Channing Tatum, Tahar Rahim (1h51, Etats-Unis) - En 140 après J.-C., l'Empire romain s'étend jusqu'à l'actuelle Angleterre. Marcus Aquila, un jeune centurion, est bien décidé à restaurer l'honneur de son père, disparu mystérieusement vingt ans plus tôt avec les 5.000 hommes de la Neuvième Légion qu'il commandait. Après ce drame, l'empereur Hadrien ordonna la construction d'un mur pour séparer le nord, aux mains de tribus insoumises, du reste du territoire.

« La Ballade de l'impossible » (Norwegian Wood) de Tran Anh Hung avec Rinko Kikuchi, Ken'ichi Matsuyama, Kiko Mizuhara, Kengo Kôra (2h13, Japon) - Tokyo, fin des années 60 : Kizuki, le meilleur ami de Watanabe, s'est suicidé. Watanabe quitte alors Kobe et s'installe à Tokyo pour commencer ses études universitaires. Alors qu'un peu partout, les étudiants se révoltent contre les institutions, la vie de Watanabe est, elle aussi, bouleversée quand il retrouve Naoko, ancienne petite amie de Kizuki.

« Country strong » de Shana Feste avec Gwyneth Paltrow, Tim McGraw (1h17, Etats-Unis) - Kelly Canter, légende de la country, traverse une période sombre comme beaucoup de stars en connaissent. Alors qu'elle tombe amoureuse de Beau Hutton, un jeune surdoué de la musique qu'elle compte aider, son mari et manager, James, organise une tournée de concerts pour la remettre en selle.

« D/S » de Jacques Richard et Maîtresse Léïa, Documentaire (1h30, France, interdit aux moins de 16 ans) - Long-métrage documentaire sur les jeux de la soumission et de la domination, « D/S » propose une immersion en forme de road-movie, à la découverte de jeux entre adultes consentants.

« HH, Hitler à Hollywood » de Frédéric Sojcher avec Maria de Medeiros, Micheline Presle (1h25, France) - Lorsque Maria de Medeiros entreprend le tournage de son documentaire consacré à l'actrice Micheline Presle, elle retrouve la trace d'un cinéaste mystérieusement disparu en 1945, Luis Aramcheck. En mettant au jour un complot fomenté par Hollywood pour tuer dans l'œuf la production cinématographique européenne d'après-guerre, elle n'imagine pas que cette quête mettra sa vie en danger.

« L'Homme d'à côté » de Mariano Cohn, Gaston Duprat avec Rafael Spregelburd, Daniel Araoz (1h50, Argentine) - Leonardo fait partie des designers en vogue en Argentine. Signe évident de sa réussite, il vit avec son épouse Ana et sa fille Lola dans la maison Curutchet, seule maison construite par Le Corbusier en Amérique du sud. Un matin, il est réveillé par un bruit obsédant : comme si on perçait un mur. Film récompensé au dernier Festival de Sundance (USA).

« Lieux saints » de Jean-Marie Teno avec Nanema Boubacar, Jules Cesar Bamouni (Cameroun) - Dans un quartier populaire de Ouagadougou, ce documentaire suit les activités quotidiennes de trois personnages et dévoile la vie culturelle dans un quartier populaire d'une ville africaine. Bouba possède un vidéo-club dans lequel il diffuse des images provenant de DVD d'origine indéterminée. A la fois artisan et artiste, « Jules César » fabrique et joue du djembé, initiant les jeunes du quartier à la pratique de cet instrument. Et Abbo, l'ancien technicien supérieur, décore les murs du quartier de citations philosophiques.

« Où va la nuit » de Martin Provost avec Yolande Moreau, Pierre Moure, Edith Scob, Jan Hammenecker (1h45, France) - Parce qu'elle a été trop longtemps victime, Rose Mayer décide de prendre son destin en main et assassine son mari. Elle part alors retrouver son fils à Bruxelles, qui a fui l'enfer familial depuis des années. Sa liberté apparente n'efface pas la culpabilité, et les histoires de famille ne peuvent se résoudre sans l'accord de l'autre.

« La Solitude des nombres premiers » (La solitudine dei numeri) de Saverio Costanzo avec Ala Rohrwacher (1h58, Italie) - La particularité des nombres premiers (deux, trois, cinq, sept, onze...) est de ne pouvoir être divisés que par eux-mêmes ou par un. Certains cependant possèdent un jumeau dont ils ne sont séparés que par un nombre pair... Alice, jeune femme fragile et Mattia, mathématicien doué que son génie même contribue à isoler, sont ainsi : uniques et isolés parmi les leurs, hantés chacun par les tragédies de leur enfance. Chacun, muré dans cette incapacité à se couler dans son environnement, va trouver chez l'autre son double, sans savoir l'exprimer ni l'avouer, prolongeant ainsi dans l'âge adulte les malaises de l'adolescence.

mardi 3 mai 2011

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Douze BD d'exception pour fêter
les 25 ans des éditions Delcourt

Zep, Tezuka ou Joann Sfar, les éditions Delcourt, qui célèbrent leur vingt-cinquième anniversaire en 2011, proposent à partir de mercredi des éditions spéciales à tirage limité de 12 titres phares puisés dans leur imposant catalogue de 2.500 albums de bandes dessinées.

Parmi ces 12 ouvrages, les lecteurs pourront découvrir ou redécouvrir « Ayako » de Osamu Tezuka, « Donjon Monsters » de Joann Sfar, Lewis Trondheim et Bézian, le savoureux « Happy Sex » de Zep, le père de Titeuf, « Chroniques birmanes » de Guy Delisle, « From Hell », une œuvre fleuve et crépusculaire de Alan Moore et Eddie Campbell, ou encore « New York Trilogie » de Will Eisner, portrait amoureux de la Grosse Pomme par l'inventeur du roman graphique.

Ces 12 ouvrages, venus d'horizons très divers, couvrent une grande variété de styles et de thèmes, avec une même ambition, celle d'auteurs « désireux d'utiliser le langage de la bande dessinée dans ce qu'il a de plus riche, de plus inventif et de plus puissant », souligne Guy Delcourt, fondateur des éditions éponymes en 1986.

Editeur atypique, cet ancien diplômé de l'ESSEC avait démarré une carrière d'analyste financier à Los Angeles avant de délaisser les bilans de sociétés pour devenir journaliste spécialisé en bandes dessinées et en cinéma, grâce, notamment, à une interview exclusive de Harrison Ford pour le premier « Indiana Jones », puis de se lancer dans l'édition.


©Musicologie.org 2011

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