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lundi 9 mai 2011

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Séductions musicales : Appel à
contribution de la revue
« Transposition. Musique et
 sciences sociales » (n° 2)

Expression de visage, prestance physique, prouesse vestimentaire, intonation de voix, les formes prises par la séduction sont multiples et changeantes. Soumise au respect de codes spécifiques engendrés par les sociétés et les cultures dans lesquelles elle s'exprime, la séduction est néanmoins un « acte social ordinaire » que l'on peut tenir pour universel. Cécile Dauphin et Arlette Farge la présentent comme « l'un des points nodaux de l'architecture sociale », une réalité à laquelle aucune société ni période n'a échappé [cf. Dauphin, C. et Farge, A. (éd.), Séduction et sociétés. Approches historiques. Paris : Seuil. 2001]. Objet d'étude relativement récent pour les sciences sociales, la séduction entretient avec la musique des relations privilégiées que ce numéro de la revue Transposition compte explorer.

1. Le rôle de la musique dans les jeux de séduction

Le rituel de la séduction prend forme bien avant les lieux institutionnels de la musique, hors des salles de concert : la chanteuse envoûtante des salons particuliers, l'amoureux transis donnant l'aubade au balcon, le guitariste en herbe qui « tombe les filles ». Les clichés de la séduction occidentale nous proposent de nombreuses figures à interroger. Que nous apprennent-elles de la société dans laquelle elles naissent ? En quoi sont-ils le reflet des rapports entre les sexes ? Ces exemples, tirés du monde occidental, ont-ils des équivalences dans d'autres aires culturelles ?

2. Représentation musicale de la séduction

Entre les airs du théâtre lyrique, le concert de musique « pure » et le répertoire de la mélodie, les stratégies des compositeurs pour figurer la séduction en musique varient selon les codes sociaux et les usages musicaux et dramaturgiques. Comment représente-t-on la séduction avec l'aide du support musical ? Peut-on définir des formes musicales privilégiées pour représenter la séduction ? Outre des études de cas musicaux, nous incitons les auteurs à proposer des analyses reposant sur la réception de ces types d'œuvres.

3. Des musiques pour séduire

Y a-t-il des musiques pour séduire ? Outre la séduction amoureuse, il faut envisager le cas des musiques publicitaires ou d'« ambiance », destinées à stimuler le comportement de cœurs de cibles. Des musiques se trouvent instrumentalisées pour servir des intérêts commerciaux, certaines sont spécifiquement produites pour induire un comportement particulier, d'autres, enfin, sont des réappropriations d'un discours musical publicitaire dans le cadre de productions artistiques. Les musiques d'appareil, musiques d'apparat, ou encore musiques de propagande, doivent également être analysées à la lumière de la séduction. Des études de cas doivent nous permettre de mieux connaître ces musiques qui permettent à une marque ou une institution de se faire aimer du public. La « simplicité » de ces musiques est-elle une constante ? Comment mesurer l'impact de ces musiques sur les auditeurs ?

4. La séduction musicale comme figure du mal

Des sirènes de l'Odyssée au conte du joueur de flûte de Hamelin, nombreux sont les exemples littéraires où la séduction (vocale ou instrumentale) est présentée comme l'un des attributs le plus maléfique du son et de la musique. Nous incitons les rédacteurs à analyser des exemples de cette représentation de la musique et à montrer son évolution dans le temps et dans différentes aires culturelles. Ils pourront également se poser la question de la postérité de ces récits dans les critiques adressés à des phénomènes comme la « culture de masse » ou l'« industrie culturelle ».

5. Le musicien séducteur

Qu'elle se joue entre deux ou plusieurs individus, la séduction est investie d'une double dimension : la captation et le plaisir. Le parallèle entre cette action et l'exécution musicale semble transparent. Le musicien est-il pour autant un séducteur ?

6. Lieu musical, lieu de rencontre.

Salle de concert ou de bal, boîte de nuit ou de jazz, opéra. En quoi ces lieux peuvent apparaître comme des lieux privilégiés de séduction ? En quoi l'architecture de ces espaces favorise-t-elle des logiques de paraître en société ?

Les textes, conformes aux normes exigées par la revue (https://musique.ehess.fr/sommaire.php?id=461), devront être adressés au comité de rédaction de Transposition avant le 15 mai 2011 à cette adresse :
transposition.submission@gmail.com

lundi 9 mai 2011

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Stage de lutherie  « Harpe
Renaissance » selon un modèle
de 1460 conservé à Vienne.
Gruyère 21-28 aoît 2011

L'Atelier 2011 offre un stage de lutherie de huit jours ouvert à toute personne intéressée. Destiné avant tout aux amateurs, le stage n'exige pas de qualifications professionnelles particulières. Une bonne connaissance et une motivation pour le travail du bois et la musique sont attendues. Les professionnels peuvent aussi s'inscrire, se prêtant pour quelques jours à l'enseignement d'un maître.

L'instrument qui sera construit cette année est une harpe Renaissance (15è s.). Cette harpe Renaissance, dite aussi «gothique », est un instrument diatonique. La courbure de la console permet en y appuyant la corde de la hausser d'un demi ton. Cet instrument bénéficie d'une très riche iconographie, on le voit souvent en compagnie du luth. De très beaux exemplaires en sont représentés dans les peintures de Jérôme Bosch ou de Hans Memling.

Cette année, le stage de lutherie sera dirigé par le luthier invité Renzo Salvador (Belgique), et co-animé par le luthier Philippe Mottet-Rio. La construction sera basée sur un modèle conservé à Vienne, datant de 1460 (modèle SAM 64), légèrement adapté pour augmenter les performances de l'instrument.

Le stage est animé par une philosophie de transmission du savoir et d'apprentissage, et selon une pratique traditionnelle, l'instrument est construit collectivement par les stagiaires, guidés par le maître luthier. Les participants s'engagent à œuvrer dans cet esprit. L'instrument terminé restera la propriété de l'Association Guitare & Luth et sera mis à disposition d'instrumentistes de la région.

Association Guitare & Luth :
htto://www.anselmus.ch/fr/association.htm

Atelier de musique ancienne 2011 :
https://www.anselmus.ch/fr/association/atelier2011.htm

Informations pratiques (accès à Gruyères et à l'Institut La Gruyère, liens pratiques utiles) :
https://www.anselmus.ch/fr/association/pratique.htm

lundi 9 mai 2011

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« La Monnaie entre-deux-guerres »,
un ouvrage dirigé par Manuel
Couvreur et Valérie Dufour

Cinquième et dernier volume d'une collection consacrée à l'histoire du Théâtre de la Monnaie. Une équipe de chercheurs, musicologues et historiens de l'art, issus de diverses institutions de recherche belges et étangères, raconte l'histoire de la première scène lyrique à l'aube de la crise de l'opéra…

Cahiers du GRAM Groupe de recherche en art moderne, Bruxelles, Le livre Timpermann, 2010

Un ouvrage en néerlandais et en français.

Vaste projet de recherche piloté par Manuel Couvreur, initiative chaleureusement soutenue par Bernard Foccroulle, puis par Peter de Caluwe, l'histoire de la Monnaie se relit aujourd'hui en cinq volumes. Aucune maison d'opéra au monde ne peut s'enorgueillir d'avoir suscité un tel travail de recherches : depuis une quinzaine d'années, musicologues, historiens, historiens de l'art, spécialistes du théâtre et de la littérature, se sont attachés à retracer l'histoire prestigieuse de la première scène lyrique bruxelloise : de la création du théâtre au XVIIIe siècle, à ses années wagnériennes et symbolistes, en passant par sa transformation et ses contraintes d'exploitation au XIXe siècle, sont étudiées toutes les grandes personnalités, les créations majeures, les conditions économiques et politiques, les tendances artistiques, et tous les artisans qui ont fait l'histoire de ce phare de notre vie culturelle qu'est La Monnaie.

Le cinquième et dernier volume de la série porte sur l'entre deux guerres, une période difficile, de forte remise en question de la place de l'opéra dans nos sociétés qui assistent à l'apparition des nouveaux divertissements que sont le cinéma, le sport ou encore le jazz. De lourds défis s'imposent au directeur Corneil de Thoran. En 1918, la situation financière de l'institution est douloureuse et s'aggrave encore avec le krach boursier de 1929. Dans l'ancien système de concession, qui perdure jusqu'après la seconde guerre, de Thoran devra parfois aller jusqu'à engager sa fortune personnelle. Aidé pendant un temps par Jean Van Glabbeke, pour la gestion financière, et par Paul Spaak comme conseiller littéraire, l'homme qui présidera aux destinées de l'institution pendant plus de quarante ans, multiplie les initiatives : développement de saisons d'opérette, ouverture au public scolaire, élargissement du répertoire aux œuvres du passé ou vers la Russie et l'Italie. La troupe évolue en conséquence et les interprètes wagnériens s'effacent au profit de voix plus légères : Clara Clairbert, Fernand Ansseau, André d'Arkor, Marcel Claudel ou Lucien Van Obbergh triompheront à Bruxelles et dans le monde entier. La Monnaie se montre toujours aussi accueillante pour les créateurs français : Milhaud et Honegger, Claudel et Cocteau, trouveront là l'écoute qui leur faisait défaut à Paris.

Cette politique audacieuse permet à la Monnaie d'accrocher quelques réussites majeures à son palmarès, comme les représentations de Wozzeck, en présence de Berg, ou la création mondiale du Joueur de Prokofiev. En revanche, ce ne sera pas toujours sans peine que les compositeurs belges parviendront à s'y faire représenter. Si l'opéra n'est plus le baromètre de la modernité esthétique, il est toujours une source d'inspiration pour des plasticiens comme Anto Carte ou Edgard Tytgat. Jusque à confinée au simple témoignage, la photographie s'émancipe avec des artistes tels que Joseph Rentmeesters, Robert Marchand ou Henri Vermeulen. Ces admirables clichés illustrent un ouvrage dont l'iconographie est d'une immense richesse, dévoilant tantôt les chefs d'œuvres des artistes costumiers et décorateurs comme Jean Delescluze et James Thiriar (voir le cahier couleur) ou des documents historiques, anonymes et parfois désarmant (p. 63, fermeture de la Monnaie en mai 1940).

Les auteurs du volume : Manuel COUVREUR (ULB), Robert WANGERMEE (ULB), Jeffrey TYSSENS (VUB), Frédéric LEMMERS (Bibliothèque royale de Belgique), Marie-Noëlle LAVOIE  (Université de Montréal), François BRIXY (Société philharmonique), Jan DEWILDE (Muziekcentrum Vlaanderen), Valérie DUFOUR (ULB FNRS), Francis MAES (universiteit Gent), Jacqueline GUISSET, Gilles REMY (Institut des arts de diffusion), et Peter DE CALUWE (directeur du théâtre de la Monnaie).

Déjà parus :

  • Le théâtre de la Monnaie au XVIIIe siècle (sous la direction de Manuel Couvreur, 1996)
  • Le théâtre de la Monnaie au XIXe siècle (Roland van der Hoeven, 2000)
  • La Monnaie wagnérienne (sous la direction de Manuel Couvreur, 1998)
  • La Monnaie symboliste (sous la direction de Manuel Couvreur et Roland Van der Hoeven, 2003)
  • La Monnaie entre-deux-guerres (sous la direction de Manuel Couvreur et Valérie Dufour, 2010)

Plus d'informations ? Contactez Valérie DUFOUR : vdufour@ulb.ac.be ;  Voir aussi le site Presse de La Monnaie : https://www.lamonnaie.be/fr/press/Presse

lundi 9 mai 2011

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« Dialogues imaginaires » : Une
expérience de la création
contemporaine et de la recherche
par Stéphane de Gérando, un livre
disque Tschann

Editeur Tschann librairie. Partenaires disque MFA, Radio-France, la SACEM, 3icar.

« Dialogues imaginaires » : Une expérience de la création contemporaine et de la recherche par Stéphane de Gérando.

Dans la première partie de ces Dialogues imaginaires — L'imaginaire en question, Stéphane de Gérando évoque son expérience de compositeur en analysant les étapes qui participent à l'imaginaire et à l'écriture d'une œuvre. Penser la création, seconde partie de l'ouvrage, renvoie à une recherche sur la notion même de création et ses limites.

Les enregistrements couvrent une période allant de 1992 à 2008, avec des solistes internationaux comme le flûtiste Pierre-Yves Artaud ou le violoncelliste Pierre Strauch, l'Orchestre Philharmonique de Radio-France, l'icarEnsemble et l'icarStudio.

CD à l'intérieur : Orchestre Philharmonique de Radio-France, icarEnsemble et icarStudio, Pierre-Yves Artaud, Gilles Burgos, Aurélien Cescousse, Sona Kochafian, Pascal Robault, Pierre Strauch... Traduction anglaise : Julien Elis Sortie en librairie janvier 2011

Stéphane de Gérando est compositeur (Premier Prix et 3e Cycle du CNSMDP), chercheur associé à l'IDEAC, Docteur habilité à diriger les recherches et artiste multimédia. Invité comme pédagogue dans différentes institutions — grandes écoles, universités, conservatoires supérieurs — directeur de l'icarEnsemble, Stéphane de Gérando est à l'initiative de festivals liés à l'innovation et la création en France depuis 2006. Son prochain ouvrage, L'œuvre musicale contemporaine à l'épreuve du concept, sortira début 2011 aux éditions l'Harmattan.

Distributeurs : librairies - Les belles lettres, disquaires : Codaex -Inactuelles Tschann Librairie, 125 boulevard du Montparnasse, Paris V Renseignement librairie : 01 43 35 42 05.

 

  lundi 9 mai 2011

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Franz Liszt, Lettres à la princesse
Marie de Hohenhole-Schillingsfürst
née de Sayn-Wittgenstein (éditions
Vrin)

Pauline Pocknell (†), Malou Haine, Nicolas Dufetel (éds.), Franz Liszt, Lettres à la princesse Marie de Hohenhole-Schillingsfürst née de Sayn-Wittgenstein. « MusicologieS », Vrin Paris 2011 [432 p., 34 €]

En 1847, Franz Liszt (1811-1886) abandonne sa brillante carrière de virtuose pour se tourner vers la composition, la direction d'orchestre et l'enseignement. Il se lie alors à la princesse Carolyne de Sayn-Wittgenstein avec laquelle il s'installe à Weimar. Il se prend d'affection pour sa fille, la princesse Marie (1837-1920) avec laquelle il entretient une correspondance jusqu'à sa mort. La jeune princesse assiste aux réunions de l'Altenburg où se pressent des artistes, écrivains et musiciens parmi les plus renommés. Les peintres Kaulbach, Scheffer et Schwind immortalisent ses traits. Installée à Vienne après son mariage avec le prince Constantin de Hohenlohe-Schillingsfürst, futur grand maître de la cour de l'empereur François Joseph, la princesse Marie entretient à son tour un salon prisé et devient une personnalité très influente.

Les lettres publiées ici pour la première fois en français, leur langue originale, sont une source exceptionnelle de renseignements sur Liszt, ses proches et le gotha européen. De plus, elles offrent une chronique inédite de la vie musicale, artistique et intellectuelle de l'époque.

Pauline Pocknell, décédée, a laissé ce livre inachevé lors de son décès inopiné en 2006. Malou Haine s'est chargée de le mener à bonne fin avec la collaboration de Nicolas Dufetel.

  lundi 9 mai 2011

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« Sweeney Todd » au théâtre du
Châtelet

La sanglante comédie musicale de Stephen Sondheim « Sweeney Todd », alias le barbier de Fleet Street, en version originale sous-titrée jusqu'au 21 mai 2011 au théâtre du Châtelet à Paris

 

lundi 9 mai 2011

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Manouches et Bretons dans le
Bolloc'h Breizh Tour

 

lundi 9 mai 2011

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1.250 choristes réunis à Berlin
pour le War Requiem de Britten

Au total 1.250 choristes venus de plusieurs pays d'Europe et des Etats-Unis ont interprété dimanche à Berlin le War Requiem, chef-d'œuvre du compositeur britannique Benjamin Britten, coïncidant avec la commémoration de la fin de la Deuxième Guerre mondiale.

Les chanteurs, dont beaucoup originaires d'Allemagne, réunis autour du chœur et de l'orchestre de la Radio de Berlin (Rundfunkchor Berlin), étaient également venus des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de France et du Danemark, pour chanter sous la direction de Simon Hasley, a expliqué à l'AFP une porte-parole de la formation.

Le War Requiem est une œuvre vocale non liturgique, créée en 1962.

Sa particularité est de mêler les chants traditionnels en latin à l'œuvre du poète anglais Wilfred Owen, célèbre pour avoir décrit les horreurs de la Première Guerre mondiale, et mort sur le front en 1918.

Le War Requiem se veut une réflexion sur les atrocités de la guerre et un message de réconciliation. Les trois rôles de solistes sont écrits symboliquement pour une soprano russe, un ténor anglais et un baryton allemand.

Cette représentation entre dans le cadre des concerts « Sing along » du Rundfunkchor de Berlin (« Chantez avec nous »), pour lesquels le chœur invite une fois par an des chanteurs amateurs à le rejoindre pour une prestation précédée de plusieurs heures de répétition.

Biographie de Benjamin Britten

 

lundi 9 mai 2011

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Examen lundi des dommages dus
au vrai chanteur des  « Bronzés
font du ski »

La cour d'appel de Versailles doit discuter lundi des dommages et intérêts qui devront être alloués à Jean-Denis Pérez, dont elle avait reconnu en septembre qu'il était l'interprète du générique du film « Les Bronzés font du ski ».

La cour d'appel avait alors ordonné une expertise pour déterminer le montant de la somme qui devait être versée à M. Pérez, qui réclame près de 800.000 euros de dommages et intérêts et de droits d'auteur.

La cour avait reconnu à M. Perez « la qualité d'artiste-interprète de la chanson Just because of you, bande originale du film Les Bronzés font du ski, enregistrée le 18 septembre 1979 », et qu'il est « en droit de percevoir des dommages-intérêts ».

Les juges avaient toutefois ordonné une expertise pour en fixer le montant.

M. Perez a engagé en 2003 une bataille judiciaire pour être reconnu comme le chanteur soliste de « Just because of you », composée par Pierre Bachelet pour le film à succès de Patrice Leconte.

Le dirigeant de Trinacra Music, Yves Rousset-Rouard, qui était aussi le producteur des « Bronzés font du ski », juge que « les demandes sont hors de proportion avec ce que nous avons touché à l'époque ».

Lors de l'audience, en juin, il avait dénoncé une « confusion » entre les sociétés Trinacra Music et Trinacra Films. « Trinacra Music a touché 70.000 euros sur trente ans pour cette chanson », avait-il précisé, en ajoutant que M. Perez avait touché en 1979 un cachet de « 2.000 francs, soit l'équivalent aujourd'hui de 850 euros pour une séance de trois heures d'enregistrement ».

lundi 9 mai 2011

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Festival de mode de Dinard: le duo
Juliette Zakowetz-Aéla Lehmann
primé

Un Bordelais de 23 ans, Tristan Lahoz, s'est imposé en mode Homme avec un vestiaire très architecturé.

Présidé par le couturier Franck Sorbier, le jury réunissait notamment la styliste Chantal Thomass, la déléguée générale de la Fédération française des Dentelles et broderies Lydia Grandjean, et la directrice des salons professionnels de mode « Who's Next » et « Première Classe » Sophie Guyot.

Quatorze jeunes créateurs représentant la France, la Suisse, la Corée, le Japon, la Belgique et les Philippines étaient en lice en mode féminine et masculine.

Pour le grand prix Femme, Juliette Zakowetz, 24 ans et Aéla Lehmann, 25 ans, de l'École de la Chambre syndicale de la couture parisienne et l'École Mod'Art International, se sont distinguées avec une collection très inspirée du monde végétal et animal avec des imprimés « écorces » et des incrustations de plumes.

Décerné pour la première fois par ce festival qui fêtait sa 18e édition, le prix Lingerie a récompensé la Suisse Maxine Wattam, 24 ans, (ESMOD Paris) pour une audacieuse collection inspirée du bondage et des scoubidous, « dégageant une vraie personnalité » selon Chantal Thomass, marraine de cette nouvelle catégorie du concours de Dinard.

Doté par l'Office Franco-Québécois pour la Jeunesse et le Salon Who's Next, le prix de la jeunesse est allé au Sud-Coréen Taekyung Joo, 29 ans, installé à Milan et diplômé du Saint Martins College de Londres.

Créé en 1993, ce festival soutenu par le Haut commissariat à la jeunesse, la Mairie de Paris et les Fédérations françaises du Prêt-à-porter féminin et des industries du Vêtement masculin, a révélé notamment les créateurs Eymeric François ou Christian Tournafol.

Des bourses jusqu'à 5.000 euros et des stands dans les principaux salons professionnels à Paris, New York et Montréal, récompensent les lauréats.

lundi 9 mai 2011

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« La Conquête » : un énorme
travail d'enquête

Le festival de Cannes aura le 18 mai la primeur du film de Xavier Durringer « La Conquête », fiction vraie sur l'accession de Nicolas Sarkozy à la présidence en 2007: « l'histoire d'un homme qui conquiert le pouvoir et perd sa femme » Cécilia, résume Patrick Rotman qui en signe le scénario.

Le festival de Cannes aura le 18 mai la primeur du film de Xavier Durringer « La Conquête », fiction vraie sur l'accession de Nicolas Sarkozy à la présidence en 2007: « l'histoire d'un homme qui conquiert le pouvoir et perd sa femme » Cécilia, résume Patrick Rotman qui en signe le scénario.

« J'ai fait un énorme travail d'enquête », explique ce documentariste chevronné à l'AFP: « Tout est globalement juste. J'avais besoin de connaître l'histoire sur le bout des doigts ». Avec ce film à l'audace inédite dans le cinéma français, le spectateur devient « la petite souris sous la table qui voit et entend tout », dans les coulisses de la campagne et l'intimité d'un couple en crise.

« J'ai épluché la presse, lu des dizaines de livres - on n'avait sans doute jamais autant écrit sur un candidat -, rencontré de nombreux témoins, des acteurs de la campagne, des journalistes du Sarko Circus qui le suivaient partout et consignaient leurs échanges informels... ».

« J'avançais masqué: on a gardé un secret absolu sur le projet écrit à chaud; trois personnes étaient au courant, les producteurs (Eric et Nicolas Altmeyer) et moi.

 »Un certain nombre de scènes, moins de dix, sont absolument vraies: des scènes iconiques, comme celle de la Baule (le bain de mer de Dominique de Villepin), importantes pour installer le spectateur dans l'histoire réelle.

« Parfois, on n'avait pas d'images mais des récits très détaillés: on invente donc en restant très proche de la réalité. »

« L'énorme majorité des scènes ont été inventées, mais le contenu politique de la discussion est juste, avec le souci de procéder à une reconstitution minutieuse et fidèle », selon Patrick Rotman.

Les insultes fusent, les noms d'oiseaux volent bas.

« Beaucoup de gens vont être surpris par la violence et la cruauté du langage et du milieu », reconnaît le scénariste. « C'est parce qu'il faut tuer l'autre et en politique, c'est avec les mots qu'on flingue. Et tous les journalistes qui les fréquentent savent que les hommes politiques parlent comme des charretiers, surtout Chirac et Villepin. Nicolas Sarkozy, lui, pique des colères incendiaires contre son entourage ».

Pour restituer la totalité de l'histoire, il fallait aussi aborder « cette imbrication étroite entre vie privée et vie publique, déterminante et essentielle à l'histoire, dont le film ne pouvait pas faire abstraction », poursuit Patrick Rotman à propos du départ de Cécilia Sarkozy, l'épouse du candidat.

« Quand elle s'en va, ce n'est pas seulement la femme, mais son contrôle social qui part avec elle. Elle gérait tout », insiste-t-il. « Et puis (Nicolas Sarkozy) a tellement mis en exergue sa vie privée qu'il nous a permis de faire ce film », justifie-t-il.

« La Conquête, c'est l'histoire d'un homme qui conquiert le pouvoir et perd sa femme: le 6 mai 2007 (jour de son élection, ndlr), il passe sa journée à la chercher et, quand il la trouve, à la convaincre de venir le rejoindre. Le film dit ce désespoir de l'élu en quête de sa femme ».

Là encore, précise l'auteur, « Cécilia s'est elle aussi beaucoup confiée et j'avais donc des sources directes. Mais ces scènes ont été les plus difficiles à écrire ».

A un an de l'élection présidentielle, Patrick Rotman se défend de toute intention polémique et rappelle même qu'il a écrit « à chaud, entre la fin de la campagne en 2007 et le début du mandat en 2008, quand son sujet était en pleine ascension. »

« Il n'y a aucune volonté de dénigrement; Nicolas Sarkozy est un personnage touchant, énervant, attachant, odieux. Une personnalité complexe, contradictoire. Le film rend compte de son incroyable énergie, de sa capacité de combat, à la fois mec et petit garçon ».

lundi 9 mai 2011

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Hollywood redonne vie en
couleurs au « Voyage dans la
lune » de Méliès

« Ce qu'il faut restaurer, surtout, c'est l'émerveillement du spectateur », affirme-t-il. « Il ne faut pas s'y tromper: Le Voyage dans la lune c'est la même chose que Star Wars dans les années 70 et Avatar aujourd'hui. En 1902, les gens n'avaient jamais vu des effets spéciaux comme ça ».

Donnée pour perdue, la version couleur du « Voyage dans la lune » de Georges Méliès a finalement été « ramenée d'entre les morts » grâce à un long processus de restauration finalisé à Hollywood, dont le résultat doit être présenté mercredi en ouverture du festival de Cannes.

« On ne peut pas vraiment parler d'une restauration, mais plutôt d'une résurrection, car le film était vraiment mort », déclare à l'AFP Tom Burton, responsable des services de restauration des studios Technicolor à Hollywood.

Derrière lui, sur grand écran, s'étale l'image mythique de la lune avec une capsule spatiale plantée dans l'œil. Mais elle est bien différente de celle que l'on connaissait jusqu'ici: du sang rouge coule du visage jaune pâle de la lune, et l'astre à visage humain est entouré de nuages aux teintes gris-vert.

« Le film était littéralement en pièces. La pellicule avait cristallisé et se brisait en mille morceaux. C'était une course contre la montre de chaque instant pour numériser le film avant qu'il ne tombe en poussière », dit-il.

A ses côtés, Serge Bromberg, patron de Lobster Films et artisan du projet aux côtés des fondations Groupama Gan et Technicolor, confirme à l'AFP qu'avoir pu « ramener le film d'entre les morts relève vraiment de la science-fiction ».

L'histoire commence au début des années 90, lorsqu'une copie couleur du « Voyage dans la lune » (1902), le film le plus célèbre de Georges Méliès (1861-1936) est déposée anonymement à la Cinémathèque de Barcelone.

Le monde des archives s'émeut de la réapparition de cette version, donnée pour perdue. Mais la joie est de courte durée, car l'état déplorable de la copie rend sa restauration impossible. Serge Bromberg récupère pourtant la bobine, avec l'idée folle de pouvoir, un jour, en faire quelque chose.

En 1999, il tente le tout pour le tout, en faisant subir à la pellicule un traitement chimique pour la ramollir — un processus irréversible qui peut prendre jusqu'à deux ans. « Et quelle n'a pas été ma surprise, une fois la pellicule décollée, de découvrir qu'on avait plus de 90% du film », dit-il.

Il prend la pellicule en photo, image par image, et numérise le tout. Nous sommes alors en 2002 et il faudra encore attendre début 2010 pour que les progrès techniques permettent d'envisager une restauration complète.

« Même comme ça, on n'était pas sûrs d'y arriver », assure Serge Bromberg. Les premiers éléments arrivent à Hollywood en novembre 2010 et grâce à un travail d'orfèvre, les 13.375 images du film sont restaurées une par une et « Le Voyage dans la lune » version couleur renaît, 109 ans après sa sortie.

Les quelques images manquantes dans la copie couleur originale ont été coloriées à partir d'une copie en noir et blanc de la famille Méliès.

« La couleur est incroyable, c'est comme une enluminure du Moyen-Age, une œuvre d'art en soi », s'enthousiasme Gilles Duval, délégué général de la Fondation Groupama Gan, soulignant qu'avec un budget de 400.000 euros, cette restauration, pour un film de 14 minutes, est la plus ambitieuse de l'histoire.

Quant à la musique d'accompagnement, elle a été confiée au groupe électro français Air, « pour faire le lien entre le public d'aujourd'hui et ces images d'hier, en en respectant la naïveté originelle », explique Serge Bromberg.

« Ce qu'il faut restaurer, surtout, c'est l'émerveillement du spectateur », affirme-t-il. « Il ne faut pas s'y tromper: Le Voyage dans la lune c'est la même chose que Star Wars dans les années 70 et Avatar aujourd'hui. En 1902, les gens n'avaient jamais vu des effets spéciaux comme ça ».

Et d'avouer: « Quand je vois ces images, je pleure. C'est inévitable, quand on fait marcher la machine à remonter le temps, on retombe en enfance ».

lundi 9 mai 2011

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Canada: une exposition mêlant
archéologie et films d'Indiana
Jones

Une exposition mêlant archéologie et fiction avec pour trame de fond les quatre films du célèbre Indiana Jones, a ouvert ses portes le 28 avril dans la métropole québécoise en première mondiale.

Une exposition mêlant archéologie et fiction avec pour trame de fond les quatre films du célèbre Indiana Jones, a ouvert ses portes le 28 avril à Montréal, jusqu'au 18 septembre, avant de voyager en Europe.

L'exposition « Indiana Jones et l'aventure archéologique » plonge les visiteurs dans un monde où se côtoient science et cinéma, en retraçant les aventures d'Indiana Jones tout en initiant le visiteur aux étapes du travail d'un archéologue.

Muni d'un baladeur doté d'un écran tactile, le visiteur y contemple des artéfacts découverts sur des sites archéologiques explorés par Indiana Jones, célèbre personnage hollywoodien interprété par Harrison Ford.

« Il y a du contenu vidéo, du multimédia, des films, répartis sur une surface de 1.000 mètres carrés », a expliqué à l'AFP la porte-parole du centre des sciences, Julie Mailhot.

« On apprend beaucoup sur l'archéologie et en même temps il y a tout le côté romanesque, débridé, qui est intéressant », a commenté Monique, une grand-mère de 61 ans venue assister à la première de cette exposition avec son petit-fils de 12 ans.

Les objets archéologiques, parmi lesquels une collection d'artéfacts en or du cimetière royal d'Ur de l'antique Mésopotamie et la plus ancienne carte du monde connue à ce jour, proviennent essentiellement du Penn Museum et de la National Geographic Society.

Le Centre des Sciences de Montréal, situé dans le vieux-port de la métropole québécoise, présente aussi une vaste collection d'accessoires des films d'Indiana Jones, dont le premier chapitre « Les aventuriers de l'arche perdue » souffle en 2011 ses 30 bougies. L'exposition prend fin le 18 septembre et doit par la suite voyager en Europe et en Asie.


©Musicologie.org 2011

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