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vendredi 13 mai, 20h30
La Borie/Solignac

Christine Schornsheim
pianoforte

Alexandre Pierre Francois Boëly
Sonate en do mineur op. 1 n°1

Johann Abraham Peter Schulz
Sonate en mi bémol majeur op.2

Joseph Haydn
Andante con variazioni en fa mineur
Hob. XVII : 6

Franz Schubert
Trente variations
d'après un thème d'Anselm Hüttenbrenner D 576

Ludwig van Beethoven
Sonate quasi una fantasia
en si bémol majeur op. 27 n° 2

Claveciniste et pianofortiste, Christine Schornsheim est avant tout reconnue pour son jeu sur instruments anciens. Pour preuve en 2005, elle reçoit les plus prestigieuses récompenses pour ses enregistrements consacrées aux œuvres pour piano solo de Joseph Haydn. Elle se produit régulièrement dans les plus grands festivals en Europe, Amérique et Asie. Elle est invitée par de nombreux orchestres dont le Freiburger Barockorchester et le Concerto Köln.

Elle a également pour partenaire régulier Andreas Staier et la gambiste Hille Perl. La saison prochaine sera consacrée à la suite des ses enregistrements du Clavier bien tempéré de Bach sur différents clavecins du célèbre Johannes Ruckers.

Christine Schornsheim est aussi professeur à l'Académie de musique de Munich.

Coproduction Fondation La Borie-en-Limousin, / Piano International, Opus 87.

Rencontre avec l'artiste à l'issue du concert, pot offert par la maison.

La Borie-en-Limousin, 87110 Solignac. Tél. : 05.55.31.84.84. https://www.ebl-laborie.com.

vendredi 13 mai 2011

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Faute de volontaires, l'Orchestre
national de Lyon annule sa
tournée au Japon

L'Orchestre national de Lyon (ONL) a annoncé jeudi qu'il annulait sa prochaine tournée prévue depuis 2009 au Japon, en raison de défections de musiciens et de membres du personnel qui avaient fait part d'« inquiétudes ».

Les concerts, prévus dans la région de Tokyo du 5 au 14 juin, « étaient l'occasion de renforcer les liens anciens entre la Ville de Lyon et le Japon », a souligné dans un communiqué la direction de l'ONL, ajoutant qu'« après la terrible tragédie qui a frappé le pays, il semblait encore plus nécessaire de marquer notre solidarité par cette présence culturelle forte ».

« Après s'être assuré auprès des autorités compétentes, japonaises et françaises, qu'en l'état aucun risque sanitaire n'était identifié », l'orchestre, dirigé par le chef allemand Jun Märkl, a conduit « une large consultation des musiciens et du personnel de l'Orchestre » qui « a cependant montré des inquiétudes, rendant la composition d'une formation trop faible pour assumer cette tournée ».

La direction « a décidé à son grand regret de prendre acte de cette situation et d'annuler cette tournée ».

L'ONL avait effectué trois tournées au Japon dans les années 1990, sous la direction d'Emmanuel Krivine, et y était retourné en 2007 pour neufs concerts avec Jun Märkl, né d'un père allemand et d'une mère japonaise.

vendredi 13 mai 2011

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Opéra de Vienne: concert Mahler
au profit des sinistrés au Japon

Les Opéra et Orchestre philharmonique de Vienne donneront le 18 mai un concert au bénéfice des victimes du tremblement de terre et du tsunami du 11 mars, suivi d'une catastrophe nucléaire au Japon, a annoncé jeudi l'Opéra de Vienne dans un communiqué.

Pour ce concert, donné à l'occasion du 100e anniversaire de la mort, le 18 mai 1911, du compositeur autrichien Gustav Mahler (1860-1911), les musiciens de l'Orchestre philharmonique, le chef d'orchestre italien Daniele Gatti, ainsi que le personnel de l'opéra, renoncent à leur salaire.

La recette, ainsi que le produit de la collecte de dons sollicités auprès des spectateurs, seront versés à la Croix-Rouge japonaise au bénéfice des victimes du tremblement de terre et du tsunami.

Le concert sera consacré à la 9e symphonie de Gustav Mahler.

vendredi 13 mai 2011

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Aznavour, Deneuve, Souchon en
concert de soutien au Japon le 31
mai

Charles Aznavour, Catherine Deneuve, Alain Souchon, -M- notamment donneront à l'initiative de Jane Birkin un concert de solidarité pour le Japon le 31 mai au Théâtre du Châtelet à Paris, ont annoncé jeudi les organisateurs.

La soirée, dont les bénéfices seront intégralement reversés à la Croix-Rouge japonaise, réunira plus de 30 artistes dont Abd al Malik, Arno, Cali, Daphné, Vincent Delerm, Thomas Fersen, Arthur H, Bernard Lavilliers, Camelia Jordana, Les Têtes Raides, Charlotte Rampling, Olivia Ruiz, Lambert Wilson...

Le concert, dont les tarifs iront de 10 à 90 euros, sera restransmis en direct sur France Inter.

vendredi 13 mai 2011

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L'Orchestre national de Lille
s'installe au casino pour la saison
2011-2012

L'Orchestre national de Lille (ONL) va s'installer au théâtre de l'Hôtel-Casino Barrière de Lille et au Colisée de Roubaix pendant la saison 2011-2012, le temps de rénover l'auditorium du Nouveau Siècle qui l'accueille et dont l'acoustique sera améliorée.

« On ne dira jamais assez à quel point la qualité d'une salle de concert a autant d'importance pour un orchestre que, pour un grand violoniste, son Stradivarius », a justifié Jean-Claude Casadesus jeudi, à l'occasion de la présentation de la 36e saison de l'ONL depuis sa création en 1975.

L'ONL quittera jusqu'à la rentrée 2012 le Nouveau Siècle (1.800 places) pour une double résidence au théâtre du casino Barrière (1.200 places) — où il donnera notamment le 4e concerto pour piano et orchestre de Beethoven (les 11 et 12 octobre) — et au Colisée de Roubaix, où il proposera, entre autres, « Roméo et Juliette » de Tchaïkovski avec la violoncelliste Anne Gastinel (15 mars 2012).

L'ONL rendra également hommage au compositeur Georges Delerue, natif de Roubaix, les 2 et 3 mars au Colisée, en interprétant des extraits de ses musiques pour les films de François Truffaut, Oliver Stone, Philippe de Broca.

vendredi 13 mai 2011

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Théâtre du Capitole: la part belle à
l'Italie pour la saison 2011-2012

Deux opéras de Puccini (« Tosca », « Madame Butterfly »), deux de Verdi (« Falstaff », « Le Trouvère ») et Rameau avec « Les Indes Galantes » formeront le cœur de la prochaine saison du Théâtre du Capitole, qui offrira aussi des classiques du ballet comme « Giselle » ou « Casse-Noisette ».

La saison lyrique 2011-2012 présentera huit titres mettant l'accent sur « les chefs-d'œuvre », selon le mot du directeur artistique Frédéric Chambert, et une création française avec « Polieukt » du Polonais Zygmunt Krauze.

« Tosca » ouvrira la saison dans une mise en scène de Mario Pontiggia. Sous la direction du chef de l'Orchestre du Capitole Tugan Sokhiev, la soprano Catherine Naglestad interprétera le rôle-titre, et le ténor Vladimir Galouzine celui de Mario Caravadossi.

Wagner fermera pour sa part l'année lyrique avec « Tannhäuser », une production du Théâtre du Capitole qui sera dirigée par Hartmut Haenchen et permettra d'entendre les ténors Torsten Kerl et Peter Seiffert, un « géant » des rôles wagnériens.

Trois coproductions du Capitole seront par ailleurs présentées: « Le Trouvère » avec le Liceu de Barcelone, « La Clémence de Titus » de Mozart avec le Festival d'Aix-en-Provence, signée par le metteur en scène David McVicar et dirigée par David Syrus, et enfin « Les Indes Galantes » de Rameau avec l'Opéra national de Bordeaux.

Concerts et récitals (26 au total) complèteront le programme musical.

En ce qui concerne la danse, la saison sera marquée par la création mondiale de « La Reine Morte » de Kader Belarbi sur une musique de Tchaïkovski, et des « Liaisons dangereuses », dans une chorégraphie de Davide Bombana et sur une musique de Mozart.

« Casse-Noisette » dans la chorégraphie de Michel Rahn, « Giselle » dans celle de Nanette Glushak, mais également des petites pièces regroupées sous le titre « D'Ouest en Est, aux sources de l'Ecole française » ou « New York Dances » seront également au programme.

Le Théâtre du Capitole, dont le public a augmenté de 5% cette saison, proposera en 2011-2012 353 manifestations (concerts, ballets, conférences...), soit plus d'un événement par jour pendant la saison de 10 mois, s'est félicité Frédéric Chambert.

vendredi 13 mai 2011

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Quand le jazz revient à
Saint-Germain-des-Prés

Le club Saint-Germain ou le Tabou, plus récemment La Villa: ces clubs ont disparu de ce quartier du cœur de Paris déserté par le jazz, où le ramène chaque printemps depuis 2001 le festival Jazz à Saint-Germain-des Prés, dont la 11e édition a lieu du 15 au 29 mai.

Ce festival a désormais ses rendez-vous traditionnels: l'ouverture un dimanche après-midi avec, sur le parvis de l'Eglise Saint-Germain, une série de concerts gratuits et les Jazz & Bavardages, organisés certaines fins d'après-midi au Café des Editeurs.

Viendront notamment y discuter, le 15, les journalistes spécialisés Frédéric Goaty et Christophe Geudin, co-auteurs de « Prince, le dictionnaire » (Le Castor Astral).

La présence de Jacky Terrasson participe de cette tradition: le pianiste franco-américain s'est promis de jouer chaque année dans un festival qu'il n'a manqué qu'une fois. Il se présentera le 28 à l'Institut Pasteur dans un quartette inédit avec Stéphane Kerecki (contrebasse), Leon Parker (le batteur de ses débuts) et Xavier Desandre Navarre (percussions).

Les autres têtes d'affiche sont Kyle Eastwood et Stefano Di Battista.

Kyle Eastwood, fils de l'acteur-réalisateur Clint Eastwood, qui privilégie de plus en plus la basse électrique à la contrebasse, interprétera (18 à l'Hôtel Pullman Montparnasse) un jazz léché aux accents funk et groove.

Stefano di Battista (sax alto et soprano), hard-bopeur fougueux et volubile, présentera pour la première fois à Paris (16 mai au Théâtre de l'Odéon) les compositions de son nouvel album en hommage à la figure féminine, « Woman's Land ».

Au programme également, plusieurs chanteuses pétillantes: Robin McKelle, entre jazz et rhythm'n blues (24 à l'Institut Océanographique), et Kelly Lee Evans (20 à l'Hôtel Lutetia), interprète humble et pertinente des classiques de Nina Simone.

Le trompettiste Ambrose Akinmusire, la nouvelle sensation afro-américaine, sera le 17 mai à la Maison des Cultures du Monde.

Jazz et musique classique ont rendez-vous le 19 mai à l'Eglise Saint-Germain, avec la rencontre des pianistes Antoine Hervé et Jean-François Zygel, l'un des rares pianistes classiques à maîtriser la technique de l'improvisation.

L'organisateur du festival, Frédéric Charbaud, est un fan des « cousins » du jazz (blues, soul, gospel): la création de l'harmoniciste Jean-Jacques Milteau, (26 à l'Eglise Saint-Germain-des-Prés), avec le chœur gospel des Palata Singers, en témoignera.
https://www.festivaljazzsaintgermainparis.com

vendredi 13 mai 2011

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Coldplay et Yodelice au Main
Square Festival d'Arras en juillet

Coldplay, Yodelice, Arcade Fire et Portishead seront les têtes d'affiche du prochain Main Square Festival d'Arras (Nord), les 1er, 2 et 3 juillet, ont annoncé jeudi les organisateurs dans un communiqué.

La manifestation arrageoise pourra également compter sur la présence de Moby, The Chemical Brothers et PJ Harvey. Au total, 45 groupes ou artistes se produiront sur les deux scènes du festival.

Le festival avait vécu quelques turbulences en 2010 en raison d'un différend entre la société de production de concerts Live Nation, qui l'organise, et la fondatrice de l'événement, France Leduc, qui contestait son éviction devant le tribunal de commerce de Roubaix.

France Leduc a cédé il y a trois ans la majorité de ses parts dans le Main Square Festival à Live Nation, tout en en conservant la présidence et des intérêts financiers à hauteur de quelque 20%.

Les deux parties avaient finalement trouvé un accord - confirmant France Leduc à son poste - quelques jours avant le début du festival.

Les tarifs sont de 59 euros pour un billet jour et 135 euros pour les trois dates programmées https://www.mainsquarefestival.fr

vendredi 13 mai 2011

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«  On ne badine pas avec
l'amour », une nouvelle mise
en  scène à la Comédie-Française

Comédie tout d'abord qui vire au tragique, « On ne badine pas avec l'amour » d'Alfred de Musset revient à la Comédie-Française dans une mise en scène où éclate la cruauté des personnages.

Jouée au théâtre du Vieux-Colombier à Paris du 11 mai au 26 juin, la pièce met aux prises Camille et son cousin Perdican qui se retrouvent dans le château de leur enfance après dix ans de séparation, l'une revenant du couvent, l'autre d'étudier la médecine.

Le père de Perdican a décidé de les marier mais les jeunes gens se déchirent. Camille est en proie à un désir d'absolu tandis que Perdican, enfant gâté, sans repère, décide de la rendre jalouse en séduisant sa sœur de lait, Rosette, une jeune paysanne, la seule des personnages dont la simplicité des sentiments soit préservée.

Camille, la moins candide de tous dans sa quête d'amour, est interprétée par Julie-Marie Parmentier qui confère au personnage, intense, voire inquiétant, une complexité, faite d'exigence et de quasi perversité. Loïc Corbery joue un Perdican plus extraverti, en jean et teeshirt, traversé de désirs contradictoires.

Tous deux, seuls sur la scène nue, sont comme des lutteurs livrés à un corps à corps tandis qu'un rideau tendu sur la longueur de la scène offre un arrière-plan où sont dissimulés le père, le curé, le gouverneur de Perdican, la gouvernante de Camille.

En proie eux aussi à la jalousie, ils s'occupent à des dénonciations mutuelles et hantent le plateau comme des fantômes, se parlant en écho, avides de nourriture et de confort.

« Chaque camp générationnel - jeunes et anciens - se rejoint dans une forme d'épicurisme et de cruauté », selon le metteur en scène Yves Beaunesne.

« J'essaye de tisser un rapprochement historique fécond, en confrontant les années qui précèdent Mai 68 avec ce début du XIXè siècle et le développement d'un pouvoir industriel et financier modernes », explique Yves Beaunesne pour qui les années 1960 ou l'avant 68 sont représentatifs « d'un manque abyssal d'échange entre les générations (...) ».

Par sa création sonore qui accompagne la pièce, Jean-Damien Ratel ajoute une note sombre, inquiétante à la mise en scène, parfois lugubre lors des changements de décor qui se font mécaniquement, le billard s'enfonçant dans le sol, d'ou plus tard émerge un lit.

La pièce a été créée en 1861 à la Comédie-Française mais dans une version largement amputée en raison de sa liberté de ton de Musset et « du souffle d'irreligion qui parcourt tout l'ouvrage », selon les censeurs de l'époque.

vendredi 13 mai 2011

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Cannes : le Sud dans la cour des
grands

Douze jeunes réalisateurs d'Amérique latine, d'Afrique, d'Egypte, d'Inde et du Maghreb sont les invités à Cannes du Pavillon des Cinémas du Monde dédié depuis trois ans à la promotion des talents cinématographiques des pays du Sud et du dialogue entre les cultures.

Née d'un partenariat entre l'Institut Français, l'Organisation de la Francophonie, Radio-France International et TV5Monde, cette plate-forme de rencontres organisée avec le Marché du Film du Festival de Cannes, offre la possibilité aux jeunes cinéastes invités de se mesurer à la variété de la création internationale.

Pour l'actrice Elsa Zylberstein, marraine de la promotion 2011 avec le cinéaste argentin Pablo Trapero, « le cinéma c'est d'abord aller vers un ailleurs, vers d'autres mondes, d'autres cultures et atteindre l'universel avec l'intime ».

« J'ai toujours aimé les cinéastes, d'autant plus quand ils se lancent dans un premier film car il y a toujours une énergie incroyable », a-t-elle dit à l'AFP. « Etre entraînée par leurs audaces, leur courage et leur originalité, a toujours motivé mes choix et mes rencontres. Ces douze réalisateurs veulent en plus faire bouger les choses dans leurs pays et ils ont besoin de tous les soutiens ».

Chaque année, des opportunités de coproduction et de distribution internationale, inespérées dans un cheminement habituel, voient le jour à Cannes, au sein du Pavillon des Cinémas du Monde.

En quête d'un distributeur, le cinéaste béninois Idrissou Mora Kpai, présente à Cannes « Indochine, sur les traces d'une mère », film documentaire sur le parcours d'un orphelin de tirailleur africain. La réalisatrice égyptienne Ayten Amin cherche sur la Croisette des soutiens financiers pour faire aboutir un projet de long métrage, tout comme l'indienne Gitanjali Rao.

Mohamed Achaour, réalisateur marocain de 38 ans, est à Cannes avec son premier film qu'il interprète aussi, avec un scénario sur mesure : un cinéaste en devenir, rêvant du film parfait.

« En un laps de temps court, Cinémas du Monde a su imposer sa légitimité: porter l'attention sur des projets de qualité et donner les moyens à leurs réalisateurs d'intégrer le communauté du cinéma international », dit le président du festival de Cannes Gilles Jacob. « L'initiative prolonge la mission du festival: soutenir et accompagner la création cinématographique à sa source, en amont du processus de sélection ».

vendredi 13 mai 2011

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« Sleeping Beauty » : un thriller
érotique à Cannes autour d'une
belle endormie

Une étudiante sans le sou accepte de dormir nue sous somnifère pendant que de vieux messieurs viennent partager sa nuit: l'Australienne Julia Leigh signe avec « Sleeping Beauty », en compétition jeudi à Cannes, un film intrigant qui suscite le malaise.

Remarquablement interprétée par Emily Browning, Lucy vit de petits boulots et se prostitue à l'occasion. Elle sert de cobaye pour des recherches médicales consistant à introduire un tube flexible dans son œsophage. Des expériences diverses qu'elle semble affronter avec une sorte d'indifférence déterminée, constrastant avec son physique gracile et son visage innocent.

« Le personnage de Lucy est sans limite, elle est intelligente et montre une forme assez radicale de soumission », a expliqué Julia Leigh lors d'une conférence de presse. « Mais elle est aussi dans une provocation perverse », a ajouté la réalisatrice dont c'est le premier film.

En répondant à une petite annonce dans un journal étudiant, Lucy est engagée par une femme étrange pour un « club » de riches vieux messieurs. Son travail est simple : après avoir absorbé un mystérieux breuvage, elle doit dormir dans une chambre d'un luxueux manoir. Là, des hommes âgées viennent partager son lit avec pour seule consigne : « pas de pénétration ».

Quand elle se réveille, elle ignore ce qui s'est passé pendant son sommeil mais la curiosité va bientôt la tenailler.

Julia Leigh reconnaît volontiers l'influence d'écrivains comme Yasunari Kawabata (« Les belles Endormies ») ou Gabriel Garcia Marquez (« Mémoires de mes putains tristes »).

« C'est un thème récurrent dans la littérature et même dans la Bible », mais qui a également des résonances personnelles, a-t-elle dit. « Quand j'ai publié mon premier roman, j'ai été assez exposée et j'ai fait beaucoup de cauchemars où je rêvais qu'on me filmait même pendant mon sommeil ».

Certaines scènes de ce film peu bavard, pratiquement sans musique, sont glaçantes, en particulier celle où un septagénuaire chevauche Lucy, inconsciente, et l'insulte avant de lui brûler l'oreille avec une cigarette.

« J'ai dit oui tout de suite en lisant le scénario, c'était assez inconfortable, mais un véritable défi pour moi », a dit Emily Browning, 22 ans, teint de porcelaine et cheveux roux, avant d'ajouter: « dans la vie je ne suis pas quelqu'un de très courageux et j'ai pensé qu'il fallait que je le sois davantage dans mes rôles ».

Julia Leigh a été soutenue par la réalisatrice Jane Campion, Palme d'Or à Cannes en 1993 pour « La leçon de piano », qui lui a régulièrement donné des conseils techniques, notamment pour le montage.

« J'ai vraiment aimé le scénario », a-t-elle raconté à l'AFP en marge de la conférence de presse, se déclarant « fière » que le film soit en sélection au festival.

vendredi 13 mai 2011

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Les larmes amères des mères sur
tous les « Kevin » de la terre

Les mères versent des larmes de sang à Cannes après le premier coup de poing de la Compétition jeudi, « We need to talk about Kevin », qui dissèque jusqu'au malaise la relation mère/fils.

« Etre parent renvoie sans cesse à la question de la culpabilité », résume la réalisatrice britannique Lynne Ramsay, l'une des quatre femmes en compétition cette année - un record.

Adapté du roman de Lionel Shriver, son film resserre l'intrigue sur la famille et met en exergue le face à face entre deux magnifiques acteurs, Tilda Swinton (Eva, la mère) et Ezra Miller (Kevin, le fils), enfermés dans un amour défiant et malheureux qui finira en meurtrière partie de tir à l'arc au lycée du coin.

Plutôt que le carnage final, épargné au spectateur, c'est sa construction minutieuse sur les seize premières années de Kevin et son irrévocable avancée vers l'Armageddon que suit la caméra.

Eva a mis ses ambitions et ses désirs d'évasion entre parenthèses à la naissance de Kevin, elle accepte même de quitter New York, sa ville chérie, pour une de ces banlieues résidentielles américaines, chics et faussement tranquilles, pépinières de « desperate teenagers ».

Mais d'entrée de jeu la ligne est brouillée entre la mère et l'enfant; autour d'eux, le père se résout à un second rôle complaisant et l'entourage social détourne le regard.

« Kevin a grandi dans une famille courante de la classe moyenne américaine, on l'a nourri, il a tout ce qu'il veut mais on l'a trop gâté », juge sans détour la réalisatrice, qui pour marquer la violence de la situation filme « ces ingrédients de la tragédie grecque » en rouges profonds, tomate, pourpres, intenses ou délavés et rincés à grande eau.

Mais pour Tilda Swinton, brune dans le film et - toujours aussi longiligne et spectaculaire -, mais blonde à la tribune de la conférence de presse, c'est « la déconnexion au sein des familles » qui engendre toute cette violence.

« Kevin souhaite attirer l'attention de ses parents, il veut communiquer avec eux, or il a le sentiment qu'ils sont factices, même ce père qui joue les copains ».

Son personnage, elle l'incarne tout en creux, pratiquement sans voix: « C'est la première chose que j'ai vue en lisant le script, une femme très intériorisée et très seule: mais être parent, c'est comme écrire une longue lettre qu'on n'envoie jamais. On est constamment confronté à son propre monologue ».

Cette culpabilité incontournable de la mère, Lynne Ramsay l'illustre par une gifle magistrale que reçoit Eva au début du film: l'une des mères des victimes la frappe, mais elle refuse l'aide d'un passant. « Laissez, c'est de ma faute », lâche-t-elle.

« Elle se sent responsable et coupable et continue d'accepter cette responsabilité en demeurant dans la même ville au lieu de fuir: elle pense qu'elle mérite d'être punie. D'ailleurs quand un fils est violent, on incrimine tout de suite la mère », relève Tilda Swinton.

Ezra Miller, qui prête au personnage ses traits et surtout son regard d'une intensité inquiétante, est allé le chercher au fond de lui: « Ca m'horrifie de le dire, mais je me sens lié à lui. La réalité que l'on vit en tant qu'être humain nous amène à rencontrer le bien et le mal à l'intérieur de nous », assure le jeune homme.

A 18 ans, il a tous les atouts pour devenir la coqueluche de la Croisette, avec un petit chapeau vissé sur le crâne et orné d'une carte à jouer. Ni trèfle ni cœur, mais du pique bien sûr.

vendredi 13 mai 2011

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Les Archives de France
acquièrent un manuscrit de
Robespierre

Le ministère de la Culture a annoncé jeudi l'acquisition par le service interministériel des Archives de France (direction générale des Patrimoines), pour les Archives nationales, d'un manuscrit autographe de Maximilien Robespierre, intitulé « Finances ».

Ce manuscrit inédit a été écrit par Maximilien Robespierre aux derniers jours de la Constituante vers 1791. Il est consacré entre autres aux finances du pays et aux moyens de les redresser, aux assignats, à la vente des biens du clergé, au discours de Necker et à l'ouverture des États généraux.

Robespierre dénonce également la politique financière adoptée, qui conduit selon lui à la ruine du pays et à l'accroissement des inégalités.

Ce manuscrit représente « une pièce essentielle pour la compréhension de cette période complexe de l'Histoire de France », relève le ministère dans un comuniqué.

Son achat « illustre la politique d'enrichissement des collections publiques mise en œuvre par le ministère », souligne le texte.

Cette acquisition intervient quelques jours avant le vente aux enchères, le 18 mai chez Sotheby's, à Paris, d'un ensemble de documents de travail de Robespierre, écrits par le chef des Jacobins au plus fort de la Terreur et restés inconnus jusqu'alors, estimé de 200.000 à 300.000 euros.

Plusieurs partis politiques, dont le PS, le PRG et le PCF, se sont insurgés ces derniers jours contre la vente de ces manuscrits et ont demandé à l'Etat d'intervenir pour éviter la dispersion de ces documents de travail de Robespierre.

De son côté, la Société des études robespierristes (SER) a lancé une souscription nationale. L'un de ses membres, Pierre Serna, également directeur de l'Institut d'histoire de la Révolution française, a appelé à un geste de l'opinion ou à une décision de l'État. Selon lui, une préemption ou une acquisition au profit d'un organisme public, tel que les Archives nationales, permettrait à la France de sauver ces éléments essentiels de son patrimoine historique.

vendredi 13 mai 2011

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L'utilisation de logiciels piratés,
propre à la (belle) culture
française : leçon de morale

« Banalisée », « séduisante » et même « culturelle », l'utilisation de logiciels piratés n'a rien de tabou pour les entreprises françaises: avec 39% de programmes illicites installés sur leurs ordinateurs, elles bafouent allègrement droit de propriété intellectuelle et sécurité.

Selon une étude réalisée dans 116 pays et rendue publique jeudi par l'Association mondiale des fabricants de logiciels BSA (Business Software Alliance) et l'institut IDC, le piratage de logiciels a coûté l'an dernier 44 milliards d'euros à l'échelle mondiale.

Rien que pour l'industrie française du secteur, le manque à gagner est estimé à près de 2 milliards d'euros, un montant qui place la France en tête des 27 pays de l'Union européenne.

« Les pays anglo-saxons et du nord ont des taux de piratage relativement honnêtes. Et puis on a les pays latins, France en tête: c'est un peu dans nos gènes malheureusement, avec ce côté hors-la-loi qui est séduisant », déclare à l'AFP Eric Beaurepaire, membre du BSA.

« Les Français sont un peu réfractaires aux normes, ils pensent aussi que le risque n'existe que pour les autres », ajoute-t-il.

Est considéré comme piraté ou illicite tout logiciel destiné à un seul ordinateur mais faisant l'objet d'installations multiples, ainsi que les copies « achetées » sur des sites d'enchères ou téléchargées gratuitement via des sites de partage de fichiers.

Pour de telles pratiques, « les risques encourus au nom de la protection de la propriété intellectuelle vont jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 300.000 euros d'amende », souligne M. Beaurepaire.

« Ce n'est pas forcément l'idée de tricher » qui prime chez les Français, « mais plus un comportement culturel et une notion d'espace de liberté », estime pour sa part Patrick Bertrand, président de l'Association française des éditeurs de logiciels (Afdel), qui compte notamment Microsoft France parmi ses membres.

« Nous sommes dans une dimension immatérielle, télécharger illégalement ne donne pas l'impression de voler comme on peut voler un sac ou une télévision », souligne-t-il.

Pour Bernard Ourghanlian, directeur technique et sécurité pour Microsoft France, « il y a une forme de banalisation du piratage en France qui n'existe pas dans les pays anglo-saxons, où globalement on est conforme à la loi ».

« C'est une explication un peu facile de dire que les Français sont des latins, mais on constate quand même qu'en Italie, au Portugal, en Espagne ou dans les Balkans, le taux de piratage est toujours plus important », rappelle-t-il.

Ces pratiques grèvent l'économie informatique, freinent la création d'emplois tout comme l'innovation, déplorent les acteurs du secteur: « l'impact est extrêmement négatif et les pertes considérables pour les entreprises », résume Patrick Bertrand.

« La copie illégale de logiciels dans les entreprises doit être sanctionnée, la propriété intellectuelle n'est pas un vilain mot et doit être respectée », insiste-t-il.

L'installation de logiciels de provenance douteuse pose également des problèmes de sécurité: « dans la plupart des cas ces logiciels ne sont pas propres », indique Eric Beaurepaire.

« Une étude du cabinet KPMG montre que le cœfficient de corrélation entre le taux de piratage et les attaques de logiciels malveillants est de 74%. Quand on télécharge des logiciels piratés, on a beaucoup plus de chances d'avoir des pannes de système ou des pertes de données confidentielles », rappelle Bernard Ourghanlian.

Selon M. Beaurepaire, « ce n'est plus acceptable de dire on ne savait pas. Lorsque vous achetez Microsoft Office sur un site d'enchères pour dix euros ou que vous l'avez gratuitement sur un site peer-to-peer, vous êtes conscient que ce n'est pas normal ».

vendredi 13 mai 2011

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Les ordinateurs Google prêts à
remettre en cause le modèle
Microsoft

Le groupe internet Google va lancer le mois prochain les premiers ordinateurs utilisant son nouveau système d'exploitation Chrome, représentant une totale remise en cause du modèle de fonctionnement de Microsoft avec son système Windows.

Ces ordinateurs, fabriqués par Acer et Samsung, auront pour particularité d'avoir le navigateur Chrome pour seul logiciel préinstallé. C'est via internet que les internautes accèderont à tous les autres programmes, par opposition aux ordinateurs classiques sous Windows, qui pour la plupart contiennent ou peuvent contenir des suites entières de programmes.

« Qu'il s'agisse de Microsoft ou d'autres vendeurs de systèmes d'exploitation, la complexité pour gérer l'ordinateur torture vraiment les utilisateurs », a estimé le cofondateur de Google Sergey Brin lors d'une conférence de presse à San Francisco (Californie, ouest).

« C'est un mauvais modèle », a-t-il ajouté, précisant qu'au contraire « les ordinateurs Chrome sont un nouveau modèle, qui ne fait pas reposer sur vous le fardeau de la gestion de l'ordinateur ».

Les premiers ordinateurs sous Chrome sont fabriqués par Samsung et Acer, et doivent être vendus à partir du 15 juin aux Etats-Unis, en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie, en Espagne et aux Pays-Bas.

Ils ont bénéficié de plusieurs mois d'expérimentations menées par des utilisateurs, grâce à des prototypes que Google avait distribué depuis décembre.

Les modèles Acer seront vendus à partir de 349 dollars, ceux de Samsung à partir de 429 dollars, a précisé le vice-président de Google chargé de Chrome Sundar Pichai.

Le seul logiciel préinstallé sera le navigateur Chrome.

« C'est assez évident, quand on utilise un notebook Chrome, on comprend la différence », a dit M. Pichai. « Ces appareils sont conçus pour être vraiment simples à utiliser ».

En coulisses, c'est Google qui se charge à distance de faire les mises à jours, les procédures de sécurité et les autres manœuvres que les possesseurs d'ordinateurs doivent d'ordinaire réaliser eux-mêmes.

C'est « un ordinateur révolutionnaire qui correspond au mode de vie centré sur internet d'aujourd'hui », a souligné le directeur du marketing des ordinateurs portables chez Samsung, Scott Ledterman.

Ces appareils, surnommés « Chromebook », sont doté d'un écran de 12,1 pouces de diagonale (30,7 cm), avec une coque d'à peine 2 cm pour un poids d'1,5 kg, selon Samsung. La version connectable aux réseaux téléphoniques en 3G coûtera 500 dollars.

Les « Chromebooks » suppriment la nécessité d'installer l'ordinateur à la première utilisation, et stockent les données en ligne pour qu'elles soient faciles à sauvegarder ou récupérer si l'appareil doit être remplacé ou mis à jour, selon M. Brin. Pour lui, « c'est une façon plus facile de faire de l'informatique ».

Cette nouvelle conception soulève toutefois des questions sur la confiance que pourront accorder les internautes au stockage en ligne de leurs données, et la capacité de Google à les défendre contre les piratages.

Il faudra aussi que les applications soient faciles à trouver, a souligné Michael Cherry, analyste au cabinet indépendant d'analyses Directions On Microsoft.

« Chrome pourra vraiment décoller s'il y a un endroit où on peut trouver toutes les applications dont on a besoin », a souligné M. Cherry, qui a noté que la question de la compatibilité entre programmes sera essentielle. « Presque personne n'achète un ordinateur en se basant sur son système d'exploitation, on les achète pour ce qu'ils permettent de faire ».

En outre, la capacité de ces appareils à fonctionner même en l'absence de connexion internet sera déterminante — une question à laquelle Google assure avoir beaucoup travaillé.

« Ce qu'il y a de mieux avec cet appareil, c'est qu'il pousse tout le monde à fournir de meilleurs services », a dit M. Cherry.

vendredi 13 mai 2011

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Pourquoi certaines planètes
tournent-elles dans le mauvais
sens ?

Certaines planètes tournent à contresens autour de leur étoile : une surprise pour les astronomes qui, dans une étude publiée mercredi, tentent d'expliquer comment ont pu se former ces systèmes planétaires faisant voler en éclat les théories jusque là admises.

Dans notre système solaire, où le soleil accomplit une rotation complète en quelque 26 jours au niveau de son équateur, les planètes parcourent leur orbite en tournant dans le même sens que l'astre central.

Voici un an, une équipe d'astronomes de l'Observatoire de Genève avait lancé « une véritable bombe dans le champ des exoplanètes » en présentant lors d'une conférence à Glasgow (Grande-Bretagne), six planètes orbitant dans le sens opposé à celui de la rotation de leur étoile.

La théorie de la formation des planètes autour d'une étoile était-elle entièrement à revoir ?

« Nous avions pensé que notre système solaire était typique dans l'univers, mais dès le départ tout a semblé étrange avec les systèmes planétaires extrasolaires », résume l'astrophysicien Frederic Rasio (Northwestern University, Evanston, Etats-Unis), co-auteur de l'étude paraissant dans la revue scientifique britannique Nature.

Les astronomes avaient très vite été surpris de trouver de très massives planètes gazeuses - comme Jupiter dans le système solaire - situées très près de leur étoile et donc très chaudes, d'où leur appellation de « Jupiters chauds ».

Jusqu'à un quart de ces « Jupiter chauds » découverts tourneraient à contresens. « C'est d'autant plus étrange que la planète est si près de l'étoile Comment l'une peut-elle tourner dans un sens et l'autre orbiter exactement dans le sens contraire ? », relève le professeur Rasio.

Avec son équipe, il a modélisé sur ordinateur les orbites de deux grosses planètes dont l'une serait située beaucoup plus loin que l'autre d'une étoile semblable au soleil. Leurs perturbations gravitationnelles réciproques les conduisent à changer d'orbite, la moins éloignée se rapprochant progressivement de l'étoile centrale, comme les « Jupiter chauds » observés.

Soumise à des effets de marées dus à la proximité croissante de son étoile, la planète va perdre de l'énergie, être freinée et s'en rapprocher encore plus. Son orbite qui reste perturbée par l'autre grosse planète peut s'allonger, changer de direction, se tordre, voire se retourner comme une crêpe : la planète tourne alors à contresens.

Les astrophysiciens avaient déjà imaginé un tel scénario dans un système à deux étoiles, dont l'une aurait étiré et déformé l'orbite d'une planète tournant autour de sa voisine, rappelle Didier Queloz (Observatoire de Genève), évoquant une des explications avancées par son équipe l'an dernier.

L'étude publiée dans Nature montre « que ça se retourne aussi si vous avez une autre planète » en interaction avec la première, ce qui est « fondamental » souligne-t-il, car « on a des sytèmes qui n'ont pas d'autre étoile ».

Evoquant le débat qui fait actuellement rage entre les astronomes dont certains « s'évertuent à chercher la fameuse autre étoile » créant le phénomène, Didier Queloz se dit « très content » de découvrir ce nouveau « scénario possible ».

« Ca donne un cadre théorique complet pour ces systèmes qu'on a détectés depuis un an et demi« , précise-t-il.

« L'image du système solaire comme le nôtre est en train de voler complètement en éclats », conclut l'astronome suisse co-découvreur de la première exoplanète en 1995.

« On est juste, dit-il, un type de système solaire parmi l'énorme diversité d'orbites et de possibilités ».


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