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mercredi 18 mai 2011

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22 mai 1911-22 mai 2011 : Le
Martyre de Saint-Sébastien
de
Claude Debussy sous la direction de
Pierre Calmelet au Théâtre du Châtelet

Cent ans jour pour jour après sa création sur la scène du théâtre du Châtelet, le 22 mai 1911, Le Martyre de Saint-Sébastien de Claude Debussy y sera de nouveau donné, dans une adaptation de Sylvie Chenus.

Cette production réunira le Madrigal de Paris (Pierre Calmelet, chef de chœur), le Chœur régional Vittoria d'Ile-de-France (Michel Piquemal, chef de chœur), la Maîtrise de Paris (Patrick Marco, chef de chœur), l'orchestre et les solistes du Pôle supérieur d'enseignement artistique Paris – Boulogne-Billancourt, tous placés sous la direction d'Alain Louvier.

Commandé au poète italien Gabriele D'Annunzio par Ida Rubinstein, ce « mystère » est un opéra-ballet sur l'histoire de saint Sébastien, que la danseuse désirait incarner sur scène.

Le compositeur considéra Le Martyre de Saint Sébastien comme son œuvre la plus aboutie après Pelléas et Mélisande.

Théâtre du Châtelet

mercredi 18 mai 2011

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Du 9 au 30 juillet, le Conservatoire
américain de Fontainebleau fête ses
90 ans.

Le Conservatoire Américain  de Fontainebleau — « Nadia Boulanger » a été fondé en 1921 suite à la première guerre mondiale eut pour vocation de permettre aux jeunes américains ayant découvert la culture française au cours de ce conflit  de revenir chaque année se familiariser avec elle.

Nadia Boulanger devient l'âme de cette école internationale et en assure la direction musicale de 1949 à 1979. Les plus célèbres compositeurs et interprètes viennent  à Fontainebleau suivre ses cours ou y enseigner : Igor Stravinski, Georges Enesco, Jean Françaix, Arthur Rubinstein, Aaron Copland, Yehudi Menuhin, Maurice Gendron, Robert Casadesus, Leonard Bernstein ou encore Philip Glass.

Philippe Entremont en est le président actif depuis 15 ans.

Samedi 9 juillet, Theâtre municipal de Fontainebleau :

  • 7h30 conférence d'Isabelle Duha, « le langage musical de Bach »
  • 20h30, Concert avec Frederic Aguessy (piano), Christian Ivaldi (piano), Eugenia Choi (violon), Veselina Manikova (violon), Bruno Pasquier (alto), Diana Ligeti (violoncelle). Œuvres de Chausson, Lili Boulanger, Berlioz, Enesco, Lekeu, Saint-Saëns

 Dimanche 10 juillet, à 17h00, Chapelle de la Trinité du château de Fontainebleau :

  • À la mémoire de Pierre Boyer (président de la fondation 1994-2010), avec l'Orchestre de chambre des élèves dirigé par Philippe Entremont, Dmytro Sukhovienko (piano) Œuvres de Copland, Barber, Danielpour, Mozart (concerto pour piano K414).

Samedi 16 juillet, Chapelle de la Trinité du château de Fontainebleau :

  • 15h30, Hommage à Robert Casadesus ; table ronde
  • 17h00, Chapelle de la Trinité du château de Fontainebleau, avec Frederic Aguessy (piano), Alexis Galperine (violon), Trio Grand Air. Œuvres de Ravel, Casadesus

Samedi 23 juillet, à 17h00, Salle des colonnes du château de Fontainebleau :

  • Avec Beverley Lunt (violon), Herre-Jan Stegenga (violoncelle), Isabelle Duha (piano). Œuvres de Debussy, Ravel, Mahler, Liszt

Lundi 25 Juillet, à 17h00, Chapelle de la Trinité :

  • À  la mémoire de l'architecte Jean-Marie Charpentier (directeur des Beaux-Arts 2003-2006). Avec Philippe Entremont (piano), Dan Zhu (violon). Œuvres de Debussy, Brahms, Beethoven

Samedi 30 Juillet, à 15h.., Chapelle de la Trinité du château de Fontainebleau.

  • Avec Jay Gottlieb (piano), Beverley Lunt (violon), Richard Wolfe (alto), Herre-Jan Stegenga (violoncelle) et la participation des élèves. Œuvres de Nadia et Lili Boulanger, Copland,Carter, Glass, Piazzola. Hommage à Nadia Boulanger
  • 17h00 : performance des architectes.

mercredi 18 mai 2011

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Du 4 au 14 août 2011,  l'Académie
d'été de Nice accueille l'Orchestre
de la  Manhattan School of Music de
New-York.

Du 4 au 14 août, des jeunes musiciens, sélectionnés par Philippe Entremont, initiateur de ce projet, donneront six concerts au Cloître du Monastère de Cimiez.

Solistes invités : Olivier Charlier, Henri Demarquette, Marc Coppey,  Jean-François Heisser, Philippe Bernold, Dominique Merlet, François Chaplin.

Avec la venue de ces jeunes interprètes new-yorkais, l'Académie d'été de Nice veut marquer une importante étape dans son rayonnement international.

Jeudi 4 août, 21h. New York Manhattan School of Music Orchestra. Direction Philippe Entremont ; Olivier Charleir, violon ; Henri Demarquette, violoncelle : Beethoven : Tripple concerto ; Symphonie n° 6

Samedi 6 août, 21h : New York Manhattan School of Music Orchestra. Direction : Philippe Entremont ; Philippe Bernold, flûte ; Marc Coppey, violoncelle ; Jean-François Heisser, piano. Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto pour flûte et orchestre en sol majeur, Camille Saint-Saëns, Concerto pour violoncelle et orchestre ; Mozart, Concerto pour piano et orchestre KV 467.

Lundi 8 août, 21h : New York Manhattan School of Music Orchestra. Direction : Philippe Entremont ; Marie-Josèphe Jude, piano ; Maurice Ravel, Suite Ma mère L'oye ; Camille Saint-Saëns : Concerto n° 2 pour piano et orchestre ; Francis Poulenc, Sinfonietta

Mercredi 10 août, 21h : New York Manhattan School of Music Orchestra. Direction : Pieter-Jelle de Boer ; François Chaplin, piano. Arthur Honegger : Pastorale d'été ; Wolfgang Amadeus Mozart, Concerto pour piano en la majeur K 414 ; Joseph Haydn, Symphonie n° 101 en ré majeur « L'horloge »

Vendredi 12 août, 21h : New York Manhattan School of Music Orchestra. Direction : Philippe Entremont. Dominique Merlet, piano. Samuel Barber, Adagio pour cordes ; Ludwig van Beethoven, Concerto n° 4 pour piano et orchestre ; Richard Danielpour, Laccrimae Beati ; Aaron Copland, Appalachian Spring.

Dimanche 14 août,21h00 : New York Manhattan School of Music Orchestra. Direction : Philippe Entremont ; Davide Formisano, flûte ; Emmanuel Ceysson, harpe. Mozart, Double concerto pour flûte et harpe ; Concerto pour flûte en ré majeur ; Symphonie « Haffner »

Ces concerts auront lieu au Cloître du Monastère de Cimiez

mercredi 18 mai 2011

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Liszt en ouverture du Festival
international « Piano aux Jacobins »

Le Festival international « Piano aux Jacobins » honorera Liszt, à l'occasion du bicentenaire de sa naissance, avec l'intégrale des « Années de Pèlerinage » en ouverture de la 32è édition organisée du 2 au 28 septembre à Toulouse, ont annoncé les directeurs mardi à Paris.

L'intégrale sera interprétée par le pianiste toulousain Bertrand Chamayou dans le Cloître des Jacobins, un lieu empeint de spiritualité, où des pianistes au talent reconnu et de jeunes artistes émergents, comme la Géorgienne Nino Gvetadze se partageront l'affiche.

Boris Berezovsky est invité pour une « carte blanche » comprenant un récital où il jouera Brahms et Chopin et un concert avec l'Orchestre National du Capitole dirigé par Tugan Sokhiev comprenant le concerto pour piano de Khatchaturian. L'un des plus importants musiciens hollandais Ronald Brautigam jouera Beethoven, de même que Stéphen Kovacevich, de jeunes interprètes comme les Espagnols Eduardo Fernandez ou Luiz Fernando Perez s'illustreront dans le répertoire de leur pays.

Le jazz sera également représenté avec deux artistes en plein essor, Yaron Herman et Paul Lay qui auront carte blanche.

Des Tableaux-Concerts imaginés en collaboration avec le Musée des Abattoirs feront dialoguer musique et peinture au cours de ce festival qui se déroule sur cinq sites toulousains.

Présent en Chine, le Festival y donnera 21 concerts, en mai, juin et novembre, notamment à Shanghaï et au Théâtre de la cité interdite à Pékin.

« Piano aux Jacobins » est le premier festival de piano fondé en France par Catherine d'Argoubet et Paul-Arnaud Pejouan-Cassanelli.

 

mercredi 18 mai 2011

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Alain Barrière fera ses adieux à la
scène en septembre

Le chanteur Alain Barrière, l'auteur de « Ma Vie », « Cathy » ou « Tu t'en vas », fera ses adieux à la scène après 50 ans de carrière lors d'un concert au Palais des Congrès de Paris le 16 septembre, a-t-il déclaré mardi à l'AFP.

Le chanteur de 75 ans, récemment victime de deux accidents vasculaires cérébraux, avait achevé sa dernière tournée en 2007 par un concert complet au Palais des Congrès.

« Comme on m'avait relancé cette année pour que je fasse un concert gratuit à La Trinité-sur-mer, je me suis dit que ce serait bien de faire aussi quelque chose à Paris et de repasser une très bonne soirée ensemble, le public et moi », a-t-il déclaré.

« Je vais chanter avec des amis, qui parfois connaissent mieux mes chansons que moi, et on va chanter tous ensemble pour finir », a-t-il ajouté.

« Je rajouterai peut-être une ou deux chansons nouvelles et il y aura peut-être la surprise d'une chanteuse qui viendra chanter avec moi », a indiqué le chanteur, qui dit avoir « enregistré des bouts de chansons » depuis dix ans et a notamment en projet une triple compilation.

Le 10 septembre, le chanteur donnera un concert gratuit à La Trinité-sur-mer, sa ville natale.

Après des débuts comme ingénieur, Alain Barrière, né dans une modeste famille bretonne, a débuté sa carrière en mai 1961 en participant au concours du Coq d'or de la chanson française avec « Cathy ». Le chanteur n'a pas remporté le prix, mais a alors été remarqué par Bruno Coquatrix qui l'a lancé.

mercredi 18 mai 2011

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Strasbourg: la chorégraphe La
Ribot ouvre le festival de danse
Nouvelles

La 21e édition du festival de danse et de performance Nouvelles s'ouvre mercredi à Strasbourg avec la présentation en première mondiale d'un nouveau spectacle de la chorégraphe espagnole La Ribot, « PARAdistinguidas ».

Le festival, dévolu à sa création à la présentation d'œuvres courtes issues de la scène émergente, accorde aujourd'hui une attention particulière aux artistes et danseurs qui ont « ouvert des brèches », en brouillant les frontières entre danse et arts plastiques, explique Joëlle Smadja, directrice du festival et du théâtre Pôle Sud à Strasbourg.

Depuis deux ans, un partenariat avec le Fonds régional d'art contemporain (Frac) de Sélestat (Bas-Rhin) donne lieu à l'organisation d'une « Journée particulière » itinérante, au cours de laquelle les visiteurs sont invités à découvrir des performances du Frac au musée Würth d'Erstein.

Le point d'orgue du festival sera la présentation au public mercredi et jeudi au Théâtre de Hautepierre d'une œuvre inédite de la Madrilène Maria Ribot, qui depuis vingt ans crée des œuvres scéniques au statut mouvant, entre spectacle, performance et vidéo.

La chorégraphe installée en Suisse a élaboré lors d'une résidence à Pôle Sud cette nouvelle création, qu'elle interprétera avec quatre autres danseurs et une vingtaine de figurants recrutés sur place.

PARAdistinguidas est la suite du « projet distingué », un ensemble de 34 courts solos de 30 secondes à 7 minutes, créés de 1993 à 2000, que La Ribot interprétait nue comme autant de tableaux vivants. La chorégraphe a joué l'intégralité de ces pièces à la Tate Modern de Londres et au Centre Pompidou en 2003, sous le titre Panoramix.

Autre point fort de la manifestation, un « focus » sur la scène américaine, avec la venue de plusieurs chorégraphes new-yorkais.

Le festival, dont plusieurs soirées font la part belle à la création musicale, se clora le 28 mai avec « I Apologize », un concert du plasticien et performeur français Jean-Luc Verna.

 

mercredi 18 mai 2011

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Le marché de la musique
enregistrée en baisse de 5,2% au 1er
trimestre 2011

Les ventes en gros de musique enregistrée ont reculé de 5,2% en France au premier trimestre 2011 par rapport à la même période de l'année précédente, totalisant 121,8 millions d'euros, a annoncé mardi le principal syndicat de producteurs de disque.

Les ventes physiques ont poursuivi leur repli avec un nouveau recul de 9,3%, à 95,5 millions d'euros, en raison d'une forte baisse du marché vidéo (-15,7%) qui accentue celle du marché audio (-8,6%), a indiqué le Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP).

En revanche, le marché numérique a continué de croître, avec une hausse de 13,2% sur les trois premiers mois de l'année.

Avec un chiffre d'affaires de 26,3 millions d'euros, la part du numérique dans le marché de la musique enregistrée a dépassé les 20% pour la première fois en France. Ce segment représente désormais 22% des ventes, contre 18% en 2010.

Les ventes en téléchargement constituent le principal moteur du marché numérique, avec un total de 13,5 millions d'euros. Elles sont en hausse de 7,8% sur le trimestre.

Les revenus tirés des abonnements à des offres de musique ont bondi de 57% sur la période et sont désormais la deuxième source de revenus numériques, avec 5,9 millions d'euros.

Les revenus tirés des offres de streaming financées par la publicité continuent de progresser (+ 23%), mais ils ne totalisent que 3,1 millions d'euros.

En revanche, le marché des sonneries pour téléphone mobile poursuit son repli (-15% à 3,8 millions d'euros).

« Désormais, le marché numérique compte, est un relais de croissance », s'est félicité le directeur général du Snep David El Sayegh, lors d'un point presse.

« Sur le physique, il est encore trop tôt pour tirer des enseignements, il faudra attendre le semestre », a-t-il ajouté.

Concernant le dossier de la diversité musicale à la radio, qui fait l'objet de réunions au CSA entre les radios et la filière musicale, M. El Sayegh a estimé que ce « travail de fond (semblait) un peu porter ses fruits ».

Pour accroître la diffusion des nouveautés francophones, le Snep demande notamment la définition d'un seuil de rotation au delà duquel un titre ne serait plus comptabilisé dans les quotas.

« On souhaite également être informé et consulté en cas de changement de format d'une radio, car certains genres musicaux peuvent être rayés de la carte radiophonique en cas de changement », a ajouté M. El Sayegh, en allusion à la bataille d'actionnaires à Skyrock, principal diffuseur des musiques urbaines en France.

mercredi 18 mai 2011

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Hausse des tarifs des
conservatoires municipaux de Paris

La hausse des tarifs des conservatoires municipaux de Paris a été votée mardi par le Conseil de Paris en dépit des critiques exprimées vigoureusement par l'opposition, qui conteste le bien-fondé de cette mesure.

Paris compte 17 conservatoires municipaux, qui ont accueilli 17.500 enfants en âge scolaire en 2008-2009 et 20.000 actuellement. Les tarifs d'admission sont fonction du quotient familial (QF) sur une grille allant de 1 à 8 et vont actuellement de 82 à 350 euros par an.

Après la réforme de la grille tarifaire, ils iront de 72 euros pour le quotient familial 1 à 500 euros pour le QF 8.

La hausse des tarifs doit financer l'augmentation de l'offre de places dans les conservatoires de Paris tandis que la baisse du tarif des QF 1 et 2 est destinée à attirer davantage d'enfants des catégories modestes.

Actuellement, près de la moitié des enfants qui fréquentent les conservatoires municipaux relèvent des QF 7 et 8, et seulement 5,6% du QF 1.

Le groupe communiste a jugé cette réforme tarifaire « bienvenue », relevant toutefois que la baisse des tarifs pour les catégories les plus modestes ne suffira pas à démocratiser la pratique musicale et qu'il fallait aussi réfléchir au prêt d'instruments et au prix des partitions, notamment.

 

mercredi 18 mai 2011

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Didier Lockwood s'accapare les
« musiques du monde » à Calais

L'agglomération de Calais célèbrera le violon et les musiques d'ici et d'ailleurs lors de la première édition du festival « Violons, Chants du monde » du 25 au 28 mai, sous la houlette du violoniste de jazz Didier Lockwood.

« Il s'agit de faire entendre des musiques au pluriel, sans barrières, sans frontières, sans œillères. (...) Le violon est un bon moyen pour tout ça, car présent dans le monde entier, dans toutes les cultures, c'est donc un instrument populaire qui permet de voyager et de faire voyager », a expliqué Didier Lockwood, directeur artistique du festival.

La soirée d'ouverture, qui se déroulera à la base de loisirs de Sangatte, permettra de faire découvrir aux spectateurs du Calaisis une rencontre originale entre le violon et la danse, avec la présence de la danseuse Marie-Claude Pietragalla, qui accompagnera les cordes de Didier Lockwood.

Puis une quinzaine de concerts et d'événements autour du violon et des chants du monde s'enchaîneront durant les 3 jours du festival, sur des thèmes aussi divers que les musiques celtiques, tziganes ou encore marocaines.

Une rencontre musicale entre Didier Lockwood et le pianiste et improvisateur Jean-François Zygel sera également organisée, hors festival, le vendredi 20 mai au théâtre de Calais.

Afin de rallier le plus large public, les places pour la plupart de ces spectacles seront proposées à des tarifs allant de 3 à 6 euros.

 

mercredi 18 mai 2011

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Une Palme d'or-hommage pour
Jean-Paul Belmondo

« Bébel, on t'aime ! »: acclamé par des milliers de fans et applaudi par les photographes de presse français et internationaux au pied des marches, Jean-Paul Belmondo a reçu une Palme d'Or pour sa carrière, mardi soir, à Cannes, à l'occasion d'un émouvant, mais joyeux hommage rendu par le Festival de Cannes.

Tout sourire, l'interprète du « Magnifique », du « Professionnel » de « L'As des As » ou de « 100.000 dollars au soleil » était entouré de la « bande à Bébel » de toujours (Marielle, Rochefort, Vernier, les copains du Conservatoire, et aussi Charles Gérard, Guy Bedos, Claudia Cardinale, Claude Lelouch, etc.). La jeune génération était représentée par Samy Naceri, Richard Anconina ou le cinéaste Xavier Beauvois.

« Je suis très ému par cette Palme qui me va droit au cœur. Je veux remercier tous ceux qui sont ici, ceux que je connais et ceux que je ne connais pas. Un grand merci du fond du cœur ! », a dit Bébel, visiblement ému, déclenchant une longue ovation debout dans le théâtre Debussy du Palais des Festivals où a été projeté ensuite un documentaire inédit de Vincent Perrot et Jeff Domenech, diffusé simultanément sur la chaîne de télévision France 2.

Pour Gilles Jacob, le président du Festival et le délégué général Thierry Frémaux, « l'étendue du registre de Bébel, le charisme de sa personnalité, la précision de son jeu, la gouaille de ses propos, l'aisance de son allure en ont fait avec Jean Gabin et Michel Simon, l'un des plus grands comédiens français de tous les temps ».

mercredi 18 mai 2011

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Cinéma: plus de 206 millions
d'entrées en 2010, record historique

Avec un peu plus de 206 millions d'entrées, la fréquentation des salles de cinéma en France enregistre un record historique, jamais atteint depuis 1967, a-t-on appris à Cannes au Centre national du Cinéma.

« 2010 a été un excellent cru pour le cinéma français: plus de 206 millions de tickets vendus, dont 74 millions pour les films français. Le record de 1967 est battu ! », s'est félicité Eric Garandeau, président du CNC.

Les films français ont engrangé à eux seuls quelque 74 millions de spectateurs. 38,6 millions de Français de 6 ans et plus sont allés au cinéma, à raison de d'un peu plus de 5 fois dans l'année, avec un prix d'un moyen de la place de 6,32 euros.

Avec 8,42 millions d'entrées, « Avatar » arrive en tête des records de fréquentation, devant « Harry Potter et les reliques de la mort » (5,46 millions). Sur la troisième marche du podium, « Les Petits mouchoirs » de Guillaume Canet est le premier film français du palmarès avec 5,3 millions de spectateurs. 26 films américains, 16 films français, 5 films britanniques ont franchi le cap du million de spectateurs en 2010.

« A l'ère des médias numériques, des ordiphones, des tablettes numériques et des réseaux sociaux, plus des deux tiers des Français se sont rendus dans les salles de cinéma pour y vivre une expérience collective et irremplacable. Plus on communique, plus on a envie de se rencontrer: on surfe sur les réseaux sociaux, mais c'est pour mieux s'inviter à sortir au cinéma ! », observe M. Garandeau.

261 films français ont été produits l'an dernier et 2011 devrait être aussi une très bon cru, pour la troisième année consécutive. En ajoutant 118 coproductions internationales associant la France, 1,4 milliard d'euros ont été investi par les producteurs français en 2010.

Selon le CNC, les ménages français ont dépensé plus de 8 milliards d'euros dans le cinéma et la télévision en 2010. « Les industries culturelles sont véritablement devenues une grande industrie du présent et probablement la grande industrie de l'avenir », souligne Eric Garandeau.

Avec plus de 40% de ses 5.400 salles de cinéma, la France détient le plus grand parc de salles numériques d'Europe, indique le CNC qui apporte son soutien aux salles les plus fragiles sur le plan économique.

Pour soutenir le court métrage, le CNC envisage d'organiser une fête annuelle qui pourrait s'intituler « le jour le plus court »: pendant 24 heures, des œuvres seraient montrés sur tous les écrans disponibles: cinéma, télévision, tablettes, smartphones et panneaux publicitaires.

 

mercredi 18 mai 2011

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Cannes : « L'Arbre de vie » et
« The Artist » en tête mais rien n'est
joué

Terrence Malick (« L'Arbre de vie ») et Michel Hazavanicius (« The Artist ») semblent tenir la corde à la moitié de la compétition cannoise, où dominent les films sur l'enfance et la filiation, mais Lars von Trier, Pedro Almodovar ou Aki Kaurismäki peuvent rebattre les cartes.

Très attendu par les cinéphiles, « L'Arbre de vie » (« Tree of life ») de Terrence Malick a été à la hauteur des espérances suscitées par ce cinéaste rare et mystérieux; son cinquième film - en quarante ans de carrière - est en tête des classements des revues professionnelles Le Film français et le britannique Screen, même si l'accueil a été partagé lors de la projection de presse.

« Au bout de dix minutes, on sait qu'on s'en souviendra toute sa vie », écrit Didier Péron dans Libération. « Le cinéma redécouvre qu'il est un art. Il coule dans les veines de Malick », affirme Eric Neuhoff dans Le Figaro. Dennis Lim du New York Times accorde également quatre étoiles à cette œuvre mélangeant tragédie familiale et ode à l'univers.

Autre film plébiscité par la critique, l'audacieux « The Artist » du Français Michel Hazavanicius, film muet en noir et blanc sur le crépuscule d'une star du cinéma muet (Jean Dujardin) et l'ascension d'une jeune étoile du parlant (Bérénice Béjo). « Un des films les plus joyeusement réjouissants », écrit Screen, tandis que The Guardian le qualifie de « magnifique, formellement audacieux et sublimement drôle ».

« The Artist » contraste avec les sujets lourds abordés par beaucoup des films en compétition depuis le début du festival, où dominent les drames de l'enfance et les complexités de la filiation.

Parmi ceux-ci, « Le gamin au vélo », dernier opus des frères Luc et Jean-Pierre Dardenne a été particulièrement bien reçu et le parcours de ce jeune garçon à la recherche de son père, recueilli par une bonne fée (Cécile de France), l'emporte même d'une courte tête dans le classement de Screen. Manohla Dargis du New York Times y voit « une histoire sur le triomphe de la grâce dans un monde perdu ».

Atout ou handicap pour le duo de cinéastes belges, ils ont déjà remporté deux Palmes d'Or en 1999 (« Rosetta ») et 2005 (« L'Enfant »).

Traitant également de l'enfance, mais dans un registre très différent, « Polisse » de Maiwenn Le Besco sur le quotidien de la brigade de protection des mineurs à Paris a été encensé par les critiques français, mais a moins convaincu la presse étrangère.

Les relations parent-enfant sont encore disséquées dans « We need to talk about Kevin » de la Britannique Lynne Ramsay, salué par la presse internationale, sur une mère (Tilda Swinton) et son fils enfermés dans un amour malheureux qui finira en massacre au lycée voisin.

Sur le mode de la comédie grinçante, l'Israélien Joseph Cedar explore aussi la rivalité entre un père et son fils, tous deux spécialistes du Talmud, dans « Footnote » (Note de bas de page). Malgré sa forme originale et deux excellents acteurs, le film a peu séduit les critiques, de même que « Michael », premier film de l'Autrichien Markus Schleinzer, dissection clinique de la relation entre un pédophile et sa jeune victime.

Par ailleurs, plusieurs grands noms de la sélection, plutôt relevée cette année de l'avis général, n'ont pas dit leur dernier mot, de Nanni Moretti avec « Habemus Papam » - et un Michel Piccoli impressionnant en souverain pontife en psychanalyse - à Aki Kaurismäki, dont « Le Havre », film drôle sur la solidarité et les sans-papiers, a ravi les festivaliers.

A cinq jours du Palmarès (dimanche soir), restent encore à découvrir huit films (sur vingt en compétition), dont le mystérieux « Melancholia » de Lars Von Trier, « La piel que habito » de Pedro Almodovar, « La source des femmes » de Radu Mihaileanu ou le Paolo Sorrentino, « This must be the place ».

 

mercredi 18 mai 2011

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Le Havre, une ville appréciée des
cinéaste et d'Aki Kaurismäki

Un film signé Aki Kaurismäki qui porte son nom dans la compétition officielle au Festival de Cannes, deux autres présentés dans d'autres sélections : la ville du Havre, à l'image souvent jugée difficile, est appréciée des cinéastes pour son architecture et sa lumière.

Il y avait eu « Quai des Brumes » et « La Bête humaine », deux monuments du cinéma français mais c'était en 1938.

Une guerre mondiale plus tard, Le Havre (Seine-Maritime) n'était plus qu'un vaste champs de ruines, une ville profondément meurtrie dont le mode de reconstruction fut longtemps sujet de débat.

Mené par Auguste Perret, parfois surnommé le poète du béton, ce vaste chantier architectural qui dura environ 20 ans, a offert un visage géométrique, tout en horizontales et en verticales, à cette cité située à l'embouchure de la Seine.

Le béton est omniprésent, ce qui donne au centre-ville, selon les détracteurs de Perret, un aspect gris, lourd, dépressif.

Et après les deux trésors cinématographiques d'avant-guerre, signés Marcel Carné et Jean Renoir, la cité ne connut plus de coup de projecteur aussi important, même si certaines scènes du « Cerveau » (1969), comédie de Gérard Oury avec Belmondo et Bourvil, ont été tournées dans la nouvelle ville.

La 64e édition du Festival de Cannes est donc une manière de renouer avec les feux de la rampe.

Aki Kaurismäki, cinéaste finlandais déjà récompensé à Cannes (notamment par un Grand prix en 2002), a non seulement choisi de tourner dans la ville mais de donner son nom comme titre de son nouvel opus, très bien accueilli en projection de presse.

« Le Havre est suffisamment au nord pour que mon esprit nordique s'y retrouve », affirme le réalisateur, qui a privilégié un quartier épargné par les destructions, tandis que son fidèle directeur de la photographie, Timo Salminen, confie avoir été frappé par la qualité de la lumière.

« Il y a vraiment une lumière spécifique au Havre, une lumière qui prend les acteurs », confirme de son côté Bruno Romy, l'un des trois metteurs en scène du film « La fée », conte onirique sélectionné dans la Quinzaine des réalisateurs et lui aussi tourné au Havre.

L'architecture si spécifique de la cité normande l'a également séduit: « Tous nos films développent des univers irréalistes et là, on avait justement une maquette géante pour jouer. On avait besoin de ce côté onirique, intemporel et au Havre, c'était génial », poursuit le cinéaste.

Sélectionné dans le cadre d'une programmation de l'Association du cinéma indépendant pour sa diffusion (Acid), un troisième film, « Léa » de Bruno Rolland, qui raconte l'histoire d'une étudiante devenant strip-teaseuse, est également tourné au Havre.

« C'est un motif de fierté », affirme le maire UMP, Edouard Philippe, qui souligne la rareté des films portant le nom d'une ville et se réjouit de succéder à Casablanca ou Paris (Texas), par exemple.

« C'est une ville originale, un véritable décor avec des zones industrielles, portuaires, anciennes, des endroits à l'image assez forte », souligne l'élu, affirmant « essayer de tout faire pour que les tournages se passent bien »

Le fait que l'architecture Perret ait été classée en 2005 au Patrimoine mondial de l'Unesco a sans doute attiré l'attention, remarque de son côté Christian Jouen, en charge des tournages au service événementiel de la municipalité.

Il rappelle d'ailleurs qu'à Cannes l'an passé, « Tournée » de Mathieu Amalric, prix de la mise en scène, avait en partie été tourné dans la ville. Peut-être un bon augure: et si Le Havre remportait la Palme cette année ?

 

mercredi 18 mai 2011

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« My little princess », récit de
l'enfance volée d'Eva Ionesco avec
Huppert

Eva Ionesco a posé nue en femme fatale dès l'âge de quatre ans pour sa mère photographe, Irina : elle raconte cette histoire dans son premier long métrage derrière la caméra, « My little princess », avec Isabelle Huppert dans le rôle de l'artiste foldingue et toxique.

Mais la réalisatrice a du édulcorer certains faits pour rendre le film regardable. « C'était impossible pour moi de mettre en scène une enfant de quatre ans posant nue, les jambes écartées. C'est d'une grande violence. J'ai donc caché cette nudité. Il ne s'agissait pas pour moi de reproduire ce que j'ai vécu », explique-t-elle.

Le film a été présenté lundi soir en première mondiale dans le cadre de la Semaine de la Critique. Isabelle Huppert, en élégante robe longue de satin noir, a salué cette sélection cannoise, qui ne présente que des premiers et seconds films, en expliquant qu'elle « va chercher les petites pépites » du cinéma.

A l'écran, c'est un trio de femmes infernal. La petite Violetta, interprétée par la ravissante Anamaria Vartolomei, sa mère instable et la grand-mère roumaine, tendre mais dépassée, qui prie Dieu tous les soirs pour qu'il prenne soin de ses enfants, « en particulier Violetta ».

Au début du film, la mère absente et insaisissable fait de brèves apparitions, toujours un cadeau sous le bras. Quand elle montre son studio de photo à sa fille et qu'elle lui demande de poser, son univers bascule. Grimée en séductrice à voilette, boa et porte-jarretelle, la gamine vieillit instantanément.

Rapidement, sa mère expose les photos érotiques de Violetta. Et elle emmène sa fille maquillée à outrance dans des pince-fesses au milieu d'adultes qui jettent sur elle plus d'un regard lubrique, la font boire ou fumer de la drogue. Isolée à l'école, moquée par ses camarades, Violetta se rebelle avec violence.

« J'ai toujours eu envie d'écrire sur cette matière un peu douloureuse pour moi », dit Eva Ionesco, qui a rédigé le scénario il y a une dizaine d'années avant de pouvoir financer son projet.

Mais « écrire sur une matière intime, très proche, ne donne pas beaucoup de liberté contrairement à ce que l'on croit », reconnaît-elle.

La réalisatrice a tenté de prendre du recul, en évitant notamment l'introspection psychologique. « La distance, je l'ai mise là où se situe ma blessure personnelle », dit-elle.

Pendant la projection de ce film dérangeant, des dizaines de personnes ont quitté la salle.

Connue dans le monde entier, icône du milieu de la mode, Irina Ionesco avait accédé rapidement à la notoriété dans les années 1970, notamment grâce à ses clichés érotiques de sa fille Eva, photographiée entre quatre et onze ans.

Ces clichés continuent de faire débat au sein de la blogosphère. « C'était une autre époque », a expliqué l'an dernier la photographe à l'AFP, qui avait elle-même été abandonnée à l'âge de quatre ans, avant d'être envoyée en Roumanie pour y être élevée dans le monde du cirque par sa grand-mère et ses oncles.

 

mercredi 18 mai 2011

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Le prix du livre numérique
définitivement voté

Le Parlement a définitivement adopté mardi soir, par un ultime vote -quasi unanime- de l'Assemblée nationale, une proposition de loi UMP sur le livre numérique, qui prévoit que l'éditeur fixe un prix valable non seulement en France mais aussi à l'étranger.


©Musicologie.org 2011

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