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jeudi 12 mai 2011, 19h-21h
Paris, Université de la Sorbonne

Séance publique du Séminaire d'Études
Ethnomusicologiques de Paris-Sorbonne

WU Man
musicienne

L'interprétation des partitions musicales anciennes de Chine.

Université Paris-Sorbonne, 1 rue Victor Cousin, 75005 Paris. Salle J 326, escalier G, 3e étage

Wu Man se produira en concert au théâtre des Abbesses (théâtre de la Ville), le samedi 14 mai à 17 h. CD Immeasurable Light, Traditional Crossroads (CD 4343).

 

Wu Man, Lensic Performing Arts Center, Santa Fe, 2006

jeudi 12 mai 2011

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45e Festival de la Chaise-Dieu :
Bach, Stravinski et Liszt à
l'honneur en août

Plus de 1.500 artistes du monde entier participeront du 18 au 30 août à la 45e édition du festival de musique sacrée de La Chaise-Dieu en Haute-Loire, qui aura pour fils rouges Bach, Stravinski ainsi que Liszt, dont le bicentenaire de la naissance est célébré.

« Nous cherchons toujours à allier héritage et innovation », a expliqué mercredi Jean-Michel Mathé, directeur général du festival, qui accueille principalement des grands effectifs vocaux et instrumentaux pour des chefs d'œuvre de la Renaissance à la musique contemporaine.

Pour cette édition anniversaire, seront notamment reçus le Bach Collegium Japan, le Collegium 1704 de Prague, Ausonia, Kristjan Järvi, The King's Consort, Le Concert Spirituel, Akadêmia, Emmanuel Krivine et Anima Eterna.

L'abbatiale Saint-Robert de la Chaise-Dieu accueillera 23 concerts, dont des œuvres majeures du répertoire telles le « Requiem » de Mozart, la « Passion selon Saint Matthieu » de Bach et « Le Messie » de Haendel.

Toujours à la Chaise-Dieu, seront donnés sept récitals et concerts de musique de chambre à l'auditorium Cziffra, du nom du créateur du festival, qui a été inauguré en 2010. Kenneth Weiss, Hélène Tysman et le Quatuor Satie s'y produiront.

Un quart des concerts auront lieu hors les murs, au Puy-en-Velay, à Brioude, Ambert, Chamalières-sur- Loire et Saint-Paulien, dans de hauts lieux du patrimoine auvergnat.

Au total, quelque soixante représentations sont programmées, dont une vingtaine gratuites.

Un hommage à Liszt sera rendu au travers de huit concerts, avec de la musique symphonique et concertante (Totendanz, Mazeppa, Les Préludes...) et du piano pour deux récitals. Quatre concerts seront dédiés à Stravinski, notamment « L'Oiseau de feu«  et « Petrouchka ».

Poursuivant son exploration, le festival fait cette année une incursion vers la musique vocale du XIVe siècle avec l'ensemble De Caelis. Le répertoire s'élargit aussi à des œuvres créées en 2011, telles « Stagnance bourdonnante » de Steffen Schleiermacher et « Sonate pour piano » de François Meimoun.

En recréations mondiales, seront proposées deux œuvres non produites depuis plusieurs siècles: « Miserere » de Galuppi le 23 août et « Premier livre de motets » d'Ascanio Trombetti le 24 août.

Le festival, dont plusieurs concerts sont retransmis sur France Musique, a accueilli 25.000 spectateurs en 2010.

jeudi 12 mai 2011

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Soirée de gala de stars de la
danse au profit du Japon

Une vingtaine de stars mondiales de la danse, dont les danseurs étoiles des compagnies de ballet les plus prestigieuses, participeront à un gala de charité au bénéfice du Japon le 31 mai au Palais des Congrès à Paris.

Parmi eux figurent la danseuse étoile de l'Opéra National de Paris, Isabelle Ciavarola, et le danseur étoile Mathieu Ganio, le premier danseur du StaatsOper Ballet de Berlin, Michael Banzhaf, et la première danseuse Elisa Carillo Cabrera, de même que le premier danseur du Théâtre du Bolchoï, Andrey Mercuriev.

Les solistes principaux de compagnies comme le New York City Ballet, le Bejart Ballet Lausanne, le Ballet du Théâtre de Mariinsky notamment participeront à ce gala, de même que l'Ecole de danse de l'Opéra de Paris et du Royal Ballet School de Londres.

Les artistes participeront à titre gracieux à cette soirée dont les recettes seront reversées au fonds « Solidarité Japon » de la Fondation de France.

jeudi 12 mai 2011

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Anna Netrebko ouvrira un festival
musical à Saint-Pétersbourg

La star de l'opéra russe Anna Netrebko chantera le 23 mai à Saint-Pétersbourg à l'ouverture du célèbre festival musical annuel organisé à l'initiative du chef d'orchestre du théâtre Mariinski Valéri Guerguiev, a annoncé mercredi le théâtre.

La 19e édition du festival Etoiles des nuits blanches « débutera avec l'opéra de Giovanni Donizetti L'Elixir d'amour avec Anna Netrebko et sous la direction de Valeri Guerguiev », a précisé le service de presse du théâtre Mariinski.

Anna Netrebko, qui a depuis 2006 la double nationalité russe et autrichienne, avait débuté en 1994 au théâtre Mariinski en faisant sensation dans les Noces de Figaro.

La chanteuse, qui réside à Vienne, retourne régulièrement au Mariinski pour travailler avec Valeri Guerguiev qui l'a révélée.

Plus de cent spectacles seront présentés au public lors du festival qui se déroulera du 23 mai au 24 juin à Saint-Pétersbourg, Moscou et Novgorod (nord-ouest).

Doivent notamment participer au festival les chefs d'orchestre espagnol Rafael Frühbeck de Burgos et allemand Kurt Masur, le viloniste russe Vadim Repine, le pianiste autrichien Rudolph Buchbinder, les chanteurs italiens Feruccio Furlanetto et Barbara Frittoli et la danseuse russe Ouliana Lopatkina vont participer à ce festival.

jeudi 12 mai 2011

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Google lance les comptes
musicaux personnels en ligne

Google a lancé mardi un nouveau service de gestion et de stockage des collections de disques personnelles des internautes, permettant d'accéder sur tous supports à toutes ses chansons numériques, afin de rendre plus séduisant encore le système Android.

Le service Google Music - qui pourrait concurrencer la radio personnalisée sur internet Pandora, le libraire-disquaire Amazon, voire la boutique en ligne iTunes d'Apple - ne vend pas de musique.

Mais il permet de consolider des collections qui peuvent se trouver éparpillées sur divers appareils, ou sur divers comptes (iTunes, Amazon ou autre) « sans s'embêter pour des histoires de câbles, de transferts de dossier ou d'épuisement de capacité de stockage », a souligné le groupe.

Pour l'instant, Google Music n'est disponible qu'en version expérimentale, aux Etats-Unis uniquement et sur invitation, mais à terme le groupe de Mountain View (Californie) prévoit une présence mondiale.

« Quand vous téléchargez de la musique sur ce nouveau service, vous pouvez l'écouter sur le web sur n'importe quel appareil compatible », a déclaré un responsable de Google, Paul Joyce, en présentant « Google Music Beta » lors d'une conférence annuelle du groupe à destination des développeurs organisée à San Francisco.

Les internautes pourront entreposer sur leur compte jusqu'à 20.000 chansons, mais pas les échanger ni les copier. La plupart des titres seront écoutables en flux (streaming) sur des appareils connectés à internet. Quand l'internaute sera hors-ligne, il pourra écouter soit les titres récemment entendus, soit une sélection de chansons spécifiquement sélectionnées pour cet usage.

Un autre dirigeant du groupe, Jamie Rosenberg, a présenté Google Music comme « une plateforme très convaincante pour faciliter la distribution de la musique ».

Il a expliqué que Google avait tenté de s'associer aux grands labels musicaux, mais que ceux-ci avaient fixé des conditions « pas raisonnables ».

En mars, le distributeur Amazon avait déjà lancé des services similaires, Cloud Drive et Cloud Player, permettant de stocker en ligne des vidéos ou des musiques pour y accéder via un ordinateur, un « smartphone » ou une tablette informatique.

Alors qu'Amazon a prévu de faire payer les internautes au-delà de 5 gigaoctets de stockage, Google Music est gratuit, du moins pour le moment.

Apple, un des premiers disquaires au monde grâce à iTunes, travaillerait à un service similaire de stockage virtuel pour écoute à la demande. En décembre 2009, Apple avait acheté le site Lala.com, qui permettait déjà d'écouter en streaming des collections musicales.

En se mettant également sur le créneau, « Google essaie de donner un atout de plus à sa plateforme Android (ndlr: un système d'exploitation pour appareils portables), parce qu'il veut qu'il soit dominant », a estimé Michael Pachter, analyste chez Wedbush Morgan Securities.

Essentiel pour défendre l'attractivité d'Android, Google Music en soi n'est pas forcément révolutionnaire pour des consommateurs qui ont déjà d'autres options de stockage en ligne.

« Un autre vendeur pour le même service au même prix, ce n'est pas passionnant », selon M. Pachter. « Mais intégré à tous les appareils sous Android, il peut apporter un avantage concurrentiel à Google ».

Il se vend quotidiennement quelque 400.000 appareils sous Android, selon Google, et il y en a déjà 100 millions en circulation, deux ans et demi après la sortie du premier « Google Phone », à l'époque le G1 de HTC.

jeudi 12 mai 2011

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De Niro, pressé de s'enfermer en
salle obscure

Robert De Niro est un président du jury peu bavard: entouré des sept jurés du festival de Cannes, il s'est livré, laconique, au jeu de la conférence de presse mercredi, visiblement pressé de retrouver l'intimité de la salle de projection.

« Je ne sais pas précisément ce que j'attends » de la sélection, « on verra au fur et à mesure », a-t-il répondu, se disant impatient de découvrir les vingt films de la compétition officielle.

« Voir autant de films en si peu de temps, être ainsi à l'abri de toute distraction, c'est plutôt inhabituel pour moi, et fabuleux », a ajouté le comédien new-yorkais de 67 ans.

Il s'est montré humble face à l'importance de la tâche et à l'injustice intrinsèque à toute distribution de prix. « C'est une arme à double tranchant. Certains ne seront pas reconnus » par le palmarès, a-t-il affirmé, « c'est comme ça ».

« On ne peut pas faire un palmarès parfait », a renchéri le cinéaste français Olivier Assayas à ses côtés, affirmant que le jury essayerait d'être « le plus juste et le plus généreux » possible, pour récompenser les « films les plus forts, les plus stimulants ».

« Les grands films imposent leurs propres critères », a-t-il ajouté.

L'écrivain Linn Ullman, fille du cinéaste Ingmar Bergman et de l'actrice Liv Ullman, a expliqué qu'elle ne serait pas seulement sensible aux scénarios, mais aussi « au jeu des acteurs, à la lumière, la mise en scène, la langue, la musique ». Comme la littérature, « le cinéma mobilise tous les sens et l'intellect », a-t-elle ajouté.

Interrogée sur l'influence de ses célèbres parents, elle a raconté une enfance de cinéma un peu particulière: en Scandinavie, « on skie beaucoup. Mais je n'ai jamais skié avec mon père », a-t-elle confié. « Il m'emmenait dans sa petite salle de projection et je voyais deux films par jour, pendant tout l'été. Depuis toute petite jusqu'à sa mort, j'ai fait ça. Et il me disait: ce sera ton éducation »

jeudi 12 mai 2011

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Bernardo Bertolucci voudrait que
De Niro lui remette la Palme
d'honneur

Bernardo Bertolucci a souhaité mercredi que la Palme d'honneur que lui décerne le Festival de Cannes lui soit remise par Robert De Niro, président du jury, qu'il dirigea dans « 1900 ».

« Ca serait bien. Bob est laconique, on va voir s'il va dire quelques mots », a dit le metteur en scène italien lors d'une conférence de presse. La Palme d'Honneur doit lui être remise lors de la cérémonie d'ouverture du festival mercredi soir.

Bernardo Bertolucci, 70 ans, qui se déplace en fauteuil roulant, est le premier cinéaste à recevoir cette distinction, créée à l'occasion de la 64è édition et qui sera décernée chaque année à un réalisateur important qui n'a jamais obtenu de Palme d'Or.

Bertolucci, dont une version restaurée du « Conformiste » (1970) sera projetée pendant le festival, a raconté qu'il n'avait pas voulu, en 1976, présenter « 1900 » (« Novecento ») à la sélection de Cannes car le film était un « monstre » de cinq heures. « Après, a-t-il dit, Costa Gavras, qui était président du jury, m'a dit: Pourquoi tu n'étais pas en compétition ? on t'aurait donné la Palme d'Or ».

« Il y a encore un an, j'étais sûr que je ne ferais plus de film », a encore déclaré Bernardo Bertolucci, interrogé sur ses projets de long métrage en 3D basé sur le roman « Moi et toi » de l'écrivain italien Niccolo Ammaniti.

Mais « j'ai vu Avatar, j'ai aimé Avatar », a-t-il ajouté, se demandant pourquoi la 3D serait limitée aux films d'horreur ou de science-fiction. « Est-ce que si  Huit et demi (de Federico Fellini) était en 3D, ça ne serait pas bien ? », a-t-il lancé.

« J'ai commencé à réaliser que même dans une chaise roulante, je pouvais imaginer les déplacements de caméra, particulièrement de dolly (travelling) », a-t-il précisé, avant d'ajouter ironiquement : « Si vous regardez mes films, il y a toujours des mouvements de dolly, c'est pour ça que j'ai été puni ».

jeudi 12 mai 2011

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« 16 Jackies » d'Andy Warhol
adjugé 20,4 millions de dollars à
New York

Une œuvre d'Andy Warhol sur laquelle Jackie Kennedy, veuve de l'ancien président John F. Kennedy, est représentée seize fois, a été adjugée pour 20,4 millions de dollars lors d'une vente aux enchères chez Sotheby's à New York.

Le prix de la sérigraphie en acrylique sur toile atteint mardi soir lors de la vente se situe au bas de la fourchette d'estimation.

« Round Jackie », une autre œuvre de Warhol ayant la veuve de l'ancien président pour motif, a trouvé preneur pour 3,7 millions de dollars, tandis que « Shadow - Red » a été adjugée 4,8 millions.

Lors de cette même vente, « Pink Panther » de Jeff Koons, une sculpture en porcelaine représentant une femme blonde portant une panthère rose, a été adjugée 16,8 millions de dollars. Elle était estimée entre 20 et 30 millions.

jeudi 12 mai 2011

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Un an après sa mise en service, le
Centre Pompidou change l'image
de Metz

Le Centre Pompidou-Metz (CPM) a accueilli 800.000 visiteurs lors de sa première année de fonctionnement, se hissant avec cette fréquentation aussi exceptionnelle qu'inattendue au premier rang des musées de province.

« Ces 800.000 visiteurs constituent un record jamais atteint par une institution culturelle ne se trouvant pas en Ile-de-France », se félicite le directeur du CPM, Laurent Le Bon. « Alors que nous avions tablé sur 250/300.000 visiteurs la première année, le CPM a largement confirmé ses objectifs en matière d'accueil des publics touristiques et d'ancrage régional », ajoute-t-il.

Selon des statistiques établies par l'Observatoire lorrain du Tourisme (OLT), 87% des visiteurs de la première année résidaient en France, principalement en Lorraine (52%), en Ile-de-France (18%) et en Alsace (huit pour cent). Les 13% restants, venus de l'étranger, étaient pour l'essentiel domiciliés au Luxembourg (32%), en Belgique (21%), en Allemagne (20%) et aux Pays-Bas (cinq pour cent).

Sur ces 800.000 « nouveaux » touristes, 36% ont déclaré venir à Metz (130.000 habitants) pour la première fois, selon l'OLT. Et pour 63% des visiteurs français hors Moselle et 68% des touristes étrangers, le CPM constituait la raison de leur déplacement en Lorraine.

Avec ces résultats inespérés, Metz semble en passe de réussir son pari de mutation en plate-forme culturelle au cœur de l'Europe, à l'égal de ce que le musée Guggenheim, l'un des bâtiments contemporains les plus connus au monde, a permis à Bilbao (Espagne, 350.000 habitants), estiment les promoteurs de l'institution.

Quatorze ans après son ouverture au public en 1997, le musée Guggenheim, amarré aux berges du Nervion, a transfiguré la métropole basque: le million de visiteurs, les 184 millions d'euros de retombées annuelles et les 4.500 emplois directs créés ont fait oublier le Bilbao des usines désaffectées et des chantiers navals laissés en friches.

« Pompidou est en train radicalement changer l'image de Metz en France et en Europe », estime le maire socialiste, Dominique Gros. « Le CPM agit déjà comme un révélateur de la réalité de la ville et va lui permettre de se défaire définitivement de son image de ville de garnison », ajoute-t-il, en tablant sur sur une moyenne de 400.000 visiteurs annuels.

Même optimisme chez le président de la fédération des commerçants de Metz, Alain Steinhoff. « Le CPM a permis de faire progresser le chiffre d'affaires des hôteliers, cafetiers et restaurants de cinq à 30% en 2010-2011. Même à un degré moindre, les autres commerces en ont également grandement profité », souligne-t-il.

D'après l'OLT, 66% des visiteurs de l'an dernier se sont rendus dans un restaurant de la ville au cours de leur séjour et 31% y ont réalisé des achats.

Ovni architectural conçu par le Japonais Shigeru Ban et le Français Jean de Gastines, le CPM, qui a coûté 70 millions d'euros et offre 5.000 mètres carrés d'espaces d'exposition, est aussi la pièce-maîtresse d'un ambitieux programme de requalification urbaine conduit sur 50 hectares par l'architecte-urbaniste Nicolas Michelin.

Construit en lisière du centre-ville et à proximité immédiate de la gare du train à grande vitesse qui met, depuis deux ans, la capitale de la Lorraine à 80 minutes de Paris, il se dresse dans le nouveau quartier de l'Amphithéâtre où sont en construction, pour 150 millions d'euros, des logements, des commerces, une cité des congrès et une médiathèque.

jeudi 12 mai 2011

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Trois éditeurs français assignent
Google pour contrefaçon

Trois éditeurs français, Gallimard, Flammarion et Albin Michel ont délivré une assignation en justice pour contrefaçon au géant américain Google auquel ils reprochent la reproduction sans autorisation de milliers de livres.

Cette assignation, révélée mercredi par le magazine spécialisé Livres Hebdo, a été délivrée le 6 mai au Tribunal de grande instance de Paris.

Elle vise la filiale française de Google et la même assignation sera adressée à la maison-mère. « Google l'a bien reçue », a confirmé à l'AFP le service juridique de Gallimard.

Les trois éditeurs français réclament 9,8 millions d'euros de dommages et intérêts au moteur de recherche pour la numérisation sauvage de 9.797 livres.

Ce montant « correspond à un tarif fixe de 1.000 euros par œuvre numérisée dont les éditeurs possèdent les droits. Nous nous sommes limités à celles dont nous étions sûrs qu'elles avaient été reproduites », explique le service juridique du plus grand éditeur indépendant français qui célèbre cette année son centenaire. Ce chiffre change d'ailleurs tous les jours puisque Google continue de scanner les œuvres, ajoute-t-on.

Après plusieurs années de contentieux, le moteur de recherche, poursuivi en justice par le groupe d'édition français La Martinière et le Syndicat national de l'édition (SNE), a déjà été condamné le 18 décembre 2009 pour contrefaçon par le tribunal de Paris.

Et aux Etats-Unis, un règlement amiable proposé par Google lors d'un procès collectif intenté par les auteurs et éditeurs américains a été rejeté par le juge fédéral de New York, Denny Chin.

Sollicitée par l'AFP, l'avocate de Google France n'était pas joignable mercredi matin.

jeudi 12 mai 2011

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« Tous connectés ? », une
exposition sur le numérique à la
Cité des sciences

De l'origine du mot « ordinateur » au « droit à l'oubli numérique », en passant par la question du recyclage des produits numériques, l'exposition « Tous connectés ? » à la Cité des sciences, à Paris, informe sur les techniques tout en évoquant les problématiques de société.

« Il s'agit à la fois de montrer la façon dont c'est fabriqué à l'échelle du nanomètre, de poser les questions et de laisser le visiteur réfléchir là-dessus », a expliqué Dorothée Gallou, chef de projet, lors de l'inauguration officielle mardi de l'exposition, visible jusqu'au 31 décembre.

Les progrès de la miniaturisation permettent de faire tenir mille transistors dans l'épaisseur d'un cheveu. Le visiteur peut appréhender la taille d'une puce électronique grossie 400 fois au microscope et voir un film montrant comment elles sont gravées dans une salle blanche.

Du téléphone mobile Motorola de 1993 à l'iPhone 3G de 2008, dont les composants sont étalés en vitrine, cette miniaturisation croissante est visible et le problème des déchets électroniques posé avec l'obsolescence rapide de chaque modèle. Une obsolescence programmée afin d'augmenter le taux de remplacement des produits, faute de pièces de rechange ou de réparation bon marché possible. Les premiers pas d'une « informatique verte » sont mentionnés.

Explosion du téléphone mobile avec plus cinq milliards d'abonnés dans le monde en 2010, ordinateurs, lecteurs mp3, consoles de jeux, vente en ligne, réseaux sociaux, les applications du numérique, en pleine expansion, peuvent poser des problèmes de protection des données personnelles.

Sur la toile, où rien ne s'efface, certains réclament le « droit à l'oubli ». Le respect de la vie privée est-il menacé ? Sociologue, philosophe des techniques et autres experts fournissent leur analyse dans de courtes vidéos.

jeudi 12 mai 2011

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Dans la Tour de Babel aux 30.000
livres de Marta Minujin

Marta Minujin, la déesse du pop art argentin, amie de Warhol et de Christo, revenue de tout, monte les marches comme une jeune fille émerveillée par sa nouvelle création : une Tour de Babel de 30.000 livres, bâtie en plein Buenos Aires, haute de 25 mètres.

« C'est très amusant de monter et descendre dans une œuvre d'art », dit à l'AFP cette femme à la chevelure blonde et aux éternelles lunettes noires, dont le premier happening, « La destruction », a eu lieu à Paris en 1963 : elle y a détruit ses propres œuvres aidée de ses amis, parmi lesquels Christo.

Cette femme, qui avait bâti un énorme Parthénon de Livres interdits au sortir de la dictature la plus meurtrière de l'histoire argentine (1976-1983) pour marquer la fin de la censure, a voulu cette fois rassembler les pays et les hommes.

« Je n'ai jamais compris pourquoi on devait parler des langues différentes », dit-elle. « D'où l'idée de rassembler les pays », explique cette artiste devenue dès les années 60 une figure de l'Instituto Di Tella de Buenos Aires.

Minujin n'en revient toujours pas d'avoir trouvé le financement. Buenos Aires ayant été déclarée « Capitale Mondiale du Livre 2011 » par l'Unesco, la Mairie a pensé qu'elle ne trouverait pas meilleure manière de le fêter. « Ce fut un miracle », dit la reine argentine des happenings.

Une cinquantaine d'ambassades ont fourni des milliers de livres pour couvrir cette bâtisse en métal qui ouvre au public ce jeudi. « Les Etats-Unis ont donné 1.000 livres, l'Equateur 3.500 », relève Marta.

« Regardez ! Des poèmes français ! », murmure-t-elle à la vue d'une anthologie. A côté, on voit un exemplaire de Tintin en espagnol : « El Caso Tornasol », puis un ouvrage de Kafka dans sa langue, l'allemand. Des œuvres en japonais, en russe. Des couvertures de toutes les couleurs.

Au fur et à mesure qu'on monte, tout en marchant sur cette structure légère, on se détache de la place San Martin et de la ville toute entière. On croit s'évanouir, puis on revient sur terre tout près des nuages.

« Martaaaa !!!! », on entend du bas. Elle se retourne. « Ca ouvre quaaaand ?? », lui demandent deux femmes. Et elle répond : « Jeeeuuudiiiii !!!! ».

On doit être au cinquième étage. Nous avons quitté l'Europe pour rejoindre l'Asie. Les livres nous entourent toujours, glissés dans des pochettes transparentes en plastique, pour les protéger de la pluie, soigneusement accrochés à la structure métallique.

Tous ses livres vont bientôt disparaître. Le 28, la Tour sera démontée. « Les livres des deux premiers étages seront distribués aux gens », dit Marta. Les autres iront à la nouvelle « Bibliothèque Babel », quelques rues plus loin, qui deviendra la première bibliothèque multilangues de la capitale.

« Regardez ce château ! », dit-elle alors que derrière les arbres, au sud, surgit l'imposante bâtisse du Palais Paz, de style français, superbe témoin de l'Argentine opulente des années 20.

Pour elle, l'art doit être un jeu. Mais c'est une folie pleine de rigueur. « Il y aura la musique ! », dit-elle. « Et on entendra le mot Livre dans toutes les langues... »

Mais la Tour n'a pas encore ouvert ses portes et c'est dans un grand silence qu'on parvient au sommet.

« Voyez le fleuve ! », dit l'artiste en montrant à l'est un Rio de la Plata majestueux dont les eaux brillent en cette fin d'après-midi d'automne.

On réalise qu'on goûte plus encore un point de vue que l'on sait éphémère. « Plus jamais personne ne pourra admirer la ville de ce point-ci ! », dit Minujin.

jeudi 12 mai 2011

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Le fondateur de WikiLeaks reçoit
la médaille d'or de la Sydney
Peace Foundation

Le fondateur de WikiLeaks, l'Australien Julian Assange, s'est vu décerner mercredi l'une des plus prestigieuses distinctions australiennes en matière de défense des droits de l'Homme.

La Sydney Peace Foundation Foundation lui a décerné sa médaille d'or pour honorer son « courage exceptionnel dans la défense des droits de l'Homme ».

Si ce prix de la paix est décerné chaque année depuis 14 ans, la médaille d'or n'a été attribuée qu'à trois autres personnes, le dalaï lama, l'ancien président sud-africain Nelson Mandela et le Japonais Daisaku Ikeda, de l'association bouddhiste Soka Gakkai.

La fondation a rendu hommage à M. Assange pour sa détermination à obtenir plus de transparence de la part des gouvernements en remettant en cause des « siècles de pratiques du secret ».

En diffusant des milliers de câbles diplomatiques où les diplomates américains exposaient sans détour leurs analyses sur l'actualité internationale, WikiLeaks a suscité de multiples réactions d'exaspération et de colère dans le monde, mais aussi provoqué la gêne profonde des autorités américaines.

Wikileaks a également diffusé des milliers de documents relatifs aux guerres en Irak et en Afghanistan.

Julian Assange, 39 ans, est actuellement assigné à résidence en Grande-Bretagne pour une affaire de violences sexuelles qui auraient été commises en Suède, en août 2010. Il a toujours nié les faits qui lui sont reprochés.

Ses partisans estiment qu'il est en fait victime d'un complot après la divulgation de milliers de documents par WikiLeaks.

jeudi 12 mai 2011

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Manifestation à Nanterre contre
les suppressions de postes dans
les écoles

Environ 200 enseignants, parents d'élèves et élus se sont rassemblés mercredi après-midi à Nanterre pour protester contre les suppressions de postes et les fermetures de classe à la rentrée dans les Hauts-de-Seine, a constaté une journaliste de l'AFP.

Les manifestants, réunis devant les bâtiments de l'inspection académique à l'appel d'une intersyndicale, ont dénoncé la suppression de quelque 200 postes d'enseignants dans le premier et le second degrés, ainsi que la réduction des moyens de l'éducation prioritaire.

Derrière une banderole demandant « des moyens pour les futurs citoyens », une importante délégation d'enseignants et parents d'élèves du collège Jean-Macé de Clichy-la-Garenne, en grève depuis le 2 mai, avait fait le déplacement pour protester contre la suppression de « trois postes d'enseignants » et la « fermeture d'une classe de cinquième ».

« Avec effectif constant à la rentrée, nous allons nous retrouver avec 28 à 30 élèves par classe », s'est indigné Richard Galland, professeur de physique-chimie à Jean-Macé.

Le 7 avril, une précédente manifestation avait rassemblé quelque 500 personnes à Nanterre.

« L'inspection académique a décidé de maintenir les suppressions de postes, alors que parallèlement le nombre d'élèves va augmenter », s'est inquiété mercredi le secrétaire départemental FSU des Hauts-de-Seine, Jacky Lizé.

Pour la CGT Educ'action, ces suppressions de postes vont peser sur les conditions de travail des enseignants et des élèves, déjà « surchargés » et « épuisés ». « On en demande toujours plus aux enseignants pour en donner moins aux élèves », a estimé son secrétaire départemental Samuel Serre.

L'intersyndicale devait être reçue en audience à 17H00 par l'inspecteur d'académie.


©Musicologie.org 2011

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