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dimanche 22 mai 2011

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Décès de Ricet Barrier

Le « chanteur fantaisiste » Ricet Barrier, un des derniers représentants du music-hall à la française, dont nombre de chansons furent reprises par les Frères Jacques, est décédé samedi près de Clermont-Ferrand, à l'âge de 78 ans, a annoncé son agent à l'AFP.

Ricet Barrier, né sous le nom de Maurice-Pierre Barrier le 25 août 1932, connaît ses premiers succès à la fin des années 50 avec plusieurs apparitions sur les scènes parisiennes et un premier disque, « La servante du château », couronné du prix de l'Académie du disque.

Les Frères Jacques ont également contribué à sa renommée en reprenant des chansons comme « Dolly 25 » ou « Les spermatozoïdes ». Ils enregistreront au total 21 titres signés par Ricet Barrier et son complice Bernard Lelou.

Outre ses chansons humoristiques, cet admirateur de Félix Leclerc a également co-écrit, dans les années 60, les dialogues des « Aventures de Saturnin » et faisait la voix du canard dans cette célèbre série pour enfants.

Cet adepte de la formule, au sourire jovial et à la moustache bien fournie, a également prêté sa voix à la série « Barbapapa ».

« Les comiques, les fantaisistes, les rigolos, les clowns devraient être assumés par l'Etat et les places remboursées par la Sécurité sociale, car nous sommes en quelque sorte les soupapes, les sorciers, les médecins du peuple », estimait cet ancien élève du Petit conservatoire de Mireille.

En plus de 40 ans de carrière, ce « chanteur fantaisiste et poète », selon la description de son agent Jean Dufour, a enregistré une vingtaine de disques.

Sa dernière apparition sur scène remontait à 2009, à Sadirac, en Gironde.

Décédé samedi matin à Sainte-Christine (Puy-de-Dôme) des suites d'une longue maladie, Ricet Barrier sera incinéré jeudi prochain à Clermont-Ferrand.

 

  dimanche 22 mai 2011

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Herman Dune: quand l'antifolk réunit
le héros de Mad Men et un yéti bleu

C'est un nom que les amoureux de l'antifolk se murmurent à l'oreille. En dix ans et autant d'albums, le duo français Herman Dune est devenu un groupe culte, qui réunit aujourd'hui dans son univers singulier un petit yéti bleu et le Don Draper de la série « Mad Men ».

David-Ivar (guitare et chant) et Néman (batterie) se sont rencontrés au collège lorsqu'ils avaient à peine 11 ans.

« Je voulais monter un groupe à tout prix, c'était mon rêve dans la vie et Néman était la seule personne de mon âge à cette époque à porter le T-shirt d'un groupe. C'était les Pixies et je lui ai fondu dessus », se souvient David-Ivar, dit « Yaya ».

Le garçon se met à écrire des chansons sur un cahier. « Je comptais les pages et je me disais que quand j'arriverais à la fin du cahier, je serais fort », sourit-il.

Depuis, ce grand franco-suédois qui arbore une épaisse barbe noire a arrêté de compter. Le groupe, complété jusqu'en 2006 par son frère André, enchaîne les concerts et les albums à un rythme de stakhanoviste depuis son premier essai « Turn off the light » en 2000.

« Strange Moosic  », publié lundi, est leur dixième album. Il continue de creuser, quoique dans une veine plus pop, le sillon de l'antifolk, un genre musical à la croisée du punk et de la folk imaginé dans les années 80 par une poignée de groupes new-yorkais.

Au fil des ans, Herman Dune, parfaitement anglophone et américanophile, a collaboré avec les principaux représentants de cette scène.

Le groupe a très tôt tourné à l'international, grâce à l'appui de l'influent DJ anglais John Peel, qui l'a invité 12 fois à jouer dans ses légendaires sessions radiophoniques.

Cet « oncle bienveillant », disparu en 2004, leur a appris « à enregistrer en direct tous les instruments en même temps, en travaillant assez vite », une technique « noble » que le groupe a conservé sur tous ses albums, explique Néman.

En France, Herman Dune est souvent considéré comme un groupe « culte », une étiquette qui provoque des sentiments « mitigés » chez David-Ivar.

« Un groupe culte, c'est un groupe qui est estimé mais qui n'a pas beaucoup de succès », dit-il.

Or, « on a construit notre vie avec la musique, c'est notre raison de vivre. On a eu la chance de pouvoir réaliser nos rêves et on espère que ça va continuer le plus longtemps possible », poursuit Néman.

La vidéo du premier extrait de l'album, « Tell me something I don't know », est une plongée dans leur univers, singulier et attachant, fait de rencontres et de poésie.

Le groupe indépendant a attiré une star hollywoodienne, l'acteur John Hamm, le Don Draper de la série « Mad Men ». Dans le clip, il joue au côté de « Baby Blue », un petit yéti au pelage aussi bleu que les yeux de son créateur David-Ivar.

« John avait entendu parlé de notre musique, il a aimé la chanson et a sauté dans le bateau avec nous. Il a adoré Baby Blue. On l'a encore croisé à Cannes et il montrait des photos de lui à tout le monde », s'amuse David-Ivar.

Le musicien a toujours accompagné ses chansons de dessins et un gros yéti bleu, le père de Baby Blue, accompagne déjà depuis longtemps les visuels du groupe.

« C'est un personnage qui me sert d'alter-ego dans l'étrangeté, parfois dans la solitude et dans la contemplation. Pour cet album, j'ai eu envie qu'il ait un fils, peut-être parce qu'à 30 ans tu te mets à penser à ce que tu as envie de dire à un enfant », dit-il.

dimanche 22 mai 2011

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Le chef (de cuisine) Christophe
Aribert choisi pour le restaurant de
l'Opéra Garnier

Le chef Christophe Aribert, aux cuisines d'un restaurant classé deux étoiles au Michelin dans l'Isère, signera la carte du premier restaurant de l'Opéra Garnier, à Paris, dont l'ouverture, plusieurs fois repoussée, aura lieu le 27 juin, a indiqué samedi la direction.

Christophe Aribert œuvre depuis 13 ans au restaurant « Les Terrasses » à Uriage (Isère) où « il réinterprète discrètement à sa manière les richesses de son terroir de façon très créative », a-t-elle souligné.

« Je suis très enthousiaste à l'idée d'être le premier à écrire une carte dans un lieu aussi chargé d'histoire », a commenté le chef isérois dans un communiqué, se décrivant comme « quelqu'un de passionné et de discret ».

« Au cours de notre recherche de chef, nous avons fait des rencontres formidables à travers toute la France. Mais c'est Christophe Aribert qui nous a séduits pour son approche de la cuisine à la fois classique et contemporaine », a pour sa part souligné le directeur du restaurant, Pierre-François Blanc.

Le chef lyonnais Nicolas Le Bec, qui avait été désigné en 2008 pour signer la carte de ce nouveau restaurant, avait renoncé en janvier dernier, en raison de divergences de vues avec ses partenaires parisiens.

Annoncée pour fin 2009, l'ouverture du restaurant du Palais Garnier avait été plusieurs fois reportée en raison notamment de problèmes de conformité des cuisines dans ce bâtiment classé aux Monuments historiques.

Retenu par la direction de l'Opéra de Paris en juillet 2008, le projet présenté par Pierre-François Blanc a reçu l'aval de la Commission nationale des monuments historiques en juin 2009. Les travaux avaient débuté à l'été 2010.

Ouvert de sept heures à minuit tous les jours, le restaurant L'Opéra sera situé à l'intérieur même du Palais Garnier, accessible par la place Jacques-Rouché et proposera un tarif de 60 euros environ à la carte (entrée, plat, dessert).

  dimanche 22 mai 2011

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« Les bien-aimés » de Christophe
Honoré, mélo chantant en clôture
de Cannes

Catherine Deneuve a tiré le rideau du festival de Cannes samedi soir avec « Les bien-aimés » de Christophe Honoré, mélo chantant de plus de deux heures avec sa fille Chiara Mastroianni, avant la remise de la Palme d'or dimanche.

Beaucoup de spectateurs sont sortis les yeux rougis de cette comédie musicale fleuve où les acteurs chantent dans leur propre voix.

Retraçant deux parcours amoureux, celui d'une mère et de sa fille, le film commence avec Madeleine (Ludivine Sagnier jeune, puis Deneuve), une « putain » dit avec légèreté sa fille Véra (Chiara Mastroianni) en voix off. Une « occasionnelle » préfère sa mère.

En tout cas, c'est en se prostituant de temps en temps pour arrondir ses fins de mois que la petite employée rencontre dans les années 1960 un médecin tchèque qui lui fera un enfant et restera à jamais l'homme de sa vie.

Elle épouse plus tard un gendarme (le chanteur Michel Delpech) mais cette femme légère, amoureuse toujours, continue des décennies plus tard à retrouver dans des hôtels son amant tchèque, joué par Milos Forman, modèle de jovialité et de séduction.

Christophe Honoré a raconté, lors de la conférence de presse du film, avoir contacté le réalisateur d'« Amadeus » sans vraiment y croire et que Forman lui avait répondu avec enthousiasme que ce serait sans doute sa « dernière occasion d'être le mari de Catherine Deneuve ».

Dans un bistrot, ce père absent et fantasque déclare à sa fille, sceptique: « Ta mère est imprudente, toi tu es courageuse ». Avant d'insister pour lui offrir une robe colorée parce qu'il trouve ses vêtements trop sombres. La scène où il la plante en sari rose dans le magasin, après avoir payé, est aussi absurde qu'émouvante.

Comme pour « Les chansons d'amour », le cinéaste a fait appel à Alex Beaupain. Mais au lieu d'intégrer ses chansons déjà écrites pour en faire le fil rouge de l'histoire, il lui a demandé cette fois d'écrire des chansons spécifiques collant au scénario.

Catherine Deneuve, qui a joué jeune fille dans « Les parapluies de Cherbourg », a raconté son plaisir de chanter sans être doublée, comme c'était notamment le cas dans les films de Jacques Demy.

Avouant chanter souvent au quotidien, elle s'est souvenue que ses enfants, comme tous les enfants, en étaient gênés. Ce que Chiara a confirmé, reconnaissant avoir eu beaucoup de plaisir à jouer et à chanter dans ce film avec sa mère.

Louis Garrel, désiré de tous et toutes dans « Les chansons d'amour », a raconté qu'une des « blagues du tournage » des « Bien-aimés », « c'est que je suis le seul mal aimé du film »: son personnage Clément est éperdument amoureux de Véra qui elle, ne veut pas de lui.

Le cinéaste a expliqué avoir choisi des aller-retours entre les années 1960 et la période présente pour comparer les vies sentimentales entre sa génération et celle de ses parents. Comme beaucoup d'enfants, « je fantasmais l'amour que mes parents se portaient », a-t-il dit.

Interrogé sur cette drôle de comédie-drame musicale, il a expliqué qu'à l'écriture, ses « ouvertures sont de plus en plus légères », lui laissant croire que son scénario sera celui d'une comédie. Mais ensuite, immanquablement, « je confronte mes personnages à des situations dramatiques », notamment le deuil.

Le film est dédié à la comédienne Marie-France Pisier, récemment décédée, la mère de Romain Duris et Louis Garrel dans son film « Dans Paris », en 2006.

 

dimanche 22 mai 2011

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« This must be the place », une ex-
rockstar à la recherche du passé

Une ex-rockstar dépressive tente de donner un sens à sa vie après la mort de son père: « This must be the place » de Paolo Sorrentino, en compétition officielle à Cannes, suit la quête de ses origines par un Sean Penn gothique, des faubourgs de Dublin aux confins de l'Utah.

Une ex-rockstar dépressive tente de donner un sens à sa vie après la mort de son père: « This must be the place » de Paolo Sorrentino, en compétition officielle à Cannes, suit la quête de ses origines par un Sean Penn gothique, des faubourgs de Dublin aux confins de l'Utah.

Tignasse noire savamment dépeignée, yeux cernés de khol et rouge à lèvres, ressemblant furieusement à Robert Smith des « Cure », Cheyenne, 50 ans, a connu la gloire et Mick Jagger.

Il vit dans sa luxueuse maison en Irlande, terrassé par l'ennui, surveillant le cours de ses actions et remâchant sa culpabilité : deux adolescents se sont suicidés après avoir trop écouté une des ses chansons « déprimantes ».

« Je voulais écrire quelque chose sur un homme de 50 ans qui est resté un enfant », a expliqué lors d'une conférence de presse l'Italien Paolo Sorrentino, pour la quatrième fois en compétition à Cannes.

La vie de Cheyenne va pourtant basculer avec la disparition de son père, un juif américain qu'il n'a pas vu depuis trente ans. Il découvre que celui-ci avait recherché toute sa vie un gardien d'Auschwitz réfugié aux Etats-Unis qui l'avait humilié.

L'ex-rocker se lance alors à son tour dans une enquête erratique et déjantée à travers l'Ouest américain pour retrouver le criminel nazi. « Il y a un moment dans notre vie où on ne doit avoir peur de rien », dit Cheyenne.

« J'avais envie de réunir ces deux personnages dans le même film et les confronter l'un à l'autre. C'est ça qui m'intéressait », a confessé le réalisateur.

Paolo Sorrentino a convaincu Sean Penn de tourner avec lui lors de la soirée du palmarès cannois en 2008, alors que l'acteur américain était président du jury et le cinéaste prix du Jury pour « Il Divo », un film sur l'ancien président du conseil italien Giulio Andreotti.

Tournant pour la première fois hors de son pays, Sorrentino n'a pas résisté à la fascination des grands espaces américains et des villes fantomatiques de l'Ouest magnifiquement saisis dans ce film très travaillé graphiquement, parfois jusqu'à l'esthétisme. « C'était quelque chose de tout à fait neuf pour moi, comme un premier film », a-t-il dit aux journalistes.

Il a reconnu que Wim Wenders « avait pu avoir une influence sur lui sans qu'il s'en rende compte », d'autant que joue dans le film Harry Dean Stanton, un des acteurs fétiches du réalisateur allemand.

Saisissant dans sa composition de Cheyenne, Sean Penn a révélé que Sorrentino et lui « avaient longuement parlé de la façon dont la dépression peut avoir un impact sur le physique de quelqu'un ».

« Il jouait du piano et je tournais les pages », a-t-il expliqué, jugeant que Cheyenne était un ses rôles les plus originaux.

Sean Penn est déjà au casting d'une autre œuvre en compétition à Cannes, « L'Arbre de vie », film-événement de Terrence Malick, où il incarne aussi un fils en rupture avec son père.

Le titre « This must be the place » est emprunté à une chanson des Talking Heads composé par David Byrne qui a aussi créé la musique du film et y joue son propre rôle.

dimanche 22 mai 2011

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« Les bien-aimés » de Christophe
Honoré, mélo chantant en clôture de
Cannes

Beaucoup de spectateurs sont sortis les yeux rougis de cette comédie musicale fleuve où les acteurs chantent dans leur propre voix.

Catherine Deneuve a tiré le rideau du festival de Cannes samedi soir avec « Les bien-aimés » de Christophe Honoré, mélo chantant de plus de deux heures avec sa fille Chiara Mastroianni, avant la remise de la Palme d'or dimanche.

Beaucoup de spectateurs sont sortis les yeux rougis de cette comédie musicale fleuve où les acteurs chantent dans leur propre voix.

Retraçant deux parcours amoureux, celui d'une mère et de sa fille, le film commence avec Madeleine (Ludivine Sagnier jeune, puis Deneuve), une « putain » dit avec légèreté sa fille Véra (Chiara Mastroianni) en voix off. Une « occasionnelle » préfère sa mère.

En tout cas, c'est en se prostituant de temps en temps pour arrondir ses fins de mois que la petite employée rencontre dans les années 1960 un médecin tchèque qui lui fera un enfant et restera à jamais l'homme de sa vie.

Elle épouse plus tard un gendarme (le chanteur Michel Delpech) mais cette femme légère, amoureuse toujours, continue des décennies plus tard à retrouver dans des hôtels son amant tchèque, joué par Milos Forman, modèle de jovialité et de séduction.

Christophe Honoré a raconté, lors de la conférence de presse du film, avoir contacté le réalisateur d'« Amadeus » sans vraiment y croire et que Forman lui avait répondu avec enthousiasme que ce serait sans doute sa « dernière occasion d'être le mari de Catherine Deneuve ».

Dans un bistrot, ce père absent et fantasque déclare à sa fille, sceptique: « Ta mère est imprudente, toi tu es courageuse ». Avant d'insister pour lui offrir une robe colorée parce qu'il trouve ses vêtements trop sombres. La scène où il la plante en sari rose dans le magasin, après avoir payé, est aussi absurde qu'émouvante.

Comme pour « Les chansons d'amour », le cinéaste a fait appel à Alex Beaupain. Mais au lieu d'intégrer ses chansons déjà écrites pour en faire le fil rouge de l'histoire, il lui a demandé cette fois d'écrire des chansons spécifiques collant au scénario.

Mlle Deneuve, qui a joué jeune fille dans « Les parapluies de Cherbourg », a raconté son plaisir de chanter sans être doublée, comme c'était notamment le cas dans les films de Jacques Demy.

Avouant chanter souvent au quotidien, elle s'est souvenue que ses enfants, comme tous les enfants, en étaient gênés. Ce que Chiara a confirmé, reconnaissant avoir eu beaucoup de plaisir à jouer et à chanter dans ce film avec sa mère.

Louis Garrel, désiré de tous et toutes dans « Les chansons d'amour », a raconté qu'une des « blagues du tournage » des « Bien-aimés », « c'est que je suis le seul mal aimé du film »: son personnage Clément est éperdument amoureux de Véra qui elle, ne veut pas de lui.

Le cinéaste a expliqué avoir choisi des aller-retours entre les années 1960 et la période présente pour comparer les vies sentimentales entre sa génération et celle de ses parents. Comme beaucoup d'enfants, « je fantasmais l'amour que mes parents se portaient », a-t-il dit.

Interrogé sur cette drôle de comédie-drame musicale, il a expliqué qu'à l'écriture, ses « ouvertures sont de plus en plus légères », lui laissant croire que son scénario sera celui d'une comédie. Mais ensuite, immanquablement, « je confronte mes personnages à des situations dramatiques », notamment le deuil.

Le film est dédié à la comédienne Marie-France Pisier, récemment décédée, la mère de Romain Duris et Louis Garrel dans son film « Dans Paris », en 2006.


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