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21 mai 2011, 20h00
Clermont-Ferrand, Église Saint-Genès
Récital Anna Kasyan

Au piano : Jeff Cohen

Airs de Haendel, Mozart, Rossini

Lauréate du dernier Concours de Clermont-Ferrand en 2009 et nommée aux Victoires de la Musique Classique dans la catégorie « révélation lyrique de l'année 2010 », Anna Kasyan est bien plus qu'une interprète, elle est une véritable personnalité comme sa vibrante Fiordiligi nous l'avait confirmé la saison passée dans Così fan tutte. Elle peut aborder tous les répertoires, elle qui ne chante pas les plus belles pages de l'opéra mais les vit intensément. Et quel meilleur exercice que le récital pour s'en convaincre, récital qui saura séduire à n'en pas douter tous les amoureux de la voix.

Entrée 30 € / 26 €. 7 Rue Neuve des Carmes. 63000 Clermont-Ferrand.

samedi 21 mai 2011

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Tugan Sokhiev: faire du Capitole
de Toulouse le meilleur orchestre
d'Europe

Le jeune chef ossète Tugan Sokhiev a un rêve aujourd'hui : faire de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse qu'il dirige le « meilleur orchestre d'Europe ».

« J'espère que dans cinq ans il sera le meilleur orchestre d'Europe. C'est mon rêve, mon objectif », assure à l'AFP le musicien qui a été reconduit à l'automne à la tête de cette formation dont il est le directeur musical depuis le 1er septembre 2008.

Régulièrement invité à la Salle Pleyel à Paris où il donne quatre concerts par an, « le Capitole de Toulouse » vient d'y enflammer le public avec sa version concert de l'opéra biblique « Samson et Dalila » de Camille Saint-Saëns, peu jouée en France. Une œuvre bigarrée propre à mettre en évidence toutes les ressources de l'orchestre et la variété infinie de ses couleurs.

L'orchestre du Capitole sera également la vedette des Chorégies d'Orange, durant l'été, dont il ouvrira le festival avec « Aïda » de Verdi dans le théâtre antique, avant de jouer la 9e Symphonie de Beethoven et Tchaïkovski.

« Je ne me presse pas. J'essaie de faire les choses tranquillement. Je vois ce qui a été réalisé et ce qui reste à faire », déclare le jeune chef de 33 ans, qui se dit « réaliste et optimiste ».

« Cet orchestre est pour moi le meilleur. Il me permet de réaliser toute mon ambition musicale, artistique », affirme le musicien pour qui « le Capitole » est « la mascotte de la volonté politique et culturelle de la ville de Toulouse ».

« S'il n'y a pas de volonté politique, aujourd'hui musicalement il n'y a rien », assure-t-il.

« L'image de l'orchestre est forte à l'étranger. Son énergie de développement est magnifique », assure Tugan Sokhiev qui a, depuis son arrivée, élargi le répertoire d'une formation surtout réputée pour son interprétation de la musique française, quand Michel Plasson la dirigeait.

Posé, simple et courtois, Tugan Sokhiev est aussi, selon des musiciens, formidablement doué et capable de jouer de sa formation comme un virtuose le fait avec son instrument, sans parole, par son simple engagement physique.

Amoureux de la nature qui le nourrit, où il aime partir en randonnée, Tugan Sokhiev raconte avoir toujours voulu être musicien. Dès l'âge de sept ans, il commence ses études musicales dans sa ville de Vladikavkaz, capitale de l'Ossétie du nord, avant de partir à 16 ans à Saint-Pétersbourg pour étudier avec Ilya Musin, « le meilleur professeur, celui de tous les grands chefs d'orchestre qui viennent de Saint-Pétersbourg ».

Une ville où il réside depuis 1996 et où, souligne-t-il, la riche tradition culturelle et musicale confère « l'atmosphère la meilleure pour la formation d'un musicien ».

A Toulouse, où il passe plus de 15 semaines par an, le nombre d'abonnés aux concerts classiques a doublé depuis son arrivée. Surtout, « il y a de plus en plus de visages jeunes dans le public et ça c'est très important », se félicite-t-il.

Egalement directeur artistique du Deutsches Symphonie-Orchester de Berlin, Tugan Sokhiev développe les tournées hors de France. « L'orchestre du Capitole est celui qui bouge le plus en France aujourd'hui », une source de « fierté » et de « motivation » pour ses musiciens mais aussi, selon Tugan Sokhiev, « d'inspiration » musicale.

samedi 21 mai 2011

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Après Orange, une commune de
Touraine honore la cantatrice
Barbara Hendricks

La cantatrice Barbara Hendricks a inauguré mercredi à Saint-Avertin près de Tours un mail piétonnier à son nom, se disant « très touchée » mais s'amusant de cet « honneur normalement donné après la mort ».

Saint-Avertin (Indre-et-Loire) est la deuxième commune française à honorer la soprano d'origine américaine, après Orange (Vaucluse) où un collège porte son nom, selon la municipalité tourangelle.

« Je suis très, très touchée, je ressens une énorme affection, j'ai l'impression d'être parmi des amis » en France, a-t-elle déclaré - en français - lors d'une brève allocution devant quelques centaines de personnes.

« C'est un honneur. Un tel honneur normalement est donné après la mort », a-t-elle souligné, provoquant les rires de l'assistance. « Ca veut dire que je suis plus ou moins âgée », a ajouté la cantatrice sexagénaire.

Pour la chanteuse, ambassadrice itinérante du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, qui a subi la ségrégation avant de s'imposer sur la scène lyrique mondiale, cette allée inaugurée mercredi « plus que porter (son) nom, porte certaines valeurs » humanistes.

Des citations tirées de son autobiographie « Ma Voie » jalonnent ce mail de 500 mètres de long, comme : « aujourd'hui, je me sens Africaine, Américaine, Suédoise, Française, Européenne convaincue et citoyenne du monde ».

Considérée comme l'une des plus grandes cantatrices du monde, Barbara Hendricks doit interpréter le « Voyage d'Hiver » de Schubert - cycle de lieder traditionnellement interprété par des hommes - jeudi soir à Saint-Avertin.

« Je suis en pré-retraite mais si on me propose un opéra que j'ai envie de faire, pourquoi pas », a-t-elle répondu à un journaliste l'interrogeant sur son éventuel retour sur une scène lyrique.

samedi 21 mai 2011

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Festival Mozart au Théâtre des
Champs-Elysées

Un Festival Mozart, dont la première édition interviendra en juin, se déroulera pendant trois ans en fin de saison au Théâtre des Champs-Elysées à Paris. Pour cette première édition, le festival sera centré sur les dernières années du musicien à Salzbourg et son arrivée à Vienne.

Placé sous la direction artistique du chef d'orchestre Jérémie Rhorer, il s'ouvrira sur une nouvelle production scénique d'« Idomeneo » (15 au 22 juin), le premier « grand opéra de la maturité » du compositeur, et se poursuivra par une série de concerts autour du jeune Mozart et de ses précurseurs.

Ainsi sera présenté « L'Enlèvement au sérail » (20 juin) que Mozart a créé à 25 ans, les « Vêpres d'un confesseur » et la « Messe en ut mineur » (24 juin), ainsi que l'opéra bouffe « La Finta giardiniera » (28 juin).

Le Quatuor Ebène et le clarinettiste Michel Portal sont à l'affiche (25 juin), tandis que des œuvres de Mozart et Haydn seront jouées sous la direction de Simon Rattle (18 juin).

samedi 21 mai 2011

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Festival Chopin à Paris

Le 28e Festival Chopin à Paris, qui se déroule du 18 juin au 14 juillet, réunira Chopin et Liszt, dont on fête cette année le bicentenaire de la naissance.

Le festival sera inauguré à l'Orangerie du Parc de Bagatelle par France Clidat, connue pour ses interprétations de Liszt. Cinq concerts aux chandelles sont organisés avec notamment les pianistes Jean-Philippe Collard et Mikhaïl Rudy et le trio Wanderer. S'y ajouteront quatre récitals durant les week-ends et une « Journée portes ouvertes » qui permettra à huit jeunes pianistes de montrer leur talent.

Le pianiste Leslie Howard, qui a enregistré durant 14 ans l'intégrale de l'œuvre de Liszt pour piano, piano et orchestre et musique de chambre en 99 CD, se produira lors de ce concert.

samedi 21 mai 2011

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Pyroconcerts en l'honneur de Liszt
à Paris et Talloires

Le pianiste François-René Duchâble et l'orchestre L'Ensemble parisien dirigé par Alexis Roy, interprèteront des œuvres de Franz Liszt à l'occasion d'un pyroconcert organisé le 30 juin dans le Parc André Citroën à Paris, dans le cadre des célébrations du bicentenaire de la naissance du musicien hongrois.

Un autre pyroconcert en l'honneur de Liszt avec François-René Duchâble, le violoniste Laurent Korcia et l'accordéoniste Boban Bjelic aura lieu dans la Baie de Talloires (Haute-Savoie) où toutes les musiques d'Europe centrale seront à la fête.

L'artiste pyrotechnicien accompagne en lumière les notes du musicien, sculpte l'espace de manière silencieuse et peint la musique.

samedi 21 mai 2011

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Seizième festival Jazz à La Villette
avec Brad Mehldau et Randy
Weston

Les pianistes Brad Mehldau, Randy Weston, Abdullah Ibrahim, le trompettiste jazz groove Roy Hargrove, le saxophoniste funk Maceo Parker, sont à l'affiche de la seizième édition du festival Jazz à La Villette, du 31 août au 11 septembre au Parc de La Villette (Cité de la Musique, Grande Halle, Trabendo) à Paris. Ce festival s'ouvre cette année largement au rock (The Ex, le groupe italien de rock progressif Zu, le groupe féminin de post-punk E.S.G.) et au rock-blues progressif avec Hell's Kitchen. Plusieurs créations associeront des musiciens d'horizons divers, dont celle entre la chanteuse franco-marocaine Hindie Zahra et le pianiste arménien Tigran Hamasyan.

samedi 21 mai 2011

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Opéra et Orchestre
philharmonique de Vienne :
140.000 euros pour le Japon

Les prestigieux Opéra et Orchestre philharmonique de Vienne ont fait don de 140.000 euros à la Croix-Rouge japonaise au lendemain du concert Mahler donné le 18 mai au bénéfice des victimes et sinistrés au Japon du tremblement de terre/tsunami du 11 mars, suivi d'une catastrophe nucléaire, annonce jeudi l'Opéra de Vienne.

Pour ce concert, donné à l'occasion du 100e anniversaire de la mort, le 18 mai 1911, du compositeur autrichien Gustav Mahler (1860-1911), les musiciens de l'Orchestre philharmonique, le chef d'orchestre italien Daniele Gatti, ainsi que le personnel de l'opéra, ont renoncé à leur salaire.

Le concert a été consacré à la 9e symphonie de Gustav Mahler.

samedi 21 mai 2011

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L'opéra de New York tente d'éviter
la faillite

Le conseil d'administration du New York City Opera tiendra une rencontre cruciale, jeudi, pour tenter de trouver des moyens de sauver la compagnie.Depuis des décennies, l'institution a mis sur pied d'audacieuses productions en plus de lancer les carrières de plusieurs chanteurs de renom, entre autres Placido Domingo et Beverly Sills. Mais sa situation financière actuelle est catastrophique.

Le président du conseil d'administration a déjà contribué en versant 2,5 milllions $ de sa poche. Toutefois, le déficit de la compagnie atteint le double de cette somme.

Le dirigeant syndical, Alan Gordon, a averti que les chanteurs et les musiciens de l'orchestre pourraient déclencher une grève qui aurait des conséquences désastreuses sur l'avenir de la compagnie si leurs heures de travail et leurs avantages sociaux font l'objet de compressions trop drastiques.

La porte-parole du New York City Opera, Maggie McKeon, a déclaré par voie de communiqué que la compagnie souhaite «aller de l'avant et équilibrer son budget» afin de pouvoir continuer à se démarquer et à prospérer.

samedi 21 mai 2011

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l'Union européenne soutient les
Nuits sonores de Lyon

L'Union européenne (UE) a apporté pour la première fois son soutien financier à un festival de musiques électroniques, les « Nuits sonores » de Lyon, une référence dans le genre en Europe, dont la neuvième édition se déroulera du 1er au 5 juin, ont annoncé jeudi ses organisateurs.

« Nous sommes très heureux pour Nuits sonores qui a reçu il y a quelques jours un soutien triennal, effectif dès cette année », a déclaré lors d'un point de presse Vincent Carry, coordinateur principal de la manifestation, pour qui « c'est un petit pas supplémentaire dans une quête de légitimité ».

« Il y avait 674 festivals européens qui ont déposé une candidature en 2011 pour obtenir le soutien de l'Union européenne, 26 ont été sélectionnés et 18 ont obtenu un soutien triennal », a-t-il ajouté, précisant que le festival recevrait dès cette année une subvention annuelle de « 100.000 euros ».

Les « Nuits sonores », dont « la plus-value européenne des contenus » a été retenue par le jury d'experts de l'UE, font partie des cinq lauréats français à obtenir un soutien triennal à l'instar des festivals de théâtre d'Avignon et d'art lyrique d'Aix-en-Provence.

Selon les organisateurs, les « Nuits sonores » deviennent le seul festival de musiques électroniques européen à être ainsi primé, devant ceux de Barcelone (« Sonar »), de Berlin (« Melt Festival ») et de Londres (« Bloc week-end »), qui sont tous aussi connus des aficionados.

Comme chaque année, le festival investira une quarantaine de lieux du centre-ville, souvent insolites, comme le Marché de gros ou la Piscine du Rhône, avec une programmation allant de la house à la techno, en passant par le rock, le rap, le punk et la new wave.

Les Français Agoria, Laurent Garnier, Brodinski et Jœy Starr, ou encore les Anglo-Saxons Matthew Dear et Josh Wink sont programmés pour cette neuvième édition, qui lance le « Labo européen des festivals », invitant 200 directeurs de festivals à échanger, et les « Mini-sonores », déclinaison des « Nuits » pour les quatre-dix ans.

En 2010, les « Nuits sonores » avaient accueilli 81.000 visiteurs contre 15.000 en 2003.

samedi 21 mai 2011

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Mayada Al Hanaoui ouvre le
festival de Rabat

La célèbre cantatrice syrienne Mayada Al Hanaoui et le saxophoniste nigérian Femi Kuti figurent au programme de l'ouverture, vendredi soir, du Festival rythmes et musiques du monde « Mawazine » qui se tient du 20 au 28 mai à Rabat.

Ce festival connaîtra également la participation de la colombienne Shakira, du britannique Yusuf Islam, ou encore des Américains Lionel Richie et Quincy Jones.

Certaines voix émanant notamment du mouvement des jeunes contestataires du 20 février avaient récemment critiqué cette 10e édition de Mawazine, estimant qu'elle coûte « cher au contribuable marocain ». Les organisateurs, pour leur part, avaient souligné que la contribution financière du secteur public était de « 4 millions de dirhams (350.000 euros) seulement ».

Dotée d'une voix mélodieuse, Mayada Al Hanaoui se produira sur la scène du quartier populaire Nahda alors que le saxophoniste nigérian Kela Kuti donnera son concert près de l'embouchure du Bourgreg, une rivière qui sépare les villes jumelles de Rabat et de Salé.

Mayada Al Hanaoui, très appréciée dans le monde arabe, chantera ses grandes œuvres notamment Sidi Ana (Mon maître), Al Hob Li Kan (L'amour qui était) ou Ana Baacha'ak (moi je t'aime).

Femi Kuti, brillant successeur de son père Fela, « roi de l'afro-beat » jouera pour la première fois au Maroc à l'instar de la colombienne Shakira et des britannniques Joe Coker et Yusuf Islam. Ce dernier, connu sous le nom de Cat Stevens avait pour sa part connu la gloire dans les années 1960 et 1970 avec ses chansons pop et folk. Il s'est converti à l'islam en 1977, prenant le nom de Yusuf Islam.

« Mawazine provoque chaque année des réactions hostiles. Mais nous sommes confortés (cette année, ndlr) dans le maintien et l'organisation de cette manifestation parce qu'elle est fondée sur des valeurs comme la tolérance, l'ouverture sur l'autre et l'accessibilité à tous », avait récemment déclaré Aziz Daki, directeur artistique du festival.

Quelque 98% des spectateurs assistent gratuitement au festival, selon les organisateurs.

L'an dernier les islamistes marocains avaient demandé l'interdiction de la participation du chanteur britannique Elton John au motif de son « homosexualité ».

samedi 21 mai 2011

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La folie Lady Gaga en chiffres

Lady Gaga, qui publie lundi son nouvel album, « Born this way », est devenue en seulement trois ans une star planétaire, faisant tomber au passage nombre de records, notamment sur internet, selon les chiffres fournis par sa maison de disques Universal.

Avec « The Fame » et « The Fame Monster », Stefani Germanotta, de son vrai nom, a déjà vendu 16 millions d'albums dans le monde, dont 700.000 en France. Elle a écoulé plus de 70 millions de singles.

Lady Gaga détient le record mondial de ventes digitales pour un album. Internet a largement contribué à sa gloire et elle sait utiliser à merveille cet outil pour conquérir de nouveaux fans, ses « little monsters ».

Sur le net, ses clips ont été vus plus d'1,5 milliard de fois. Elle compte 35 millions de fans sur Facebook et 10 millions sur Twitter, ce qui fait d'elle la femme la plus suivie du web.

A seulement 25 ans, elle a déjà reçu 54 récompenses, tous pays confondus.

Pour Forbes, Lady Gaga est en 2011 la personnalité la plus puissante du show-business.

Selon le magazine américain, la star aurait empoché 90 millions de dollars grâce à sa tournée mondiale de plus de 200 dates, baptisée « The Monster Ball ».

samedi 21 mai 2011

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Le CNC lance une mission pour
améliorer la place de la musique
au cinéma

Le Centre national du cinéma (CNC) a confié une mission au compositeur Marc-Olivier Dupin visant à améliorer la place de la musique au cinéma, dans les œuvres audiovisuelles et dans les jeux vidéo, indique-t-il mercredi dans un communiqué.

Le CNC constate que la musique dispose d'une « place très réduite dans la formation des cinéastes » et bénéficie d'une « part parfois résiduelle dans le budget des films ».

La mission fera le bilan des aides existantes et proposera « toutes les mesures d'amélioration de ces dispositifs », pour encourager la création musicale originale, développer la formation des cinéastes à la musique et la formation au cinéma des musiciens et veiller à l'intégration de la musique le plus en amont et le plus efficacement possible dans la conception et la production des œuvres.

Marc-Olivier Dupin, ancien directeur de l'Orchestre national d'Ile-de-France, de France Musique et de la direction de la musique de Radio France, remettra ses conclusions en décembre 2011.

samedi 21 mai 2011

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Hadopi : suspicion de faille chez
un prestataire, poursuite de
l'activité

La Hadopi a suspendu son interconnexion avec une société chargée de repérer les internautes téléchargeant illégalement en raison de suspicions sur une faille de sécurité, sans conséquence sur la mise en œuvre de la réponse graduée, a indiqué jeudi la Haute Autorité à l'AFP.

Ce week-end, un blogueur a affirmé avoir mis à jour des failles de sécurité chez Trident Media Guard (TMG), une société prestataire des ayants droit (société d'auteurs, maisons de disques).

Cette société est chargée de repérer les adresses IP des internautes qui téléchargent illégalement sur des sites de « peer-to-peer ». Ces adresses sont ensuite transmises à la Haute Autorité pour la Diffusion desŒuvres et la Protection des droits sur Internet (Hadopi), chargée de la mise en œuvre de la réponse graduée.

Selon le blogueur, des données personnelles (adresses IP d'internautes connectés à des réseaux de peer-to-peer) situées sur un serveur de TMG étaient librement accessibles.

De son côté, TMG, interrogé par le site spécialisé ZDNet.fr, a assuré que les données en question provenaient d'un « serveur de tests » et qu'« aucune donnée confidentielle et personnelle n'avait été éditée sur internet ».

Par « mesure de précaution », la Hadopi a « coupé l'interconnexion automatique avec TMG pour éviter la propagation d'une éventuelle faille de sécurité », a indiqué la haute autorité à l'AFP, confirmant des informations de presse.

La Commission nationale de l'Informatique et des Libertés a déclenché un contrôle chez TMG, mardi et mercredi, auquel la Hadopi a été « associé » et la commission de la protection des droits de l'institution a reçu de façon « informelle » le blogueur à l'origine des informations.

« Un processus de re-contrôle des conditions de sécurité et des données transmises par TMG à l'Hadopi est en cours », a-t-on ajouté.

« La suspension de l'interconnexion n'entraîne pas la suspension de la réponse graduée » car la Hadopi « dispose d'un stock de constat qu'elle n'a pas encore traitée » et TMG continue de transmettre des données à l'insitution sur « support physique », a-t-on précisé.

samedi 21 mai 2011

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Denis Podalydès et Michael
Lonsdale à l'affiche du « Mois
Molière » à Versailles

Les acteurs Denis Podalydès, Michael Lonsdale et François Beaulieu seront à l'affiche de la 16e édition du Mois Molière à Versailles, qui proposera durant le mois de juin quelque 260 spectacles.

Denis Podalydès, sociétaire de la Comédie française, mettra en scène dans une création exceptionnelle pour le festival versaillais des extraits de son dernier livre « La Peur, matamore » dans le cadre du Manège des Grandes écuries.

Autre figure du Français, François Beaulieu recréera l'ambiance du cabaret parisien du Chat noir dans « Chat noir, quel cabot ! » pour une lecture de textes et de chansons, accompagné par un piano.

Michael Lonsdale, vu récemment dans le film césarisé « Des hommes et des dieux » de Xavier Beauvois, endossera le rôle du célèbre jardinier du Roi Soleil dans « Le Nôtre et Louis XIV », de Patrick et Monique Sheyder, qui explorera la relation entre le jardin et le pouvoir.

Plusieurs créations, des spectacles de rue, ainsi que des spectacles pour enfants seront présentés du 1er au 30 juin dans 60 sites de Versailles. Au total, plus de 260 spectacles de théâtre et de musique sont programmés, dont les trois quarts proposés gratuitement.

Plus de 80 000 spectateurs sont attendus pour cette 16e édition.

Le festival du Mois Molière est l'un des initiateurs du Manifeste de Reus, conçu en octobre 2010 en Espagne et signé par une quinzaine de festivals européens de théâtre populaire, dont l'un des engagements est de réaffirmer le rôle du spectacle vivant dans la société.

samedi 21 mai 2011

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Le « journal de bord » de Balzac
sort de l'ombre et s'expose à Paris

Un précieux carnet d'Honoré de Balzac, seul journal de travail connu de l'écrivain, dont on connaissait l'existence mais qui avait disparu, a été retrouvé par le fondateur du musée des lettres et des manuscrits où il sera exposé à partir de vendredi, a-t-on appris de sources concordantes.

Un précieux carnet d'Honoré de Balzac, seul journal de travail connu de l'écrivain, dont on connaissait l'existence mais qui avait disparu, a été retrouvé par le fondateur du musée des lettres et des manuscrits où il sera exposé à partir de vendredi, a-t-on appris de sources concordantes.

Ce carnet oblongue ou « journal de bord » que Balzac appelait son « garde-manger » est rempli de notes manuscrites à l'encre noire, sépia et violette, de croquis, pensées, plans et aphorismes sur l'ensemble des livres qui composent la « Comédie Humaine ».

Après la mort de l'écrivain, il a appartenu à plusieurs grands collectionneurs privés.

Gérard Lhéritier, fondateur du musée des lettres et des manuscrits et bibliophile passionné, l'a acquis il y a un an auprès du dernier à l'avoir eu en main « à condition qu'il soit exposé » au public, a-t-il raconté à l'AFP. L'anniversaire de la naissance de l'écrivain, le 20 mai 1799, est l'occasion de cette exposition.

« Contrairement à Victor Hugo, c'est le seul carnet de travail de Balzac connu et c'est un chef-d'œuvre monumental. C'est là qu'il commence la Comédie Humaine et on rentre vraiment dans une grande intimité de l'écrivain », a souligné M. Lhéritier.

samedi 21 mai 2011

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Pour Almodovar, metteur en
scène, est le métier le plus proche
de celui de Dieu

Le réalisateur espagnol Pedro Almodovar a estimé jeudi à Cannes que son métier est celui « qui se rapproche le plus de celui de Dieu ».

Le réalisateur espagnol Pedro Almodovar a estimé jeudi à Cannes que son métier est celui « qui se rapproche le plus de celui de Dieu ».

« Réalisateur, c'est le métier qui se rapproche le plus de celui de Dieu : on peut donner corps à son imagination et à ses fantasmes, c'est un énorme pouvoir et c'est ce qui me plait: ce rôle de créateur », a déclaré Almodovar devant la presse après la projection de son dernier film, « La Piel que Habito ».

« En plus les acteurs sont là, à notre service, pour faire vivre » ces fantasmes, a-t-il ajouté.

Son dix-huitième film, « La Piel que Habito » (la peau dans laquelle je vis), présenté en compétition officielle pour la Palme d'Or, met en scène un chirurgien esthétique (Antonio Banderas) qui se venge des épreuves de la vie - la mort de sa femme et le viol de sa fille - sur un jeune homme qu'il transforme en femme (Elena Ayana).

Pedro Almodovar a confié qu'il avait un temps « envisagé de tourner le film en noir et blanc et en muet » avant d'abandonner l'idée.

Un autre film, « The Artist » du Français Michel Hazanavicius, également en compétition sur la Croisette, a fait le pari du noir et blanc muet.

samedi 21 mai 2011

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Au Louvre, les pierres chargées
d'histoires de Michal Rovner

Deux œuvres monumentales de l'artiste israélienne Michal Rovner ont surgi à côté de la Pyramide du Louvre à Paris: l'un des édifices est fait de pierres retrouvées dans des ruines de maisons israéliennes et palestiniennes, qui chuchotent encore l'histoire de leurs habitants.

Pendant trois semaines, des maçons palestiniens et israéliens ont monté pierre à pierre ces deux « Makom » (« espaces » en hébreu) dans la cour Napoléon, près de l'entrée du musée qui consacre une exposition à cette artiste contemporaine.

Le premier « Makom », de forme cubique, est composé de pierres calcaires, que la plasticienne, née en 1957 en Israël, a trouvées dans les décombres d'habitations de Jaffa, Ramallah, Jérusalem, Naplouse ou Bethléem.

Cet édifice compact de 40 tonnes, fait de pierres blanches non retaillées, qui se touchent, a été présenté à New York en 2008 par la galerie Pace. Il a été remonté à Paris pour l'occasion.

« C'est un collage de différents temps, différentes histoires, différentes biographies », explique à l'AFP Michal Rovner, qui vit près de Tel Aviv.

« Ce sont de vraies gens qui ont vécu au milieu de ces pierres. Leurs histoires se touchent. Cela parle du vivre ensemble », ajoute l'artiste marquée par les conflits socio-politiques du Moyen-Orient dont l'origine remonte, souligne-t-elle, à des temps très lointains.

Le deuxième « Makom », 70 tonnes, est une nouvelle création, conçue spécialement pour cette exposition au Louvre. Fait de pierres volcaniques noires, l'édifice est fendu en diagonale et à moitié en ruine.

Michal Rovner est allée chercher ces pierres dans le Golan, à la frontière avec la Syrie, sur une faille, indique Marie-Laure Bernadac, chargée de l'art contemporain au Louvre et commissaire de l'exposition.

« Cela m'a pris un an de bâtir cet édifice dans mon jardin », explique l'artiste. L'œuvre a ensuite été démontée, transportée en bateau, puis reconstruite à côté de la Pyramide de l'architecte Pei.

« Construction, déconstruction. On est sur un mystère. Faut-il casser les murs pour réunir les peuples? Est-ce la ruine? », s'interroge Mme Bernadac.

Michal Rovner est à la fois photographe, vidéaste et réalise des installations. Le Whitney Museum à New York lui a consacré une rétrospective en 2002. L'artiste a représenté Israël à la Biennale de Venise en 2003.

Elle a déjà exposé à Paris, au Jeu de Paume, en 2005, ce qui a permis au public français de la découvrir.

Les deux « Makom » de la cour Napoléon, qui y resteront jusqu'au 24 octobre, sont un peu « l'iceberg de l'exposition », souligne Mme Bernadac. Elle se poursuit en effet jusqu'au 15 août à l'intérieur du musée avec deux projections géantes sur les remparts des fossés médiévaux et au département des Antiquités orientales.

L'artiste a intitulé son exposition « Histoires ». « Je m'intéresse à différentes époques, au regard du passé ici mais aussi au regard de l'endroit d'où je viens », dit-elle. « C'est important de pouvoir transposer mon œuvre dans d'autres lieux », ajoute-t-elle.

Pour permettre à ses constructions d'être déplacées, Michal Rovner utilise une technique classique en archéologie : la numérotation de chaque pierre. Chacun des édifices peut ainsi être déconstruit et reconstruit.

L'exposition a reçu le soutien de LVMH. Jusqu'au 29 mai, l?Espace culturel Louis Vuitton, dans le VIIIè arrondissement, présente les coulisses de la construction de ces Makom.

samedi 21 mai 2011

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A la retraite, des Allemands qui
se font clowns

Après une carrière d'informaticien ou de professeur, à 60 ans ou plus, ils se sont découvert une nouvelle passion: ils font les clowns et font rire l'Allemagne.

A peine grimée, en robe simple et tablier de ménagère, Ulrike se débat sur la scène pour monter son séchoir à linge. L'engin résiste et les rires montent comme une houle.

Puis elle attend que la lessive sèche en écoutant la radio. Au fil des émissions, elle bat la mesure, se trémousse, et finit par une danse irrésistible au rythme du Pata Pata de Miriam Makeba.

Le petit théâtre croule sous les rires.

Ce soir-là, Ulrike Lüke-Rosendhal, 63 ans, joue à Brême (dans le nord-ouest de l'Allemagne) avec sa petite troupe de retraités, le « Clown ensemble de 50 et plus ».

« Je suis devenue clown parce que j'aime faire rire et rire de moi-même, le rire est incroyablement libérateur », explique l'ancienne institutrice.

« Mes amis ont trouvé ça formidable dès le départ, ma famille beaucoup moins. Mais ils ont fini par s'habituer à voir leur mère faire le clown ».

La troupe est née d'un programme pour le troisième âge lancé en 2005 par la très officielle école de clowns de Hanovre, capitale de la Basse-Saxe (nord), qui fête ses 25 ans.

A raison de quatre sessions par mois, ils ont appris le métier, deux années durant, avant que leur professeur Dieter Bartels les juge prêts à affronter le public.

« C'est rigolo, mais la formation est assez dure, je trouve », dit Helgard Meyer-Berge, 70 ans, une ancienne professeur, en se maquillant avant la représentation.

« Quand on veut vraiment devenir clown, il faut être prêt à travailler énormément sur soi pour parvenir à des effets de scène », confirme Bartels, le professeur de 55 ans, venu du théâtre.

« Pour devenir vraiment bon, ça peut prendre un an ou ça peut prendre dix ans », explique-t-il dans la salle de répétition tendue de noir.

Ses élèves, affublés simplement d'un nez rouge, équipés d'un parapluie ou d'un chapeau, apprennent à forger leur personnage: le chef, plein d'assurance et suffisant, le second, incorrigible farceur, le troisième comparse, éternel souffre-douleur.

Dieter Bartels, blouse noire et chevelure blanche, encourage, réprimande et mime avec passion.

Comment trouver son personnage ? « Par le contact avec les autres (élèves), qui m'ont révélé des traits de caractère que je ne connaissais pas moi-même », dit Helgard, « Carline » à la scène.

« Clowns 50 Plus », dont la composition varie selon les spectacles, donne huit à dix représentations par an. Ils tournent dans le nord et l'ouest de l'Allemagne, de Kiel, sur la Baltique, à Münster en Westphalie, en passant par Osnabrück ou Marbourg la médiévale.

Ils font tout eux-mêmes, y compris l'accueil du public et la distribution des programmes.

Jens Uwe Korte, un expert en informatique de 69 ans, les a rejoint depuis trois ans. Il faisait du théâtre en amateur, a suivi une séance d'initiation, ça lui a plu, il s'est inscrit aux cours.

« Et maintenant je suis clown! Les clowns plus âgés apportent une certaine expérience de la vie que les plus jeunes n'ont tout simplement pas, dit-il. Ils sont plus spontanés, plus détachés ».

« On est plus relax, on n'a plus peur d'être ridicule », poursuit Ulrike, la ménagère au séchoir.

« Les jeunes ne peuvent pas se permettre d'être ridicules, explique Dieter Bartels. Ils sont encore à la chasse au partenaire, ils doivent toujours être séduisants et forts. Les vieux, Dieu merci, n'ont plus besoin de ça » !

« Pour beaucoup, c'est tout simplement une autre façon de vivre leur retraite. J'en connais beaucoup qui disent: je ne veux pas rester assis dans un transat en Espagne, c'est trop ennuyeux. Je dois faire quelque chose, m'exprimer, et pour ceux-là, c'est une option fantastique ».


©Musicologie.org 2011

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