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lundi 27 juin 2011

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Gabriel Prokofiev, compositeur
classique, à tendance électro

Il manie les platines de DJ et compose des quatuors à cordes: à 36 ans, le compositeur Gabriel Prokofiev, petit-fils de Serge, rêve de faire sauter les barrières entre les publics âgés des orchestres classiques, et ceux plus jeunes des musiques électroniques.

« Je fais une loop (répétition) d'une séquence de Beethoven, et ça devient presque hip-hop », explique-t-il en présentant son « remix orchestral » du final de la neuvième symphonie de Beethoven, commandé par le chef de l'Orchestre national des Pays de la Loire, John Axelrod.

« A un autre moment, j'écris à la heavy metal », mais « ça vient toujours de Beethoven », explique-t-il. « J'ai pris son émotion, sa philosophie ».

Sur scène, l'orchestre symphonique est au complet, jouant la partition originale écrite par Gabriel Prokofiev, à partir des thèmes de la neuvième symphonie.

Mais les percussions ont été renforcées, et deux musiciens électroniques sont présents avec des claviers et des ordinateurs. Ils interviennent à la fin pour lancer des morceaux enregistrés et remixés de l'Hymne à la joie.

Avec cette oeuvre, Prokofiev estime au fond poursuivre la tradition des « variations », ces compositeurs se reprenant, se réinventant les uns les autres, en bénéficiant, en plus, des immenses possibilités offertes par l'informatique.

Mais son projet dépasse largement le remix d'illustres grands maîtres. « Je fais de la musique classique, mais pas avec une attitude traditionnelle », résume-t-il.

Le travail sur Beethoven doit rester « une exception », souligne-t-il, en écartant d'ailleurs tout remix un jour d'une oeuvre de son grand-père.

Gabriel est né d'une mère anglaise et d'Oleg Prokofiev, un peintre, sculpteur et poète, second fils de Serge Prokofiev, qui avait réussi à quitter l'URSS pour le Royaume-Uni en 1972.

Le jeune homme a commencé par étudier la composition classique à York, au Royaume-Uni. « Mais c'était un milieu fermé, ou l'on reste entre soi », raconte-t-il. Aussitôt diplômé, il se lance dans l'électro et joue avec un groupe pop.

Mais en 2003 il finit par revenir au classique, par goût de la « liberté artistique ». Pour lui la pop est trop standardisée, trop « restrictive »: « on te dit que si tu veux être joué sur les radios, il faut faire ceci ou cela », explique-t-il.

Le compositeur écrit alors un quatuor à cordes, avec « des influences hip hop, dance ».

Frustré que ses amis ne viennent pas à la création de l'oeuvre, donnée devant un public « aux cheveux blancs, gris ou teints », il décide de la faire jouer dans une boîte de nuit, avant de se mettre lui-mettre aux platines pour le reste de la soirée.

L'expérience fonctionne, et les soirées électro-classiques se poursuivent toujours, sous le nom « NonClassical ».

« NonClassical » devient aussi le nom de la maison de disques créée par Gabriel Prokofiev pour éditer son quatuor, enregistré par le très contemporain Elysian Quartet. Là encore, avec de l'électro.

« Je voulais absolument sortir mon CD tout de suite, mais l'oeuvre ne durait que 15 minutes », se souvient l'artiste. La solution s'impose alors de faire appel aux amis producteurs, et leur demander cinq remix différents du quatuor, qui permettront d'éditer un CD complet.

Depuis, « NonClassical » a sorti onze autres albums, avec toujours la même idée: enregistrer de la musique classique contemporaine, retravaillée ensuite par des musiciens et producteurs d'autres genres musicaux.

lundi 27 juin 2011

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155.000 spectateurs pour Solidays
qui s'achève dimanche avec Moby

La 13e édition de Solidays, qui s'achève dimanche avec un concert de Moby en clôture, a affiché quasiment complet, avec 155.000 spectateurs, dans une configuration réduite sur l'hipprodrome de Longchamp.

Sur les trois jours du festival, seule la journée de vendredi n'a pas fait totalement le plein.

Le festival avait battu son record de fréquentation l'année dernière avec 168.000 entrées. Mais pour l'édition 2011, sa capacité d'accueil était réduite d'environ 10%, en raison de l'installation d'un practice de golf sur l'hippodrome de Longchamp.

« On a fait quasiment le maximum qu'on pouvait faire. C'est une très bonne nouvelle parce qu'on ne pensait pas qu'on pourrait en être là cette année. Mais maintenant, il va falloir s'habituer au fait qu'on ne pourra plus battre le record de l'année dernière et qu'on ne pourra pas gagner autant d'argent », a déclaré à l'AFP le directeur-fondateur de Solidarité Sida, Luc Barruet.

Le festival devrait dégager cette année « 1,5-1,6 million d'euros, soit 400.000 euros de moins que ce qu'on aurait pu gagner », selon M. Barruet.

En 2010, Solidays avait permis de récolter 1,8 million d'euros nets, utilisés comme chaque année pour la prévention et l'aide aux malades du sida, en France et à l'étranger.

« Cela nous oblige à chercher des alternatives pour notre modèle. Quand on la chance que ça marche comme ça, c'est dommage de ne pas pouvoir aller au maximum de ses possibilités », a estimé M. Barruet.

Changer le lieu du festival en Ile-de-France et quitter Paris serait « un vrai risque ». « Maintenant, peut-être qu'on y sera obligé », a-t-il dit.

Une extension de Solidays sur quatre jours « est à l'étude », a-t-il ajouté.

Le directeur a souligné que 2011 n'était « pas une édition comme les autres », car endeuillée par les récentes disparitions de sa mère — « la première à y croire et à soutenir Solidarité Sida » — et du régisseur général du festival.

Côté artistique, le festival devait se clôturer dimanche soir avec un concert de l'Américain Moby, qui faisait son grand retour sur la scène de Solidays, après avoir participé en quasi-inconnu à la première édition de l'événement.

Sur la grande scène, il sera précédé par les rappeurs marseillais d'IAM, qui pourraient y donner un avant-goût de leur sixième album, attendu dans les prochains mois.

Parmi les temps forts de cette 13e édition, le rock survolté de Shaka Ponk et l'électro de Stromae ont secoué le public samedi.

Le groupe français et le jeune Belge ont confirmé qu'ils seront des valeurs sûres des festivals de l'été, auxquels tous deux participeront de façon intensive.

Yael Naim, Moriarty et Stupeflip ont conquis les festivaliers, en les plongeant dans leurs univers respectifs, un swing élégant et vif pour la première, un folk imprégné de l'ouest américain pour les seconds, de l'électro-rock-rap noir et ravageur pour les troisièmes.

En revanche, le collectif hip-hop nantais Hocus Pocus a eu du mal à entrer dans le rôle de tête d'affiche vendredi après avoir été appelé au pied levé pour remplacer Peter Doherty, incarcéré en Angleterre.

Morcheeba et Alpha Blondy ont attiré des foules nombreuses, avec des concerts pourtant peu enthousiasmants.

En habitué de Solidays, le reggaeman Patrice — six participations en treize éditions — a attiré quant à lui un public conquis d'avance.

lundi 27 juin 2011

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Santana et John McLaughlin
ensemble à Montreux pour célébrer
40 ans d'amitié

Carlos Santana et John McLaughlin seront ensemble sur scène le 1er juillet au Festival de Montreux pour un unique concert, occasion de marquer 40 ans d'amitié et de ressusciter une première rencontre dont ne subsiste qu'un album culte « Love, devotion and surrender ».

« C'est 40 ans d'amitié que nous allons célébrer », a raconté à l'AFP John McLaughlin, guitariste virtuose et pionnier du jazz-rock. « Nous nous sommes rencontrés en 1971, je tournais avec le Mahavishnu Orchestra, Carlos était un grand fan de ce groupe, nous sommes devenus des amis très proches ».

Il faudra pourtant attendre l'année suivante pour la confrontation musicale entre l'inventeur du Latin Rock et l'ancien complice de Miles Davis. « J'ai fait le rêve que nous jouions ensemble, j'ai appelé le président de CBS de l'époque, Clive Davis, il a trouvé que c'était une idée fantastique », a expliqué John McLaughlin.

« Love, devotion and surrender » sort en 1973 et déconcerte les fans de Santana. Le disque associe quelques-uns des plus célèbres thèmes de John Coltrane, le maître absolu pour les deux guitaristes (« A Love supreme », « Naima »), et des compositions imprégnées de spiritualité du musicien britannique.

Santana et McLaughlin font une tournée mais seulement en Amérique du nord, entourés par un mix de leurs formations respectives. Depuis les deux hommes n'ont plus été réunis musicalement.

« J'ai appelé Carlos l'an dernier et je lui ai dit: il faut qu'on joue ensemble avant que je meurs », a expliqué John McLaughlin, né en janvier 42 et à l'allure encore très juvénile.

« Nous partageons les mêmes héros musicaux », souligne le musicien, « mais nous avons aussi des connections fortes parce que nous avons tous les deux commencé la méditation sous la direction du même gourou ».

Au programme de ce concert unique, baptisé « Invitation to illumination », des compositions de Coltrane, mais aussi des morceaux de Pharoah Sanders, Sly and the Family Stone, et bien sûr Miles Davis et de son batteur mythique Tony williams, créateur du « Lifetime », un des groupes fondateurs du jazz-rock auquel a participé McLaughlin.

La batterie sera tenue par Cyndy Blackman qui a récemment épousé Santana.

Elle sera associée entre autres à Etienne Mbappé, bassiste d'origine camerounaise formé en France et pilier de « Fourth Dimension », le groupe de McLaughlin qui va entamer la tournée des festivals.

lundi 27 juin 2011

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Shaka Ponk et Stromae secouent
Solidays

Le rock survolté de Shaka Ponk et l'électro de Stromae ont secoué Solidays samedi, au deuxième jour de la 13e édition du festival, qui a aussi accueilli les vétérans du trip-hop Morcheeba sur la pelouse de l'hippodrome de Longchamp.

Les Anglais ont attiré de très nombreux curieux pour le retour dans la formation de la chanteuse Skye Edwards, dont la voix de velours avait fait beaucoup pour la notoriété du groupe dans les années 90.

La chanteuse, qui a quitté le groupe entre 2003 et 2010, est d'ailleurs la star incontestée du show, attirant tous les regards dans sa robe rouge agrémentée d'ailes en plumes.

Le groupe est revenu sur tous ses grands classiques (« Blindfold », « The sea »...), mais avec des versions quasi-identiques à celles enregistrées, leur concert manquait de vie et de passion.

Un problème que ne connaît pas Stromae. En quelques mois, le jeune Belge est devenu une valeur sûre de la scène.

A Solidays, il a montré qu'il était capable de transposer son spectacle sur la scène des festivals, qu'il visitera régulièrement cet été.

Les nombreux fans qui se sont pressés sous le chapiteau où il était programmé ont sauté en rythme sur son eurodance taillée pour l'ambiance estivale. Mais ils ont aussi repris en choeur les paroles d'une noirceur glaçante de ses chansons, prouvant qu'il n'était pas l'homme d'un seul tube.

Très à l'aise, le chanteur parlait longuement au public entre deux titres, l'entraînait dans des jeux, faisait acclamer son compatriote Arno en flamand « pour prouver qu'il n'y a aucun problème dans (son) pays entre flamands et francophones ».

Tiré à quatre épingles avec bermuda à carreaux rouge et noir et chaussettes montantes, il a achevé son concert par une version symphonique d' « Alors on danse ».

Les Français de Shaka Ponk avaient, eux aussi, « sorti leurs costumes pour l'occasion ». Sous un soleil de plomb, ils sont apparus sur scène en costumes trois-pièces... peints à même la peau.

Coup de coeur des organisateurs et invités pour la deuxième année consécutive, ils ont provoqué le plus important pogo du festival avec un concert survolté mêlant allègrement punk, rock, metal, ragga et pop.

Sans le renfort de leur singe animé Goz — qui les accompagne d'habitude sur un écran, mais qui était peu visible en plein jour — ils s'annoncent eux aussi comme un des groupes marquants de la saison.

lundi 27 juin 2011

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Une star régionale à Belgrade
devant des dizaines de milliers de
personnes

Zdravko Colic, un des plus populaires chanteurs de musique pop à rayonnement régional a fêté samedi ses quarante ans de carrière par un grand concert à Belgrade devant plusieurs dizaines de milliers de personnes.

Colic, 60 ans, a passé en revue les grands succès de sa carrière, qui a débuté en 1972, pendant près de trois heures et demie, soutenu par un public entièrement sous son charme et reprenant en choeur les paroles de ses tubes.

Le chanteur, qui ne semble pas subir le poids de l'âge, s'est montré en bonne forme au cours du concert, retransmis en direct par la télévision nationale (RTS) et qui s'est déroulé dans un grand parc de la capitale serbe proche de l'embouchure de la rivière Sava dans le Danube.

Colic a fait la première partie de sa carrière dans l'ex-Yougoslavie, où ses tournées se déroulaient à guichets fermés. Il a été l'un des premiers à se produire dans des stades.

Zdravko Colic a coopéré notamment avec Goran Bregovic. Il a représenté la Yougoslavie à la chanson de l'Eurovision en 1973, enregistré treize albums dont il a vendu des millions d'exemplaires.

lundi 27 juin 2011

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Le saxophoniste David Binney, en
ouverture du festival de jazz de
Montréal

David Binney, l'un des saxophonistes les plus en vue à New-York, a été ovationné par une salle comble samedi, à l'ouverture de la 32e édition du festival international de jazz de Montréal.

Le David Binney quartet propose un jazz aux accents classiques pimenté d'envolées avant-gardistes. La formation met en scène David Binney au saxophone alto, Jacob Sacks au piano, Dan Weiss à la batterie et Thomas Morgan à la contrebasse.

David Binney est la « tête pensante » de ce quartet : celui que le magazine britannique Jazz Review consacrait il y a 10 ans comme « la force du saxophone à New York » est un infatigable compositeur. Il a près de 50 disques à son actif, dont une douzaine en tant que leader ou co-leader.

Il présentait à Montréal sont dernier opus, « Graylen Epicenter », un jazz nouveau, inventif sans être opaque. Le public du festival, en majorité des spectateurs de 40 ans à 70 ans, ont réservé au quartet une standing ovation dans la salle du Gesu (425 places), dans le centre-ville de Montréal. Parmi les commentaires glanés dans la salle, celui de Frédéric qui loue « une formation traditionnelle mais qui joue un langage complètement moderne (...) une musique qui façonne le jazz du futur ».

David Binney, né à Miami (Floride) et élevé en Californie, a expliqué à ses spectateurs qu'il avait une « relation spéciale » avec Montréal, ville qu'il a découverte en 1990 et où il a « beaucoup d'amis et de bons souvenirs » dit-il.

La grande messe du jazz se poursuit jusqu'au 4 juillet avec 800 concerts à l'affiche. C'est le plus grand festival de jazz au monde avec ses deux millions de spectateurs. Trois mille musiciens font le déplacement depuis une trentaine de pays.

Cette année, Prince, Robert Plant, Tony Bennett, Anouar Brahem, Marc Ribot se produisent sur la scène montréalaise. Une programmation au carrefour de la soul, de la pop, de la musique dite du monde et du jazz.

Le festival montréalais, réputé pour sa définition élargie et décomplexée de la notion de jazz, accueille également Diana Krall, Tony Bennett, Dave Brubeck, Oliver Jones, Dee Dee Bridgewater - pour un hommage à Billie Holliday - lors de concerts en salle marquant son volet plus classique.

Liens : https://www.davidbinney.com
https://www.myspace.com/davidbinneymusic
https://www.montrealjazzfest.com

lundi 27 juin 2011

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Nasser : « si c'est trop fort, c'est
que tu es trop vieux »

Marchant sur les traces de Daft Punk et Justice, Nasser brouille un peu plus les lignes entre rock et électro avec des morceaux taillés pour les dancefloors, des concerts à l'énergie punk et une devise : « Si c'est trop fort, c'est que tu es trop vieux », dit le trio marseillais à l'AFP.

Porté par le bon accueil fait à son premier album « #4 » paru en avril, Nasser est programmé dans la plupart des gros festivals de l'été. Après Solidays, où ils étaient samedi, ils joueront aux Eurockéennes de Belfort, à Montreux, aux Vielles Charrues, au Paléo de Nyon...

Le groupe est né de la rencontre entre Nicolas et Romain, réalisateurs de vidéos et de pubs sous le nom Double Zero, et de Simon, qui composait la musique d'un de leurs films.

Déjà amis et impliqués dans divers projets musicaux, ils décident de monter un groupe ensemble après cette première collaboration professionnelle. Tout s'enchaîne vite.

« En décembre 2008, on a commencé à parler de la création du groupe, puis quatre titres sont sortis sur Myspace en avril 2009, et le premier live a eu lieu en août 2009 », raconte Nicolas. Suivront trois EP, sobrement intitulés, « #1 », « #2 » et « #3 », avant l'album.

« Simon faisait beaucoup d'électro à cette époque, moi j'avais un groupe de pop et j'avais envie de quelque chose d'un peu plus énervé et de me mettre au chant dans un groupe. On a créé Nasser sur ces bases là », explique Nicolas.

« On avait envie d'utiliser des synthés mais aussi de mettre des guitares électriques, des batteries, du chant, des boîtes à rythmes... On ne voulait pas juste faire un groupe de rock ou faire les DJ : on a tout mélangé », ajoute Simon.

« #4 » est une collection de beats épais et percutants, taillés pour les clubs, dans la veine de Soulwax ou de Justice.

Mais sur scène, Nasser ne propose pas un classique set de DJ, debout derrière leurs platines. Comme leurs collègues de The Shoes - autre sensation française du moment - le trio se présente comme un vrai groupe, plus proche du punk-rock que de l'électro.

« On se sent très, très loin des groupes de DJ qui passent des disques, on prépare les concerts comme un groupe de rock, confirme Simon. On n'aime pas quand tout est beau, quand la boîte à rythmes fait tout le temps la même chose. On préfère quand il y a des larsens, qu'il se passe des choses ».

« En concert, on a envie d'emmener le spectateur, l'auditeur beaucoup plus loin que sur l'album », explique Nicolas, selon qui la « surprise » que crée le groupe est « la force de Nasser, parce qu'on réussit à faire le grand écart entre tout ça ».

Un des titres du trio s'appelle « Too loud, too old » (« trop fort, trop vieux ») et est « un peu la devise » du groupe: « si tu viens voir un live de Nasser et que ça te fait mal aux oreilles, que tu ne supportes plus, c'est que tu es trop vieux », dit Nicolas.

Fort de la marque « French Touch » toujours très prisée hors de France, le trio a commencé à faire ses premiers pas à l'étranger, avec des concerts à Bruxelles, Liverpool et peut-être prochainement en Chine.

« On a clairement créé Nasser pour l'international, c'est pour ça aussi qu'on chante en anglais et on fait un son qui est quand même assez british dans la couleur. On aime bien voyager et on aimerait bien voir ce qui se passe ailleurs, faire des festivals mythiques comme Coachella, Glastonbury, Benicassim », reconnaît Nicolas.

lundi 27 juin 2011

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Ubisoft et Black Eyed Peas
associés pour un jeu vidéo musical

L'éditeur français Ubisoft a annoncé samedi le développement d'un jeu vidéo musical fondé sur la danse et le chant, mettant en scène le groupe d'électro-pop Black Eyed Peas, à l'image de ce qu'il a fait avec Michael Jackson en 2010.

Baptisée « The Black Eyed Peas Experience » et prévue pour la fin de l'année, cette production utilise deux des technologies de détection de mouvements disponibles sur le marché, la manette Wiimote de Nintendo et Kinect, la caméra de Microsoft pour la Xbox 360.

Le joueur doit réaliser les pas de danse indiqués à l'écran et chanter avec le ton juste pour marquer un maximum de points.

« Travailler avec Ubisoft, c'est comme travailler avec U2 ou les Rolling Stones », a assuré Will.I.Am, le leader du groupe, lors d'une conférence de presse au Stade de France tenue à quelques minutes de son entrée en scène pour le troisième concert du groupe à Paris.

« Avec ce jeu, nous allons pouvoir faire partager l'univers des Black Eyed Peas à des millions de personnes dans le monde », a renchéri Taboo.

Le nombre total de chansons incorporées n'a pas été dévoilé, mais quelques morceaux comme « I Gotta Feeling » ou « Dirty Beat » sont déjà confirmés.

« Après la sortie du jeu avec Michael Jackson l'an dernier, nous avons fait un bilan de ce qui était le plus abouti pour pouvoir l'incorporer dans ce nouveau titre », a expliqué le PDG d'Ubisoft, Yves Guillemot.

En signant avec les Black Eyed Peas, Ubisoft s'installe un peu plus dans le paysage des jeux vidéo musicaux, dont il est déjà l'un des fers de lance.

Outre « Michael Jackson: The Experience », l'éditeur peut également miser sur sa série « Just Dance », dont les deux premiers volets ont été vendus à quelque 14 millions d'exemplaires dans le monde - sur Wii uniquement.

Le troisième, attendu pour les fêtes de fin d'année, sortira aussi sur Playstation 3 et Xbox 360.

lundi 27 juin 2011

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Le jeu vidéo, nouvel outil de
promotion pour la scène musicale

Le clip vidéo ne leur suffit plus : le jeu vidéo est devenu un média incontournable pour de nombreux artistes de la scène musicale, pour développer leur image ou simplement se faire connaître du public, alors que les éditeurs peuvent espérer des ventes importantes.

Dernier exemple en date : le Français Ubisoft vient d'annoncer une collaboration avec le groupe d'électro-pop Black Eyed Peas pour un jeu de danse et de chant qui doit voir le jour à l'occasion des fêtes de fin d'année sur les consoles Xbox 360 et Wii.

Cette explosion des titres musicaux est due à l'arrivée, depuis quelques années, de productions permettant de jouer sur des répliques de vrais instruments. Ensuite, ces réalisations ont été supplantées par des titres de danse plus facile d'accès pour le public, avec l'émergence des technologies de détection des mouvements - type Wii.

Des chanteurs ou groupes parmi les plus connus au monde, retirés de la scène musicale ou encore en activité, n'hésitent plus désormais à associer leur image à un jeu qui leur est dédié, à l'image d'Abba, Aerosmith ou Metallica.

L'an dernier, Ubisoft avait rendu un hommage posthume à l'oeuvre du roi de la pop, en lançant « Michael Jackson: The Experience », qui propose au joueur de danser sur les morceaux les plus emblématiques de son répertoire.

Il poursuit en 2011 sur sa lancée en s'associant au groupe en vogue du moment.

« Cette collaboration est importante pour nous. C'est incroyable de savoir qu'on va pouvoir se retrouver dans le salon des joueurs qui vont danser et chanter sur nos titres », a expliqué, lors d'un entretien à l'AFP, Fergie des Black Eyed Peas.

Qui d'Ubisoft ou des Black Eyed Peas a pris l'initiative de contacter l'autre partie en premier ?

« Nous les avons contactés pour cette collaboration », explique à l'AFP Yves Guillemot, PDG du groupe français. « On leur avait déjà proposé de mettre Just Dance (un autre jeu de danse d'Ubisoft, ndlr) en première partie de leur spectacle. Depuis longtemps, on essayait de travailler avec eux », insiste-t-il.

Car l'enjeu est aussi de taille pour les éditeurs de jeux vidéo qui peuvent espérer réaliser des ventes importantes en s'appuyant sur la renommée des artistes. Ainsi, « Michael Jackson: The Experience » s'est vendu à plus de trois millions d'exemplaires dans le monde en quelques mois.

Et « Just Dance », avec sa play-list plus variée qui regroupe plusieurs dizaines d'artistes, a également remporté un franc succès, avec plus de 14 millions de ventes en deux épisodes et se retrouve dans le dernier clip en date de la chanteuse Katy Perry.

Les stars ne sont toutefois pas forcément les seules à tirer profit de ces collaborations et des artistes moins connus peuvent y trouver un moyen de se faire connaître du grand public.

Le label Roadrunner Records a par exemple révélé que l'album « Inhuman Rampage », du groupe de rock Dragon Force, avait soudain vu ses ventes bondir de 126% en une semaine il y a quelques années.

L'explication selon la maison de disques? Un titre du groupe figurait sur la play-list du jeu vidéo « Guitar Hero 3 : Legends of Rock » sorti au même moment.

lundi 27 juin 2011

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Triomphe du film « Dabbang » aux
Oscars de Bollywood à Toronto

Le film indien « Dabbang » (Intrépide), condensé d'action et de romance, a été encensé ce week-end aux « Oscars de Bollywood », organisés à Toronto (Canada) dans l'espoir d'atteindre un public étranger plus large.

Le film indien « Dabbang » (Intrépide), condensé d'action et de romance, a été encensé ce week-end aux « Oscars de Bollywood », organisés à Toronto (Canada) dans l'espoir d'atteindre un public étranger plus large.

La manifestation, officiellement baptisée « Prix de l'Académie internationale du film indien » (12ème édition), a fait un triomphe à cette oeuvre de Abhinav Kashyap, qui a reçu six oscars dont celui du meilleur film.

Sorti en 2010 et gros succès en Inde, « Dabbang » a aussi décroché samedi soir à Toronto le prix du meilleur scénario, plusieurs distinctions musicales (meilleurs chanteurs en play-back féminin et masculin, meilleure direction musicale) ainsi que le prix du meilleur rôle de héros négatif, décerné à l'acteur Sonu Sood. Il incarne un homme politique cynique et cruel qui a fait les délices du public indien.

Le film « My Name Is Khan » (Mon nom est Khan) a aussi été largement récompensé, avec quatre prix: meilleure histoire, meilleur parolier, meilleur réalisateur à Karan Johar et meilleur acteur à la superstar indienne Shah Rukh Khan.

Celui-ci interprète le rôle d'un musulman souffrant du syndrome d'Asperger, — une forme d'autisme — qui passe un mauvais quart d'heure dans un aéroport américain où ses troubles du comportement le rendent suspect et lui valent une arrestation.

Des dizaines de milliers de fans s'étaient rassemblés pour l'événement, retransmis à la télévision pour un public évalué à 700 millions de téléspectateurs.

Durant les trois jours du festival, la ville de Toronto a également vu se déployer des rassemblements éclair de danseurs indiens, un défilé de mode et une multitude d'événements culturels indiens.

Lancés en l'an 2000 au Dôme du millénaire à Londres, les « Oscars de Bollywood » ont lieu chaque année dans une ville et un pays différents et pour la première fois en Amérique du Nord. La cérémonie a déjà été accueillie à Colombo, Macao, Bangkok, Dubaï, Amsterdam ou Johannesburg.

La manifestation a pour objectif de célébrer l'industrie du film en hindi et de toucher un plus large public à l'étranger.

Lors de l'édition de l'an dernier, au Sri Lanka, de nombreuses stars de Bollywood n'avaient pas fait le déplacement. Elles redoutaient les mouvements de protestation des Tamouls d'Inde pour qui la décision de Bollywood de venir sur leur île légitimait le gouvernement de l'actuel président Mahinda Rajapakse.

Il y a quelques années, les studios indiens étaient pratiquement assurés de gagner de l'argent sur toutes leurs productions, le cinéma étant l'un des divertissements les plus populaires et les audiences manifestant un grand attachement à leurs vedettes.

Mais la baisse de la qualité des films, la hausse des coûts, la crise économique et l'apparition d'autres loisirs ont frappé durement le cinéma indien.

lundi 27 juin 2011

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Monaco: vente exceptionnelle de 34
Picasso à l'occasion du mariage
princier

Trente-quatre oeuvres de Pablo Picasso, d'un montant total estimé à 70 millions d'euros, sont exposées et mises en vente jusqu'au 27 août à Monaco, ce qui n'a pas été le cas en France dans une galerie depuis plusieurs décennies, selon le président du groupe Opera Gallery.

Trente-quatre oeuvres de Pablo Picasso, d'un montant total estimé à 70 millions d'euros, sont exposées et mises en vente jusqu'au 27 août à Monaco, ce qui n'a pas été le cas en France dans une galerie depuis plusieurs décennies, selon le président du groupe Opera Gallery.

Ces huiles, aquarelles et dessins, réalisés entre 1905 et 1969, sont proposés à la vente à l'occasion du mariage du prince Albert II de Monaco, les 1er et 2 juillet, qui « va attirer beaucoup d'acheteurs importants du monde entier », a expliqué à l'AFP Gilles Dyan, qui dirige 12 galeries en Europe, en Asie, aux Etats-Unis et au Moyen-Orient.

« Dans une galerie, en dehors de musées, il n'y a pas eu ce genre d'expositions de Picasso depuis plus de 35 ans en France. Et c'est une première à Monaco », assure-t-il.

Les oeuvres proposées, achetées à des collectionneurs, des courtiers ou lors de successions ou de ventes publiques et authentifiées par Maya Picasso, la fille du peintre, couvrent « toutes les périodes - bleue, rose, classique, dernières années... - et tous les styles du peintre le plus cher du monde », souligne M. Dyan.

Le « Nu au plateau de sculpteur », une huile sur toile réalisée par le maître en 1932 et adjugée pour 106,4 millions de dollars (80,5 millions d'euros) en mai 2010, détient ainsi le record du prix le plus élevé pour une oeuvre d'art en vente publique, rappelle le galeriste.

Sept oeuvres présentées par l'Opera Gallery de Monaco ont déjà été réservées par des clients indien, américain, chinois, anglais, italien et belge.

L'oeuvre la plus chère proposée à la vente (5,4 millions d'euros), « Femme au chapeau assise. Buste », une huile sur toile de 1962, cherche encore preneur.

lundi 27 juin 2011

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2,3 millions de dollars pour la seule
photo de Billy the Kid adulte

Le plus célèbre des hors-la-loi du Far-West américain avait payé 25 cents pour se faire photographier vers la fin de 1880. Cent trente ans plus tard, la seule et unique photo de Billy the Kid adulte a été vendue samedi aux enchères pour 2,3 millions de dollars.

Le prix de vente, colossal, représente plus du double des estimations des collectionneurs, qui s'attendaient à ce que la photo puisse atteindre le million de dollars. La mise à prix était de 150.000 dollars.

William Koch, frère d'importants bailleurs de l'ultra-droite américaine, a acheté la photo après 10 minutes d'enchères au « Old West Show and Auction » annuel de Denver (Colorado, ouest des Etats-Unis).

Les intentions de William Koch à propos de cette photo de cinq centimètres sur huit imprimée sur une plaque de métal demeurent floues. Il s'agit du seul portrait connu du Kid, William Bonney, qui a utilisé les pseudonymes de Henry Antrim et Henry McCarty.

Le hors-la-loi, qui selon la légende a abattu 21 personnes - une pour chaque année de sa vie - a été tué par balles par Pat Garrett, shérif d'une ville du Nouveau-Mexique en juillet 1881. Il avait 20 ans lorsqu'il avait posé avec insouciance pour un photographe, sourire en coin et tenant un fusil dont la crosse repose sur le sol, devant un saloon de Fort Sumner, dans cet Etat du sud-ouest des Etats-Unis.

La photo a été vendue par deux frères, Stephen et Art Usham. Elle avait été exposée pour la dernière fois dans un musée à Lincoln (Nouveau-Mexique) dans les années 1990.

Sur la photo, conservée dans l'azote pour empêcher son oxydation, la mâchoire de Billy The Kid apparaît asymétrique, peut-être à cause d'un mouvement ou d'une grimace du jeune homme pendant le long temps de pose nécessaire à l'époque pour prendre une photo.

Sous la taille, une zone plus foncée, en forme de coulure: Billy aurait-il rangé la photo dans sa poche avant qu'elle ne sèche complètement ?

Un autre détail dément une rumeur persistante selon lequel Billy The Kid était gaucher. L'étui de son pistolet se trouve bien à droite sur la photo, mais uniquement à cause de l'effet miroir de la technique photographique employée, contredisant Paul Newman qui interprétait le hors-la-loi dans un film de 1958, « The Left Handed Gun ».

Au moins deux autres photos ont été prises du Kid enfant: élève à l'école de Silver City (Nouveau-Mexique) et au milieu d'une demi-douzaine de cow-boys dans un ranch près de Roswell (Nouveau-Mexique).

M. Koch vit en Floride et possède de grandes terres dans les montagnes du centre du Colorado. Il a financièrement soutenu le Parti républicain. Ses deux riches frères, David et Charles Koch, ont rallié de leur côté les ultra-conservateurs du « tea party ».

lundi 27 juin 2011

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Des verres à vin musicaux

Si vos amis sont aussi amateurs de bon vin que de musique, les verres à vin musicaux pourraient faire sensation lors de votre prochain dîner. Sur les verres à vin Musical Glass, hôtes et convives peuvent aisément sonner juste, en passant le doigt sur le rebord des verres : différentes gradations indiquent quelles notes seront produites par les différents niveaux de remplissage.

Ces verres ont eu un tel succès chez le détaillant londonien Luna & Curious, que ce dernier a dû repasser commande pour honorer la demande de ses clients au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et au Canada, une semaine seulement après la commercialisation du produit.

Les verres musicaux sont soufflés à la main et décorés à Londres. Ils sont vendus par lot de quatre, au prix de £45 (€52) ou de deux, pour £23,50 (€27).

Et si vous voulez organiser un dîner-spectacle et créer une symphonie, la boîte de douze verres permet de couvrir une octave complète.

Le détaillant californien After 5 propose également une large gamme de verres à pied insolites. On y trouve des verres décorés de fermetures éclair, peintes à la main ou encore des verres lumineux aux couleurs fluos.

lundi 27 juin 2011

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Le restaurant de l'Opéra Garnier
inauguré le 27 juin

Attendue et repoussée à plusieurs reprises, l'inauguration du restaurant de l'Opéra Garnier aura lieu le 27 juin prochain. Le chef étoilé Christophe Aribert prendra les commandes du premier restaurant du célèbre lieu culturel parisien. Le public pourra le découvrir le 1er juillet.

Le restaurant de l'Opéra Garnier s'articulera autour de trois espaces, répartis sur 700 m² : la salle, son bar-lounge Martini et la mezzanine. A l'extérieur, des tables prendront aussi place sur les pavés de l'Opéra sur plus de 500 m². Il accueillera le grand public tous les jours entre 7h et minuit.

La direction de l'Opéra Garnier a confié la décoration du restaurant L'Opéra à l'architecte Odile Decq. La designer, à la tête de l'agence OBDC depuis 1979, a imaginé une disposition contemporaine pour les espaces intérieurs du premier restaurant de l'opéra.

Côté couleurs, l'architecte a misé sur le rouge, « couleur de la vie », et un sol noir « comme l'étaient les pavés qui étaient là auparavant ». Les murs seront eux couleur plâtre, blanc cassé pour « donner plus de présence », explique l'artiste.

Le Chef doublement étoilé Christophe Aribert signera la carte du premier restaurant de l'Opéra Garnier (Paris 9e). Il s'est entouré de nombreux Chefs pour l'élaboration de la carte du restaurant L'Opéra.

Les gourmands pourront y découvrir des plats classiques, mais également des compositions plus créatives à l'image de l'entremet « Opéra, » qui sera articulé autour du miel récolté sur les toits du monument parisien.


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