Presse internationale

Biographies
Encyclopédie musicale
Discographies
Articles et études
Textes de référence

Analyses musicales
Cours d'écriture en ligne

Nouveaux livres
Périodiques

À propos du site

S'abonner au bulletin

Petites annonces
Téléchargements

Vu et lu sur la Toile

Colloques & conférences

musicologie.org
56 rue de la Fédération
F - 93100 Montreuil

bandeau actu

Actualités musicales

2011
<<  juin   >>
    1 2 3 4 5
6 7 8 9 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30      

 

vendredi 3 juin 2011

______________________________
La musique ancienne du Nouveau
Monde à Paris et en Lorraine à
l'automne

Outil de propagande des missionnaires en Amérique latine, la musique importée d'Europe est devenue un moyen d'expression pour de nombreux musiciens latino-américains qui offriront plusieurs dizaines de concerts en France à partir de septembre, selon les organisateurs.

Cette manifestation, intitulée « Caminos 2011 » (Chemins), se déroulera du 16 au 25 septembre à l'Arsenal de Metz et du 22 septembre au 2 octobre au musée du Quai Branly à Paris. Elle couronne un travail de 25 ans effectué en Amérique latine par des chercheurs désireux de découvrir « le Baroque du Nouveau Monde ».

Cette équipe composée du musicologue Alain Pacquier, accompagné de Lionel Lissot et Laurent Blaise, et soutenue par le mécénat de la Fondation BNP Paribas, a travaillé dans 14 pays pour découvrir et restaurer ce patrimoine qui offre, selon eux, un monde musical modelé par la rencontre des cultures d'une extraordinaire richesse et non une copie des formes européennes.

Ce projet, « Les Chemins du Baroque », a conduit à la restauration d'orgues historiques, l'exhumation de partitions, et à la formation de nombreux interprètes de cette musique diffusée en Amérique latine et en Europe.

L'équipe de formateurs du Conservatoire itinérant des Chemins du Baroque a sillonné les pays d'Amérique latine dans lesquels des programmes de coopération culturelle étaient engagés.

Installé en Lorraine, près de Sarrebourg, le Centre international des chemins du Baroque appelé « Le Couvent », a quant à lui accueilli de nombreux jeunes musiciens venus d'Amérique latine pour des sessions de formation et de création musicale.

Le Couvent est également connu pour ses activités d'édition discographique avec plus de 60 titres consacrés au baroque d'Amérique latine

L'Arsenal de Metz, engagé dans un partenariat avec le Couvent, offrira notamment des concerts avec La Banda de Neira, venue de Colombie, et l'Ensemble Elyma dirigé par le chef d'orchestre argentin Gabriel Garrido.

Le livre d'orgue des indiens Chiquitos sera interprété sur un orgue baroque construit en 2008 par le facteur Jean-François Dupont, en réplique d'un instrument historique (1610) restauré la même année dans le village d'Andahuaylillas, au coeur des Andes péruviennes.

Au musée du Quai Branly à Paris, une dizaine de concerts ainsi que des conférences, des projections de films, des ateliers de pratique musicale montreront comment, en Amérique latine, « l'imposition de l'Occident chrétien ne réussit jamais à submerger les cultures autochtones ».

L'Ensemble Louis Berger, venu d'Argentine, la Capilla de Indias, venu du Chili et le Coro y Orquesta de San Ignacio Moxos en Bolivie feront notamment entendre leurs chants et danses.

vendredi 3 juin 2011

______________________________
Les Arctic Monkeys reviennent
au pop-rock pour un résultat en
demi-teinte

Les Anglais d'Arctic Monkeys, têtes d'affiche des Eurockéennes de Belfort et de Rock en Seine cet été, reviennent au pop-rock pour leur quatrième album « Suck it and see » avec un résultat en demi-teinte.

« Suck it and see » (Domino) n'est publié que lundi, mais le groupe a déjà mis l'album en écoute gratuite sur son site internet www.arcticmonkeys.com.

Le quatuor de Sheffield, dont l'âge moyen ne dépasse pas les 25 ans, est devenu en seulement six ans un des groupes les plus importants du rock britannique.

Leur premier album « Whatever people say I am, that's what I'm not » (2006), chronique affûtée de la vie adolescente dans le nord de l'Angleterre sur fond d'influences rap et punk-rock, figure régulièrement dans les classements des meilleurs disques de la décennie.

Depuis, les Arctic Monkeys ont pris l'habitude de changer de direction à chaque nouvel album.

Avec « Favourite Worst Nightmare » (2007) au son bien plus musclé, ils ont consolidé leur position de groupe capable de remplir les plus grandes scènes des festivals.

Pour le suivant « Humbug » (2009), les musiciens se sont installés dans le désert californien auprès du producteur Josh Homme.

Le son résolument américain de l'album et l'adoption par le chanteur et parolier Alex Turner d'un style plus abstrait ont suscité des critiques contrastées et dérouté nombre de fans de la première heure.

« Suck it and see », produit en Californie par le vieux complice du groupe James Ford, est un nouveau pas de côté.

Cette fois, le groupe explore un son pop-rock, inspiré par la musique des années 60 à 80 des deux côtés de l'Atlantique : The Byrds, The Velvet Underground, David Bowie, John Cale, Johnny Cash, Led Zep...

Seul « Library Pictures » — un des meilleurs moments de « Suck it and see » avec le puissant « Don't sit down because I've moved your chair » — rappellent la hargne et l'urgence des premiers albums du groupe.

Alex Turner a définitivement abandonné le débit saccadé de ses débuts pour jouer les crooners, un talent découvert lors de son escapade avec Miles Kane pour les Last Shadow Puppets.

Son sens de la formule est toujours aussi acéré et son humour, mis en retrait sur « Humbug », est de retour.

« J'ai appelé pour entendre la voix de la raison/Mais je suis tombé sur le répondeur », « Si tu essayes de marcher sur l'eau, assures-toi d'avoir mis des chaussures confortables », roucoule-t-il sur des chansons au titres improbables comme « The Hellcat Spangled Shalala » ou « Love is a laserquest ».

Mais le chanteur n'utilise plus son savoir-faire pour chroniquer avec acuité la vie de la jeunesse anglaise, préférant laisser vagabonder son esprit autour de motifs abstraits.

Dans cette approche plus conventionnelle et à l'image de la pochette minimaliste de l'album, peu de titres de « Suck it and see » parviennent à capter immédiatement et durablement l'attention de l'auditeur.

Et face à ce changement de direction, les premiers commentaires des fans et des critiques sont mitigés.

« Le premier extrait de l'album Brick by brick était de la musique de pub molassonne, mais les riffs détraqués de Library Pictures libèrent un son moins prévisible », estime le Guardian, qui souligne que le disque regorge de « mélodies pop ».

Sur le site des Inrockuptibles, un internaute déplore « un ramollissement général que l'on devinait depuis déjà quelque temps ».

Et sous le titre Suck it and see : décevant ?, l'album divise même les fans les plus assidus sur le forum officiel du groupe.

vendredi 3 juin 2011

______________________________
Klap, une Maison pour la danse à
Marseille en septembre

Une Maison pour la danse, Klap, dédiée à la création et la culture chorégraphique, ouvrira en septembre à Marseille à l'initiative du danseur et chorégraphe Michel Kelemenis.

L'ouverture de cette Maison, financée en partie par la Ville de Marseille, a été annoncée mercredi à Paris. Les travaux d'une durée de 16 mois et d'un coût de 3,7 millions d'euros, permettront l'ouverture de Klap le 22 septembre dans l'ancien quartier ouvrier de Saint-Mauront (3e arrondissement), durement touché par la désindustrialisation.

Klap s'articulera autour de trois espaces: un studio-scène de 550 m2 équipé techniquement et comprenant un gradin fixe de 240 places pour les spectateurs, un grand studio prioritairement consacré aux répétitions de créations et de résidences longues doté d'un gradin de 90 places, et un petit studio consacré à la formation permanente, la pratique amateur et la sensibilisation scolaire.

Un espace de documentation y sera à la disposition des professionnels.

La compagnie Kelemenis§Co, installée à Marseille depuis 1989, disposait jusqu'alors d'un espace de travail de plus de 300 m2, le Studio/Kelemenis, tourné vers la création artistique. Ce lieu abritait le festival international Question de danse, dont la première édition a eu lieu en 2006.

Pour la saison 2011-2012, Klap accueillera notamment 25 compagnies invitées, des spectacles pour les jeunes publics et le festival Question de danse.

vendredi 3 juin 2011

______________________________
Bruno de Beaufort nommé
directeur du Centre national des arts
de la rue de Poitou-Charentes

Bruno de Beaufort a été nommé à la direction du Centre national des arts de la rue (CNAR) de Poitou-Charentes, a annoncé mercredi le ministère de la Culture dans un communiqué.

Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charentes, et Geneviève Gaillard, députée-maire de Niort, ont donné leur accord à la proposition du jury, présidé par Louis Joinet, de nommer Bruno de Beaufort à la direction du CNAR de Poitou-Charentes, installé sur le site des Usines Boinot à Niort.

Sa nomination est la première à s'effectuer depuis la mise en place du nouveau label attribué aux neuf centres nationaux des arts de la rue en France.

Directeur des productions et de la communication de la compagnie Luc Amoros, coanimateur et coordinateur de la Halle Verrière de Meisenthal, Bruno de Beaufort « possède une solide connaissance des arts de la rue et de la conduite d'un lieu de création », est-il écrit dans le communiqué.

« Le projet de Bruno de Beaufort pose un regard ouvert sur l'art dans l'espace public et ses développements d'avenir », est-il précisé.

« Le compagnonnage avec les artistes, une forte emprise territoriale construite sur des partenariats régionaux et interrégionaux, ainsi que la prise en compte de la portée emblématique que représente la rénovation des Usines Boinot pour la population niortaise dans une ville en pleine transformation, sont les axes fondateurs du Centre national des arts de la rue de Poitou-Charentes », est-il encore indiqué dans le communiqué.

vendredi 3 juin 2011

______________________________
La troupe de la Comédie-Française
proteste contre l'utilisation par
Nathalie Kosciusko-Morizet de ses
locaux

La troupe de la Comédie-Française a jugé « anormal » que le Théâtre du Vieux-Colombier à Paris ait servi au lancement du « think tank » de la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet, en présence de Muriel Mayette, administratrice générale de la Comédie-Française.

Mme Mayette est membre de ce club de réflexion dénommé « Haut conseil de l'ADN » lancé le 23 mai au Théâtre du Vieux-Colombier, selon un communiqué de la troupe, qui « tient à affirmer la neutralité de sa position et le caractère non partisan de sa mission ».

Dans une lettre à Dominique Constanza, doyenne de la Comédie-Française, transmise à l'AFP, Mme Mayette se dit « étonnée » de cette prise de position. « La question de l'occupation du Théâtre du Vieux-Colombier et des enjeux que cela pouvait représenter pour la société des comédiens-français n'a jamais été abordée par les sociétaires ni par vous-même ou vos prédécesseurs, au cours des comités d'administration que je préside depuis ma nomination en 2006 », écrit-elle.

Mme Mayette « rappelle que lors de sa fermeture hebdomadaire, le Théâtre du Vieux-Colombier accueille de nombreuses manifestations dont le trait commun est la diversité ». Elle cite pour exemple notamment le centenaire des éditions Gallimard, un colloque du sénateur PCF Jack Ralite ou prochainement une lecture de la dernière pièce de Régis Debray.

L'administratrice générale affirme, en outre, ne pas avoir participé au débat de la ministre de l'Ecologie, en raison de la répétition générale d'« Agamemnon » à laquelle elle assistait à la salle Richelieu.

Concernant ce débat, la troupe de la Comédie-française indiquait: « Malgré les déclarations initiales de Madame la ministre sur le caractère non politique et non partisan de ce think tank, il nous paraît tout à fait anormal et non conforme à notre mission de théâtre public qu'un de nos plateaux puisse servir au lancement d'un club relevant d'un ministre en exercice ».

« Nous regrettons qu'un amalgame malheureux puisse se faire et que l'on puisse penser que nous sortons de notre nécessaire devoir de réserve au sein des murs qui nous sont alloués », précisait la troupe.

Son communiqué a été rendu public par l'avocat conseil de la Société des comédiens français, Me Jacques Buès, mandaté par Dominique Constanza et l'ensemble des sociétaires et pensionnaires de la troupe.

vendredi 3 juin 2011

______________________________
La justice chilienne ouvre une
enquête sur la mort de Neruda

La justice chilienne, saisie par le parti communiste, a accepté jeudi d'ouvrir une enquête sur la mort en 1973 du prix Nobel de littérature Pablo Neruda, à la suite de témoignages mettant en doute son décès des suites d'un cancer, et évoquant un assassinat.

Selon une source judiciaire, le juge Mario Carroza a « accepté la requête » déposée mardi par le dirigeant du PC chilien Guillermo Teillier, qui avait évoqué le devoir moral d'enquêter sur la mort de Neruda, survenue deux semaines après le coup d'Etat qui renversa son ami, le président socialiste Salvador Allende.

Selon la version officielle, l'écrivain-diplomate, proche d'Allende, est décédé peu après le 23 septembre, d'une aggravation d'un cancer de la prostate, dans une clinique de Santiago où il avait été hospitalisé.

Mais début mai, l'ancien secrétaire et chauffeur de Neruda, Manuel Araya, a affirmé que l'écrivain avait été assassiné pour éviter qu'il ne devienne, depuis l'exil, un opposant de renom à la dictature qui a duré jusqu'en 1990.

Selon Araya, Neruda lui avait confié avoir été alarmé par une mystérieuse piqûre administrée en pleine nuit par un médecin de la clinique.

Un autre témoignage, celui de l'ancien ambassadeur du Mexique au Chili Gonzalo Martinez, qui avait rendu visite à Neruda les jours précédant sa mort, a accentué le doute.

Martinez, dans un entretien à l'AFP, a confié n'avoir « pas vu une grande différence » entre l'état de Neruda au cours de ses premiers contacts avec lui, et ceux survenus juste avant sa mort.

Le juge Carroza s'occupe déjà de l'enquête rouverte sur la mort d'Allende lors du coup d'Etat du 11 septembre 1973.

Selon la presse chilienne, il devrait entendre le témoignage d'Araya et requérir le certificat de décès de Neruda.


©Musicologie.org 2011