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Les 15 et 16 juin 2011, 18h00
Bad Lauchstädt, Goethe-Theater

Johann Christian Bach
Zanaïda

Opéra sur un livret de Giovan Gualberto Bottarfelli, créé à Londres en 1763.

L'histoire se déroule à la cour de Perse. La princesse turque Zanaïda, fille de Soliman, doit s'y unir au sophi persan Tamasse, qui lui préfère toutefois Osira. Craignant les représailles de Soliman, il retient Zanaïda prisonnière et l'accuse d'un amour illicite. Elle échappera néanmoins à son exécution et pardonnera Tamasse.

David Stern, direction
Sara Hershkowitz, Zanaida
Chantal Santon, Roselane
Camille Poul, Osira
Clémentine Margaine, Tamasse
Pierrick Boisseau, Mustafa
Natalie Perez, Cisseo
Julie Fioretti, Silvera
Madjouline Zerari, Aglatida
Jeffrey Thompson, Gianguir

Sigrid T'Hooft, mise en scène

Coproduction Opera Fuoco / Bachfest Leipzig. Goethe Theater, Parkstraße 18, D-06246 Bad Lauchstädt.
https://www.goethe-theater-bad-lauchstaedt.de/

Zanaïda de Johann Christian Bach, opéra que l'on pensait perdu et retrouvé récemment dans la collection d'un particulier, est un opus monumental de l'œuvre du compositeur. Opera Seria dont le livret raconte les intrigues politiques et amoureuses entre la Perse et la Turquie, il suscita à sa création Londonienne un formidable engouement à la fois pour son style « galant » et pour les formidables innovations de son orchestration. Le critique Charles Burney écrivit : « Bach a donné dans Zanaïda à Amicis (qui chantait le rôle de Zanaïs), à la fin du second acte, les airs les plus magistraux qu'un homme puisse écrire ou qu'une chanteuse puisse interpréter. » Johann Christian Bach, né en 1735, est le plus jeune fils de J.S Bach. Il fut surnommé « Le Bach Anglais ». Elève de son père, mais aussi de son demi-frère, Carl Philip Emmanuel, à Berlin, il partit pour l'Italie en 1754 (ce fut le seul de la famille Bach à entreprendre ce voyage). Son œuvre Cantone in Utica fut représentée à Naples en 1761 puis, un an plus tard, Alessandro nell'Indie. Peu de temps après, en tant que l'un des plus éminents représentants de l'Opera Italien, J.Ch Bach reçut la commande de Colomba Mattei, la soprano qui présidait aux destinées du King's Theater, d'un opéra pour Londres. Orione puis Zanaïda (composé en 1763) remportèrent un énorme succès et Bach fut nommé Maître de Musique de la Reine Charlotte peu de temps après leurs créations.

Il fut l'un des compositeurs les plus importants d'Angleterre, jusqu'à sa disparition en 1782. La mort prématurée de J.Ch Bach émut surtout ses créanciers, mais provoqua aussi chez Mozart une réaction rare : « Bach n'est plus, quelle perte pour la musique ! ».

David Stern et Opera Fuoco, avec la complicité de Sigrid T'Hooft pour la mise en scène, se voient confier par l'Institut Bach de Leipzig le privilège de faire revivre Zanaïda dans sa version concert et d'en redonner une « première mondiale » dans le cadre du Festival de Leipzig en Juin 2011.

Après les deux représentations au Goethe-Theater de Bad Lauchstädt, dans la cadre de la  Bachfest 2011, les 15 et 16 juin prochains, le sepctacle sera donné le 15 septembre à la Cité de la Musique de Paris,  les 10 et 11 févreir 2012 au Théâtre de Saint-Quentin en Yvelines, et le 3 juin 2012, au Wiener Konzerthaus.

Sara Hershkowitz assurera le rôle de Zanaida, Clémentine Margaine et Vivica Genaux se partageront celui de Tamase, Sara Hershkowitz, Chantal Santon, Camille Poul, Pierrick Boisseau, Daphné Touchais, Julie Fioretti, Madjouline Zerari, Sebastian Monti, Jeffrey Thompson, seront aussi, parfois en alternance, de la distribution.

mercredi 15 juin 2011

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Carte blanche à Christophe Coin le
17 juin à La Borie-Solignac

Concert de l'Ensemble Baroque de Limoges, un marché, des visites, la présentation de la saison

Une alternative au quatuor à cordes

I. Pleyel
2e Quatuor « dédié au Roi de Prusse » en ré mineur
(version avec flûte par Devienne)

H. Jadin
3e Trio Op.2 pour violon, alto et violoncelle
en fa majeur

W. A. Mozart
Quatuor KV. 285 pour flûte, violon, alto, violoncelle
en ré majeur

Maria Tecla Andreotti, flûte traversière
Andres Gabetta, violon
Pierre Franck, alto
Christophe Coin, violoncelle

Comme chaque année depuis déjà 5 ans, la cour du château de La Borie se garnit d'étals appétissants et de grandes tablées accueillantes pour un très convivial marché gastronomique. En collaboration avec l'Office de tourisme de Solignac, la Fondation La Borie-en-Limousin et l'Association des marchés de producteurs de pays de Solignac organisent ce rendez-vous festif où la musique tient une place de choix.

Christophe Coin s'entoure de ses acolytes : Maria Tecla Andreotti à la flûte ; Andres Gabetta au violon et Pierre Franck à l'alto. Un quatuor de choix pour ce dernier concert de saison.

Avant ou après le concert de 21h, vous pourrez composer votre menu et consommer sur place les meilleurs produits locaux en direct de la ferme ou de l'atelier de l'artisan.

Avcec la collaboration de l'Association des marchés de producteurs de pays de Solignac et l'office de tourisme de Solignac

Visites guidées du chantier du jardin des sons à 17h, 19h et 20h ; Marché des producteurs de pays à partir de 17h ; Présentation de la saison 2011/2012 à 18h

La Borie-en-Limousin, 87110 Solignac. Tél: 05.55.31.84.84 / Fax : 05 55 31 84 85 / https://www.ebl-laborie.com

mercredi 15 juin 2011

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Une bouffée d'Aires Libres sur
Lyon

5 500 personnes se sont retrouvées Dimanche sur les hauteurs de Fourvière à Lyon, pour l'évènement de clôture du festival Nuits Sonores 2011, et sa face diurne qui a pris cette année une nouvelle ampleur. Sans affiches, ni flyers, sans tête d'affiche non plus.

Malgré un changement de concept tout de même radical avec l'an dernier- »les Siestes Sonores », et la volonté affichée d'une manifestation plus familiale et conviviale, les Lyonnais ont immédiatement saisit l'esprit de ce que ce Mini Sunday avait à leur proposer. Arrivant dès midi -à pied, en poussette, ou en fauteuil roulant, les familles et festivaliers découvraient un véritable jardin des plaisirs et découvertes ludiques offerts gratuitement à tous.

Energies renouvelables et énergies positives: Dans l'air, des musiques familières dialoguaient avec les nouvelles tendances, ou faisiaient des clins d'oeil aux plus jeunes. Entre le bar sous les tilleuls et le circuit des ateliers, petits et grands déambulaient. Sous le soleil lyonnais, le Solar Track'Aires d'R2 et Tourneseul faisait sa première sortie et alimenta vaillamment l'atelier Mimix, rivalisant de rendement avec l'installation photovoltaïque mis en place par SFR pour recharger les mobiles.

Festivaliers et amis les freaks finalement dans la place en fin d'après-midi, les pelouses prirent une autre tournure, et entre les mains expertes de Nick V, puis Paul, c'est un dancefloor comblé qui se leva, et finit les bras en l'air sous les lumières rasantes du couchant.

Après la pétanque sous les feuillages et un tour par la caravane vintage, la master class de DJ Deep, les coloriages et toutes ces familles de passage, le final dans le parc fut donc d'une intensité mémorable. Et pour nous ces Jardins de la Visitation ravivaient le souvenir d'un certain Parc Borely…

Comme quoi, et c'est peut-être donc vrai: nul n'est prophète en son pays.

L'édition 2011 du festival lui était dédiée, et l'équipe des Aires Libres espére avoir honoré sa mémoire ce dimanche. Sans pouvoir nous empêcher de penser une nouvelle fois aussi à notre Yann Quélennec, nous dédions le succès de cette journée à Nicolas Stifter, fondateur des Siestes Sonores tragiquement disparu en septembre 2010.

Et un grand merci au public lyonnais et à tout l'équipe Nuits Sonores!

Les organisateurs

mercredi 15 juin 2011

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Martha Argerich à Lugano pour la
10e édition du « Progetto »

La légendaire pianiste argentine Martha Argerich a pris ses quartiers à Lugano (Suisse), retrouvant la complicité de ses amis musiciens pour la 10e édition d'un festival pas comme les autres dans cette ville de Suisse italienne où elle se sent « en famille ».

La pianiste, qui a soufflé ses 70 bougies le 5 juin, n'a rien perdu de sa puissance et de son incomparable virtuosité, éblouissant le public en interprétant vendredi le concerto en sol de Maurice Ravel, un de ses compositeurs de prédilection.

Pour ce coup d'envoi de la dixième édition du « Progetto Martha Argerich » qui dure jusqu'au 30 juin, elle s'était entourée de son ex-mari, le pianiste américain Stephane Kovacevitch, et de l'un de ses plus proches amis et aussi voisin parisien, le pianiste brésilien Nelson Freire, dont c'était la première participation au festival.

Créée en 2002, la manifestation est conçue comme une scène musicale collective, un laboratoire où les artistes invités, dont de jeunes talents, outrre l'interprétation des morceaux phare du répertoire, défendent aussi des compositions rarement jouées.

« Chaque année est unique et différente », relève Carlo Piccardi, co-directeur artistique. « Les musiciens sont le miroir de la carrière de Martha mais aussi de ses relations personnelles, ce sont comme des rapports de famille » dit-il à l'AFP.

Martha Argerich, qui ne donne plus de récitals depuis plus de 20 ans et n'accorde jamais d'interviews, « aime être dans le collectif, en scène et dans la vie » ajoute Carlo Piccardi.

Le « fil rouge » cette année, précise-t-il sera Franz Liszt à l'occasion du deux centième anniversaire de sa naissance.

Listz sera notamment évoqué à travers le « quintette avec piano » de son élève polonais Juliusz Zarebski, une découverte dont Martha Argerich propose une version modernisée.

Autour de la pianiste, ils seront cette année une soixantaine d'artistes dont sa propre fille Lyda Chen.

Martha Argerich s'est notamment réservé, aux côtés de Stephen Kovacevich le concerto n°4 de Beethoven, de Nelson Freire le concerto n°2 de Chopin, d'Alissa Margulis le concerto op. 62 de Glazunov, de Lilya Zilberstein le concerto n°2 de Balakirev, de Gautier Capuçon le concerto d'Elgar et de Mischa Maisky le Kol Nidrei de Bruch.

La petite ville du Tessin, nichée entre lac et montagne, bordée de palmiers et de lauriers a offert à Martha Argerich bien plus qu'un décor de carte postale.

Paola Dambrine, responsable de l'événementiel pour la Banque de la Suisse italienne, sponsor de la manifestation, assure que « Lugano est devenue pour elle une véritable famille ».

« Il y a tout ici et d'une qualité extraordinaire » assure-t-elle énumérant notamment l'Orchestre della Svizzera Italiana, les studios de la radio de la Suisse italienne et son Choeur, mis à la disposition de la pianiste, de même qu'une magnifique maison d'artistes sur les hauteurs de Lugano.

« Elle vient avec sa tribu, amis, enfants, petits-enfants, elle se sent ici chez elle » ajoute Paola Dambrine.

Réputée imprévisible, tourmentée, impétueuse, Martha Argericha « n'est pourtant pas une diva » assure Paolo Piccardi.

« La vanité qui est organique à chaque artiste n'existe pas chez elle, elle veut être une femme normale et qu'on la laisse tranquille. Mais elle sait se montrer d'une grande disponibilité et générosité avec les jeunes artistes ».

« Tout le monde touche le même cachet pour chaque morceau exécuté, y compris Martha », précise-t-il. « Ici, c'est le lieu où l'on apprend, dans le respect de l'autre. On est là pour servir la musique ».

La dernière soirée du festival sera dédiée au tango en l'honneur des origines argentines de la pianiste. Le concert en plein air sur la grand-place de Lugano servira également de passerelle à l'ouverture de l'Estival Jazz qui succédera au Progetto Martha Argerich.

mercredi 15 juin 2011

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Central Park veut expulser ses
musiciens ambulants

Peu d'instruments sont plus doux que la harpe, mais la police des parcs de New York a déclaré que les musiciens ambulants, dont la harpiste Meta Epstein, étaient gênants et devaient être expulsés de Central Park.

Une nouvelle campagne visant à établir huit « zones de silence », y compris dans les endroits les plus connus pour leurs concerts en plein air, est en train de transformer ces musiciens en hors-la-loi.

Après avoir été laissée en paix des années avec son instrument aux boiseries dorées, Meta Epstein, 59 ans, dit qu'elle est tout à coup traitée comme une menace.

La police des parcs l'a accusée de fouler l'herbe et lui a demandé de partir. « Je ne comprends pas, tout le monde ici joue au football avec des bottes et des chaussures à crampons », dit-elle ahurie.

« Ils n'étaient vraiment pas aimables, je n'ai pas l'habitude d'être intimidée par la police. Ils nous privent de notre travail », poursuit-elle.

Plus loin, le long des colonnades qui entourent la fontaine de Bethesda, quelques autres musiciens continuent à jouer Mozart, insouciants de l'interdiction.

Cet endroit n'est pas seulement très fréquenté par les touristes, c'est aussi un des lieux de New York, en dehors des salles de concert, qui offre une excellente acoustique.

Les musiciens présents, dont un chanteur japonais et un contrebassiste ukrainien, soulignent que jouer de la musique classique acceptée par tous ne les a pas sauvés.

John Boyd, un chanteur de 48 ans à la voix profonde, sort huit feuillets roses de sa poche, des contraventions allant de 50 à 350 dollars.

« Je suis effondré, ma vie est bouleversée par cette histoire », ajoute ce musicien, qui veut s'adresser aux tribunaux.

Les responsables de Central Park assurent qu'ils n'ont rien contre les musiciens ambulants, ils ne veulent simplement pas d'eux dans les « zones de silence », qui ont été marquées par de nouveaux panneaux verts et blancs.

Une porte-parole des parcs, Vickie Karp, précise que cette zone inclut la fontaine de Bethesda, Shakespeare Garden, Sheep Meadow et Strawberry Fields, le monument à la mémoire de John Lennon, qui a été assassiné tout près.

« Des milliers de personnes viennent dans le parc pour avoir la paix », estime Mme Karp dans un courriel. « Les parcs sont l'un des rares endroits où l'on peut entendre les sons de la nature, le chant des oiseaux, le vent dans les arbres, l'eau qui coule, les conversations humaines ».

« Nous ne sommes pas contre la musique. Nous sommes simplement pour le calme », ajoute-t-elle.

Arlen Oleson, 56 ans, qui joue du xylophone, rappelle que de gigantesques concerts de groupes de rock sont organisés dans Central Park à grands renforts de haut-parleurs, amenant des dizaines de milliers de spectateurs qui foulent tranquillement l'herbe à leurs pieds.

« C'est d'une hypocrisie exaspérante », dit-il.

La semaine dernière, les musiciens ambulants ont reçu un appui important. Norman Siegel, un avocat spécialiste des droits civils, a pris fait et cause pour eux, et Boyd assure qu'il va l'aider à ne pas payer ses contraventions.

Et Geoffrey Croft, fondateurs de « NYC Park Advocates », une organisation de défense des parcs, a qualifié l'affaire d'« absurde ».

« Il y a toujours eu de la musique dans les parcs », dit-il à l'AFP. « Je me demande bien qui se plaint. »

mercredi 15 juin 2011

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Le « Prix du Prunier en Fleur »
récompense l'opéra chinois

35 artistes d'opéra chinois bourgeonnant de talent ont été récompensés pour la première fois de leurs jeunes carrières. Le « Prix du Prunier en Fleur » a été établi en 1983 par l'Association chinoise de Théâtre et la Fédération chinoise de Littérature et des Cerles Artistiques. La révélation des lauréats a fait l'objet d'une retransmission télévisée, retour sur cette cérémonie à Chengdu, dans le Sichuan, avec Luo Nan.

Des artistes et de l'opéra certes, mais avant tout de la compétition. Un mois avant la cérémonie finale, les troupes d'opéra, dans tous les genres et venues de tout le pays, se sont réunies à Taiyuan, capitale du Shanxi et à Chengdu, capitale du Sichuan pour dispenser quelques démonstrations de leur talent. Les amoureux locaux de l'opéra ont été subjugués par la diversité des genres proposés.

Pour changer de la sempiternelle désignation du lauréat parmi dix nominés dans chaque catégorie, la cérémonie a adopté un mode de désignation original, indépendant du genre d'opéra pratiqué. Ainsi, un prix de « La Première Fois » a été remis à des artistes jamais récompensés, et les artistes déja primés ont pu concourir pour le « Prix de la Deuxième fois ».

Ceux qui ont déjà été primés dans ces deux catégories pouvaient être candidats pour la troisième catégorie, plus sobrement appelée « Ler Grand Prix ».

Des artistes jeunes et moins jeunes se sont donc succédés sur scène au cours de la cérémonie. Une aubaine pour les plus jeunes, trépignant d'excitation à l'idée de partager la scène avec leurs idoles.

Cette année, le Prix des Pruniers en Fleur a été remis à 35 nouveaux venus, 5 artistes déja primés une fois et 2 formations ont été récompensées par le très convoité Grand Prix pour les accomplissements réalisés au cours de leurs carrières.

(CCTV)

mercredi 15 juin 2011

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Philippe Decouflé au Théâtre
national de Bretagne pour la
saison 2011-2012

Le chorégraphe Philippe Decouflé, artiste associé du Théâtre national de Bretagne (TNB) va présenter un florilège de ses créations dans un nouveau spectacle provisoirement intitulé « best of », lors de la prochaine saison théâtrale 2011-2012 présentée lundi à Rennes.

Autre création de la prochaine saison du TNB, une adaptation de « Husbands », le premier film couleur de John Cassavetes (1970) par le metteur en scène belge Ivo van Hove, qui dirige le théâtre néerlandais « Toneelgroep Amsterdam », sera montée à Rennes dans le cadre d'une coopération culturelle européenne.

Cette ambitieuse coopération développée depuis 2008 dans le cadre du programme européen « Prospero » permettra aux spectateurs bretons de voir en novembre prochain les « contes africains d'après Shakespeare » mis en scène par le Polonais Krysztof Warlikowski, après Liège, Modène et Lisbonne mais avant le Théâtre national de Chaillot.

Le metteur en scène allemand Thomas Ostermeier, qui avait créé une pièce d'Ibsen à Rennes en 2008 dans le cadre du programme Prospero, reviendra en novembre avec la troupe de la Berliner Schaubühne présenter son Othello, après le « Hamlet » programmé en avril dernier à Rennes.

Le TNB a enregistré pour la saison 2010-2011 plus de 14.000 abonnés, en progression constante ces dernières années grâce à une programmation « archipel qui permet des voyages pour tous les publics », a dit son directeur, François Le Pillouër mardi lors de la conférence de presse de présentation.

La saison 2011-2012 inclut ainsi quatre spectacles pour enfants et deux grands classiques, avec Pirandello (Rhinocéros, mis en scène par Emmanuel Demarcy-Mota) et Molière (Tartuffe, mis en scène par Eric Lacascade), mais aussi quatre chorégraphies, « FAR » du britannique Wayne McGregor, « Uprising » de l'israélien Hofesh Shechter, « Enfant » de Boris Charmatz et « Salves », de Maguy Marin, en plus de la création de Decouflé.

mercredi 15 juin 2011

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Un opéra ressuscité de Vivaldi à
Prague en première mondiale

Minutieusement reconstitué par un spécialiste tchèque, l'opéra L'Unione della Pace, e di Marte d'Antonio Vivaldi sera exécuté en première mondiale après 284 ans, lors d'un festival qui s'ouvre vendredi à Prague, a-t-on appris auprès des organisateurs.

« Il s'agit d'un genre spécifique de l'opéra baroque, plus court, appelé la serenata, composé à l'époque pour une occasion concrète », a expliqué à l'AFP le chef d'orchestre, compositeur et claveciniste Ondrej Macek.

La serenata L'Union della Pace, e di Marte (Union de la Paix et de Mars) a été créé par Antonio Vivaldi (1678-1741) pour l'occasion de la naissance en août 1727 des soeurs jumelles Louise Elisabeth et Anne Henriette, premiers enfants du roi de France Louis XV (1710-1774).

« Commandé par l'ambassadeur de France à Venise, l'ouvrage a été exécuté une seule fois à la mi-septembre 1727, en plein air, dans un jardin adjacent à l'église vénitienne de la Madonna dell'Orto », a indiqué M. Macek.

Le livret complet qui contient des réminiscences de la naissance des deux soeurs et aussi de la situation politique d'alors, a été conservé à la Bibliothèque Nationale Braidense à Milan.

La partition, elle, n'a pas été retrouvée. Elle a dû être reconstituée, sur la base d'airs qui apparaissent dans d'autres opéras de Vivaldi.

« En lisant le livret pour la première fois, j'ai aussitôt constaté qu'un grand nombre d'airs ne m'étaient pas inconnus. Comme le compositeur n'avait pas beaucoup de temps pour créer cette serenata destinée à une seule exécution, il a logiquement utilisé les airs de ses autres opéras », a expliqué M. Macek.

« Il s'agissait à l'époque d'une méthode courante et légitime de composition, surtout en Italie », souligne ce grand connaisseur de la musique baroque.

La serenata L'Unione della Pace, e di Marte sera exécutée par l'ensemble international Hof-Musici à plusieurs reprises, à partir du 4 juillet, dans le cadre du Festival baroque de Prague prévu du 17 juin au 3 octobre.

Pour le lieu de ce festival de la musique baroque, les organisateurs ont choisi le jardin en terrasses du palais Ledebour, situé au pied du Château de Prague, exemple par excellence de l'architurecture jardinière du début du 18e siècle.

mercredi 15 juin 2011

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La comédie musicale Hair
récupérée au Palace, à Paris

Présentée en mars dernier pour quelques représentations, la comédie musicale Hair, allégorie du mouvement « Peace and love » créée à Broadway en 1967, s'installe vendredi jusqu'au 30 juillet sur la scène du Palace.

Hymne à la paix, à la tolérance et à la liberté sexuelle, cet opéra rock qui a été monté à Paris en 1969 avec Julien Clerc et Gérard Lenorman dans les principaux rôles, est remis en selle par le metteur en scène et compositeur Sylvain Meyniac et le producteur Dimitri Baquet (versions françaises de « Fame » et « Un violon sur le toit »).

La nouvelle « tribu » réunit 21 comédiens, chanteurs, danseurs et musiciens « live » qui actualisent les célèbres chansons du spectacle dont « Let the sun shine » et « Aquarius ».

Hair version 2011 est interdit aux moins de 12 ans: les scènes dénudées, bisexuelles ou homosexuelles qui avaient fait scandale il y a plus de quarante ans, sont toujours là. En mai 1969, l'Armée du Salut avait protesté devant le théâtre de la Porte Saint-Martin, exigeant l'arrêt de la comédie musicale qui avait suscité une vive polémique.

Principale évolution depuis les années soixante: la nécessité absolue d'amours protégées est martelée en textes et en chansons. La production a d'ailleurs décidé de reverser à Sidaction un tiers des bénéfices de l'exploitation du spectacle parrainé par Line Renaud et Pierre Bergé.

mercredi 15 juin 2011

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Shakira à Bercy avec un show
sage et souriant

Le sourire aux lèvres, ne ménageant pas sa peine, la piquante chanteuse colombienne Shakira, considérée comme l'une des stars mondiales de la pop, a conquis le public familial venu l'applaudir lundi, pour la première de ses deux dates à guichets fermés, à Paris-Bercy.

Shakira poursuit après une première date française à Nice le 5 juin, la nouvelle étape européenne de son « The sun comes out world tour », forte du succès rencontré par son neuvième album « Sale al sol/the sun comes out ».

Cette Colombienne d'origine libanaise, âgée de 34 ans, a vendu près de 60 millions d'albums dans le monde et s'est imposée, avec sa pop assaisonnée de sonorités latines mais calibrée pour un public universel, comme l'une des valeurs sûres de l'industrie du disque.

Venu entendre des tubes comme « Whenever, wherever » ou « Loca », le public familial de Bercy n'a pas été déçu malgré une heure et demie d'attente avant le début du concert.

Conquis d'avance par la voix puissante et le déhanchement « caliente » de la chanteuse, les 17.000 spectateurs de Bercy, composés de jeunes adultes et d'une bonne part de pré-ados accompagnés de leurs parents, ont fait un triomphe à l'accorte chanteuse.

Apparue d'abord dans un des gradins de la salle dans une robe fuchsia comme emballée dans un paquet cadeau, Shakira a fendu la foule hystérique, avant de monter sur scène et de se débarrasser de son encombrant costume pour arborer des leggings en cuir et un petit haut doré faisant plus que suggérer son avantageuse anatomie.

Mais là où ses homologues, Britney Spears, Lady Gaga voir Madonna surjouent des shows hypersexualisés, Shakira sait s'arrêter aux frontières de la vulgarité.

Souriante, gambadant sur scène de droite à gauche, bondissante, la Colombienne ne ménage pas sa peine. Invitant quatre jeunes filles à monter sur scène, elle joue la grande copine et sait entraîner dans un français très correct, le public parisien dans sa kermesse latina.

Le show est à l'évidence rodé, centré sur la chanteuse qui multiplie les oeillades à la caméra diffusant les images du concert sur écran géant.

Côté musique, les fans n'auront eu aucun mal à reconnaître les tubes de la star en concert puisque leur interprétation tout comme leur orchestration sont quasi-identiques aux albums. Tout juste auront-ils pu tendre l'oreille sur une surprenante reprise de « Nothing else matters », tube en 1991 du groupe de heavy metal, Metallica.

Présent dans le carré VIP, le compagnon de Shakira, le défenseur central du FC Barcelone et champion du monde, Gerard Piqué a semblé absorbé par sa prestation et, discret, s'est éclipsé seulement à la fin du tube « Loca » alors que le show tirait vers sa fin.

Shakira sera en concert mardi (complet) pour une deuxième date à Paris-Bercy.

mercredi 15 juin 2011

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Une salopette en bronze grandeur
nature pour Coluche, l'enfant de
Montrouge

La ville de Montrouge (Hauts-de-Seine) devait rendre hommage à Coluche, disparu il y a 25 ans, en inaugurant mardi soir une statue en forme de salopette, en présence de sa veuve et de leurs fils Romain et Marius.

Réalisée par le sculpteur Guillaume Werle, la statue figurera une salopette en bronze grandeur nature — le costume de scène préféré de l'humoriste -, « sans corps ni visage pour laisser place à l'imaginaire et au souvenir », précise la ville où l'humoriste a passé son enfance.

La sculpture a été coulée début mai en présence de Véronique Colucci.

« Même si la vie de Coluche a été partagée entre Montrouge et Paris, bon nombre de Montrougiens considèrent que Michel Colucci est un des leurs. C'est à Montrouge qu'il a grandi, qu'il s'est forgé ce caractère qu'il l'a rendu si unique dans le coeur des Français », a indiqué le maire Jean-Loup Metton (NC) qui propose que la salopette devienne « symbole de la sincérité et de la générosité ».

La statue sera scellée face à son quartier d'enfance, le quartier Emile Boutroux, tout près de la future station de métro « Mairie de Montrouge » et du centre culturel de la ville.

Le cinéaste Romain Goupil qui a été l'un des plus proches amis de Coluche, a estimé mardi matin sur France Inter que le principe d'une statue faisait passer l'humoriste « pour un notable », une idée « qui ne lui ressemblait pas ».

Pour le 20e anniversaire de la mort de l'humoriste, Paris lui avait dédié une place aux carrefours des rues d'Alésia et de Tolbiac, tandis qu'un collège porte le nom de Coluche à Rougemont-le-Château (Territoire de Belfort).

Tué dans un accident de la circulation le 19 juin 1986, Coluche, de son vrai nom Michel Gérard Joseph Colucci, est enterré au cimetière de Montrouge, à Paris (XIVe).

mercredi 15 juin 2011

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42e édition d'Art Basel, la plus
importante foire d'art contemporain
au monde

La 42e édition de Art Basel, la plus grande foire d'art contemporain au monde, s'apprête à accueillir de mercredi à dimanche à Bâle (Suisse) plus de 60.000 amateurs d'art du monde entier, venus admirer ou acquérir les oeuvres de quelque 2.500 artistes des XXe et XXIe siècle.

La foire a reçu cette année encore plus de 1.000 candidatures de galeries, pour n'en retenir que 300 venues de 35 pays.

Les nations les plus largement représentées sont sans surprise les Etats-Unis (73 exposants), l'Allemagne (50), la Suisse (32), la Grande-Bretagne (31) et la France (23).

Mais la foire, soucieuse de représenter les tendances de l'art contemporain de tous les continents, accueille aussi cette année pour la première fois des galeries libanaise, hongroise et thaïlandaise, ont souligné les co-directeurs de l'événement Annette Schönholzer et Marc Spiegler lors d'une conférence de presse mardi.

Le secteur phare d'Art Basel, « Art Unlimited », dont l'ambition est depuis 2000 de présenter des travaux artistiques de dimension muséale, offre aux regards, sur 16.000 m2, 62 oeuvres monumentales, dont plusieurs créées spécialement pour l'occasion comme celle du Français Daniel Buren.

« Art Parcours », créé l'année dernière, est reconduit cette année: les amateurs d'art seront invités à quitter les couloirs feutrés des deux grandes halles de la Messeplatz pour découvrir, disséminés dans le quartier médiéval de Saint-Alban Tal, les oeuvres d'artistes confirmés ou émergents.

Des conférences, une programmation cinématographique, un forum du design, des performances seront aussi offerts à la curiosité des visiteurs qui, s'ils ne sont pas rassasiés, pourront encore visiter les foires « off » et les expositions des musées bâlois organisés en parallèle d'Art Basel.

mercredi 15 juin 2011

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Christie's expose une centaine
d'œuvres de grands artistes
rarement vues

Une centaine d'oeuvres rarement ou jamais présentées au public, de Michel Ange à Picasso en passant par Monet, sont exposées pendant quelques jours chez Christie's à Londres avant leur mise en vente par la maison d'enchères.

« Ce n'est pas une présentation en vue de la vente, c'est une exposition destinée au grand public » d'oeuvres appartenant à des collectionneurs privés, a souligné Jussi Pylkkanen, président de Christie's pour l'Europe, le Moyen-Orient, la Russie et l'Inde.

Parmi les trésors dévoilés de lundi à mercredi, un « nu d'homme vu de dos » de Michel Ange, l'une des 24 études faites par l'artiste pour « La bataille de Cascina ». Estimée entre 3 et 5 millions de livres (entre 3,4 et 5,7 millions d'euros), elle n'a été exposée qu'une fois.

On peut y voir aussi des « Nymphéas » de Monet, un des tableaux de la célèbre série de toiles du peintre impressionniste consacrées à ces nénuphars, évalué à 17 millions de livres, ou encore deux oeuvres de Picasso, la « jeune fille endormie » et un portrait de Dorea Maar, très rarement présenté.

Sans compter un Gainsborough, le « portrait de mademoiselle Read, plus tard Mme William Villebois », jamais montré depuis 1936, des meubles rares, des manuscrits médiévaux et une grande sculpture hyperréaliste de l'Australien Ron Mueck datant de 1996, « Big Baby ».

La plupart de ces oeuvres, estimées au total à plus de 250 millions de livres (280 millions d'euros), seront ensuite mises en vente pendant les quatre semaines à venir lors des enchères d'été chez Christie's.

mercredi 15 juin 2011

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Poser un autre regard sur Rodin
grâce à la création contemporaine

Le musée Rodin à Paris propose de regarder l'oeuvre d'Auguste Rodin à la lumière de la création contemporaine d'après-guerre: une confrontation qui met en valeur la modernité et l'inventivité du géant de la sculpture.

L'exposition « L'invention de l'oeuvre: Rodin et les ambassadeurs », qui se tient jusqu'au 4 septembre, confronte une centaine d'oeuvres d'Auguste Rodin (1840-1917) à une trentaine d'oeuvres réalisées après 1945 par des artistes de diverses générations et nationalités.

« Le pêcheur de palourdes » de l'Américain d'origine néerlandaise Willem de Kooning, « Coin de chasteté » du Français Marcel Duchamp, « La femme à la cruche » de l'Espagnol Joan Miro, « Annette debout sans bras » du Suisse Alberto Giacometti, sont ainsi invités chez le sculpteur français, rue de Varenne.

L'Allemand Joseph Beuys est représenté également, tout comme l'Américain Richard Serra, le Suisse Ugo Rondinone ou l'Ecossais Douglas Gordon.

Face à cette vingtaine d'artistes, le musée a sélectionné des oeuvres de Rodin, très connues comme « L'Age d'airain », « Balzac » ou « Le baiser », mais aussi des études préparatoires, des travaux d'atelier qui montrent le sculpteur à l'oeuvre.

La « Robe de chambre de Balzac », plâtre réalisé vers 1890, est particulièrement intéressante car son statut a changé avec le temps. De simple étape préparatoire au bronze de « Balzac », elle est devenue oeuvre à part entière, voir un chef-d'oeuvre, souligne Aline Magnien, responsable des collections du musée et commissaire de l'exposition.

Ce grand plâtre est mis en regard avec « La Peau » (feutre, 1984) de Joseph Beuys, indissociable de l'oeuvre « Infiltration homogène pour piano » (1966).

La série des « Clemenceau » de Rodin a trouvé un pendant avec l'oeuvre d'Ugo Rondinone « Journal de nuages », présentant une soixantaine de sculptures disposées sur des étagères.

L'exposition se décline autour des divers procédés techniques de la sculpture — modeler, lisser et polir, combiner, assembler, reproduire — qui aboutissent à « l'invention de l'oeuvre ».

« Rodin a ouvert grand les portes de ces procédés techniques. A partir de 1945, des artistes ont tiré les fils et ont rebondi », souligne Noëlle Chabert, responsable du développement au musée Rodin et commissaire associée de l'exposition.

« Nous n'avons pas cherché à établir une filiation entre ces artistes et Rodin mais à mettre en évidence des liens, une continuité mais aussi des tensions, des écarts », déclare Mme Chabert.

« Ces artistes deviennent les ambassadeurs du nouveau regard porté aujourd'hui sur Rodin », considère Mme Magnien.

L'artiste Sophie Ristelhueber, qui présente de grandes photographies de corps blessés et recousus, souligne que les ébauches et plâtres de Rodin montrent « un sculpteur qui doute comme nous ».

« C'est très fort. Cela le rend contemporain. On se ressemble tous », déclare cette photographe qui travaille sur le thème de la guerre et de ses ravages.

mercredi 15 juin 2011

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Un buste de Washington au passé
mystérieux refait surface en
Californie

Un buste en marbre du président américain George Washington, signé du français David d'Angers, a été identifié par le musée californien d'Huntington comme étant une statue censée avoir été détruite dans l'incendie de la Librairie du Congrès à Washington en 1851.

Un buste en marbre du président américain George Washington, signé du français David d'Angers, a été identifié par le musée californien d'Huntington comme étant une statue censée avoir été détruite dans l'incendie de la Librairie du Congrès à Washington en 1851.

Le buste, haut de 85 cm, avait été acquis en 1924 par Henry E. Huntington, fondateur du musée Huntington, une institution culturelle réunissant à San Marino, dans la banlieue ouest de Los Angeles, une collection d'oeuvres d'art et une librairie dans de vastes jardins botaniques.

Commandé en 1827 par le gouvernement français au sculpteur David D'Angers (1788-1856) — qui a notamment signé le fronton du Panthéon, à Paris —, le buste de George Washington avait été offert par la France aux Etats-Unis et exposé dans la Librairie du Congrès, explique le musée dans un communiqué.

La sculpture disparut dans le grand incendie de la bibliothèque en 1851 et fut considérée comme détruite.

Mais en 1914, le marchand d'art James Kabler acquiert pour 25 dollars un buste de Washington auprès d'un particulier. C'est son fils, John Kabler, qui reconnaît le premier le buste de David D'Angers, mais sans pouvoir apporter les preuves. Il confie la sculpture à une galerie, qui la vendra à M. Huntington.

Exposé épisodiquement au musée, le buste est finalement confié pour analyse, en 2010, à un expert californien, John Griswold.

Ce dernier découvre des salissures de suie, des éclats sur le marbre et une fissure qui semble avoir été provoquée par une exposition prolongée à la chaleur, probablement un incendie, avalisant la thèse du buste perdu.

Un mystère demeure, cependant. Quand le musée Huntington a contacté les conservateurs du Capitole, ces derniers ont affirmé n'avoir aucune preuve écrite de la présence du buste à la Librairie du Congrès en 1851...

mercredi 15 juin 2011

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« Super 8 » en tête du box-office
nord-américain pour sa sortie

« Super 8 », film de science fiction réalisé par JJ Abrams et produit par Steven Spielberg, a pris la tête du box-office nord-américain pour sa sortie dans les salles, selon les chiffres définitifs de la société spécialisée Exhibitor Relations publiés lundi.

Avec 35,5 millions de recettes, il relègue ainsi à la deuxième place « X-Men: Le Commencement », également un film de science fiction, qui a engrangé 24,1 millions de dollars pour sa seconde semaine et 98 millions au total.

Il est suivi à la 3e place par la comédie « Very Bad Trip II » (Hangover II selon le titre américain, « Lendemain de veille » au Québec), qui a réalisé 17,7 millions de dollars de recette, soit 215,7 millions en trois semaines.

Le dessin animé « Kung Fu Panda 2 », au 4e rang, empoche 16,5 millions de dollars et 126,8 millions après trois semaines sur les écrans.

A la 5e place, le dernier opus des aventures de Jack Sparrow, « Pirates des Caraïbes », qui avait fait une belle entrée dans les salles nord-américaines il y a trois semaines, a récolté 10,9 millions de dollars de recettes et 208,8 millions depuis sa sortie.

La comédie « Bridesmaids », qui raconte la dispute entre deux femmes pour organiser le mariage de leur amie, tombe de la 5e à la 6e place avec 10 millions et 123,8 millions depuis six semaines.

« Judy Moody and the Not Bummer Summer », comédie réalisée par John Schultz avec Jordana Beatty et Heather Graham, se trouve à la 7e place pour son premier week-end de sortie sur les écrans avec 6 millions de dollars de recettes. Inspiré du roman de Megan McDonald, le film raconte les aventures de la jeune Judy Moody qui fait tout pour vivre l'été le plus palpitant de sa vie.

Le dernier Woody Allen, « Minuit à Paris », numéro huit ce week-end empoche 5,8 millions et 13,9 millions de dollars depuis sa sortie il y a quatre semaines.

Suit à la neuvième place l'adaptation au cinéma de « Thor », la BD culte sur les aventures du fils du roi Odin revue par Kenneth Branagh, qui obtient 2,4 millions et 173,6 millions de dollars en six semaines dans les salles.

Enfin, figurent au dixième rang Les bolides de « Fast and furious 5 » avec 1,7 million de dollars de recettes et 205 millions depuis sept semaines sur les écrans.

mercredi 15 juin 2011

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Une bande dessinée sur Steve
Jobs attendue en août

La vie du patron et co-fondateur d'Apple Steve Jobs va faire l'objet d'une bande dessinée attendue en août, publiée par un éditeur qui a déjà à son actif une biographie illustrée du fondateur et patron de Facebook Mark Zuckerberg.

Concernant Steve Jobs, « son histoire, et celle d'Apple, sont épiques », a commenté le président de l'éditeur Bluewater Productions, Darren Davis.

« Ses innovations font la Une, les spéculations sur sa santé font la Bourse », a-t-il ajouté  « pas mal pour quelqu'un qui a abandonné la fac ».

L'ouvrage de 32 pages devrait être vendu 3,99 dollars en librairie, selon le communiqué, ainsi que chez Amazon.com.

En décembre Bluewater Productions, spécialisée dans les biographies illustrées de célébrités, avait publié une bande dessinée sur Mark Zuckerberg en 48 pages, vendue 6,99 dollars et aujourd'hui épuisée. L'éditeur prévoit d'en sortir en septembre une version développée, vendue 10,99 dollars.

« Il y a certainement des ressemblances entre Zuckerberg et Jobs », a commenté l'auteur de la bande dessinée sur M. Jobs, C.W. Cooke. « L'idée, pour les deux livres, c'est de montrer l'homme derrière la personnalité, et qu'il n'est jamais tel qu'on l'attendait ».

Ce projet est annoncé alors que l'éditeur Simon & Schuster a annoncé la sortie en mars de la première biographie autorisée de M. Jobs, intitulée « iSteve: The Book of Jobs », confié à l'ancien patron de Time et de CNN Walter Isaacson.

Ce livre, qui peut déjà être commandé à l'avance sur Amazon.com, est classé au 6e rang des ventes de biographies d'hommes d'affaires sur le site.

mercredi 15 juin 2011

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La bière était populaire en
Provence voici  2.500 ans

Si le vin était consommé en Provence il y a 2.500 ans, la bière y était également très populaire et nos ancêtres brassaient eux-mêmes leur petite mousse, ont découvert des archéologues sur le site de Roquepertuse (Bouches-du-Rhône).

Jusqu'à présent, les archéologues n'avaient trouvé dans la région que des preuves de la production de vin. Mais des analyses effectuées par Laurent Bouby et son équipe du Centre de bio-archéologie et d'écologie de Montpellier montrent que les occupants de Roquepertuse produisaient également du malt et de la bière au Ve siècle avant Jésus-Christ.

« L'exemple de Roquepertuse suggère que la bière était vraiment produite dans un cadre familial (...) Cela contribue à donner l'image d'une société qui utilisait un grand nombre de breuvages alcoolisés dont la bière, qui était probablement une tradition locale ancienne, et le vin, qui était au moins en partie lié aux contacts avec des colons méditerranéens », estiment les auteurs.

Les chercheurs ont étudié trois échantillons prélevés sur le site, dans le sol près du foyer et du four d'une habitation, dans un récipient de céramique et dans un puits. Les trois échantillons contenaient des restes carbonisés de plantes, principalement de l'orge germé.

Selon l'étude publiée dans la revue en ligne Human Ecology, cet orge a été carbonisé durant le processus de fabrication du malt. Le four situé à proximité devait servir aux Provençaux de l'âge de fer à sécher et griller les grains d'orge pour stopper le processus de germination.

Le matériel retrouvé sur le site de Roquepertuse laisse penser que les habitants employaient à peu près les mêmes techniques que les brasseurs modernes pour la fabrication de leur bière. Ils trempaient l'orge dans des récipients, l'étalaient sur une surface plate et pavée pour le faire germer, le séchaient dans le four pour arrêter le processus puis l'écrasaient à l'aide d'une petite meule pour faire du malt. Ils pouvaient alors utiliser le foyer et d'autres récipients pour la fermentation de la bière et son stockage.

mercredi 15 juin 2011

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Les acteurs de l'internet français
saluent la suppression de la taxe
Google

La principale association des acteurs français du web, l'Asic, s'est félicitée mardi de la suppression par l'Assemblée de la taxe sur l'achat d'espace publicitaire en ligne, dite « taxe Google », qui selon elle « préserve » l'économie numérique nationale.

L'Assemblée a voté vendredi soir la suppression de cette taxe qui devait entrer en vigueur au 1er juillet et avait été votée à l'initiative du Sénat, avec les réserves du gouvernement, à la fin de l'année dernière dans le cadre du budget 2011.

« Le Sénat, en introduisant cette taxe, avait décidé d'alourdir la charge pesant sur les épaules des seules sociétés françaises, pénalisant en particulier les PME et TPE », estime dans un communiqué l'Association des services internet communautaires qui rassemble notamment AOL, Dailymotion, Google, PriceMinister ou encore Yahoo.

« Cette mesure avait créé une taxe de 1% sur le montant des dépenses publicitaires réalisées sur internet. Elle était apparue aux yeux d'un très grand nombre d'acteurs comme étant une mesure susceptible de faire rater à la France le train de l'avenir », juge l'Asic.

Le but de cette taxe était de capter une partie des revenus de géants de l'internet établis fiscalement à l'étranger, mais le gouvernement s'y était opposé car elle aurait touché les PME françaises qui souhaitent s'engager sur internet, et non pas les grands acteurs de l'internet visés initialement.


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