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6 juin 2011; 20h.
 Les Lilas, Espace culturel d'Anglemont

Mauricio Kagel
et le Piano

Extraits du film Ludwig van

Mimetics (Metapiece)
An Tasten
Le serment d'Hyppocrate
À deux mains
Unguis incarnatus est
MM51
Rrrrrrr…

par les participants de l'Atelier Répertoire & pédagogie du piano contemporain animé par Martine Joste.

Entrée libre. Auditorium de l'Espace culturel d'Anglemont, 35, Place Charles-De-Gaulle, 93260 Les Milas (métro Mairie des Lilas). Manifestations organisées en partenariat avec le Conservatoire à rayonnement communal Gabriel-Fauré des Lilas.

lundi 6 juin 2011

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Le Ballet de l'Opéra de Lyon, le 6
juin sur France 2

Sous la direction de Yorgos Loucos, les danseurs du Ballet de l'Opéra de Lyon interprètent les chorégraphies de Mats Ek, Jiri Kylian, Maguy Marin, Merce Cunningham... Un film de Marie Hélène Rebois, à découvrir le 6 juin à 00h15  

lundi 6 juin 2011

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Eurockéennes : « Le visage du
Rock »

 

lundi 6 juin 2011

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Julian Perretta, le nouveau visage
de la pop anglaise

  lundi 6 juin 2011

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11e festival de Saint-Denis, du
classique au coeur du 93

Le festival de musique classique de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ouvre mardi sa 11e édition avec les Te Deum de Lully et Charpentier interprétés par le Poème Harmonique, ensemble de musique baroque, en la basilique royale de Saint-Denis.

« Le festival de Saint-Denis est très reconnu dans la profession, c'est très important d'y jouer et plus plaisant encore d'en faire l'ouverture », a confié à l'AFP Claire Lefilliâtre, soprano de l'ensemble.

« Chanter dans des lieux aussi prestigieux et chargés d'histoire est toujours quelque chose de très agréable, plus encore lorsqu'il s'agit d'interpréter un registre religieux dans une basilique, cela n'a pas la même valeur que dans une salle de spectacle habituelle », a ajouté la chanteuse.

Si le festival attire principalement un public d'avertis, tout un travail de sensibilisation a été mené au fil des éditions auprès des habitants de Saint-Denis, et tout particulièrement des plus jeunes.

« Nous nous produisons mardi mais lors du filage (répétition en conditions réelles), qui a lieu lundi, des écoliers de Saint-Denis seront présents, c'est l'occasion de toucher un autre public » a conclu Mme Lefilliâtre.

Le festival de Saint-Denis se déroulera jusqu'au 5 juillet. Une vingtaine de concerts seront donnés à la basilique de Saint-Denis ainsi qu'à la Légion d'Honneur, avec au programme des compositeurs tels que Beethoven, Lully, Mozart ou Bach.

lundi 6 juin 2011

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Éric Vu-An reçoit le Prix
international Ariston Proballet 2011
pour la danse et l'art.

Éric Vu-An, directeur artistique du Ballet Nice-Méditerranée, s'est vu décerné, le 27 mai dernier, au Théâtre  Ariston de Sanremo,  le prix Ariston Proballet pour la danse et l'art, dans le cadre du Concours International de danse Proballet. Le jury a voulu rendre hommage à sa grande virtuosité  technique, à sa carrière et surtout à son travail accompli à la tête  de la nouvelle compagnie de danse, Ballet Nice-Méditerranée. Ses capacités, unies à  l'humilité qui le caractérise, font d'Eric Vu-An un modèle d'inspiration et un artiste capable de divulguer des messages  positifs aux générations futures.


Éric Vu-An. Photo D.Jaussein

 

lundi 6 juin 2011

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A Aulnay, l'art lyrique depuis 23 ans

Ils sont près d'un demi-millier à remplir l'espace Jacques Prévert d'Aulnay-sous-Bois pour assister à cette représentation de gala du Centre d'éveil artistique (Créa), durant laquelle se produisent des ensembles d'artistes de tous les âges.

L'ouverture se fait avec des enfants et des adolescents qui reprennent, pour le plus grand plaisir de la salle, les morceaux interprétés lors des Victoires de la musique classique, à Nantes le 14 février, auxquelles ils ont participé.

« Les voir ainsi à la télévision, ça a été une vraie fierté, on était heureux pour eux, il y a eu beaucoup d'émotion » se souvient la mère d'un des chanteurs.

Depuis sa création il y a 23 ans, le Créa ne cesse de surprendre par la qualité de ses créations reconnues dans la profession au point d'amener la troupe à se produire sur les scènes les plus prestigieuses de France.

Pourtant, aucune sélection à l'entrée, pas d'audition pour les enfants souhaitant l'intégrer, qui très rapidement s'impliquent totalement dans l'ensemble.

« On démontre que l'on peut obtenir un excellent résultat sans sélection, en alliant exigence et plaisir. Les enfants, même les plus jeunes, sont capables de rester concentrés très longtemps à partir du moment où ils aiment se retrouver ensemble et prennent plaisir à ce qu'ils font » estime Didier Grojsman, directeur et fondateur de la troupe.

Dans cette Seine-Saint-Denis réputée difficile, « on a des enfants de tout le département et c'est tant mieux car ce qui m'intéresse, c'est de brasser, de déghettoïser, de s'ouvrir à toutes les populations. On n'a pas seulement une exigence artistique mais aussi une volonté de formation citoyenne », selon M. Grojsman.

« La Seine-Saint-Denis est un département extrêmement riche culturellement, malheureusement son image s'est superposée à la réalité et a effacé les réussites, dans ce domaine comme dans les autres. Les réalisations culturelles de ce niveau tendent à corriger cette image, à réparer un peu les choses », se félicite Jacques Ségura, le maire (PS) d'Aulnay-sous-Bois.

Et l'expérience du Créa fait des envieux.

« Quand on voit ces enfants sur scène, on ne peut que les envier, j'aurais adoré avoir un Créa quand j'étais enfant. J'ai également été séduite par la qualité de la création, pour toutes ces raisons en devenir la marraine me semblait évident », témoigne la soprano Natalie Dessay.

« Cela fait 23 ans que le Créa existe et la réussite est réelle, il joue un rôle majeur dans la ville en reliant les différents quartiers. Nous avons un joyau culturel et nous voulons lui donner toute sa place à l'avenir », exulte Gisela Michèle, adjointe au maire chargée de la culture.

L'avenir ? Il s'agit précisément de l'objet de cette représentation, qui doit marquer le début d'une campagne en faveur de la création d'un lieu adapté au Créa.

« L'espace Jacques Prévert nous accueille depuis notre création mais nous avons besoin d'un endroit où créer, répéter, qui permette d'accueillir des artistes en résidence », explique M. Grojsman.

 

lundi 6 juin 2011

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Dans une biographie, une
Australienne porte un regard neuf
sur Edith Piaf

Ecrite par une Australienne, une biographie d'Edith Piaf s'efforce de porter un regard neuf sur cette icône française, fascinée par la poésie et la philosophie, loin des stéréotypes qui voient en elle une artiste portée à l'autodestruction.

Dans « Je ne regrette rien - La vie d'Edith Piaf » (« No regrets - The life of Edith Piaf »), Carolyn Burke s'est notamment penchée sur une centaine de lettres que la chanteuse envoya à son ami et confident, Jacques Burgeat, conservées à la Bibliothèque Nationale de France et consultables depuis peu.

Jusqu'à sa mort, Edith Piaf confia à son « Jacquot », comme elle le surnommait, les envies et les tourments de son existence. « Ces lettres révèlent des aspects d'Edith Piaf que nous n'aurions jamais pu connaître », déclare la biographe lors d'un festival des écrivains à Sydney.

« On sent son désir d'être instruite, de progresser. On découvre sa construction émotionnelle et spirituelle, parce qu'elle voulait étudier non seulement la poésie mais aussi la philosophie », ajoute-t-elle.

Cette correspondance révèle la tendre amitié qui unissait l'homme de lettre, Jacques Burgeat, à la jeune femme, issue d'un milieu misérable. Il guidait ses lectures et l'aidait à améliorer son français.

« Elle se met à lire Rimbaud, Baudelaire, Platon... C'est très émouvant de découvrir tout ça », note l'écrivain.

« Je lisais les lettres d'Edith Piaf, je voyais ses fautes d'orthographe, de grammaire. Elle lui disait des choses comme je fais des progrès, n'est-ce pas ? C'est une meilleure lettre, non ? Il l'aidait à parler un bon français », souligne Mme Burke.

Les échanges épistolaires entre Piaf et Burgeat, qui n'étaient pas amants, ont duré 25 ans et constituent, selon Carolyn Burke, « la meilleure source parmi toutes pour connaître en profondeur la personnalité et le cheminement de l'artiste ».

Piaf a commencé à écrire des textes peu de temps après avoir rencontré Burgeat dans un cabaret de Paris. Selon Carolyn Burke, ce sont notamment ces échanges qui ont donné suffisamment confiance à Piaf pour écrire.

« Que cette femme, qui n'avait reçu aucune éducation, qui venait vraiment du ruisseau, du plus bas de l'échelle, ait réussi à faire ce qu'elle a fait avec autant de générosité, me fascine », explique l'Australienne.

Près de 50 ans après sa mort, en octobre 1963 à l'âge de 47 ans, la Môme Piaf continue d'inspirer des chanteuses aussi différentes que Martha Wainwright ou l'excentrique Lady Gaga, et à avoir des fans dans le monde entier.

Née en Australie, Carolyn Burke a contracté une passion pour Piaf, lorsqu'étudiante à Paris, elle fût bouleversée par la puissance de sa voix et la beauté de ses textes.

Epinglée par une partie de la critique pour ses impasses sur les amours tumultueuses de la chanteuse, ses liens avec les milieux du banditisme ou encore son addiction aux médicaments, la biographe revendique son regard bienveillant.

Selon Carolyn Burke, il est temps d'avoir un jugement plus clément sur la vie d'une femme aux charmes infinis, dont une voix envoûtante émise d'une si frêle silhouette.

Elle estime que la vie tumultueuse d'Edith Piaf a suscité beaucoup de récits exagérés ou injustes, bourrés de stéréotypes, qui la représentent comme « cette pauvre petite chose qui s'auto-détruit ».

L'auteur met au contraire l'accent sur la volonté de la Môme, ses actions pendant la Deuxième guerre mondiale, comment elle a hébergé des amis juifs et chanté des textes composés par des juifs, contrairement aux ordres allemands.

Elle dit vouloir rappeler au monde et à la France que Piaf était une artiste d'un talent, d'un courage et d'une résistance extraordinaire, compte tenu de tous les obstacles et chagrins qui ont ponctué sa vie.

« Il est peut-être temps qu'en France, on porte un nouveau regard sur Piaf. Et ce serait bien, si c'était une Australienne qui y parvenait », glisse-t-elle avec malice.

lundi 6 juin 2011

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Le site de musique en streaming
Deezer limite l'écoute gratuite

Le site d'écoute de musique en streaming Deezer limite l'écoute gratuite à cinq heures par mois à l'occasion du lancement d'un nouveau site, indique-t-il lundi dans un communiqué.

Le nouveau site sera « cinq fois plus rapide » et permettra à l'utilisateur d'écouter en direct la musique de ses amis sur Facebook.

Les catalogues resteront libres d'accès mais l'écoute gratuite sera limitée à cinq heures par mois.

Avec ce nouveau dispositif, Deezer veut « accélérer la conversion des utilisateurs les plus actifs vers des offres payantes ».

Le site revendique 1,2 million d'abonnés payants à son offre premium, lancée en 2010.

lundi 6 juin 2011

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« Sinbad le marin » : périple dans
l'imaginaire, sur une scène de
Toulouse

Le merveilleux comme l'angoisse, le réel comme l'imaginaire, tous les ingrédients du conte emportent dans des traversées effrénées les spectateurs des « Aventures de Sinbad le Marin » sur la scène du Théâtre national de Toulouse (TNT) (jusqu'au 10 juin).

Réalisé à 4 mains par les deux co-directeurs du théâtre, Agathe Mélinand pour l'écriture et Laurent Pelly pour la mise en scène, les célèbres voyages de Sinbad - intégrés par erreur dans les Mille et Une Nuits - prennent vie dans l'espace réduit du plateau avec un étonnant réalisme.

Au cours de ses 7 voyages, Sinbad le Marin affronte des tempêtes, est jeté sur des côtes, est enlevé par un oiseau géant, fait face à un troupeau d'éléphants, lutte contre un géant... Avec seulement trois acteurs, 4 acrobates et quelques expédients, Mélinand et Pelly arrivent à rendre vraisemblables toutes les situations.

« Pour moi, la machine théâtre ce n'est pas forcément la machinerie, c'est faire rêver, évoquer, faire imaginer des choses monstrueuses, énormes, très complexes, mais pas forcément avec beaucoup de moyens », relève Laurent Pelly en expliquant sa mise en scène.

Quelques échafaudages, des voiles portées à bout de bras, un drap permettant de créer des ombres chinoises, une poutre qui bouge en simulant le tangage, une marionnette... suffisent, avec le jeu des acteurs, à représenter toutes les situations.

Sinbad le Marin, campé par Karim Qayouh, et son double, Sinbad le Terrien, racontent les aventures tout en les jouant, emportant les spectateurs dans l'univers du conte. « Sinbad, note Agathe Mélinand, c'est le voyage, mais avant tout le récit d'un voyage ».

Le vent souffle en sifflant, les diamants arrachés par Sinbad brillent, une « île » s'enfonce sous les flots agités - un simple tissu -, une nuée de singes mangeurs d'hommes, qui restent invisibles, attaquent Sinbad...

« Le conteur brode tellement que... tout d'un coup, il ouvre sur la féerie, la magie et l'imaginaire », se réjouit le metteur en scène qui joue en permanence sur la suggestion et l'illusion.

Avec un déroulement« dynamique et rêveur en même temps », Agathe Mélinand a créé un spectacle avec « des niveaux de lecture différents, que l'on ait 8 ans ou 88 ans ».

La pièce sera présentée en tournée dans plusieurs villes dont Lyon, Marseille ou Montpellier.

  lundi 6 juin 2011

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Mort de Maurice Garrel, second rôle
prolifique au cinéma

L'acteur Maurice Garrel, figure du théâtre français et second rôle prolifique au cinéma, est mort samedi à Paris à l'âge de 88 ans, a-t-on appris auprès de sa famille.

Né le 24 février 1923 à Saint-Gervais (Isère), Maurice Garrel était le père du cinéaste Philippe Garrel et le grand-père de l'acteur Louis Garrel et de l'actrice Esther Garrel.

Belle gueule marquante, traits ciselés et regard clair, voix rauque, cet ancien élève de Charles Dullin se consacre tout d'abord à la scène, travaillant notamment aux côtés de Laurent Terzieff. Il sera pensionnaire de la Comédie-Française de 1983 à 1985.

Au début des années 60, il se lance dans le cinéma où il apparaît la plupart du temps dans des seconds rôles, tournant pour de grands cinéastes tels que François Truffaut (La Peau douce), Jacques Rivette (Merry go Round), Costa-Gavras (Un homme de trop), Claude Lelouch (Edith et Marcel), Claude Chabrol (Nada) ou encore Claude Sautet (Un coeur en hiver).

En 1991, son rôle de libraire dans « La Discrète » de Christian Vincent, avec Fabrice Luchini, lui vaut d'être nommé pour le César du meilleur second rôle. Il le sera une seconde fois en 2005 pour « Rois et reine » d'Arnaud Desplechin, où il est au coeur de l'une des scènes les plus poignantes du film, lisant, face à la caméra, une lettre terrible adressée à sa fille, incarnée par Emmanuelle Devos.

Récemment, Maurice Garrel avait également joué aux côtés de son petit-fils Louis dans « Actrices » de Valeria Bruni-Tedeschi (2007).

Par ailleurs, il a régulièrement tenu des rôles, souvent autobiographiques, dans les films de son fils Philippe Garrel (Le Coeur fantôme, Sauvage innocence).

Maurice Garrel a également joué dans de nombreuses films pour la télévision, réalisés notamment par Claude Barma et Marcel Bluwal.

lundi 6 juin 2011

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Prix du Livre Inter 2011 à Olivia
Rosenthal pour « Que font les
rennes après Noël ? »

Le 37e Prix du Livre Inter a été attribué lundi à Olivia Rosenthal pour son roman « Que font les rennes après Noël ? » (éditions Verticales), ont annoncé les organisateurs.

Présidé par l'écrivain et romancier franco-libanais Amin Maalouf, le jury du Livre Inter, composé de 24 auditrices et auditeurs de France Inter représentant toutes les régions de France, a choisi « Que font les rennes après Noël ? » au 3e tour de scrutin.

En avril, Olivia Rosenthal avait été lauréate du premier Prix littéraire Alexandre Vialatte, créé par le groupe Centre-France La Montagne, pour son dernier roman et l'ensemble de son oeuvre.

« Que font les rennes après Noël ? », l'histoire d'une enfant qui croit au père Noël et qui sera forcée un jour d'y renoncer, dressant un parallèle avec les animaux que nous élevons, protégeons et mangeons, avait été sélectionné par le jury du prix Médicis et celui du prix Femina.

Née à Paris en 1965, Olivia Rosenthal a publié sept récits aux éditions Verticales depuis 1999, qui tous mettent aux prises des personnages obsessionnels, décalés par rapport à un monde dans lequel ils ne se reconnaissent jamais tout à fait.

Elle a obtenu le prix Wepler pour « On n'est pas là pour disparaître » (2007).

Olivia Rosenthal a également écrit plusieurs pièces de théâtre. La première, « Les félins m'aiment bien », a été créée en janvier 2005 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), dans une mise en scène d'Alain Ollivier. Depuis, elle a écrit « Les lois de l'hospitalité », mise en scène par Marie Vialle aux Subsistances à Lyon, en avril 2008.

Elle réalise aussi régulièrement des performances pour divers lieux et festivals (Avignon, Ménagerie de verre, le Lieu unique à Nantes, Théâtre national de Bordeaux Aquitaine, etc.) en collaboration avec des cinéastes, des écrivains, des chorégraphes ou des metteurs en scène.

L'an dernier, le prix du Livre Inter a été attribué à Chloé Korman pour son roman « Les hommes-couleurs » (éditions du Seuil).

lundi 6 juin 2011

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Steve Jobs présente lundi un
nouvel outil baptisé iCloud

Le PDG d'Apple, Steve Jobs, s'apprête à faire lundi sa deuxième apparition publique depuis le début de son congé maladie en janvier pour présenter iCloud, un site de stockage en ligne qui pourrait notamment servir de bibliothèque musicale.

Rompant avec son habitude d'entourer ses annonces d'une aura de mystère, le fabricant informatique américain a révélé à l'avance ce que Steve Jobs, en congé maladie pour une raison et une durée indéterminées, allait présenter lors de la Conférence internationale des programmeurs informatiques (WWDC) de San Francisco.

« Apple dévoilera sa nouvelle génération de logiciels, Lion, huitième édition du système d'exploitation Mac OS X, ainsi que iOS 5, la dernière version du système opérationnel pour appareils mobiles » tels que la tablette iPad ou le téléphone iPhone, a indiqué le groupe dans un communiqué.

Mais Apple exposera surtout iCloud, qu'il présente seulement comme étant une offre de services dématérialisés.

« iCloud ne fait l'objet que d'une petite ligne dans le communiqué de presse », relève Michael Gartenberg, un analyste de la société de recherche technologique Garter. « Mais c'est ce qui suscite le plus d'intérêt car nous ne savons rien à ce sujet ».

Selon diverses sources, iCloud permettrait d'écouter en streaming (en flux) de la musique stockée sur ses serveurs, selon le principe de l'informatique dématérialisée. Cela permettrait d'éviter aux internautes d'avoir à synchroniser leurs tablettes ou baladeurs avec le disque dur d'un ordinateur.

Le New York Times rapportait vendredi qu'Apple avait presque achevé ses discussions avec les principaux distributeurs de musique et avait obtenu des accords avec les quatre principales maisons de disques.

Le Los Angeles Times croit savoir de son côté qu'iCloud sera dans un premier temps proposé gratuitement aux utilisateurs d'iTunes, la boutique en ligne d'Apple, et qu'il leur sera demandé par la suite de souscrire un abonnement d'environ 25 dollars par an.

Le distributeur en ligne Amazon a déjà lancé fin mars ses services « Cloud Drive » et « Cloud Player » qui permettent à des abonnés de stocker leurs collections musicale et vidéo sur les serveurs d'Amazon, d'où elle est accessible sur ordinateur ou sur des appareils fonctionnant sous le système Android de Google.

Google s'est lui-même lancé sur le créneau avec son service « Google Music », qui permet aux internautes de gérer en ligne leur collection musicale, pour la jouer sur ordinateur, sur téléphone ou sur tablette.

Mais Google Music ne propose pas d'acheter des morceaux, et les services d'Amazon exigent de télécharger chaque morceau, ce qui prend du temps, avant de pouvoir les écouter.

M. Gartenberg s'attend à ce que le service d'Apple « fournisse de la valeur ajoutée au consommateur, se différencie de ce qui a été fait avant et trouve le moyen de prendre le marché de vitesse ».

« Qu'est-ce qui va fournir ce petit plus magique d'Apple qui va amener les consommateurs à l'utiliser ? » se demande-t-il, rappelant qu'Apple n'a pas été le premier sur le marché des lecteurs MP3 et des smartphones, mais qu'il a quand même conquis ces marchés.

Ce spécialiste pense aussi qu'iCloud ne se résumera pas forcément à la musique. « Cela pourrait synchroniser tous mes dossiers, cela pourrait inclure la vidéo, mes dossiers professionnels », spécule M. Gartenberg, se disant persuadé que « ce qu'on va voir sera plus qu'une nouvelle armoire numérique, un nouvel espace de stockage ».

lundi 6 juin 2011

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Le second tour de la présidentielle
en direct à l'Olympia avec Guillon

L'humoriste Stéphane Guillon, qui se produira à l'Olympia du 1er au 6 mai 2012, a décidé de prolonger son spectacle prévu en matinée le jour du second tour de la présidentielle en commentant en direct le résultat avec le public, a-t-il annoncé à l'AFP.

Le 6 mai, « le spectacle va démarrer à 16h30 avec une première partie. L'idée est que je sois sur scène vers 18h00, après l'entracte. Le final interviendra à 20h00 et je découvrirai alors le résultat de la présidentielle avec le public sur un écran géant dans la salle, avec la retransmission d'une chaîne de TV. Je ferai évidemment quelques commentaires à chaud, mais je libèrerai assez vite les spectateurs car ils auront sans doute envie d'être devant leur téléviseur pour le reste de cette grande soirée électorale », a précisé Stéphane Guillon.

L'humoriste confie qu'il a pris la décision de réserver l'Olympia pour six spectacles entre les deux tours de la présidentielle « le jour où (il) a été viré de France Inter ».

« L'idée était: j'ai pris la porte, je rentre par la fenêtre ! J'ai appelé Arnaud Delbarre (NDLR : directeur de la salle de spectacles) pour savoir si l'Olympia était libre entre le 1er et le 6 mai. C'était le cas. J'ai signé tout de suite », a ajouté Stéphane Guillon.

Actuellement en tournée, l'humoriste, connu pour ses portraits au vitriol d'hommes politiques, y compris le président Nicolas Sarkozy, a été viré de l'antenne de France Inter en juin 2010.

L'une de ses chroniques les plus célèbres avait suscité la colère de l'ancien directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn, présenté comme un danger imminent pour le personnel féminin de la Maison de Radio France lors de sa venue pour un entretien en direct le jour même.

Les prud'hommes ont estimé récemment le licenciement de Stéphane Guillon « sans causes réelles ni sérieuses », et lui ont accordé 212.000 euros de dommages et intérêts.

 
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