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jeudi 16 Juin, 13h00
Paris, Institut néerlandais

Membres de l'Orchestre royal
du Concertgebouw d'Amsterdam

 Michael Waterman (violon)
Jeroen Quint (alto)
Johan van Iersel (violoncelle)

La réputation de l'Orchestre royal du Concertgebouw d'Amsterdam est mondiale.

Les salons de l'Institut Néerlandais sont malheureusement trop petits pour accueillir l'orchestre entier, mais nous sommes très heureux de présenter trois de ces membres qui se rendent à Paris pour un concert unique.

A l'issue du concert (environ 45 minutes), un déjeuner sur le pouce vous est proposé.

N'hésitez pas de réserver vos places, car leur nombre est limité!

Entrée 5 € / concert & déjeuner: 13 €, Amis: entrée libre, concert & déjeuner: 8 €. 121 Rue de Lille/ Paris 75007, Métro  Assemblée Nationale ou Invalides. 01 53 59 12 40. info@institutneerlandais.com

Jeudi 16 juin 2011, 250h45
Päris, Église réformée de l'Étoile

Concert Hommage à
Maurice Duruflé (1902-1986)

Suite op. 5 : Prélude, Sicilienne, Toccata
(dédiée à Paul Dukas, 1932)
par Emmanuel HOCDE

Prélude sur l'introït de l'Epiphanie op. 13 (1961)
par Fabrice PINCET

Fugue sur le Carillon des heures
de la Cathédrale de Soissons op. 12 (1962)
par Marie‐Christine STEINMETZ

Prélude, Adagio et Choral varié sur le Veni Creator op. 4
(dédié à Louis Vierne, 1930)
par Saori YAMAGUCHI

Scherzo op. 2 (dédié à Tournemire, 1926)
par Lionel AVOT

Prélude et fugue sur le nom d'ALAIN op. 7 (1942)
par Marion ANDRE

Improvisation sur le nom de Maurice Duruflé
par Baptiste-Florian MARLE-OUVRARD

Église réformée de l'Étoile, Avenue de la Grande Armée, 75017 Paris.
01 45 74 18 45. Métro Argentine. Télécharger la brochure.

 jeudi 16 juin 2011

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L'Orchestre symphonique des
gandes écoles  sonnera sous la
baguette de Laëtttia Trouvé, à Paris
les 16 et 18 juin.

Le jeudi 16 juin 2011 à 21h à l'espace Reuilly, Paris 12e et le samedi 18 juin 2011 à 20h30 à l'université Dauphine, Paris 16e.

Programme : L'Apprenti Sorcier de Pazul Dukas, la Marche Slave de Piotr Illitch Tchaïkovski et la symphonie en ré de César Franck.

Espace Reuilly, 21 rue Hénard, Paris 12e ; Université Paris Dauphine, place du Maréchal de Lattre de Tassigny, Paris 16e. Prix des places : 1ère catégorie : 26 €, 2e catégorie : 17 €, trif réduit - de 30 ans : 14 €, trif spécial pour les étudiants : 9 €, gatuit pour les moins de 12 ans accompagnés. Réservation sur https://www.mgecoge.org  ou au 07 86 39 59 78.

 jeudi 16 juin 2011

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Concert de fin d'année de l'atelier de
l'atelier « Répertoire & pédagogie du
piano contemporain » animé par
Martine Joste, le 27 juin aux Lilas..

Lundi 27 juin, à 20 heurs, Concert de fin d'année de l'atelier Répertoire & pédagogie du piano contemporain animé par Martine Joste. Au programme des œuvres de œuvres de John Cage, George Crumb, Mauricio Kagel, György Kurtag, Alain Savouret, Susumu Yoshida. L'entrée y est libre. Renseignements 06.99.16.85.56. Auditorium de l'Espace culturel d'Anglemont, 35, Place Charles De Gaulle, 93260 Les Lilas (métro) Mairie des Lilas. Cette manifestation organisée en partenariat avec le Conservatoire à rayonnement communal Gabriel-Fauré des Lilas.

Association Musica Temporalia, c/o Bernard Djaoui, 76, boulevard Marcel-Sembat, 93200 Saint-Denis. musicatemporalia@free.fr  04.68.26.38.76 ; 06.99.16.85.56 ; https://MUSICATEMPORALIA.wordpress.com

 jeudi 16 juin 2011

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3e édition de la « Guinguette
Moderne » de Marseille le 25juin

« Les Commerces de la Butte » sont heureux de vous inviter le Samedi 25 Juin à la 3e édition de la « Guinguette Moderne », qui se tiendra à Marseille sur le Cours Julien, la place Notre Dame du Mont et la Rue Fontange.  Dans le cadre de la Fête Bleue, « La Guinguette Moderne »  se déroulera en journée de 10h à 23h30 et proposera gratuitement dans le quartier des animations artistiques, ludiques et éducatives pour tous.

Bal guinguette, cours de danse, spectacles et animations pour enfants, braderie…Bal de la Guinguette Moderne avec M.W.A., les DJs R*A*F et Eye Scream. Informations : 06 62 00 39 79 et avec tout le programme https://laguinguettemoderne.wordpress.com

Les Commerces de la Butte, 55, Cours julien. 13006 Marseille.
Tel : 06 62 00 39 79.

 jeudi 16 juin 2011

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Ouverture des candidatures pour le
Prix Hungaria 2011

Le Prix Hungaria a été créé par l'Association des Amis de l'Institut Hongrois de Paris en 2004.  Il est d'un montant de 4000 €.

Conditions de candidature pour le Prix 2011 : avoir soutenu, en langue française, un travail de recherche en sciences sociales et humaines sur la Hongrie contemporaine et son environnement européen, pour l'obtention d'un diplôme de doctorat – ou de Master 2 – ttribué depuis 2007. Outre le Prix, le jury peut décider d'octroyer un accesit de 2000 euros à un autre travail de qualité. Les candidats au Prix Hungarica 2011 devront adresser leur dossier avant le 12 décembre 2011 à Madame Antoinette Daridan, Association des Amis de l'Institut Hongrois de Paris, 92 rue Bonaparte, 75006 Paris. Pour tout renseignement complémentaire :
https://www.instituthongrois.fr/
ou antoinette.daridan@orange.fr  

 jeudi 16 juin 2011

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La Fête de la Musique célèbre sa
30e édition au son de l'outre-mer

La Fête de la Musique souffle cette année ses 30 bougies au son de la musique ultra-marine, mise à l'honneur dans le cadre de l'année de l'outre-mer, entre gwokas guadeloupéens, biguines martiniquaises et maloyas réunionnais.

Comme chaque année depuis le 21 juin 1982, les musiciens amateurs sont invités à envahir les rues et des milliers de concerts représentant tous les styles de musique seront organisés partout en France sur les places, les bars, les églises et même à Matignon.

Pour l'édition 2011, le ministère de la Culture, qui propose tous les ans un thème différent, a décidé de mettre à l'honneur l'outre-mer.

Le site internet dédié à la Fête (www.fetedelamusique.culture.fr) met ainsi à disposition du public plusieurs partitions d'œuvres créées à la Réunion, à la Guadeloupe ou en Polynésie Française pour que les amateurs puissent les interpréter le 21 juin.

Dans les jardins du Palais-Royal à Paris, le ministère de la Culture proposera un « parcours musical à travers les trois océans ». Le chanteur, percussionniste et flûtiste martiniquais Dédé Saint-Prix jouera à 19h00 une création pour percussions qui sera reprise simultanément par des milliers de musiciens à travers la France.

Puis se succèderont sur scène: Baco (Mayotte), Tyssia (Nouvelle Calédonie), Erik (Guadeloupe), Valérie Louri (Martinique), Davy Sicard (Réunion) et Malavoi (Martinique).

Evidemment, le Fête s'étendra bien au delà des musiques ultra-marines. Parmi les milliers de concerts gratuits proposés ce jour-là, le groupe de reggae Sinsemilia est annoncé à Firminy (Loire), tandis que la chanteuse Karimouche jouera à Mâcon (Saône-et-Loire).

A Evry (Essonne), les musiciens locaux joueront en compagnie d'Idir, de DJ Nico et de Gaëtan Roussel. A Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), c'est Carmen Maria Vega, Hey Hey My My et Camelia Jordana qui partageront la scène.

A Paris, un concert géant, place Denfert-Rochereau, réunira Alister, The Eldeberries, Skip The Use et Le Prince Miiaou, tandis que Matignon accueillera de la musique classique et du jazz.

Pour célébrer la 30e édition de la Fête de la Musique, le ministère de la Culture exposera l'ensemble des affiches de la Fête depuis 1982. Il invite le public à raconter ses plus beaux souvenirs sur le site dédié, qui se fait aussi l'écho de la Fête dans les quelque 120 pays où elle est désormais organisée.

 jeudi 16 juin 2011

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L'épopée de la Fête de la Musique :
30 ans d'effervescence chaque
21 juin

Le 21 juin 1982 à 20h30, des milliers de gens sortent dans les rues partout en France pour chanter, danser et fêter la musique sous toutes ses formes. 30 ans plus tard, cette fête unique en son genre, célébrée dans quelque 120 pays, s'est ancrée dans la vie des Français.

« La Fête de la musique est le seul cas de figure où un Etat démocratique a réussi à imposer une fête », souligne Jean-Michel Djian, journaliste et auteur de « 21 juin, le sacre musical des Français » (Seuil).

Trois hommes en sont à l'origine : Jack Lang, ministre de la Culture de François Mitterrand, Christian Dupavillon, conseiller aux événements du ministre et Maurice Fleuret, directeur de la musique.

« Christian Dupavillon avait sur son bureau une note indiquant qu'il y avait 4 millions d'instruments dans les greniers et il s'est demandé : mais ils jouent où les gens ? », se souvient Jean-Michel Djian, qui venait juste de rentrer au ministère de la Culture.

Ainsi naît l'idée d'organiser une Fête de la Musique. Pour la date, les trois hommes hésitent entre le 22 novembre, jour de la patronne des musiciens Sainte-Cécile, le 24 juin, jour de la Saint-Jean et le 21 juin, jour du solstice d'été. C'est ce dernier, à la fois estival et laïque, qui l'emporte.

Jusqu'au dernier moment, le succès est incertain. « Le préfet de Paris a voulu interdire la manifestation, les chaînes de télévision avaient refusé de s'y associer », raconte M. Djian.

« Du coup, les organisateurs avaient invité les gens à faire la fête... entre 20h30 et 21h00 en se disant que s'il n'y avait personne, ça ne se verrait pas! », ajoute-t-il. Finalement, près d'un million de personnes répondent au slogan « Faites de la musique ».

« La naissance de la fête de la musique a coïncidé avec l'éclosion d'une génération qui avait été nourrie par les Beatles, les Stones, les radios libres. Cette France un peu païenne, déchristianisée cherchait un prétexte pour se retrouver tous les ans », estime M. Djian.

« Le coup de génie a été de dire que toutes les musiques étaient concernées. Du coup, des familles entières s'y sont retrouvées : grand-parents, parents et enfants », souligne-t-il.

Du côté des professionnels, Maurice Fleuret se heurte à de nombreuses réticences, mais rapidement des artistes se mêlent aux amateurs : Jean-Claude Casadesus joue sur le Parvis de la Défense, Jacques Higelin promène un char entre République et Bastille, Téléphone donne un concert à Fleury-Mérogis...

En 1986, quand survient la première cohabitation, le gouvernement de Jacques Chirac songe à ne pas reconduire la fête.

Mais le nouveau ministre de la Culture, François Léotard, « s'est aperçu que même s'il disait non, elle aurait lieu quand même », témoigne M. Djian.

Dans les années 90, ce sont des « dérives commerciales » qui menacent la Fête lorsque des concerts géants sponsorisés par de grandes marques fleurissent un peu partout, rappelle Sylvie Canal, la coordinatrice générale de la Fête de la Musique.

« On a fait beaucoup de communication pour rappeler que c'était une journée unique, gratuite et ouverte aux amateurs », dit-elle.

Et en coulisses Jacques Toubon, ministre de la Culture de droite, fait en sorte qu'elle « renoue avec son esprit originel », souligne M. Djian.

Selon une enquête parue en 2010, 59% des Français déclaraient avoir assisté tous les ans ou presque à la Fête de la musique et 80% prévoyaient d'y participer cette année là.

« Désormais, ceux qui sont nés avec la Fête considèrent que le 21 juin est leur fête nationale », estime Mme Canal.

 jeudi 16 juin 2011

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La Fête de la Musique, outil de
promotion des artistes français à
l'étranger

Née en France il y a 30 ans, la Fête de la Musique est désormais célébrée dans quelque 120 pays et le 21 juin est devenu une date importante pour la promotion de la culture et des artistes hexagonaux à l'étranger.

Gratuite, libre, ouverte à tous et à tous les styles, la Fête de la Musique avait tous les ingrédients pour s'exporter.

Dès 1983, Liège, en Belgique, créait la première version étrangère. Depuis, la Fête s'est implantée dans quelque 120 pays et des villes comme Rio de Janeiro, Vancouver ou Lisbonne organiseront leur première édition le 21 juin prochain.

Pourtant, rares sont les pays où la Fête de la Musique a la même intensité qu'en France où grandes agglomérations et petits villages célèbrent à l'unisson le solstice d'été.

« En France, même si les gens ne s'en sont pas rendus compte, la Fête de la Musique a été politiquement très soutenue, encouragée, car elle traduisait un nouvelle politique culturelle. Ca n'a jamais le cas à l'étranger », dit à l'AFP la coordinatrice générale de la Fête de la Musique, Sylvie Canal.

En fait, c'est aussi sous l'impulsion des pouvoirs publics français que la Fête de la Musique s'est progressivement installée à l'international.

« C'était une volonté très déterminée de ma part. Dès la deuxième édition, j'ai écrit à tous les ambassadeurs, tous les directeurs d'instituts culturels français, tous les médias, les artistes que je connaissais dans certains pays », se souvient l'ancien ministre de la Culture Jack Lang.

Cette année encore, Bernard Lavilliers jouera au Caire pour un concert co-organisé par la France et l'Egypte, la chanteuse Joyce Jonathan sera à Shangai grâce aux Alliances françaises, la pianiste Racha Arodaky donnera un récital baroque à Mascate à l'initiative de l'Ambassade de France...

Etroitement liée à l'image de la France, la Fête de la Musique est devenue un outil de promotion pour les artistes hexagonaux désireux de se faire un nom à l'international.

Pour le Bureau Export, un organisme qui soutient les artistes français à l'exportation, la Fête de la Musique occupe une « place particulière » dans le calendrier des événements organisés tout au long de l'année, témoignent plusieurs responsables.

A Londres, c'est un « événement clé de l'Institut français », explique Cécile Communal de l'antenne locale du Bureau Export.

« Les gens connaissent très bien et nous demandent régulièrement en début d'année quand est la Fête de la Musique (pas toujours organisée le 21 juin, ndlr). Ils savent que ça peut être l'occasion de voir des artistes pour la première fois en Angleterre », dit-elle.

Le concert de la chanteuse Krystle Warren organisé le 21 juin 2009 par le Bureau Export est un cas d'école.

« C'était sa première date en Angleterre et ce concert a provoqué un très gros buzz, elle a fait de grosses émissions à la télévision grâce à ça », raconte Mme Communal.

A New York aussi, cette fête gratuite est « une opportunité pour présenter de nouveaux artistes français au public », explique la responsable locale Michèle Amar, qui a notamment invité cette année Catherine Ringer, Ben l'Oncle Soul et Louis Bertignac.

En amont des concerts, le Bureau Export « communique sur les blogs, fait une campagne marketing, puis invite énormément de professionnels », dit-elle.

« L'idée est que ça serve de tremplin pour que les groupes qui ont reçu un bon accueil puissent revenir faire un salon professionnel à l'automne et ainsi décrocher une licence ou rencontrer un promoteur », souligne-t-elle.

 jeudi 16 juin 2011

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Le « Petit bain » nouvelle salle
parisienne sur la Seine

Une nouvelle scène parisienne flottante, le « Petit bain », va ouvrir le 6 juillet à deux pas de la Bibliothèque de France, (XIIIème) et proposera 4 à 5 concerts par semaine, ont annoncé son responsable Ricardo Esteban et l'adjoint au maire chargé de la culture. Outre la salle de concert de 450 places, l'ensemble comporte un restaurant, un potager, et une terrasse. C'est à la fois un équipement culturel et un centre d'insertion, qui formera des jeunes aux métiers de l'accueil, du paysage, du spectacle (éclairagistes, sono) et de la réparation des vélos.

Cet été, le Petit bain accueillera un festival de musique latino « Brésil flottant », a annoncé Ricardo Esteban, qui était à l'origine de la Guinguette pirate et du Batofar.

Les deux jeunes architectes du projet Nicola Delon et Julien Choppin, du collectif Encore Heureux, ont conçu un ensemble très géométrique « entièrement réalisé à la main », qu'ils ont choisi de peindre en jaune éclatant avec des touches de vert. Tout est accessible aux personnes à mobilité réduite.

 jeudi 16 juin 2011

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Montrouge rend hommage à
Coluche avec une statue en forme
de salopette

Véronique Colucci, la veuve de Coluche et leurs fils Romain et Marius, ont assisté mardi soir à Montrouge (Hauts-de-Seine) à l'installation d'une statue en forme de salopette, le costume de scène préféré de l'humoriste disparu tragiquement il y a 25 ans.

Plusieurs centaines de personnes ont participé à cet hommage rendu au plus célèbre enfant de Montrouge, ville de la petite couronne parisienne où Coluche a passé son enfance et son adolescence.

Réalisée par le sculpteur Guillaume Werle, la statue figure une salopette en bronze grandeur nature, « sans corps ni visage pour laisser place à l'imaginaire et au souvenir ».

La statue a été scellée près du quartier d'enfance de Coluche, le quartier Emile-Boutroux, à côté de la future station de métro « Mairie de Montrouge » et du centre culturel de la ville.

« Ca fait vingt-cinq ans (NDRL : depuis la mort de Coluche). Je me disais qu'il y aurait quatre personnes, des proches, et vous êtes tous là, tout le monde est là, tout le monde applaudit et tout le monde a l'air heureux. C'est le plus bel hommage ! », a confié à l'AFP Véronique Colucci.

« Même si la vie de Coluche a été partagée entre Montrouge et Paris, bon nombre de Montrougiens considèrent que Michel Colucci est un des leurs. C'est à Montrouge qu'il a grandi, qu'il s'est forgé ce caractère qui l'a rendu si unique dans le cœur des Français », a indiqué le maire Jean-Loup Metton (NC) qui propose que la salopette devienne « symbole de la sincérité et de la générosité ».

Pour le 20e anniversaire de la mort de l'humoriste, Paris lui avait dédié une place aux carrefours des rues d'Alésia et de Tolbiac, tandis qu'un collège porte le nom de Coluche à Rougemont-le-Château (Territoire de Belfort).

Tué dans un accident de la circulation le 19 juin 1986, Coluche, de son vrai nom Michel Gérard Joseph Colucci, est enterré au cimetière de Montrouge, à Paris (XIVe).

 jeudi 16 juin 2011

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Les plus grands romans de
Simenon en vente avec Le Monde à
partir de jeudi

Le quotidien Le Monde propose jusqu'au 27 octobre à ses lecteurs une série de vingt ouvrages regroupant soixante des plus grands romans de Georges Simenon, choisis et commentés par Pierre Assouline, directeur de la collection.

Le quotidien Le Monde propose jusqu'au 27 octobre à ses lecteurs une série de vingt ouvrages regroupant soixante des plus grands romans de Georges Simenon, choisis et commentés par Pierre Assouline, directeur de la collection.

Cette collection « Le Monde de Simenon » réunit dans chaque volume trois romans, regroupés sous une thématique. Le romancier et journaliste Pierre Assouline, biographe du père du commissaire Maigret, éclaire en fin de volume l'auteur ou son œuvre, précise Le Monde dans un communiqué.

Avec plus de 200 romans publiés sous son nom, Simenon (1903-1989) trace un portrait de la France de l'entre-deux-guerres et de l'après-guerre, avec quelques incursions aux Etats-Unis.

Livrant au fil de ses romans d'atmosphère une peinture sociale de cette époque, l'auteur belge a créé un nouveau genre littéraire dont se sont inspirés de nombreux écrivains comme Camus, Giono ou des auteurs de romans policiers comme Stanislas-André Steeman, qui ont été ses contemporains.

Les œuvres de Simenon sont réunies dans la prestigieuse Pléiade.

Le premier volume est à retrouver jeudi au prix de lancement de 4,90 euros, puis les suivants, également le jeudi, à 9,90 euros, en plus du Monde.

 jeudi 16 juin 2011

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Plagiat: une députée européenne se
voit retirer son titre de docteur

L'Université allemande de Heidelberg (sud-ouest) a annoncé mercredi avoir retiré son titre de docteur à la députée européenne du Parti libéral Silvana Koch-Mehrin pour plagiat.

L'Université allemande de Heidelberg (sud-ouest) a annoncé mercredi avoir retiré son titre de docteur à la députée européenne du Parti libéral Silvana Koch-Mehrin pour plagiat.

L'élue du FDP, partenaire minoritaire de la coalition de la chancelière Angela Merkel, avait déjà renoncé à la mi-mai à son poste de vice-présidente du Parlement européen et à celui de présidente du groupe FDP au Parlement européen, en raison des accusations portées contre elle.

La Faculté de philosophie de Heidelberg a estimé que « des parties substantielles » de sa thèse consacrée à l'union monétaire latine entre 1865 et 1927 avaient été recopiées.

De son côté, la responsable politique a dit « regretter vivement » cette décision « surprenante ». « Mon doctorat n'est pas exempt de faiblesses », a-t-elle souligné, mais c'est connu de l'Université depuis onze ans, selon elle.

Considérée comme l'une des figures montantes des Libéraux allemands, Koch-Mehrin, 40 ans, avait soutenu sa thèse de doctorat en 2000 avant d'entrer au Parlement européen quatre ans plus tard.

A l'instar de Karl-Theodor zu Guttenberg, le très populaire ex-ministre de la Défense, acculé à la démission en mars dernier en raison des très nombreux « emprunts » illégitimes dans une thèse de Droit à l'Université de Bayreuth (sud), Mme Koch-Mehrin a été victime d'internautes qui ont passé au crible son doctorat d'Histoire économique

 jeudi 16 juin 2011

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Victoire en cassation pour le
producteur du film « Être et avoir »

Assigné à de multiples reprises, le film « Etre et avoir » a remporté une nouvelle victoire judiciaire, la Cour de cassation ayant récemment rejeté un pourvoi formé par un illustrateur, dans une décision importante pour l'avenir du genre documentaire, consultée mercredi par l'AFP.

Sorti en août 2002, « Etre et avoir » a attiré quelque deux millions de spectateurs en France et remporté un vif succès au festival de Cannes 2002. Le documentaire raconte l'histoire de la classe unique de l'instituteur Georges Lopez dans le petit village de Saint-Etienne-sur-Usson (Puy-de-Dôme).

Après l'instituteur, puis certaines familles des enfants du film, c'est un dessinateur-illustrateur, Michel Schickler, dit Merel, qui réclamait sa part du succès. Il demandait à la société Maia Films plus de 200.000 euros de dommages et intérêts.

Objet du litige: 27 planches éducatives de la méthode « Super Gafi », utilisées dans les classes de CP pour l'apprentissage de la lecture et apposées sur les murs de la salle de classe.

Merel, qui a créé ces illustrations mettant un scène un petit fantôme, et la Société des auteurs des arts visuels et de l'image fixe (SAIF) reprochaient à Maia Films d'avoir utilisé ces œuvres sans autorisation.

Le 20 décembre 2006, le tribunal de grande instance de Paris lui avait donné raison, et avait condamné Maia Films à lui verser un euro symbolique. La décision avait glacé le monde de la production qui jugeait qu'une telle décision compromettait toute possibilité de réalisation dans un décor réel.

Mais, le 12 septembre 2008, la cour d'appel de Paris avait jugé tout autrement, considérant que les illustrations litigieuses n'étaient « que balayées par la caméra et vues de manière fugitive ». Par conséquent, elles n'étaient qu'un « élément de l'environnement de la salle de classe », non susceptible de droits d'auteur.

Dans un arrêt du 12 mai, la Première chambre civile de la Cour de cassation a adopté la même analyse, jugeant qu'« une telle présentation de l'œuvre litigieuse était accessoire au sujet traité résidant dans la représentation documentaire de la vie et des relations entre maître et enfants d'une classe unique de campagne ».

Par conséquent, poursuit-elle, la présence de ces planches illustrées à l'image doit « être regardée comme l'inclusion fortuite d'une œuvre ».


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