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 mardi 21 juin 2011
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Protestations contre la suppression
de l'émission «
Organo Pleno »,
diffusée par France Musique les
mardis soirs
Une pétition peut être signée :
A l'attention de M. le Directeur de France Musique
France musique va profondément renouveler sa grille à la rentrée prochaine.
Parmi les changements prévus, l'émission Organo Pleno de Benjamin François sera supprimée
malgré sa très grande qualité, et son audience excellente.
L'orgue, instrument fabuleux et souvent méconnu, avait commencé à sortir de l'oubli ou
de l'enfer où veulent le contenir bien des personnes à la curiosité étroite.
Le service public qu'est France musique se doit d'être le reflet de toutes les sensibilités et
de tous les goûts musicaux ! https://is.gd/rpxuYk
Tous ceux qui le peuvent pourront se rendre au studio 106 (entrée du public à 17h30 porte B)
de la Maison de Radio France le lundi 27 juin prochain de 18h à 20h pour l'enregistrement en public de la dernière émission. Marie-Claire
Alain (sous réserves) et Michel Chapuis seront les hôtes de marque de cette fête. Cette émission sera diffusée le lendemain
à 22 heures 30.
mardi 21 juin 2011
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Extrême droite au pouvoir =
Catastrophe pour la culture
aux
Pays-Bas
Après ses mauvais coups contre les orchestres, chœurs et la bibliothèque musicale de la radio
nationale, le gouvernement néerlandais a décidé de supprimer toute subvention à l'Institut néerlandais de musique (INM)
à compter du 1er janvier 2013. L'INM ne peut pas fonctionner avec le seul soutien des collectivités locales. Le gouvernement a la responsabilité
de préserver les biens patrimoniaux nationaux, tant pour le présent que pour les générations à avenir.
On peut soutenir l'Institut en signant la pétition : https://is.gd/DAvBmo en protestant auprès
du parlement : cie.ocw@tweedekamer.nl
Le Site de l'Institut néerlandais de musique https://is.gd/8j0hv6
... Et encore, même si le 20 juin est passé :
Chers collègues et amis,
Vendredi dernier, le gouvernement néerlandais a annoncé une coupe de plus de 30 % dans le budget
pour les arts.
Une des propositions est de cesser tout soutien financier pour le « Music Center » aux Pays-Bas.
En clair, cela signifie que nous cesserons d'exister à compter du 1er janvier 2013.
Les conséquences seront dévastatrices. Le Centre d'information musicale avec plus de 60.000
partitions, une grande bibliothèque de musique, les archives complètes de jazz hollandais, le tout nouveau site Encyclopédique
(https://www.muziekencyclopedie.nl), la production d'enregistrements historiques, tout cela va disparaître
ou trouver refuge ailleurs.
Aussi notre maison d'édition (anciennement Donemus) sera liquidée.
D'autres activités telles « MusicXport MCN », la rencontre du jazz hollandais avec celui
du monde entier, les rencontres autour de la musique classique hollandaise, d'autres initiatives à portée nationale, et des présentations
d'artistes, vont cesser.
Non seulement MCN est sous la menace, mais de nombreux autres organismes culturels et de la musique aussi
! Ces coupes sans précédent signifient également que des milliers de musiciens néerlandais ne recevront plus aucun soutien,
les possibilités de tournées internationales pour les groupes et ensembles néerlandais seront diminuées.
Afin de nous faire entendre devant un collectif de parlementaire le 20 juin, nous avons besoin de votre soutien.
Sinon, le rideau final tombera pour nous.
Donc nous tentons de recueillir le plus de signatures possible des amis, aux Pays-Bas et ailleurs, collègues,
partenaires, etc., et tout ce qui peut favoriser la promotion de notre musique.
S'il vous plaît, n'hésitez pas à transmettre ce message à tous ceux qui pourraient
être intéressés. https://is.gd/vduU3l
Un grand merci pour votre aide et votre soutien !
Avec nos meilleures salutations,
Paul Gompes
Chef du Centre d'information musicale
Music Center aux Pays-Bas
Rokin 111
1012 KN
Amsterdam
Tel: +3120-3446081 / Fax: 3120: 6733588
https://www.mcn.nl
mardi 21 juin 2011
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Richard Wagner et Charlie Chaplin
au festival Musica à Strasbourg
Le festival Musica, grand rendez-vous annuel de la musique contemporaine, proposera cet automne à Strasbourg
un programme éclectique convoquant Richard Wagner, Charlie Chaplin et le docteur Faust.
Plus de 130 oeuvres, dont 43 créations françaises, seront présentées du 21 septembre
au 8 octobre, a annoncé lundi son directeur Jean-Dominique Marco.
"Véritable festival dans le festival", le projet "Ring Saga" mené par Peter
Rundel et Antoine Gindt veut donner une résonance actuelle à la tétralogie du compositeur allemand, a-t-il indiqué lors de
la présentation de cette 29e édition.
Les quatre opéras constitutifs du "Ring" seront donnés sur un week-end dans une version
très contemporaine, raccourcie de quinze à dix heures.
Plus rock, sur une musique de Rodolphe Burger et un texte de Gertrude Stein, "Doktor Faustus" est
l'une des passerelles choisies par Musica pour attirer un public jeune. Tout comme "Chaplinoperas", un ciné-concert du compositeur britannique
Benedict Mason où deux chanteurs d'opéra apportent leurs contrepoints à trois films muets.
Une création mondiale, "La nuit de Gutenberg", quatrième opéra de Philippe
Manoury, sera donnée à l'Opéra national du Rhin. Il ne s'agit pas d'un opéra biographique sur l'inventeur de l'imprimerie,
né à Strasbourg au XVe siècle, mais d'une "fresque de l'histoire de l'écriture, des scribes de Mésopotamie à
la toile internet".
Orginal, "The Cave", de Steve Reich et Beryl Korot, tire son sujet de l'Ancien testament avec des
récitants israélien, palestinien et américain doublés sur scène par des musiciens devant des écrans géants.
Egalement au programme, "Sandglasses", de la jeune compositrice lituanienne Justé Janulytè
où quatre violoncellistes sont au centre d'un dispositif vidéo, devenu une composante incontournable de tout festival.
Musica fêtera également les 50 ans des Percussions de Strasbourg qui ont créé 250
oeuvres données dans 70 pays. L'orchestre radio-symphonique de Stuttgart clôturera cette édition avec Debussy et "Noon" de
Philippe Manoury.
https://www.festival-musica.org
mardi 21 juin 2011
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4.200 policiers mobilisés pour la
Fête de la Musique en région
parisienne
Près de 4.200 policiers vont être mobilisés lors de la Fête de la Musique dans l'ensemble
de l'agglomération parisienne (Paris et les départements de la petite couronne) dans la nuit de mardi à mercredi, a annoncé
lundi la préfecture de police (PP) de Paris.
"4.200 fonctionnaires, policiers de la préfecture de police, CRS et gendarmes mobiles, contribueront,
sous l'autorité du préfet de police, à assurer la sécurité de cette soirée", a indiqué la PP dans
un communiqué.
Plus de "660 animations publiques" doivent se dérouler lors de la 30e édition de la
Fête de la Musique dans l'agglomération parisienne (Paris, Hauts-de-Seine, Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis), dont deux importants concerts
à Paris, place Denfert-Rochereau et place de la Bastille, a précisé la PP.
Ces policiers "ont reçu pour instruction de faciliter le bon déroulement de l'ensemble"
des manifestations prévues "et de veiller à ce que cet événement reste une fête pour tous ceux qui souhaitent y
participer", a ajouté la PP.
mardi 21 juin 2011
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Une pièce de 2 euros pour célébrer
la 30e édition de la Fête de
la
musique
L'ancien ministre de la Culture Jack Lang a procédé lundi, sur le site de Pessac (banlieue de
Bordeaux) de la Monnaie de Paris, à la frappe d'une pièce de deux euros qui marque la 30e édition de la Fête de la musique,
a indiqué l'établissement.
Cette pièce, frappée à 10 millions d'exemplaires, représente une foule en liesse
et des notes de musique, l'ensemble est surmonté de la mention "30ème anniversaire" et du logo de la Fête de la musique,
selon un communiqué.
Le revers est identique à celui de la monnaie courante de 2 euros, commun à tous les pays de
la zone euro.
La Monnaie de Paris a choisi de rendre hommage à cette fête populaire en présence de Jack
Lang qui, alors qu'il était ministre de la Culture, est à l'origine de cette manifestation populaire et désormais célébrée
dans quelque 120 pays.
La Banque de France va mettre un certain nombre de pièces en circulation dès mardi, jour
de la 30e Fête de la musique. Les collectionneurs peuvent également l'acheter 10 ou 20 euros auprès de la Monnaie de Paris en qualité
"brillant universel" ou "belle épreuve".
mardi 21 juin 2011
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Diversité musicale: radios et filière
du disque se renvoient la balle
A la veille de la Fête de la Musique, radios musicales et filière du disque s'affrontent à
coup de communiqués sur la place accordée sur les antennes aux nouveautés francophones.
La filière musicale accuse depuis plusieurs mois les radios de concentrer les diffusions de nouveautés
sur quelques titres et de contourner leurs obligations de diffusion d'oeuvres francophones, en tronquant les morceaux ou en les diffusant à des
heures de faible écoute.
Jugeant que la concertation menée sous l'égide du Conseil supérieur de l'Audiovisuel
n'a pour le moment abouti à "rien de concret", la filière musicale en appelle au ministre de la Culture, lundi dans un communiqué.
L'association "Tous pour la musique", qui rassemble les principaux acteurs du secteur, demande à
Frédéric Mitterrand que "la loi sur les quotas de chanson française ne soit plus dévoyée" et "que les
radios soient incitées à introduire plus de diversité dans leur programmation musicale".
De leur côté, les radios musicales accusent la filière du disque de vouloir leur "mise
sous tutelle", dans un communiqué signé par Chérie FM, Fun Radio, Nostalgie, NRJ, Rires et Chansons, RFM, RTL2 et Virgin Radio.
Selon elles, l'industrie du disque cherche "à désigner les radios comme coupables de l'appauvrissement
de la production francophone alors que la responsabilité en incombe totalement à l'édition et à la production musicale".
Alors que l'industrie musicale se repositionne autour d'offres en ligne "dans lesquelles elle ne se soucie
guère de la place de l'expression francophone", elle "ne peut prétendre à imposer aux radios en France ce qu'elle ne pratique
pas elle-même sur internet", ajoutent-elles.
mardi 21 juin 2011
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Trois concerts au Stade de France :
l'exploit des Black Eyed Peas
A la hauteur du succès qu'ils rencontrent dans l'Hexagone, les Black Eyed Peas investissent pour trois
soirs à guichets fermés le Stade de France les 22, 24 et 25 juin, une première pour un groupe international à laquelle assisteront
230.000 spectateurs.
Jusqu'à présent, seul Johnny Hallyday avait réussi l'exploit de remplir le Stade de France
pour trois soirées consécutives.
La vitesse à laquelle se sont vendus les billets parle d'elle même: toutes les places pour les
deux premières dates annoncées sont parties en moins d'une heure et les trois concerts sont complets depuis la fin février.
Les Black Eyed Peas vivent une histoire d'amour avec la France, deuxième marché européen
du groupe américain en termes de ventes.
Leur dernier album, "The Beginning", paru en novembre 2010, s'est vendu à plus de 350.000
exemplaires en France et plus de 3 millions dans le monde.
Le précédent, "The End" (2009) -- leur plus gros succès à ce jour --,
s'est écoulé à plus de 800.000 exemplaires dans l'Hexagone et 12 millions dans le monde.
Fondé en 1995 par les rappeurs Will.I.Am, apl.de.ap et Taboo, le groupe, qui tire son nom d'une variété
américaine de haricots, a connu des débuts confidentiels.
C'est le recrutement de la chanteuse et danseuse Fergie, sexy en diable, qui a changé la donne et permis
au groupe de conquérir le grand public avec son troisième album, "Elephunk" (2003), suivi de "Monkey Business" (2005).
A partir de ces albums, les Black Eyed Peas se sont orientés vers un son plus urbain et tourné
vers les dancefloors, mélangeant sans complexe hip-hop, pop, funk, R'n'B et dance.
Bien que le groupe se soit aliéné une partie de la critique, cette évolution s'est avérée
un pari gagnant.
Shows à l'américaine, musique festive et messages positifs -- Will.I.Am est un des fervents
soutiens de Barack Obama -- : l'équation leur a assuré un succès mondial. Adepte des collaborations, le quatuor a travaillé
avec Justin Timberlake, James Brown ou Sting avant de s'acoquiner avec David Guetta.
Un échange de bons procédés: le DJ français a offert aux Américains quelques-uns
de leur plus gros succès comme "I Gotta Feeling" et, en retour, a été propulsé sur la scène internationale.
David Guetta jouera d'ailleurs en première partie du concert des Black Eyed Peas le 22 juin.
Les 24 et 25 juin, les premières parties seront assurées par l'Anglaise Natalia Kills et le
jeune Belge Stromae, l'auteur d'"Alors on danse", pour lequel les Américains ont récemment confié avoir eu un coup de coeur.
mardi 21 juin 2011
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Michou, l'homme en bleu de
Montmartre, 80 ans, 55 ans de folles
nuits
Quand il était petit, on l'appelait Mimi. Plus tard, on le nomma Chouchou. Un beau jour, il a choisi
Michou: figure incontournable de Montmartre depuis un demi-siècle, toujours de bleu vêtu, Michou fête lundi ses 80 ans, et les 55 ans
de son cabaret transformiste.
Bien avant la mode des "drag queens", Michou a ouvert la voie en France au transformisme de divertissement
en proposant le premier spectacle de l'après-guerre constitué d'hommes se travestissant en femmes pour caricaturer les vedettes de l'époque.
Depuis 1955, son minuscule cabaret, devenu référence internationale en la matière et
qui a inspiré "La Cage aux folles" à Jean Poiret, ne désemplit pas. Outrageusement maquillées, ses "Michettes"
continuent chaque soir, sur la plus petite scène de Paris, d'amuser les clients en interprétant après le dîner les stars du
moment, "mais sans se moquer !", souligne à l'AFP Michou.
"On ne les singe pas. Il n'y a jamais de vulgarité. J'y tiens depuis toujours", ajoute l'homme
à la silhouette éternellement bleue, lunettes assorties et permanente blonde, reconnaissable entre toutes.
"Il y a beaucoup de respect dans nos caricatures. Nous adorons nos victimes et elles le savent bien.
Dalida adorait venir se voir plus délirante que jamais !", se félicite "l'homosexuel le plus connu de France", selon ses termes.
"Il paraît qu'avec Geneviève de Fontenay, nous sommes connus dans le plus petit village.
Je suis populaire et ça me rend très heureux. J'ai la chance d'être un homosexuel notoire et aimé. Partout, on me reconnaît
et on me salue avec beaucoup de gentillesse", ajoute cet exubérant "gars du Nord ", adepte de l'auto-dérision, débarqué
à Paris à 17 ans en 1948.
"L'homme en bleu" milite malgré tout pour une certaine discrétion: "On peut être
+homo+, comme ils disent, sans se rouler un +patin+ dans la rue !".
Pour Mardi-Gras 1956, Michel Catty pour l'état-civil, qui gère alors un simple bar au 80, rue
des Martyrs, lance un défi à deux amis: se travestir en femmes célèbres pour un soir. Michou choisit Brigitte Bardot. Le succès
est immédiat: dès le lendemain, le trio recommence, bientôt rejoint par d'autres "Michettes", serveurs et barmen, avant de
troquer chaque soir le tablier pour leurs habits de lumière, perruques et autres faux-cils.
"A l'époque, il fallait être inconscient et ambitieux !", estime Michou. "Je n'ai
finalement pas eu de problèmes et la machine était lancée. Depuis longtemps, je rêvais d'un endroit de fête où
l'on s'amuse vraiment. J'avais enfin trouvé la recette !", s'exclame-t-il.
Michou, icône la plus populaire des nuits parisiennes, et son cabaret sont devenus des symboles français,
aussi prisé que le Moulin-Rouge, le Lido et le Crazy Horse dont les danseuses participeront au spectacle anniversaire, lundi à guichets fermés,
sur la scène du théâtre Le Trianon, spécialement réquisitionné. De nombreuses personnalités, de Jean-Paul
Gaultier à Nana Mouskouri, sont attendues.
Figure du show-biz, Michou, fait chevalier de la Légion d'honneur en 2005, n'a pas oublié ses
origines modestes: chaque mois, depuis 1955, il invite dans son cabaret les personnes âgées de Montmartre.
"Cet anniversaire me rend heureux, bien sûr, mais ça m'angoisse aussi, confie-t-il. Je sais
que je vais beaucoup pleurer, mais quelle belle soirée cela va être ! Et faire la fête, c'est l'essentiel. Allez ! La vie est belle
! Youpi !".
De Michou, Jacques Brel qui a été l'un de ses plus proches amis, a dit un jour à Bertrand
Dimey, auteur de chansons : "Je l'aime beaucoup, parce que c'est un homme, un vrai et que dans la vie, on n'en rencontre pas tellement".
mardi 21 juin 2011
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Les films de la semaines
"Omar m'a tuer" de Roschdy Zem avec Sami Bouajila, Denis Podalydès (1h24, France): le 24
juin 1991, Ghislaine Marshall, une riche veuve, est assassinée dans sa villa de Mougins sur la Côte d'Azur. Ses derniers mots, "Omar
m'a tuer" écrits en lettres de sang, désignent son jardinier marocain.
Arrêté, Omar Raddad est écroué à la prison de Grasse et n'en sortira que
sept ans plus tard. L'histoire de cet homme, incarné par Sami Bouajila, et d'un engrenage impitoyable, racontée par Roshdy Zem.
"Pater" de Alain Cavalier avec Vincent Lindon (1h45, France): Vincent Lindon, tour à tour
lui-même et Premier ministre imaginaire, le réalisateur qui joue au président de la République et les deux qui décident
d'instaurer un salaire maximum... Ovni de cinéma acclamé à Cannes, qui témoignent d'un lien étroit et d'une forte tendresse
entre les deux seuls protagonistes de ce film.
"Noir océan" de Marion Hänsel avec Adrien Jolivet, Nicolas Robin, Romain David (1h27,
Belgique - France - Allemagne): Trois jeunes matelots au tournant de l'adolescence, à la charnière avec l'âge adulte, se retrouvent
embarqués à bord d'un bâtiment de la marine tricolore pour une longue virée sur les mers à l'heure des essais nucléaires
français à Mururoa, en 1972. En toute innocence de ce qui se joue sur la ligne d'horizon.
"Balada triste" de Alex de la Iglesia avec Santiago Segura, fernando Guillen Cuervo (1h47, Espagne,
interdiction au moins de 12 ans). Deux clowns défigurés et pathétiques d'un cirque ambulant s'affrontent en une lutte à mort
pour les beaux yeux d'une acrobate (Carolina Bang) dans un pays marqué au fer par la dictature du général Franco. Parabole sur la
dictature et l'Espagne entre 1937 et 1973, le film, primé à Venise en septembre 2010, dénonce la vengeance comme machine à
broyer et détruire.
"Brighton rock" de Rowan Joffe avec Helen Mirren, Sam Riley, Andrea Riseborough (1h51, Grande Bretagne):
Pinkie, jeune voyou à l'enfance volée, est déterminé à intégrer le crime organisé et se charge des basses
oeuvres pour gagner sa place. Avant sa chute, il croise Rose, une jeune serveuse rêveuse. Un film noir, d'après le roman de Graham Greene.
"Blitz" de Elliott Lester avec Jason Statham, Aiden Gillen (1h36, Etats-Unis, interdiction au moins
de 12 ans) : à Londres, un tueur en série s?en prend aux policiers. Brant, un flic aux méthodes atypiques, se lance dans l?enquête,
au risque de brouiller les lignes entre le bien et le mal.
"L'Elève Ducobu" de Philippe de Chauveron avec Elie Semoun, Vincent Claude, Joséphine
de Meaux (1h36, France): l?élève Ducobu, roi des cancres, s?est encore fait renvoyer d?une école et sa dernière chance de s'en
sortir s'appelle Saint-Potache. Pour réussir, cet écolier rondouillard est prêt à expérimenter toutes les formes de tricheries.
Tiré de la BD belge du même nom.
"La dernière piste" de Kelly Reichardt avec Michelle Williams, Paul Dano, Bruce Greenwood
(1h41, Etats-Unis): trois familles de pionniers dans l'Oregon de 1845 ont fait appel à un pisteur pour leur faire traverser les montagnes mais ils
se retrouvent égarés dans un désert de pierres des hauts-plateaux.
"Mike" de Lars Blumers avec Marc-André Grondin, Christa Theret (16, France): un village d'Alsace,
à la frontière franco-allemande, un trio de jeunes gens désoeuvrés que seule la moto tire de l'ennui profond. Mais Mike a une
autre passion: les voitures qu'il vole et remet à leur place, juste pour se déplacer.
"Lettres et révolutions" de Flavia Castro, documentaire (1h47, Brésil): la réalisatrice
revisite le parcours de son père, militant brésilien, Celso Afonso Gay de Castro, dont l'histoire recoupe celle des luttes politiques en
Amérique Latine dans les années 1960. Et s'achève, à 41 ans, dans l'appartement d'un ex-Nazi.
mardi 21 juin 2011
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La British Library va mettre en ligne
250.000 livres des 18e et 19e siècles
La "British Library", la bibliothèque nationale britannique, va mettre en ligne quelque 250.000
livres de son fond, des ouvrages publiés entre 1700 et 1870 qui seront accessibles gratuitement, dans le cadre d'un partenariat avec Google rendu
public lundi.
La "British Library", la bibliothèque nationale britannique, va mettre en ligne quelque 250.000
livres de son fond, des ouvrages publiés entre 1700 et 1870 qui seront accessibles gratuitement, dans le cadre d'un partenariat avec Google rendu
public lundi.
Les premiers offerts librement à la consultation sur la toile seront un pamphlet sur la reine Marie-Antoinette
et des plans de l'inventeur espagnol Narciso Monturiol datant de 1858, qui avait dessiné l'un des premiers sous-marins.
Tous les ouvrages qui seront numérisés ont été sélectionnés par
la British Library. Libres de droit, écrits en plusieurs langues européennes, ils seront accessibles sur le site de la bibliothèque
(www.bl.uk) et sur "Google Books", a précisé la British Library dans un communiqué.
Les frais de numérisation de ces 40 millions de pages seront assumés par Google. Le géant
américain d'internet a déjà noué des partenariats de ce type avec plus de 40 bibliothèques dans le monde, notamment
celles des universités de Stanford et Harvard aux Etats-Unis ou celles des Pays-Bas, de Rome, de Florence ou d'Autriche en Europe.
Les 250.000 documents sélectionnés constituent "un vaste échantillon de livres,
pamphlets et périodiques couvrant une période qui a vu la Révolution française et la révolution industrielle, la bataille
de Trafalgar et la guerre de Crimée, l'invention du chemin de fer et du télégraphe (...) et la fin de l'esclavage", explique
la British Library qui a choisi de privilégier les ouvrages non encore disponibles gratuitement sur la toile.
Une fois numérisés, ils seront accessibles pour la lecture, le téléchargement,
la recherche et stockés dans les archives de la bibliothèque.
"Les chercheurs, les étudiants et les autres usagers de la bibliothèque pourront accéder
à ces contenus historiques (...), les copier, les partager et les manipuler pour un usage non-commercial", selon la British Library.
Cet établissement est à la tête d'un fond de quelque 150 millions de documents, livres,
manuscrits, cartes, timbres, musique, photographies, journaux et enregistrements dans toutes les langues parlées et écrites.
Chaque année, jusqu'à dix millions de personnes se rendent sur son site.
mardi 21 juin 2011
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Sunny Side of the Doc, 22e marché
du film documentaire à La Rochelle
Le 22e édition du marché du film documentaire "Sunny Side of the doc", qui se tiendra
de mardi à samedi à La Rochelle (ouest), accordera cette année une place toute particulière au continent asiatique qui constitue
un secteur en pleine émergence.
Le 22e édition du marché du film documentaire "Sunny Side of the doc", qui se tiendra
de mardi à samedi à La Rochelle (ouest), accordera cette année une place toute particulière au continent asiatique qui constitue
un secteur en pleine émergence.
"Nous allons accueillir une très grosse délégation asiatique, qui comprendra un
grand nombre de diffuseurs, venus notamment du Japon, de Chine ainsi que de Corée du Sud", a expliqué à l'AFP Yves Jeanneau,
le commissaire général de la manifestation.
Ce succès serait en partie lié, selon les organisateurs, à celui rencontré lors
de l'Asian Side of the doc, qui s'est tenu en mars à Séoul et qui a réuni quelque 400 producteurs et décideurs européens
et asiatiques.
Selon M. Jeanneau, la Chine, avec ses 300 chaînes de télévision et ses 900 millions de
télespectateurs potentiels, représente un énorme marché, notamment pour les producteurs européens.
La délégation chinoise sera particulièrement forte avec 14 représentants, dont
le PDG de SunTV, la chaîne émettant depuis Hong-Kong en langue chinoise, le directeur de la chaîne chinoise CCTV et un représentant
du canal de Beijing télévision (BTV) qui ne diffuse que des documentaires haute définition.
Au total, sur 1.600 participants inscrits, ce sont quelque 308 décideurs internationaux, venus de 62
pays qui seront présents à ce marché qui permettant à des professionnels - réalisateurs, producteurs, diffuseurs et
distributeurs - de parler "affaires".
Cette année, de grands patrons du monde audiovisuel français viendront à La Rochelle,
parmi eux le président de France Télévisions, Rémy Pfimlin, la présidente d'Arte, Véronique Cayla, et le président
de l'INA, Mathieu Gallet.
Près d'une vingtaine de documentaires seront également projetés avec notamment deux épisodes
de la future série télé "le peuple des océans" du réalisateur Jacques Perrin, invité d'honneur de cette
édition.
"Tous ces documentaires, dont certains sont inédits, reflètent la diversité de ce
qui se fait à travers le monde entier", a souligné M. Jeanneau.
"Sunny Side", lancé en 1990 à Marseille et installé depuis 2006 à La
Rochelle.
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