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dimanche 26 juin 2011

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Captain Hume's Tavern : musique élisabéthaine » : concert de
musique baroque au château de la
Ballue.

Ce concert est organisé dans le cadre de la 6e édition des Musicales de la Ballue et de la Fête de la Musique

Avec Sylvia Abramowicz, et Jonathan Dunford, à la lyra viole et Thomas Dunford au luth, dans des extraits de Poeticall Musicke, Musicall Humors de Tobias Hume et les « Best Tunes » de John Dowland ( Flow my Tears, Come again, etc.)

Lire la biographie de Tobias Hume.

John Dowland (1563-1626), quant à lui est également un cCompositeur et un luthiste anglais. C'est un des rares compositeurs anglais de son époque dont la  gloire a été étendue à travers l'Europe. Il travailla à la cour du roi Christian IV de Danemark et assura ensuite un poste de luthiste auprès de Jacques 1er d'Angleterre. Un siècle avant Jean-Sébastien Bach, John Dowland témoigne d'une générosité et d'une maîtrise rare dans l'écriture musicale et l'expression émotionnelle. Sa musique, totalement ignorée aux 18 et 19 èmes siècles, a été redécouverte au 20ème siècle, et en particulier avec le renouveau du luth. Une de ses pièces les plus connues est « lute song Flow my tears ». Sa musique exprime souvent la mélancolie, sentiment très présent dans la musique de cette époque. Mais ce serait oublier cependant d'autres pièces, plus humoristiques. Le chanteur Sting, a repris les compositions de Dowland dans son album Songs from the Labyrinth (2006).

Jonathan Dunford, américain et français d'adoption et Sylvia Abramowicz sont tous deux des musiciens spectaculaires au parcours très riche. Impressionnés par le nombre important d'œuvres tombées dans l'oubli depuis le XVIIe siècle, ils s'emploient à les retrouver et à les faire entendre. Jonathan Dunford est reconnu comme l'une des principales personnalités dans la restitution du répertoire pour la basse de viole au XVIIe siècle. Il créent en 1985 un ensemble de musique ancienne : A Deux Violes Esgales. Ils sont régulièrement invités dans de nombreux festivals en France et à l'étranger réalisent de nombreux enregistrements. Nous avions eu l'honneur et le plaisir de les accueillir en 2009 pour un merveilleux concert « La cabane de Monsieur de Sainte Colombe ».

Chacune de leur apparition en public déclenche toujours le même enthousiasme. Leurs instruments sont de véritables œuvres d'art : Jonathan Dunford joue sur une viole historique de 1741 réalisée par Salomon, luthier parisien et Sylvia Abramowicz, sur une viole historique française de fabrication anonyme de la fin du XVIIe.

Thomas Dunford, leur fils, marche dans leur pas, avec un talent exceptionnel au luth, qu'il a découvert à l'âge de 9 ans. Il a suivi un cursus complet au Conservatoire Supérieur de Paris et a obtenu en 2006 un 1er Prix mention très bien.Il a poursuivi ses études à la Schola Cantorum de Bâle et a participé à de nombreuses master-class. De 2003 à 2005, il a joué le rôle du luthiste sur la scène de la comédie française dans « la Nuit des Rois » de William Shakespeare. Il se produit régulièrement avec des ensembles baroques et a enregistré deux disques d'œuvres pour luth et voix du compositeur John Dowland.

Les salons boisés du château de la Ballue, Monument historique du début 17e, seront le cadre idéal pour faire sonner  violes et  luth.

Un cocktail sera proposé à l'issue du concert. Moment de convivialité, qui nous permettra d'échanger avec ces merveilleux musiciens. L'entrée au concert permet de visiter les jardins baroques du château avant le concert. Le nombre des places est limité et une réservation est indispensable. Entrée 25 € plein tarif, 10 € pour étudiants et 10-18 ans, gratuit pour les moins de 10 ans.

Château de la Ballue, 35560 Bazouges la Pérouse. Réservation conseillée au 02 99 97 47 86. chateau@la-ballue.com.
https://www.laballuejardin.com.

dimanche 26 juin 2011

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26 et 27 juin, EIA chante au musée
du Moyen Âge (Paris)

L'Ensemble « EIA ! » se produit au Musée National du Moyen Âge dimanche 26 juin 2011 à 16h et lundi 27 juin 2011 à 12h30, pour un concert d'une heure.

L'ensemble est constitué de Pierre Bourhis (chant), Hélène Decarpignies (chant, flûte de corne), Jean-Lou Descamps (vièle à bras, oud, cistre, flûte à bec), Hervé Mailliet (chant, percussions).

Cette « Heure musicale » est consacrée à un programme de chansons de trouvères et de Minnesänger, musiciens du nord de la France et d'Allemagne au XIIIe siècle : Gautier de Coincy, Étienne de Meaux, Konrad von Würzburg, Oswald von Wolkenstein, ainsi que de quelques artistes restés anonymes (dont une très rare et très belle chanson d'amour en anglais).

Lire dans le site du Musée national du Moyen-Âge

dimanche 26 juin 2011

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Will I.Am rappe avec les gamins
du 20e arrondissement de Paris

Will I.Am, le leader des Black Eyed Peas, a ravi samedi les jeunes du 20e arrondissement de Paris avec une apparition surprise au festival de hip hop de ce quartier populaire, l'un des moins gâtés de la capitale.

La star américaine mondialement adulée, escortée par l'ambassadeur des Etats-Unis à Paris, Charles Rivkin, a occupé la scène pendant quelques minutes devant plusieurs centaines de fans incrédules, qui n'avaient pour l'immense majorité sans doute pas eu les moyens de l'acclamer, la veille, en concert au Stade de France.

« Venir ici revêt une signification spéciale pour moi, parce que ça me rappelle le quartier où j'ai grandi », à East Los Angeles, a lancé la star en combinaison d'aviateur noire et baskets jaunes.

Juste avant, il s'était adressé aux jeunes musiciens et danseurs pour les encourager, au cours d'une visite organisée par les diplomates américains et les responsables locaux.

Will I.Am leur a raconté son parcours depuis son quartier de LA rongé par les violences entre les jeunes et la police, semblables à celles qu'expérimentent certaines banlieues françaises.

« Il y aura toujours des gens pour vous dire que vous n'y arriverez pas, mais ne les écoutez pas », leur a-t-il recommandé, évoquant aussi ses amis d'enfance victimes du crime et des affrontements avec la police.

« Ca sent le vécu », a relevé Yannick, un habitant du quartier âgé de 19 ans. « Il est comme nous. Il parle de choses qu'il a vécues. C'est un peu ce qu'on a vécu nous-mêmes ».

Depuis sa prise de fonction à Paris, Charles Rivkin, ancien producteur d'Hollywood, a lancé plusieurs projets culturels destinés aux zones urbaines défavorisées, en partie pour améliorer l'image de l'Amérique auprès des Français, mise à mal par la guerre en Irak.

« M. Rivkin est le représentant du président Barack Obama en France: nous sommes tellement heureux que les Etats-Unis s'intéressent à nos quartiers », a expliqué aux jeunes la maire du 20e, Frédérique Calandra, déclenchant une ovation.

Will I.Am devait encore présenter samedi soir un jeu vidéo qui lui est dédié et défiler dimanche pour la marque japonaise de vêtements pour homme Rynshu, à laquelle il s'associera pour lancer une ligne l'an prochain.

dimanche 26 juin 2011

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La formidable aventure de la
chorale des Marins d'Iroise

Pantalons rouges, brassières bleues et blanches: les Marins d'Iroise, chorale de la région de Brest, vit un conte de fées depuis qu'une maison de disque, Mercury-Universal, a signé un contrat avec cette bande de copains qui pousse le chant de marins dans les festivals sans se prendre au sérieux.

« Au départ, on chantait à une voix. Maintenant, on chante en polyphonie bretonne, à quatre voix. Et sans se mettre la main devant l'oreille! », ironise le président des Marins d'Iroise René Mandon, 66 ans, un électronicien retraité de l'Arsenal de Brest.

Le disque des Marins d'Iroise qui regroupe quatorze titres sera dans les bacs le 27 juin. TF1 a choisi deux chansons de l'album, « Santiano » et « Amsterdam », comme tubes de l'été 2011.

Leur aventure débute en 1992, lors de la première édition du rassemblement de vieux gréements de Brest. « On voulait participer à la fête maritime et interpréter des chants de marins sur les quais », se souvient René.

Accompagné de guitares, synthé, banjo et harmonica, le groupe de voix d'hommes issu de la chorale d'Iroise, une formation mixte de l'amicale laïque de Plouzané près de Brest, rencontre un certain succès lors des festivités brestoises.

Les mois suivants, les choristes se donnent le nom de « Marins d'Iroise » et enregistre en autoproduction un premier album de chansons traditionnelles du temps de la marine en bois, sous la baguette de leur chef de chœur et arrangeur, René Abjean, un prof de chimie retraité de 72 ans.

Depuis, la bande de vingt-six copains, 43 ans pour le plus jeune et 72 ans pour le plus âgé, enchaînent les concerts de solidarité et les festivals de chants de marins jusqu'au Québec, Finlande, Allemagne, à La Réunion et même en Corse où ils rivalisent avec les groupes polyphoniques de l'île de Beauté.

« Les cachets sont maigres mais ils paient la sono et une partie des frais », déclare Jean-Claude Bachelier, 61 ans, un ancien directeur d'école qui a rejoint les Marins en 1993 avant d'en devenir le vice-président.

Jusqu'au jour où le chanteur brestois Christophe Miossec qui travaillait sur l'album de Nolwenn Leroy fait découvrir les Marins d'Iroise à Olivier Nusse. Séduit, le directeur de Mercury groupe décide de signer un contrat avec la chorale.

« On a bossé! Huit à dix heures par jour d'enregistrement pendant cinq jours », reconnaissent René et Jean-Claude.

Les deux compères se souviennent de la gentillesse et de la patience de l'équipe de Jon Kelly, le producteur et arrangeur de Paul McCartney et Kate Bush, qui était aux manettes lors des séances d'enregistrements à Océanopolis, le parc de découverte des océans de Brest.

Leur nouveau CD contient notamment « Santiano », le tube de Hugues Aufray le plus chanté autour des feux de camp, « Amsterdam » de Jacques Brel, « Tri Martelod » d'Alan Stivell et « Eric », une chanson écrite par Miossec et le compositeur et pianiste breton Didier Squiban en hommage à Tabarly mort en 1998.

Parmi les titres traditionnels, « Hardi les gars, vire au guindeau (...) ». Ces couplets étaient repris par les équipages pour encourager des manœuvres à la force des bras, de la lourde ancre à jas, ou encore pour rythmer la cadence du pompage des cales des vaisseaux de ligne.

Les textes content également d'extraordinaires histoires de bateaux ou de batailles navales comme « Le 31 du mois d'août », souvent chantée par Tabarly, et qui retrace la prise de la frégate anglaise Kent (40 canons) par Robert Surcouf.

Les Marins d'Iroise entonnent aussi des chansons à boire, toujours très prisées dans le milieu maritime, un domaine dans lequel la bande de Plouzané possède également un très vaste répertoire.

dimanche 26 juin 2011

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Démarrage décontracté pour
Solidays avec Alpha Blondy et
Hocus Pocus

Solidays a démarré tout en décontraction vendredi avec le reggaeman Alpha Blondy, le collectif hip-hop Hocus Pocus et Philippe Katerine, pour une première journée qui n'affichait pas complet malgré la capacité réduite du festival pour cette 13e édition.

Les Nantais d'Hocus Pocus ont dû sauter dans les chaussures de Peter Doherty, contraint d'annuler quelques semaines seulement avant le festival pour cause d'incarcération en Angleterre.

Sans la notoriété du rockeur anglais, ni de tubes connus du grand public, Hocus Pocus a misé sur son groove élégant, mélangeant avec subtilité des influences jazzy, funk et hip-hop, pour séduire les festivaliers.

Malgré la présence sur scène d'une belle section de cuivres et d'un bon DJ, ils ont cependant manqué de puissance pour parvenir à totalement emballer le public.

L'Ivoirien Alpha Blondy, qui se produisait juste avant, a certainement attiré la plus importante foule de la journée, avec un reggae pourtant un peu trop clinquant et répétitif, desservi par des cuivres et des choristes omniprésents.

Un public important s'est également pressé pour les riffs électro, hip-hop et rock de Stupeflip. Le groupe français, qui avance masqué, a un univers très particulier, entre cauchemar, cyberpunk, films d'horreur et humour noir.

Au sein de cette affiche particulièrement éclectique, Yael Naim a donné un des plus beaux concerts de la journée, alliant harmonieusement swing, énergie rock et délicatesse.

La frêle chanteuse, qui a attiré un public débordant largement du chapiteau où elle était programmée avec son complice David Donatien, a pimenté son set de son étonnante reprise jazzy du « Smells like teen spirit » de Nirvana.

En revanche, Cascadeur a pâti d'avoir été programmé à la même heure, c'est-à-dire en plein jour. La nuit aurait davantage rendu justice à sa pop onirique et à son spectacle dont l'aspect visuel est essentiel.

Potache, débridé et engagé, Philippe Katerine collait parfaitement à l'ambiance de ce début de festival ensoleillé.

Habillé en danseuse hawaïenne — jupe en raphia et soutien-gorge en fleurs —, le chanteur a demandé au public de lui lancer des bananes sur scène, afin de pouvoir en déguster une avant d'interpréter le titre du même nom.

Le festival, organisé par Solidarité Sida et dont les bénéfices sont utilisés pour venir en aide aux malades, se poursuivra samedi et dimanche.

Solidays, qui avait établi un record de fréquentation en 2010 avec 168.000 spectateurs, a dû réduire sa capacité cette année, en raison de l'implantation d'un practice de golf sur l'hippodrome de Longchamp.

dimanche 26 juin 2011

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Feux d'artifice visuel et musical
sur le Grand Canal du château de
Versailles

Des gondoles venues de toute l'Europe ont évolué dans la nuit au son de la musique de Vivaldi et sous l'éclat des feux d'artifice, sur le Grand Canal du Château de Versailles, devant des milliers de spectateurs venus fêter l'alliance du prêtre roux et du roi-soleil.

Ces fêtes vénitiennes renouaient avec les fastes d'antan dans le cadre d'un festival inédit, « Venise Vivaldi Versailles », où la musique baroque va régner dans les lieux les plus somptueux, côtoyant spectacles pyrotechniques et bals costumés jusqu'au 17 juillet.

Le coup de tonnerre de fusées lancées depuis les berges du Grand Canal, le long duquel des tribunes ont été installées pour le public, a ouvert les festivités. Filant silencieusement sur l'eau, des gondoles ont surgi du lointain éclairées chacune par une flamme dansant dans la nuit, aux accents du chant « Santa Lucia ».

Pilotées par des gondoliers en pull marin et pantalon noir, ceinture rouge à la taille et chapeaux de paille sur la tête, les embarcations dans lesquelles ont pris place des passagers, luxueusement parés et masqués, se sont alignées le long du canal, le temps du spectacle.

Sur le thème des « Quatre Saisons » de Vivaldi, feux d'artifice, jets d'eau, langues de feu et musique se sont entremêlées dans un bouquet coloré et poétique sur le canal, hanté par des créatures fantastiques. Un dragon plein de fureur l'a parcouru, crachant le feu de toutes parts, puis un hippocampe géant s'y est promené, gonflant ses naseaux, avant de croiser sous le ciel une immense montgolfière, aux nuances nacrées, sous laquelle une trapéziste se balancait.

Pour accompagner la mongolfière, deux petites voitures, rouge et jaune, roulent sur l'eau à vive allure.

Puis, une sorte d'insecte aquatique fait tournoyer au-dessus de lui comme une étoile de feu, non loin de poulpes géants, faits de jets d'eau et de lumière qui vont et viennent nonchalamment sur l'eau.

« Oh! », s'extasie le public à chaque apparition avant le bouquet final qui jette ses mille feux sur le Grand Canal.

La soirée avait débuté par un concert inédit dans l'Opéra royal du Château, où le maestro catalan Jordi Savall, à la tête du Concert des Nations, son ensemble de musique baroque, dirigeait chanteurs et musiciens pour « Teuzzone », un opéra méconnu de Vivaldi, créé en 1719 pour le Festival de Mantoue.

Ces fêtes des « trois V » se poursuivront au château de Versailles avec, entre autres, un concert de la mezzo-soprano Cecilia Bartoli et de l'Ensemble Matheus dirigé par Jean-Christophe Spinosi dans la Galerie des Glaces et à l'Opéra royal.

La tragédie lyrique « Atys » de Lully, l'une des œuvres préférées de Louis XIV, ressuscitée par William Christie en 1987 à Paris et recréée cette année à l'Opéra-Comique dans cette production mythique, sera aussi donnée à l'Opéra royal.

Un bal masqué élégant et frivole, conçu sur le modèle du Carnaval de Venise et des bals masqués de la Cour, accueillera musiciens, danseurs et spectateurs costumés de minuit jusqu'à l'aube dans l'Orangerie du Château, invitation aux complots ou au badinage.

dimanche 26 juin 2011

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Abidjan : « réconciliation » en
musique avec le festival de Magic
System

La « réconciliation » se tente sur un air de musique à Abidjan, avec l'ouverture vendredi du festival du groupe ivoirien Magic System, première manifestation culturelle d'ampleur depuis la fin de la crise post-électorale qui a meurtri le pays.

Pour sa quatrième édition, le Festival des musiques urbaines d'Anoumabo (Femua), qui se tient jusqu'à dimanche dans le village du même nom situé au cœur du quartier de Marcory (sud), a été inauguré par Dominique Ouattara, l'épouse du président Alassane Ouattara, a constaté une journaliste de l'AFP.

Après deux jours d'averses intenses pour cause de saison des pluies, Mme Ouattara, vêtue d'un pagne ocre aux imprimés en forme d'étoiles, a appelé les artistes, « quel que soit (leur) bord politique », à être « des artisans de la réconciliation nationale ».

Agissez « en faveur de la paix, amenez toutes les filles et les fils de notre pays à chanter et danser ensemble comme par le passé », « portez haut et loin le drapeau de la Côte d'Ivoire réunifiée », a-t-elle encore lancé, en présence de plusieurs membres du gouvernement.

Magic System, qui enchaîne les tubes (« Premier Gaou »...) en Afrique et en Europe, en particulier en France, a offert à cette occasion une école primaire au village aux ruelles boueuses.

Le groupe organisateur, comme le rappeur ivoirien Billy Billy et la diva de la musique gabonaise Patience Dabany, dite « la Mama », ont chanté devant plusieurs centaines de fans.

Une série de concerts d'artistes ivoiriens et africains sont prévus jusqu'à dimanche.

Quelque 3.000 personnes ont trouvé la mort durant la crise conclue le 11 avril, après dix jours de guerre dans Abidjan, avec l'arrestation de l'ex-président Laurent Gbagbo, qui refusait de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010.

dimanche 26 juin 2011

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« Leviathan » d'Anish Kapoor à
Paris: gros succès, plus de
277.680 visiteurs

La sculpture géante « Leviathan » de l'artiste britannique Anish Kapoor installée sous la nef du Grand Palais à Paris a attiré 277.687 visiteurs, un éclatant succès pour la 4e édition de « Monumenta », a-t-on appris auprès des organisateurs.

La fréquentation de cette exposition d'une durée de quarante jours, qui a fermé ses portes jeudi soir, affiche une hausse de 85% par rapport à la précédente édition, conçue par l'artiste français Christian Boltanski (elle avait duré quatre jours de moins).

Lancé en 2007, « Monumenta » est un événement culturel qui propose à un artiste contemporain renommé de créer une œuvre inédite pour l'espace monumental de la nef du Grand Palais, situé près des Champs-Elysées.

La fréquentation quotidienne a été en moyenne de 6.942 visiteurs. Des nocturnes jusqu'à minuit étaient organisés quatre jours par semaine.

D'origine indienne, Anish Kapoor a conçu pour Monumenta une œuvre gigantesque, intitulée « Leviathan », en référence au monstre des profondeurs. Une immense sculpture vide de près de 80.000 m3, faite d'une enveloppe rouge sombre qui tient grâce à la pression de l'air insufflé à l'intérieur. Elle se découvre de l'intérieur puis de l'extérieur.

L'œuvre en PVC a été démontée dès vendredi. Propriété de l'artiste, elle doit à présent regagner ses ateliers londoniens.

dimanche 26 juin 2011

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« Midnight in Paris », plus gros
succès de Woody Allen aux USA
depuis 25 ans

Le dernier film de Woody Allen, « Midnight in Paris », est devenu cette semaine son opus le plus profitable en Amérique du Nord depuis 25 ans, a annoncé vendredi son distributeur Sony Pictures Classics.

Le dernier film de Woody Allen, « Midnight in Paris », est devenu cette semaine son opus le plus profitable en Amérique du Nord depuis 25 ans, a annoncé vendredi son distributeur Sony Pictures Classics.

« Midnight in Paris », qui se déroule entièrement à Paris, a déjà récolté plus de 23 millions de dollars aux Etats-Unis et au Canada depuis sa sortie le 20 mai dernier, précise le studio dans un communiqué.

Les recettes dans le reste du monde — où la cote de popularité de Woody Allen est généralement plus élevée qu'aux Etats-Unis — s'élèvent pour leur part à 35,7 millions de dollars, selon le site intenet professionnel IMDB.com.

Cela fait quelques années déjà que le réalisateur, âgé de 75 ans, a mis les voiles vers l'Europe pour ses films, quittant sa chère ville de New York.

Après Londres (« Match Point », « Scoop »), Barcelone (« Vicky, Cristina, Barcelona ») et Paris, Woody Allen se tourne maintenant vers Rome, où le tournage de « Bop Decameron » doit commencer en juillet, avec Penelope Cruz, Ellen Page, Alec Baldwin et Woody Allen lui-même.

Le film de Woody Allen le plus rentable à ce jour en Amérique du Nord reste « Hannah et ses sœurs » (1986), avec 40,1 millions de dollars.

dimanche 26 juin 2011

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Comme chaque été, le cinéma à la
fête du 25 juin au 1er juillet

Pour la 27ème fois, la Fête du Cinéma proposera du 25 juin au 1er juillet toutes les séances à 3 euros après l'achat du premier ticket au tarif habituel, même réduit.

Avec plus de 5.400 écrans, le parc français est l'un des meilleurs du monde et la Fête du cinéma -prolongée jusqu'au 8 juillet avec les contremarques distribuées par les banques BNP-Paribas-, située à cheval sur deux semaines de sorties, doit permettre de faire le plein de nouveautés puisque sortent en moyenne une douzaine de films chaque mercredi (620 à 640 par an).

Cette fête est traditionnellement un succès populaire qui a permis de cumuler 70 millions de spectateurs en 26 éditions depuis 1985, dont la moitié de moins de 25 ans.

Les professionnels ne s'en cachent pas, cette fête doit aider à ramener le public vers les salles obscures dont la fréquentation est en baisse depuis le début de l'année, après deux années largement au-dessus des 200 millions d'entrées.

« Pour le moment, à la fin mai, nous sommes à -10% de fréquentation », rappelle Jean Labé, le président de la Fédération nationale des cinémas, qui compte sur un deuxième trimestre prometteur pour refaire le retard, avec de nombreuses productions américaines et françaises de qualité dont celles primées à Cannes, comme « Polisse » de Maïwenn et « The Artist » de Michel Hazanavicius, qui a valu le prix d'interprétation masculine à Jean Dujardin.

En attendant, le film de Roshdy Zem « Omar m'a tuer », qui sortira mercredi 22 juin, avec un Sami Bouajila étincelant dans le rôle d'Omar Raddad, devrait à lui seul drainer de nombreux spectateurs si l'on en croit les attentes qu'il suscite parmi les professionnels.

De Michel Hazanavicius à Vincent Perez, ou Ariane Ascaride, Isabelle Nanty et Jean-Paul Rouve (tous deux à l'affiche des « Tuche » le 1er juillet), les comédiens venus soutenir la fête du cinéma ont spontanément mis ce deuxième long-métrage de Roshdy Zem à leur programme.

dimanche 26 juin 2011

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Disparition de la grande
égyptologue Christiane Desroches
Noblecourt

La célèbre égyptologue Christiane Desroches-Noblecourt, qui s'est battue pour sauver les temples de Nubie en Haute-Egypte et a su rendre rendre populaire l'Egypte ancienne auprès des Français, est décédée jeudi à l'âge de 97 ans.

Mme Desroches Noblecourt est morte dans une maison de retraite, proche de sa demeure de Sézanne dans la Marne0

Le président-directeur du Louvre, Henri Loyrette, a souligné que Christiane Desroches Noblecourt a su, à travers « une longue et très belle carrière », rendre l'égyptologie « véritablement populaire, au meilleur sens du terme ».

« Avec énergie et passion, elle a largement contribué au rayonnement du département des antiquités égyptiennes du Louvre », a déclaré M. Loyrette.

Première femme égyptologue, résistante pendant la Seconde guerre mondiale, Christiane Desroches Noblecourt a fait sa carrière au Louvre et fini par prendre la tête du département des antiquités égyptiennes.

Guillemette Andreu, qui dirige à présent ce département, évoque « son culot, son audace, sa motivation, sa passion » mis au service de l'égyptologie.

Mme Andreu souligne qu'elle a su s'imposer comme femme dans un milieu d'égyptologues à l'époque entièrement masculin. Un jour, pour lui jouer un tour, certains de ses collègues l'avaient même enfermée dans une tombe où elle avait dû passer la nuit, raconte Mme Andreu.

Mais rien n'arrêtait cette femme de petite taille, assez forte, et toujours bien coiffée. Au point que l'on parle d'elle aujourd'hui comme d'une « grande dame » ou d'une « grande prêtresse ».

Elle avait de la voix, du bagout et un tempérament très fort.

Passionnée et enthousiaste, Mme Desroches Noblecourt a organisé la célèbre exposition sur Toutankhamon en 1967 à Paris, qui a accueilli près d'1,3 million de visiteurs. Et celle sur Ramsès II, qui a recontré un succès presque identique. Elle a aussi écrit de très nombreux ouvrages.

« Elle avait un sens magnifique de la médiation, de la vulgarisation. Elle savait faire revivre Ramsès II comme si elle avait pris un verre avec lui la veille », souligne Guillemette Andreu. « Elle a fait entrer l'Egypte dans la culture générale des Français », ajoute-t-elle.

Intrépide, Christiane Desroches Noblecourt n'avait peur de rien, discutant avec les puissants pour défendre les antiquités égyptiennes. Au cours d'une carrière de plus de 50 ans, elle a permis de préserver vingt-quatre temples de Nubie, en Haute-Egypte. Elle a notamment joué un rôle majeur lors de la construction du barrage d'Assouan et du sauvetage du temple d'Abou Simbel.

Pendant la Seconde guerre mondiale, elle était parvenue à cacher en province des chefs-d'œuvre égyptiens conservés au Louvre.

Première femme à avoir reçu la médaille d'or du CNRS, elle a également été couronnée par la médaille d'argent de l'Unesco et est l'une des très rares femmes grand'croix de la Légion d'honneur.

dimanche 26 juin 2011

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Nouvelle étape de la renaissance
du Jean Bart, navire de guerre
du XVIIe

Le chantier du « Jean-Bart », une reconstitution d'un navire de la Marine de guerre de Louis XIV construit à taille réelle à Gravelines (Nord), a connu vendredi une étape spectaculaire avec le montage de la structure arrière du navire, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.

Le chantier du « Jean-Bart », une reconstitution d'un navire de la Marine de guerre de Louis XIV construit à taille réelle à Gravelines (Nord), a connu vendredi une étape spectaculaire avec le montage de la structure arrière du navire, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.

Une grue a hissé les allonges d'arcasse, pièce de plusieurs tonnes, à sa hauteur finale de 17 mètres. Elle a été ajustée à l'aide de cordes par une dizaine d'hommes et fixée par d'énormes clous. Le mât arrière du navire a pu ensuite être élevé et le drapeau royal a fleur de lys, hissé.

« C'est une étape importante du chantier car cela va nous permettre désormais de travailler à la vraie hauteur du navire », a souligné à l'AFP Christian Cardin, le père du projet qui est porté par l'association Tourville.

La prochaine étape de construction visera à mettre en place le squelette de la base du navire.

Le Jean Bart, dont les plans ont été établis à partir d'un document anonyme du XVIIe siècle connu sous le nom d'« Album de Colbert » et des restes de plusieurs épaves, fera 57 mètres de long, 12 de haut et sera armé de 84 canons. Il est destiné à participer aux manifestations du patrimoine maritime.

Le projet date de 1992 et les travaux ont commencé en 2003. « Au rythme actuel de travail, nous en avons pour encore à peu près 15 ans de travail », estime M. Cardin.

Les collectivités publiques financent la partie « insertion » du chantier d'une dizaine de personnes qui est également alimenté par les cotisations des membres de l'association. Des fonds européens remboursent la moitié des investissements grâce à un partenariat avec des associations britannique et belge qui mènent des projets du même type.

dimanche 26 juin 2011

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Des œuvres de Picasso exposées
et à la vente à Monaco

Trente-deux œuvres représentatives des différentes périodes de création de Picasso sont visibles et disponibles à l'acquisition depuis vendredi et jusqu'au 27 août chez Opera Gallery à Monaco. Exécutés entre 1905 et 1968, ces huiles sur toiles, dessins ou aquarelles constituent un ensemble estimé entre 60 et 70 millions d'euros, qui devrait attirer acheteurs et collectionneurs du monde entier.

Toutes authentifiées par Maya Picasso, ayant-droit de l'artiste, les 32 œuvres exposées revisitent ainsi la « période rose » à travers une aquarelle de 1905, « Saltimbanque et jeune fille », une sorte d'hommage à l'art circophile, qui appartenait à Daniel-Henry Kahnweiler, marchand attitré de Picasso.

Emblématique de la période « cubiste », l'huile sur panneau « Nature morte au gobelet » (1914) est connue pour avoir eu comme premier propriétaire le compositeur Igor Stravinsky, ainsi qu'en témoigne la dédicace, datée par Picasso.

Marquées par un retour de l'artiste à un certain académisme, les années 20 sont aussi bien représentées par plusieurs œuvres dont les hiératiques « Trois femmes à la fontaine » (1921).

Célèbre pour avoir résidé après la Seconde guerre mondiale dans le sud de la France, Picasso est aussi connu pour s'être alors saisi de la flamboyance méditerranéenne de sa villégiature, qu'il a retranscrite à sa façon, et ce dès l'entre-deux guerres. L'on retrouve ce goût pour la Riviera dans la « Maison à Juan-les-Pins » (1931) ou vingt ans plus tard, dans « La Villa au Palmier » (1952), vendue dès jeudi soir deux millions de dollars (1,41 million d'euros) à une homme d'affaires indien, qui n'a pas même eu besoin de se déplacer.

Sept autres œuvres ont été achetées, parfois même avant le vernissage. C'est le cas du « Combat de Faune et de Centaure » (1946), achetée par un collectionneur monégasque ou de la « Tête d'homme barbu » (1965), une huile sur toile évoquant la pilosité masculine d'un visage déstructuré, dans un camaïeu de verts. La toile a été acquise jeudi par un collectionneur américain. Même destin pour « Arlésienne » (1958), une autre huile sur toile cédée cette fois à un client britannique de la galerie.

« Nu et homme assis » (1969), qui incarne parfaitement la fin de la carrière de Picasso et sa propension à malmener les corps, a également été vendu jeudi soir en quelque secondes. « Pour moi, c'est un coup de cœur car ce dessin évoque tout Picasso et surtout son amour des femmes », a confié à l'Associated Press Lady Monika Del Campo Bacardi, nouvelle propriétaire de ce dessin. Impossible de connaître le prix de la transaction, la riche héritière de l'empire Bacardi assurant que l'amour de l'art « ne se compte pas en somme d'argent », mais en « grandeur d'âme ». AP

« Picasso » - Exposition et vente du 24 juin au 27 août chez Opera Gallery - 1 avenue Henri Dunant - 98000 Monaco. AP

http.www.picasso.operagallery.com


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