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dimanche 5 juin 2011

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Le Festival de musique
contemporaine Agora 2011 du 8 au
18 juin à Paris

Le Festival Agora, organisé du 8 au 18 juin pour présenter les travaux de l'Ircam (Institut de recherche et coordination acoustique/musique), donnera au Grand Palais « Les Temps tiraillés », sur une musique de Georg Friedrich Haas avec pour chorégraphe Myriam Gourfink autour de l'œuvre créée par Anish Kapoor pour la grande nef dans le cadre de la 4e édition de « Monumenta ».

« Luna Park », une composition de Georges Aperghis ouvrira les festivités à l'Ircam, centre se consacrant à la recherche musicale et à la création artistique.

Disparu en 2007, Karlheinz Stockhausen sera très présent dans cette édition d'Agora, avec « Klang » par exemple, une composition où un baryton explique sa condition de baryton par le biais d'une musique électronique.

 

  dimanche 5 juin 2011

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Une belle distribution au Festival
de Saint-Denis du 7 juin au 5 juillet

Des chefs d'orchestre et musiciens prestigieux sont à l'affiche du Festival de Saint-Denis organisé jusqu'au 5 juillet. Le « Stabat Mater » de Rossini sera donné par l'Orchestre Philharmonique de Radio-France sous la direction de Myung-Whun Chung dans la Basilique Cathédrale de Saint-Denis. Le chef interprètera également au piano le « Quatuor pour la fin du temps » de Messiaen, avec trois des musiciens de l'orchestre, tandis que Vincent Dumestre dirigera le « Te Deum » de Charpentier, et celui de Lully.

Le « War requiem » de Benjamin Britten sera interprété par l'Orchestre National de France et la Maîtrise de Radio France sous la direction de Semyon Bychkov et le violoniste Valeriy Sokolov jouera le Concerto pour violon et orchestre de Tchaïkovski avec l'Orchestre National d'Ile-de-France sous la direction de Yoel Levi.

Les frères Renaud et Gautier Capuçon, accompagnés de l'altiste Gérard Caussé et du pianiste Michel Dalberto interprèteront Fauré, et Jérémie Rhorer dirigera la « Messe en ut » de Mozart.

« La Passion » de Bach, sera quant à elle dirigée par John Nelson avec l'Ensemble Orchestral de Paris, la Maîtrise de Paris et la Schola Cantorum Oxford.

dimanche 5 juin 2011

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Nelson Freire ouvre le Festival
d'Auvers-sur-Oise

Le pianiste Nelson Freire ouvre le Festival d'Auvers-sur-Oise le 4 juin avec des œuvres de Mozart.

« Saint-François d'Assise » de Gounod sera recréé avec la Maîtrise de Paris, l'Orchestre Pelleas, l'Ensemble Vocal Aedes sous la direction de Patrick Marco avec à l'orgue Jean Guillou en l'Eglise Saint-Eustache à Paris dans le cadre de ce festival.

La pianiste Brigitte Engerer accompagnée de l'ensemble Accentus, le contre-ténor Philippe Jaroussky ou le pianiste Christian Chamayou s'y produiront, en l'Eglise Notre-Dame d'Auvers-sur-Oise tandis que la soprano autrichienne Gundula Janowitz animera des masterclasses.

 

dimanche 5 juin 2011

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L'opéra Madame Butterfly en plein air de juin à septembre

L'opéra de Puccini « Madame Butterfly » sera donné en plein air à Paris (Cour d'Honneur des Invalides) et dans sa région (Château de Vincennes, Parc de Sceaux, Château de Fontainebleau, etc) ainsi qu'au Mont-Saint-Michel, dans la Cité de Carcassonne et d'autres villes de France.

La mise en scène est de l'acteur Christophe Malavoy.

 

dimanche 5 juin 2011

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Écrans géants et show de lumière
au concert d'été du Philharmonique
de Vienne

Ecrans géants et show de lumières: le traditionnel concert d'été de l'orchestre Philharmonique de Vienne donné jeudi dans les jardins baroques du château de Schönbrunn a offert un spectacle aux allures de concert de rock.

La huitième édition de ce concert nocturne gratuit, la deuxième plus importante manifestation de la formation viennoise après le concert du Nouvel An, a attiré une foule de Viennois et de touristes, loin d'être découragés par des températures très fraîches et un ciel menaçant.

L'an passé, quelque 100.000 personnes avaient fait le déplacement. Cette année, ils étaient « certainement plus nombreux », ont indiqué les organisateurs.

Dirigé pour la deuxième fois par le chef d'orchestre russe Valery Gergiev, le Philharmonique a entamé son concert par le célèbre poème symphonique de Franz Liszt, « Les Préludes ». Le pianiste et compositeur hongrois ne pouvait manquer au programme en cette année de célébration du bicentenaire de sa naissance.

La formation a enchaîné sur une œuvre de l'Italien Niccolo Paganini, avec comme soliste le flamboyant violoniste autrichien Benjamin Schmid, dont le répertoire oscille entre le classique et le jazz.

Un savant spectacle de lumière accompagnait la musique: des ronds jaunes se promenaient sur la pelouse et les fleurs du jardin, des raies blanches et violettes striaient le ciel et des jeux de néons habillaient de rouge et de bleu l'imposante fontaine de Neptune, derrière l'orchestre. Des écrans géants bordaient l'allée principale.

L'ambiance s'est brutalement refroidie avec l'interprétation de « Scène de grues » du Finlandais Jean Sibelius, une œuvre courte et grave, jouée à la mémoire des victimes du séisme et du tsunami sans précédent au Japon en mars.

Le concert, placé cette année sous le thème des « tableaux de virtuoses », a repris son cours avec « les tableaux d'une exposition » du compositeur russe Modeste Moussorgski, illustré par une chorégraphie du ballet de l'Opéra de Vienne.

L'Orchestre a terminé sa prestation en jouant deux œuvres de Johann Strauss non prévues au programme. La pluie tant redoutée n'étant pas venue, « nous devons en profiter », a déclaré son président Clemens Hellsberg.

Le concert a été retransmis dans 62 pays par l'EBU, une fédération de 85 chaînes de télévision nationales.

dimanche 5 juin 2011

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Affluence record et festival hig tech
pour l'Enlèvement au sérail à
Rennes

Quelque 5.000 personnes se sont rassemblées vendredi soir à Rennes pour une représentation « festive » en direct sur écran géant de « L'Enlèvement au sérail » de Mozart, diffusée également sur tablettes numériques, internet et smartphones, a constaté une journaliste de l'AFP.

De nombreux spectateurs ont afflué sur la place de la Mairie, une heure avant le spectacle à 20H30, et déballé glacières et paniers, sandwiches et salades, dégustés en famille ou entre amis sur des nattes, des coussins, des transats ou des chaises apportées pour l'occasion.

D'autres prenaient le soleil sur les marches de l'opéra, situé face à l'écran de l'Hôtel de Ville, tandis que les spectateurs de la représentation « intra muros » faisaient la queue à l'intérieur.

« On préfère être ici », dehors, clament en chœur Réjane, Delphine et Stéphanie, venues écouter l'opéra, sous le soleil, avec leurs enfants dont l'un veut « inviter Mozart » à leur pique-nique.

« Au moins, on a accès à ce genre de musique, alors qu'à l'opéra, ce sont des tarifs prohibitifs », se réjouit Delphine.

« C'est génial », témoigne Catherine, en fauteuil roulant, parmi les premiers rangs. « D'habitude, à l'opéra, pour moi, c'est compliqué il faut passer par les coulisses des artistes », explique-t-elle, « et puis, surtout, il n'y a pas le côté festif d'aujourd'hui », poursuit-elle.

Cyril, onze ans et demi, venu avec un copain, a amené sa console de jeux « au cas où » mais se dit néanmoins « super content » de cette expérience qui « peut faire profiter les gens du classique ».

A la fin de la représentation, les chanteurs sont venus saluer le public au balcon de l'opéra, déclenchant une longue ovation.

« Ce qui est important dans l'opéra, c'est la ferveur d'un partage », avait expliqué Alain Surrans, directeur de l'Opéra de Rennes, lors d'une conférence de presse fin mai. « Les contribuables paient plus pour l'opéra que le spectateur, nous avons le devoir de rendre cette maison au contribuable, c'est un devoir démocratique », avait-il confié.

« L'Enlèvement au sérail«  était diffusé gratuitement et simultanément sur écran géant, à Rennes et dans trois villes de l'agglomération ainsi qu'à Lorient (Morbihan).

Dans les salons de la mairie, le public rennais était invité à découvrir le spectacle retransmis sur différents supports utilisant des technologies de pointe.

Des tablettes numériques permettaient notamment aux utilisateurs de changer de point de vue, en zoomant sur la scène de l'opéra ou la fosse d'orchestre, de découvrir les coulisses du spectacle grâce à des vidéos sur la fabrication des décors et des costumes, ou encore de visualiser la partition ou des biographies des chanteurs.

Le spectacle était aussi visible en 3D sans lunettes, grâce à la captation autostéréoscopique, et par l'Opéra bis (la version virtuelle de l'opéra de Rennes dans les mondes de Second Life et Opensimulator).

L'opération a mobilisé un budget de 750.000 euros. En 2009, une retransmission sur grand écran avait déjà attiré plus de 3.000 spectateurs sur la place de la mairie.

dimanche 5 juin 2011

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Entre Paris et Bruxelles, le rock
ombrageux et prometteur d'Applause

Heureuse rencontre entre un ténébreux chanteur parisien et quatre éclectiques musiciens bruxellois, Applause tente avec son premier album, « Where it all began », à paraître en France lundi, d'imposer son rock ombrageux au-delà du cercle de ses aficionados branchés.

Ouverts à tous les vents, les 13 titres en anglais qui composent ce premier opus déclinent toutes les nuances de l'indie rock, ce genre anglo-saxon par excellence qui, depuis une grosse dizaine d'années, a su trouver en Belgique, de remarquables interprètes.

Charpenté par quatre musiciens bruxellois, ex-soutiers de la fantasque fanfare du Belgistan, Applause devrait rapidement se faire une place aux côtés des grands noms de la scène rock belge : Deus, Ghinzu ou Girls in Hawai.

Comme ses aînés, Applause peut se targuer de dépasser les clivages du plat pays puisqu'il commence à se faire une place dans les programmations de radio flamandes, ce qui n'est pas un mince exploit pour un groupe wallon, même lorsqu'il chante en anglais.

« Where it all began » (3ème bureau) est d'ailleurs paru dès le 23 mai, en Belgique.

« Comme c'est un pays un peu bizarre, on se nourrit de ce qui vient d'ailleurs. On sent aussi en France, un a priori très positif par rapport à la scène musicale belge », sourit David Picard, le clavier du groupe.

De fait, Applause s'est attiré dès ses débuts les faveurs des arbitres de la branchitude et des élégances rock: apparitions sur les compilations du magazine Les Inrockuptibles, chroniques dithyrambiques, multiple diffusion du titre « The lighthouse » sur Radio Nova.

« On n'a pas l'impression d'être un groupe branché mais c'est encourageant et ça a accéléré les choses », témoigne Nicolas Ly, chanteur parisien du groupe.

« On s'est rencontré en 2006. On a travaillé sur notre EP 5 titres en 2009. Il est sorti en 2010 et nous voilà avec notre premier album. On reste néanmoins un groupe en développement. Tout reste encore à faire ».

Indéniablement influencé par le rock dépressif des années 90, de Radiohead à Portishead, « Where it all began » ne se limite pas à un pâle décalque de ces souvenirs d'adolescence tourmentée.

Des saillies jazz ou électro, des inflexions soul savent çà et là, bousculer les compositions et donner comme avec « Black sand », premier single tiré de l'album, l'exemple d'une chanson accrocheuse mais vénéneuse.

La jolie voix de Nicolas Ly participe également pour beaucoup à la réussite du projet. Belle gueule, chevelure noir corbeau, ce mannequin de 32 ans passé par les Beaux-Arts de Paris convoque de manière évidente, le fantôme de l'Américain Jeff Buckley brutalement décédé en 1997.

Une comparaison que l'intéressé juge flatteuse mais dont il souhaite ne pas rester prisonnier.

dimanche 5 juin 2011

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Shaka Ponk secoue le rock français

Une nomination aux Victoires, les gros festivals de l'été et un Zénith en novembre presque sans promotion... Shaka Ponk secoue le rock français grâce à des concerts détonants depuis quelques mois.

« Coup de cœur », c'est le mot qu'a eu Luc Barruet, l'organisateur de Solidays, lorsqu'il a annoncé que Shaka Ponk était invité à l'édition 2011 pour la deuxième année consécutive.

Sur scène, le groupe mélange punk, rock, pop, metal, reggae, électro dans un concentré d'énergie inspiré des Red Hot Chili Peppers. Au milieu des musiciens, un écran diffuse des images du singe Goz, membre virtuel mais essentiel de Shaka Ponk, qui chante avec eux.

Grâce à ce dispositif ébouriffant et malgré peu de diffusions en radio, le groupe bénéficie depuis quelques mois d'un efficace bouche-à-oreille.

Après une Cigale complète en juin, il sera à l'affiche des plus gros festivals de l'été : Main Square à Arras, Vieilles Charrues, Paléo de Nyon... et s'offrira le Zénith de Paris en novembre.

En 2010 déjà, il avait été nommé aux Victoires de la musique comme révélation scène, une surprise telle qu'« on croyait que c'était une blague jusqu'à ce qu'on reçoive les cartons d'invitation chez nous », confie le batteur Ion.

Shaka Ponk, créé en 2004, n'est pourtant pas né sur scène. « Au départ, ce n'était pas vraiment de la musique, mais un concept autour de l'écologie, du VJing, des images et puis c'est devenu un groupe », explique le chanteur Frah.

« L'idée, c'était celle d'un visuel qui explique aux hommes qu'ils sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis d'une manière un peu fun », détaille-t-il.

Goz a été fourni au groupe par un hacker qui utilisait le singe pour lancer des messages écolos sur des campagnes publicitaires sur le net.

Aujourd'hui, Shaka Ponk est « toujours accro à la vidéo, à l'image », souligne Frah, qui estime que chaque groupe devrait « intégrer un graphiste qui connaisse tous les outils et véhicule son univers visuel, qu'il soit tordu ou pas« .

Pour accompagner son nouvel album, le groupe mettra en ligne jusqu'en octobre « une douzaine de clips », pour lesquels il a pour la première fois fait appel à des réalisateurs extérieurs.

Autre nouveauté, « The geeks and the jerkin' socks » est le premier album dont les membres de Shaka Ponk ont écrit les textes seuls.

Auparavant, le groupe demandait à des rencontres d'un soir de griffonner des bouts de textes, qu'il mettait en forme dans un charabia fait d'anglais et d'espagnol censé refléter les pensées de Goz.

Shaka Ponk, créé comme un collectif, a gardé un mode de fonctionnement atypique dans le milieu musical.

Chez eux, pas de véritable studio, ni de producteur. « On a décidé de s'associer à une maison de disques (le label indépendant Tôt ou tard, ndlr) pour tout ce qu'on ne pouvait pas faire, comme la promo. Mais pour tout le reste, clips, sons... notre grand plaisir, c'est de le faire seuls », dit Frah.

dimanche 5 juin 2011

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Sting et Robert Plant au le Festival
de Nîmes

Créé en 1997, le Festival de Nîmes accueillera cette année dans le cadre des Arènes une pléiade de stars internationales. A l'affiche du 30 juin au 23 juillet : The Chemical Brothers, Sting, Robert Plant, Santana, Ben Harper, Archive, Portishead, Supertramp, Mogwai, Metronomy, Crystal Castles, the Do...

dimanche 5 juin 2011

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Diabologum se reforme pour un soir

Diabologum se reforme dans le cadre des Rockomotives de Vendôme, pour un concert, le 29 octobre, seule date prévue en 2011 « pour l'instant ». Fondé par Michel Cloup et Arnaud Michniak (Peter et Tadz), ce groupe toulousain avait largement inspiré la scène indépendante française des années 1990. Après un bout de chemin avec Dominique A, l'album « #3 » (1996) avait marqué les esprits, mélange étonnant de slam, de samples et de rock parfois agressif. « Pour les 20 ans du festival, il nous a semblé important de mettre à l'honneur ce groupe mythique de la scène underground », explique Richard Gauvin, programmateur des Rockos.

dimanche 5 juin 2011

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Des places de concerts pour du
volontariat

Pour la troisième année consécutive un opérateur télécoms organise un concert au Zénith de Paris, dont les places sont exclusivement offertes à des jeunes ayant donné quatre heures de leur temps à un projet associatif. Le 6 juillet, le concert réunira notamment David Guetta, Ludacris, Taio Cruz et Jessie J. Renseignements : www.orangerockcorps.fr

dimanche 5 juin 2011

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Incitation à la violence contre la
police : un rappeur relaxé

Le chanteur d'un groupe de rap qui était poursuivi pour « incitation à la commission d'atteintes volontaires à la vie et à l'intégrité des personnes » dans un vidéoclip diffusé sur internet a été relaxé vendredi par le tribunal correctionnel de Bordeaux.

Cyril Martinez, 32 ans, qui a pour nom de scène « Alias », était poursuivi pour avoir laissé entendre des slogans hostiles à la police et prônant la violence à l'égard des forces de l'ordre dans les paroles d'une chanson diffusée sur internet.

Le tribunal a relaxé l'acteur-chanteur en estimant qu'il y avait prescription entre le moment où le clip vidéo a été tourné, en juillet 2010, la dénonciation des faits par le préfet de la Gironde en septembre et la citation directe en mars 2011.

Le vice-procureur de la République de Bordeaux, Frédéric Clot, avait requis 30 jours amende à 100 euros à l'encontre du prévenu et la suspension de « cette publication haineuse ».

Pour l'avocat bordelais du rappeur, Julien Plouton, « le tribunal a tenu compte des errements procéduraux et des délais extrêmement longs qui se sont déroulés entre la fin de l'enquête et le début des poursuites ».

« Le débat au fond n'a pas eu d'incidence puisque c'est sur une question de procédure » qu'il a été relaxé, a ajouté l'avocat.

Devant le tribunal, M. Martinez avait expliqué avoir participé à ce clip « pour mettre en avant Bordeaux », ajoutant que son « face à face avec la justice est terminé depuis longtemps » et assurant ne pas avoir « fait ce texte » avec l'intention de nuire spécialement à la police.

dimanche 5 juin 2011

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Une centaine de spectateurs
victimes de pickpockets lors d'un
concert à Lille

Cinq pickpockets présumés, soupçonnés d'avoir commis une centaine de vols, principalement de téléphones portables, lors d'un concert de musique électro mercredi au Zénith de Lille, ont été interpellés et placés en garde à vue, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

Les cinq suspects ont été interpellés en flagrant délit, selon la même source, confirmant une information de la Voix du Nord.

Vendredi matin, quelque 38 victimes avaient été identifiées, selon la même source.

 Le parquet de Lille va ouvrir vendredi ou samedi une information judiciaire, vraisemblablement pour vols en réunion, et requérir des mandats de dépôts contre les cinq gardés à vue.

dimanche 5 juin 2011

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Mauritanie: décès de la « diva du
désert » Dimi Mint Abba

La célèbre chanteuse mauritanienne Dimi Mint Abba, surnommée « diva du désert » et fille de l'auteur de l'hymne national mauritanien, est décédée à l'êge d e52 ans , samedi dans un hôpital à Rabat où elle avait été admise à la suite d'un accident cérébral, selon des sources concordantes.

Née en décembre 1958 à Tidjikja, dans la région du Tagant (centre de la Mauritanie) dans une famille de la lignée de griots Iggawin, Dimi Mint Abba est la fille de Sidaty Ould Abba, chanteur réputé, auteur de l'hymne national mauritanien.

Elle a incarné la chanson mauritanienne jusqu'à son décès, selon des spécialistes, rappelant qu'elle a chanté pour la « Mauritanie indépendante », pour la jeunesse de son pays, avec une grande ambition.

Certains la comparaient à la diva égyptienne Oum Kalthoum. Dotée d'une voix forte et puissante jugée rare, jouant de l'ardin (sorte de harpe dont la base peut être utilisée comme percussion), elle a exporté les cultures de son pays sur plusieurs scènes, du monde arabe à l'Europe en passant par l'Afrique.

Le Sénégal, pays voisin, constituait souvent sa principale destination en complicité avec le chanteur sénégalais Youssou Ndour, qui l'accompagnait dans ses nombreuses soirées musicales à Dakar et à Nouakchott.

Pour un de ses parents, le journaliste Cheikh Ould Bekaye, « toute la Mauritanie est en deuil, la musique et le monde des musiciens sont désormais orphelins de leur tutrice, celle qui a présidé à la modernisation et à la conservation de l'art musical dans le pays des Maures ».

dimanche 5 juin 2011

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Jésus en slip à la Biennale d'art de
Venise, une provocation italienne

Jésus en slip, Ben Laden en peinture aux côtés de Kadhafi et Obama, des artistes nus qu'on peut toucher: le pavillon italien de la Biennale d'art de Venise, qui ouvre ses portes samedi, n'hésite pas à recourir à la provocation aux limites du trash.

Deux pas après être entré dans le pavillon italien, installé sur le bord du bassin de l'Arsenal, le visiteur se retrouve nez à nez avec un tableau du Christ en croix. Un sujet somme toute classique, à un détail près: Jésus porte un slip signé Dolce&Gabbana, le couple de célèbres couturiers italiens.

L'auteur de ce tableau, Giuseppe Veneziano, avait déjà fait parler de lui lors de la présentation de sa « Vierge du IIIème Reich », qui représentait une Madone avec un petit Hitler en uniforme Nazi dans les bras.

Quelques mètres plus loin, une autre œuvre iconoclaste: une composition de tableaux intitulée « The last crisis of this crazy crazy world » (« La dernière crise de ce monde vraiment fou ») fait figurer dans une même série les portraits de Barack Obama, Oussama Ben Laden et Mouammar Kadhafi.

Le caractère insolite de cette juxtaposition, voulue par l'artiste Felipe Cardena, est encore renforcé par le style très Bollywood des peintures aux couleurs flamboyantes: les tableaux sont présentés ironiquement autour d'une représentation de Ganesh, le dieu hindou de la sagesse.

Dans le jardin du pavillon, autre provocation sous la forme d'une performance: installés chacun sur un trône de plastique, un homme et une femme complètement nus se font toucher par le public, incité en ce sens par une inscription sur les trônes: « Touche, touche, touche! »

Et ce ne sont là que quelques exemples: le pavillon italien semble s'être ingénié à se concentrer sur la provocation, même si parfois la qualité des œuvres n'est pas au rendez-vous. Un parti-pris sans doute dû à la personnalité volcanique du commissaire de l'exposition, l'historien et critique d'art Vittorio Sgarbi.

Personnage très médiatique, connu en Italie pour ses excès de langage et ses colères homériques (il donna une claque à la députée Alessandra Mussolini en direct à la télévision), il est aussi un soutien de Silvio Berlusconi, dont un portrait est exposé dans le pavillon.

Pour lui, « l'art est devenu un hôpital auquel seuls les médecins (les critiques d'art) et les proches des malades (les artistes) ont accès ».

Le monde de l'art est devenu « un grand sanatorium coupé du monde qui n'est visité que par hasard par les gens sains d'esprit », s'emporte-t-il dans sa présentation du pavillon italien, intitulée pompeusement « L'état de l'art à 150 ans de l'Unité italienne », célébrée cette année.

Pour sortir de la dictature des « critiques-commissaires-infirmiers », « j'ai donc demandé à quelques personnes (150, ndlr) que j'admire de me signaler l'artiste, le peintre, le photographe, le céramiste, le designer, le vidéaste qu'ils considéraient comme le plus intéressant en ce début de millénaire », explique-t-il.

Le résultat: un empilement d'œuvres, certaines intéressantes, d'autres moins, mais bien évidemment sans aucun fil conducteur qui puisse donner une cohérence ou une grille de lecture à l'ensemble. Dans ce capharnaüm, le public doit côtoyer le pire et le meilleur.

 

   dimanche 5 juin 2011

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I am the wind, une pièce
minimaliste au Théâtre de la Ville à
Paris

Un plateau nu, radeau perdu en mer, émerge de la scène couverte d'eau, et deux hommes entremêlent leurs vies, comme les rimes d'un poème où se glisse l'effroi: pièce minimaliste, « I am the wind », est à l'affiche au Théâtre de la Ville à Paris jusqu'au 11 juin.

« I am the wind » (Je suis le vent) est la deuxième œuvre de l'écrivain norvégien Jon Fosse mise en scène par Patrice Chéreau, après « Rêve d'Automne » présenté durant l'automne au Louvre, puis au Théâtre de la Ville. « I am the wind » sera donnée au Festival d'Avignon, après une tournée en Autriche, à Barcelone et à Lyon.

Créée à Londres au théâtre du Young Vic, puis présentée à Paris dans la version anglaise surtitrée du dramaturge anglais Simon Stephens, la pièce est l'odyssée de deux hommes, l'Un et l'Autre, partis en mer, sur un bateau qui tangue aux confins du néant.

Ils jettent l'ancre dans une crique, mangent et boivent avant de repartir en haute mer sur leur fragile esquif. L'Un, interprété par l'acteur anglais Tom Brook, maigre, livide, peine à vivre, lourd « comme un mur de béton qui se lézarde ».

L'Autre, incarné par Jack Laskey, anglais lui aussi, effrayé, interroge sans cesse pour comprendre cette lourdeur de l'Un, sa peur et son envie de commettre un geste irréparable.

Le sens affleure par delà les mots, dans les interstices du langage d'une grande sobriété, lors des pauses, des silences qui s'étirent et sur lesquels plane une musique étrange. Car les mots « ne sont que des mots. Tout ce que je dis, on ne peut pas le dire, je le sais », assure l'Un.

Puis le jeu de l'acteur Jack Laskey se dénude à l'extrême pour raconter, poème final ou incantation, la chute dans la mer, les vagues noires et blanches, le bateau à la dérive, la solitude, l'effroi. L'Un lui répond, en écho, être « parti avec le vent ».

L'écriture de Jon Fosse a été influencée par « la façon dont on parle dans les contrées ouest de la Norvège, là où les gens sont connus pour ne guère parler », selon le dramaturge.

« Ils sont connus pour ne jamais exprimer leurs sentiments mais en vérité ils ont des sentiments très forts qui sortent parfois dans d'autres paroles », explique Jon Fosse.

« Je peux toujours exprimer ce qui ne peut être dit par des mots - grâce aux silences, aux pauses, aux ruptures », ajoute-t-il, ce que la mise en scène dépouillée et intense de Patrice Chéreau parvient à rendre, comme le jeu des acteurs, l'un prostré, l'autre hagard.

dimanche 5 juin 2011

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Chantierseurope 2011 : des
spectacles inédits en France du 3
au 19 juin à Paris

Des spectacles inédits en France seront donnés à Paris du 3 au 19 juin dans le cadre de Chantierseurope 2011, organisé pour la deuxième année par le Théâtre de la Ville s et France Culture en collaboration avec la Grande-Bretagne, l'Italie et le Portugal .

« I am the wind » (Je suis le vent), de l'écrivain norvégien Jon Fosse, mis en scène par Patrice Chéreau, ouvrira ces chantiers le 3 juin dans une version anglaise de Simon Stephens au Théâtre de la Ville, avant d'être présenté au prochain Festival d'Avignon.

Au programme figurent sept spectacles scéniques, trois concerts et sept lectures.

Ainsi, la jeune compagnie 1927 présentera sa deuxième création, un conte sinistre, « The Animals and Children took to the Streets », et le théâtre subversif de Cora Bissett sera représenté par « Roadkill », une pièce sur le thème du trafic sexuel.

Un bal littéraire européen est au programme, ainsi que des concerts de fado avec Carlos do Carmo et Mariza notamment, tandis que « Operette Moralli » de Giacomo Leopardi sera donné dans une mise en scène de Mario Martone.

Neil Hannon, du groupe Divine Comedy, sera à l'affiche du concert de clôture.

 

  dimanche 5 juin 2011

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Impatience, Festival des jeunes compagnies de théâtre à Paris

Huit pièces de jeunes compagnies théâtrales seront présentées dans le cadre du festival « Impatience », dont la troisième édition se déroulera à Paris du 9 au 18 juin à l'Odéon-Théâtre de l'Europe et au Centquatre.

Parmi elles, la compagnie mexicaine Lagartijas tiradas al sol (Lézards étendus au soleil), conçue comme un collectif, jouera « Asalto al agua transparente », histoire d'un désastre écologique, donné en version espagnole surtitrée, tandis que le collectif PHP, artiste associé au Centquatre, interprètera « Le sacrifice des grillons », une appropriation du mythe Œdipe.

« Jerusalem Plomb Durci », voyage halluciné dans une dictature émotionnelle, « Villégiature », d'après la « Trilogie de la Villégiature » de Goldoni, « Des couteaux dans les poules », qui nous conduit aux limites de la conscience, sont également au programme.

dimanche 5 juin 2011

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Les Misérables en son et lumière
à Montfermeil du 23 juin au 2 juillet

« Les Misérables » de Victor Hugo seront proposés en son et lumière pour la cinquième année dans la ville de Montfermeil, en Seine-Saint-Denis, du 23 juin au 2 juillet.

Six cents personnages prendront vie sur scène, au Château des Cèdres, dont 350 bénévoles.

 

  dimanche 5 juin 2011

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Le plus vieux cinéma du monde,
L'Éden à la Ciotat, va faire peau
neuve

Fermé pour raisons de sécurité depuis 1995, le plus vieux cinéma du monde, où furent projetés les premiers films des frères Louis et Auguste Lumière en 1895, va faire peau neuve et sera rénové « à l'identique » d'ici 2013.

« J'ai l'habitude de dire qu'à Cannes, ils ont les étoiles et qu'ici, on a la poussière! », s'amuse Michel Cornille, président de l'association « les lumières de l'Eden », les pieds dans les gravats de « son » cinéma, situé sur le front de mer de la Ciotat (Bouches-du-Rhône), face au port de plaisance.

Tentures déchirées, sièges poussiéreux, moquette élimée, écran absent, galerie supérieure à la peinture délavée: le temps semble s'être arrêté dans la petite salle de quelque 300 places, construite en 1892 « à l'ancienne » et inscrite depuis à l'inventaire des monuments historiques.

Mais cette vision ne sera bientôt qu'un lointain souvenir: des travaux de rénovation, d'un montant de cinq millions d'euros, débuteront en janvier 2012, pour une inauguration prévue en mai 2013, à l'occasion de Marseille-Provence capitale européenne de la culture.

Pour les amoureux de cette salle mythique, qui ont dû se battre contre l'appétit des promoteurs immobiliers qui « auraient aimé en faire un parking ou un hôtel-restaurant », et plus largement contre l'oubli, ces dates signifient la fin d'une longue période durant laquelle ils ont « joué la montre et gagné du temps », explique Jean-Louis Tixier.

En 2013, l'Eden figurera ainsi au centre d'un parcours urbain lié au cinéma, dont le point de départ sera la fameuse gare de La Ciotat, « héroïne » du premier film des frères Lumière, et qui n'a pas bougé non plus depuis plus d'un siècle.

Une autre étape pourrait être la villa de Michel Simon, où l'acteur a passé ses vacances de 1935 jusqu'à sa mort, en 1977: rachetée par la municipalité, elle devrait accueillir une résidence pour cinéastes et scénaristes.

Choisi pour ses talents de scénographe, l'architecte marseillais André Stern, pour qui l'Eden témoigne de la « genèse d'un changement de culture et de civilisation », affirme avoir donné la « priorité » aux intérieurs.

Recherche des couleurs d'origine, nettoyage des coursives, restauration de 75 sièges datant de 1920... la salle de cinéma sera digne d'entrer dans « le patrimoine mondial », s'enthousiasme-t-il.

Mais les extérieurs ne seront pas oubliés: chaque samedi soir, la fameuse locomotive des frères Lumière verra exaucer « son rêve d'aller jusqu'à la mer », avec la projection de son image sur la façade.

Rénovation faite, l'Eden restera une salle de cinéma, « à la programmation pointue » précise M. Cornille: « nous avons prévu de passer des vieux films restaurés, des Méliès, des Tati... »

A l'Institut Lumière de Lyon, partenaire de l'opération, on est justement en train d'entreprendre la restauration en numérique haute définition des films des frères Lumière, pour les prêter à l'Eden et les sortir en DVD fin 2012.

En attendant, ce que M. Cornille souhaite par dessus tout, c'est que la population se réapproprie « sa » salle: « ici, ça a toujours été les chantiers navals, note-t-il. On aimerait désormais que La Ciotat rime avec... cinéma ».

dimanche 5 juin 2011

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2000 ans après son naufrage, la
barge romaine d'Arles va refaire
surface

Après avoir livré ses innombrables trésors, une barge du 1er siècle immergée dans l'ancien port romain d'Arles, sur les berges du Rhône, va être relevée à partir de cet été, avant d'être restaurée puis exposée au public en 2013 au musée Arles antique.

Après avoir livré ses innombrables trésors, une barge du 1er siècle immergée dans l'ancien port romain d'Arles, sur les berges du Rhône, va être relevée à partir de cet été, avant d'être restaurée puis exposée au public en 2013 au musée Arles antique.

Découvert en 2004, à quelque 8 mètres de profondeur dans le port d'Arelate, l'Arles romaine, ce chaland à fond plat de 31 mètres de long, daté du milieu du 1er siècle de notre ère, au moment de la monumentalisation de la ville, est en excellent état de conservation.

« C'est le seul bateau romain complet qu'on connaisse, explique Claude Sintes, le directeur du musée départemental Arles Antique (MDAA). A bord, on a retrouvé des cordages, la cuisine des marins, avec son four, la vaisselle gravée à leurs noms, des outils comme une houe, une serpette et aussi tout son chargement: 27 tonnes de pierres taillées destinées à la construction! »

Pour une raison inconnue, le bateau a coulé comme un bloc et s'est enfoncé dans le limon du fleuve, qui a permis sa conservation. Aux sédiments fluviaux sont venus s'ajouter des milliers d'amphores, de poteries et d'objets usuels, jetés par les habitants dans le fleuve entre le 1er et le 6e siècle.

Un énorme dépotoir de près de 3 mètres de hauteur qui a formé une gangue protectrice durant près de 2.000 ans.

Déjà fouillée à trois reprises en 2008, 2009 et 2010, cette couche, qui pourrait renfermer plus de 2.000 amphores et quelques 10.000 céramiques, a déjà livré quelques trésors comme un lustre à 20 becs, un service quasi-complet en bronze, et même le dé pipé d'un tricheur!

« Ce bateau est une pièce unique qui nous permet de comprendre les réalités du commerce fluvial et les besoins de la construction au 1er siècle mais aussi, grâce au mobilier archéologique retrouvé, d'avoir une photographie des échanges maritimes entre l'Europe du nord et le bassin méditerranéen jusqu'au 6e siècle », souligne M. Sintes.

C'est cet intérêt patrimonial et historique qui a décidé le Conseil général des Bouches-du-Rhône, en octobre 2010, à réaliser le sauvetage du chaland antique, baptisé Arles-Rhône 3, et à obtenir son classement comme « trésor national ».

Depuis quelques semaines, des équipes d'archéologues, assistés de spécialistes des travaux publics sous-marins, ont donc commencé à dégager complètement l'épave du dépôt portuaire, remontant chaque jour des centaines de poteries.

Au fur et à mesure de son dégagement - il faudra également remonter à la main les 27 tonnes de pierres pesant entre 3 et 7 kilos chacune! -, l'épave sera découpée en une dizaine de tronçons, sous l'eau et à l'égoïne pour ne pas abîmer le bois.

A partir de juillet, chaque tronçon sera ensuite remonté à la surface et démonté. Les éléments seront acheminés dans des sacs remplis d'eau vers un laboratoire spécialisé, à Grenoble, pour y subir un traitement à base de résine avant la lyophilisation des bois.

Puis viendront le remontage du bateau et son exposition en 2013 dans une nouvelle aile du MDAA, construite pour l'occasion et entièrement consacrée au port antique et aux activités fluviales. Ce parcours viendra enrichir les autres sections du musée déjà célèbre pour ses trésors comme le buste de César, lui aussi découvert dans le Rhône.

D'ici là, à partir de samedi et jusqu'au 6 mai 2012, une exposition permettra au visiteur de suivre en direct les opérations de fouille et de relevage et d'en comprendre la dimension archéologique, tout en présentant quelques beaux objets retrouvés dans l'épave.

Ce projet, soutenu par de nombreux partenaires et mécènes, devrait coûter au total 8 à 9 millions d'euros.


©Musicologie.org 2011