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lundi 13 juin 2011

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A l'Opéra avec Coppélia le 17 juin
à France 3

lundi 13 juin 2011

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Le Crépuscule des dieux de Wagner
à l'Opéra Bastille

Le Crépuscule des dieux, ultime opéra de la tétralogie de Richard Wagner à l'Opéra Bastille. Direction Philippe Jordan et mise en scène Günter Krämer

 

  lundi 13 juin 2011

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« Les folles aventures de M.
Putron » d'Alain Baraige, se
présentent à Lyon

Samedi 18 juin à 12h00 la pianiste Malvina Pastor interprétera les deux albums des « folles aventures de Mr Putron » composés par Alain Baraige dans les salons du magasin Bellecour Musiques ,3 place Bellecour à Lyon.

Jean-Paul Blanchard dira les textes qu'il a écrits pour chaque volume. A la suite du concert Alain Baraige répondra aux questions du public et une séance de dédicaces sera accompagnée par un buffet offert par Bellecour Musiques.

Humour tendresse et poésie étant les maîtres-mots de ces recueils pour piano destinés aux élèves, la détente et la bonne humeur seront aussi au programme.

 

lundi 13 juin 2011

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Fête de la musique et activités
jeune public d'été à la Cité de la
musique de Paris

Mardi 21 juin, Fête de la musique, de 17h à 21h :

La Cité de la musique et Paris Mômes proposent une fête de la musique rien que pour les enfants et les parents !  Au programme, des concerts, des ateliers, des chorales : Sophie Forte, Pascal Ayerbe, Taxi-conteur, Les Musi'Terriens, atelier-performance au studio Son, ouverture au public de la répétition dans la Salle des concerts de l'opéra de Monteverdi, Il ritorno d'Ulisse in patria,  par l'ensemble La Venexiana, ouverture exceptionnelle de l'exposition Brassens ou la liberté et … goûter bio.     

En juillet et en août :

Exposition Brassens ou la liberté jusqu'au 21 août. En raison de son succès, cette exposition sera ouverte en nocturne tous les vendredis et samedis jusqu'à 22 heures jusqu'à la fin de l'exposition, le 21 août 2011. Un musicien interprète Brassens, tous les samedis de 15h à 16h. Visite-atelier pour jouer Brassens en famille, les vendredis 1er, 8, 15, 22, 29 juillet & 5,12, 19 août. Tarif : 6 € par enfant, 8 € par adulte accompagnateur (entrées du Musée et de l'exposition temporaire comprises)

Le Musée de la musique est ouvert tout  l'été, une occasion de le visiter en famille, de façon autonome et  ludique.

Les jeunes disposent d'un parcours sonore,  spécialement conçu pour eux : un audioguide disponible en français et  en anglais, gratuit et accompagné du livret-jeu Expédition  au pays des instruments du Musée de la musique. Cette  promenade en musique est animée de petites scènes interprétées par des  comédiens et ponctuée de nombreux extraits musicaux. Au cours de leur  parcours, un musicien les attend entre 15h et  16h30 pour leur faire écouter son instrument et partager  avec eux sa passion de la musique.

L'exposition permanente est gratuite pour les moins de 26  ans.

La Médiathèque est également ouverte tout l'été.

Atelier Médiathèque et Musée :  Balade autour d'un instrument, les jeudis de 14h30 à 16h30 Tarif : 6 € par enfant, 8 € par adulte accompagnateur

Les plus petits ont leur espace jeunesse dédié.

Pour les plus grands, la  base d'informations musicales fournit des fiches très précises sur les  écoles de musique, les stages et master-classes et les  ateliers de pratique musicale pour tous les styles musicaux et pour  tous les niveaux, du débutant au professionnel. Les métiers de la  musique sont abordés par le descriptif de toutes les formations  initiales ou continues proposées en France

 

lundi 13 juin 2011

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Public clairsemé pour la « Nuit
Africaine » au Stade de France

La fête de la scène musicale de l'Afrique francophone, baptisée « Nuit Africaine », a été plutôt réussie samedi, même si le costume du Stade de France s'est avéré un peu grand pour un événement qui n'a rassemblé qu'une vingtaine de milliers de spectateurs.

Alors que les organisateurs espéraient 60.000 personnes pour ce rassemblement considéré comme le premier de son genre, ils étaient moins de la moitié au plus fort de la soirée, a constaté sur place un journaliste de l'AFP, malgré des tarifs abordables.

Les 17 artistes présents se sont produits durant près de 05H30, devant un public qui a mis deux bonnes heures à monter en température.

Le fait qu'il soit disséminé dans un lieu qui peut accueillir jusqu'à 80.000 personnes explique, en partie, ce démarrage un peu poussif, de même que la température automnale.

Le spectacle aurait d'ailleurs sans doute produit un tout autre résultat dans un lieu à taille plus humaine.

A ce sujet, la proximité du concert de l'artiste ivoirien Tiken Jah Fakoly, qui se produira vendredi à Paris-Bercy, n'a pas mis toutes les chances du côté de la « Nuit Africaine ».

Le concert a pourtant été globalement à la hauteur, avec une série de bonnes prestations scéniques, dont l'enchaînement, principal écueil dans ce type de manifestation, a été très bien mené.

Des jeunes Mauriciens de Negro pou la vi, qui ont ouvert la soirée, au vétéran Guinéen Mory Kanté, qui l'a clôturée, le spectacle n'a quasiment souffert d'aucun temps mort.

Le point d'orgue aura été marqué par le passage de l'Ivoirien Meiway, suivi par ses compatriotes du Magic System, accueillis triomphalement par un public à forte représentation ivoirienne et malienne.

Plusieurs centaines de mouchoirs blancs se sont élevés dans le ciel pour accompagner Meiway et son zoblazo, un style musical de son invention.

Une bonne partie des spectateurs a ensuite ondulé sur les grands hymnes du Magic System, notamment « Chérie Coco » ou « Même pas fatigué ».

Tous deux auraient d'ailleurs mérité davantage que les 15 et 20 minutes qui leur ont été respectivement accordé pour ne pas déborder sur l'horaire, car l'événement était diffusé sur France Ô, la chaîne « des outremers » de France Télévisions.

Avec le Camerounais Petit Pays et les Congolais de Werrason, ils ont formé un cœur de programme très dense et très rythmé.

Dans des styles différents, la ballade pénétrante du Sénégalais Baaba Maal, la voix enjôleuse du Congolais Fally Ipupa ou le timbre d'or de la Sénégalaise Coumba Gawlo ont assuré la diversité du plateau.

Outre Mory Kanté, la fin du programme a été assurée par les poids lourds Alpha Blondy et Manu Dibango. Le reggae puissant de l'Ivoirien Alpha Blondy et son « Jerusalem » ont une dernière fois agité la foule.

Dans une soirée à la tonalité résolument festive, il aura été le seul à afficher sa conscience politique, avec le « cha-cha-cha du CFA » ou sa « course au pouvoir », qui évoque « le sang sur la route qui mène à la tour du pouvoir ».

 

lundi 13 juin 2011

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Fin du festival de jazz de Saint-
Louis au Sénégal

La 19e édition du festival international de jazz de Saint-Louis (nord) prend fin dimanche avec un concert du pianiste américain Kenny Barron, sur la place Faidherbe, au cœur de l'île de Saint-Louis.

Ce Festival, qui a débuté jeudi, a attiré cette année jusqu'à 100.000 personnes, des touristes européens notamment mais aussi des Africains, selon Assane Fall, secrétaire général du Saint-Louis Jazz.

Ce Festival est organisé depuis 1991 dans cette l'ancienne capitale de l'Afrique occidentale française, bâtie sur l'estuaire du fleuve Sénégal, à près de 270 km au nord de Dakar. En 2000, Saint-Louis a été classée au patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco.

Le jazzman français Jean-Pierre Como, a regretté que plus d'artistes sénégalais n'aient pas été invités. Il a également regretté que l'évènement « ne soit pas assez accessible aux populations locales », avec des places pour les concerts coûtant entre 7500 FCFA et 25000 FCFA (entre 11,5 euros et 38 euros), de cette région pauvre du Sénégal.

lundi 13 juin 2011

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Une association marocaine critique
la présence d'israéliens dans un
festival de danse

Une ONG marocaine a critiqué la présence d'artistes israéliens parmi les participants à un festival international de danse orientale qui se tient pour la première fois à Marrakech, dans le sud du Maroc.

« Nous dénonçons la présence de ces danseurs (israéliens) dans ce festival. Nous sommes contre ces formes de normalisation avec Israël, qui sont des normalisations gratuites », a déclaré dimanche à l'AFP Khalid Sefiani, le coordinateur du Groupe d'action marocain de soutien à l'Irak et à la Palestine.

Près de 20 « maîtres en danse orientale », parmi lesquels deux Israéliens, participent à la 2e édition du Festival international de danse orientale qui se tient à Marrakech jusqu'au 13 juin.

« Je ne comprends pas ces réactions hostiles à la présence d'israéliens dans ce festival, qui est international. On ne fait pas de politique ici, mais on pratique une danse qui est devenue universelle comme le Tango ou le Flamenco », a indiqué à l'AFP Simona Guzman, la productrice du festival.

« Je suis née en Israël et j'ai une école de danse à Tel-Aviv, mais mes frères vivent au Maroc. Je me sens marocaine », a souligné pour sa part Anabel, une danseuse israélienne présente à Marrakech.

Quelque 18 pays, parmi lesquels la Russie, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas ou encore le Japon, participent à ce festival dont la première édition a eu lieu en 2010 à Istanbul, en Turquie.

lundi 13 juin 2011

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De Rome, Lady Gaga appelle à  « la
révolution de l'amour »

La star planétaire Lady Gaga a appelé à « la révolution de l'amour » et défendu les droits des homosexuels, lors d'une intervention étonnamment sobre et posée, samedi soir en clôture de l'Europride devant une foule de centaines de milliers de personnes.

« Nous devons faire la révolution de l'amour », « nous devons aller en avant dans la défense de l'amour », a-t-elle répété lors d'un discours improvisé de près d'une demi-heure sur la scène installée dans le Cirque Maxime, à deux pas du Colisée et non loin du Vatican.

« Nous combattons pour la liberté, pour la justice, nous implorons la compassion, et par dessus tout, nous voulons pleine égalité maintenant, a-t-elle dit, citant le Liban, la Lituanie, la Pologne, la Russie et les pays du Moyen Orien parmi ceux qui enfreignent ces droits.

Très sage dans une élégantissime robe noire et blanche, de la dernière collection du styliste Gianni Versace, comme elle l'a elle-même indiqué, coiffée d'une sobre perruque verte, Lady Gaga n'a pas eu le moindre accent provocateur ni à l'égard du gouvernement de Silvio Berlusconi ni de l'Eglise, contrairement à ce qu'avaient craint certains hommes politiques italiens.

« Je suis consciente des traditions religieuses, j'ai du respect pour les familles qui croient, mais je crois qu'il est important de revendiquer le changement, le reconnaître », a-t-elle dit de sa belle voix grave, avant d'interpréter deux chansons au piano.

« Malheureusement la vérité est que l'homophobie et le harcèlement sont vivants et réels », a dit la star de 25 ans, classée en tête des personnes les plus influentes de la planète par le magazine américain Forbes.

« Je suis citoyenne du monde et je demande aux gouvernements de faciliter notre rêve d'égalité », a ajouté la chanteuse américaine qui a rappelé ses origines italiennes et son vrai nom, Stefani Germanotta.

Lady Gaga s'était élevée l'an dernier contre une loi obligeant les militaires gays à cacher leur homosexualité aux Etats-Unis, abolie depuis.

Selon les organisateurs, un million de personnes ont participé à l'Europride qui avait démarré dans l'après-midi ensoleillé par une joyeuse parade dans le centre historique de la capitale italienne.

« Je veux dire au monde, à l'Europe, et surtout à toute l'Italie, qui est un peu fermée, que nous avons le droit d'être traités comme des êtres humains », déclarait Nikita, 22 ans, portant robe argentée et talons hauts.

« Personnes différentes, mêmes droits », « Egalité et droits de l'homme pour tous! », « Aimer est un droit humain », pouvait-on lire sur les banderoles, tandis que des pancartes arboraient la coupole de la basilique Saint-Pierre de Rome barrée d'un grand NO ou proclamaient « Papa no, Gaga si » ou encore « Habemus Gaga ».

Le Vatican juge que l'homosexualité est un comportement « désordonné » et que l'acte homosexuel est un péché. Le pape Benoît XVI fait régulièrement pression contre les lois accordant davantage de droits aux gays en matière de mariage et d'adoption.

Plusieurs personnalités politiques catholiques avaient appelé Lady Gaga à ne pas faire de provocation à l'égard du pape.

« Le monde gay ne se sent pas représenté par quelqu'un qui réalise des vidéos qui offensent Jésus », avait dit Rocco Buttiglione, vice-président de l'Assemblée.

Les dirigeants de deux partis d'opposition -« Italie des valeurs » et « Gauche, écologie et liberté »- avaient participé au défilé, de même que le chef de la CGIL, premier syndicat du pays, Susanna Camusso.

Selon les organisateurs, l'Italie est l'un des pays d'Europe les plus « rétrogrades » sur les droits des homosexuels. Le chef du gouvernement Silvio Berlusconi est connu pour ses blagues anti-gays, un projet de loi contre la violence homophobe n'a jamais vu le jour et aucun texte n'autorise les unions civiles, homosexuelles ou pas.

Les prochaines éditions de l'Europride se déroulent à Londres puis à Marseille, dans le sud de la France.

 

lundi 13 juin 2011

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François Weyergans rêve de fouler
le tapis rouge de Cannes en habit
vert

L'Académie française ? Il y songeait depuis ses 14 ans: l'écrivain François Weyergans, élu le 26 mars 2009, sera reçu jeudi en grande pompe sous la Coupole et cet immortel facétieux « rêve de monter un jour en habit vert les marches du Palais des festivals à Cannes ».

« Etre académicien comme je l'entends, vous met au service de la littérature. Cela est un honneur et c'est à la fois émouvant et ludique », confie dans un entretien à l'AFP l'écrivain franco-belge de 69 ans, enthousiaste à l'idée de siéger dans cette vénérable institution.

« Mon rêve serait de monter un jour les marches du Palais des festivals de Cannes en habit vert d'académicien », sourit-il. « Cela lierait mes deux bicornes, d'écrivain et de cinéaste », plaisante ce romancier tendre et rare, auteur de douze romans en 40 ans, qui monte ses textes comme on monte un film.

« Cela rappellerait aussi que l'Académie française a eu des liens étroits avec Cannes. Plusieurs académiciens ont été présidents du jury ou jurés, comme Pagnol ou Cocteau », ajoute ce passionné du 7e art qui a suivi les cours de l'Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) dans les années 60 et réalisé des documentaires sur Béjart ou Robert Bresson.

Dans son Comité de l'Epée, un comité de parrainage, figurent d'ailleurs plusieurs acteurs et cinéastes, dont l'Iranien Jafar Panahi, Michel Piccoli, Isabelle Huppert ou encore Michael Haneke.

L'incontournable habit vert brodé lui a été offert par la styliste Agnès b., et s'inspire de gravures du 18e siècle.

Quant à l'épée, « c'est celle de Maurice Béjart, qui était membre de l'Académie des Beaux-Arts, et me l'a léguée. C'est un hommage à une amitié de plus de quarante ans », souligne-t-il.

L'épée comporte une compression de César avec des chaussons de danse et une médaille de Notre-Dame de la Garde. « J'y ai fait graver un alphabet par Arthus Bertrand, déjà créateur de l'épée », précise l'auteur de « Trois jours chez ma mère », prix Goncourt 2005. « J'ai aussi fait graver sur la lame Plus je pense, plus je pense ».

François Weyergans a peaufiné pendant deux mois son discours, éloge de son prédécesseur Maurice Rheims, dont le fauteuil 32 était vacant depuis sa mort en 2003, et d'Alain Robbe-Grillet, « lu ou relu leurs livres, le crayon à la main ».

Le pape du Nouveau Roman aurait dû occuper ce fauteuil mais, élu en mars 2004, il mourra avant son intronisation, après avoir refusé de porter l'habit vert et de préparer un discours...

Blessée de voir l'éloge de son père repoussé depuis huit ans, Nathalie Rheims lui a consacré un livre satirique « Le fantôme du fauteuil 32 » (éd. Léo Scheer), quand certains parlent d'une malédiction liée à cet illustre siège. Robert Aron était ainsi décédé six jours avant sa réception sous la Coupole. Dans le passé, il avait déjà porté malheur à d'autres, au point d'inspirer à Gaston Leroux un roman, « Le fauteuil hanté », publié voici cent ans...

Imperméable aux superstitions, le nouvel « immortel du 32 » a passé jeudi son « grand oral » pendant lequel il a répété son discours de réception. François Weyergans ne voulait « pas un texte académique mais quelque chose de très écrit, aussi soigné qu'un chapitre de (ses) romans », dit-il. Le jour J, Erik Orsenna prononcera lui le discours de bienvenue, confie-t-il.

Selon la tradition, ses pairs lui « ont aussi dévoilé derrière un panneau de bois un tableau figurant Richelieu, créateur de l'Académie française, sur son lit de mort. On ne le montre que lorsque vous êtes admis », raconte l'écrivain.

« Tous les académiciens sont debout pour vous accueillir, poursuit-il. Ils ne le seront qu'une seule autre fois: lors de votre décès... Cela fait un peu froid dans le dos! »

lundi 13 juin 2011

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Le prix Ouest France / Étonnants
Voyageurs à Yahia Belaskri

Le prix Ouest France/Etonnants Voyageurs a été attribué dimanche à Yahia Belaskri pour son roman « Si tu cherches la pluie, elle vient d'en haut », publié aux éditions Vents d'Ailleurs.

Doté de 10.000 euros et accompagné d'une campagne de promotion dans le quotidien Ouest France, ce texte a été choisi par un jury de dix lecteurs âgés de 15 à 20 ans, parmi une sélection d'une dizaine de titres.

Il s'agit du second roman de ce journaliste algérien qui vit en France depuis les émeutes de 1988 dans son pays. L'écrivain dresse un portrait sans complaisance de la société algérienne contemporaine à travers le destin d'un couple et particulièrement de Dehlia, une jeune universitaire qui se heurte à l'extrême violence de l'histoire récente de l'Algérie.

Le prix Robert Ganzo (1898-1995) de poésie a été décerné à Jean-Pierre Verheggen, qui vit en Belgique wallone, « une région où, comme ailleurs, écrit-il, la maladie d'écrire non seulement ne se guérit pas, mais fait des métastases mélancomiques » (ndlr, bien « mélancomiques »).

Doté de 10.000 euros, le prix Robert Ganzo distingue l'auteur d'un livre de poésie d'expression francaise « en prise avec le mouvement du monde, loin du champ clos des laboratoires formalistes et des affèteries post-modernes ».

Le dernier ouvrage de Jean-Pierre Verheggen, « Poète bin qu'oui, poète bin qu'non », a été publié chez Gallimard en 2011.

Le Grand prix de l'imaginaire (GPI), créé en 1974 et consacré aux littératures de l'imaginaire, qui regroupent science-fiction, fantasy, fantastique ou réalisme magique, a récompensé plusieurs ouvrages dans des catégories différentes, dont les suivantes:

- Roman francophone: « May le monde » de Michel Jeury (Robert Laffont)

- Roman étranger: « Le Fleuve des dieux » de Ian McDonald (Denoël)

- Roman jeunesse francophone: « La Douane volante » de Francois Place (Gallimard jeunesse)

- Roman jeunesse étranger: « La Confrérie de l'horloge » de Arthur Slade (Le Masque)

- Prix Jacques Chambon de la traduction: Nathalie Mege pour « Le Don » de Patrick O'Leary (Mnemos)

- Catégorie BD/comics: « La Brigade chimérique » (tomes 1 à 6) de Fabrice Colin, Serge Lehman et Stephane Gess (L'Atalante)

- Catégorie manga: « L'Ile Panorama » de Maruo Suehiro (Casterman)

- Categorie essai: « Jean Ray, l'alchimie du mystère » de Arnaud Huftier (Encrage)

- Prix spécial: « Poètes de l'imaginaire, anthologie » de Sylvain Fontaine (Terre de Brume)

 

lundi 13 juin 2011

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« L'œil » d'un collectionneur suisse
amoureux de Cézanne à l'honneur à
Aix-en-Provence

Le musée Granet d'Aix-en-Provence rend hommage à partir de samedi au collectionneur suisse Jean Planque, ami de Picasso et de Dubuffet, dont la passion pour la peinture trouve son origine dans sa fascination pour Cézanne, « le maître absolu ».

Enfance pauvre et difficile dans la campagne vaudoise, études lacunaires: Jean Planque n'était pas destiné à devenir un grand collectionneur d'art contemporain - à sa mort en 1998, il possédait plus de 300 tableaux, dessins et sculptures, dont environ 120 sont exposés cet été - et l'ami de grands maîtres tels Picasso et Dubuffet, rencontrés dans les années 60.

Et pourtant, à 19 ans, il tombe en arrêt devant une toile de Cézanne dans une galerie d'art à Lausanne. C'est un choc.

« Il avait un regard, et l'ambition d'être peintre, mais en même temps la lucidité de savoir qu'il n'y arriverait pas », explique l'un des commissaires de l'exposition et conservateur de la Fondation Jean et Suzanne Planque, Florient Rodari.

Comme il ne devint pas un grand peintre, il se fit collectionneur.

« Dans cette collection, qui reflète une sensibilité, sa personnalité, tout se répond. Il avait l'habitude de dire: ce dont je suis fier, c'est qu'il n'y a rien de vulgaire », ajoute M. Rodari, qui épousa l'une des nièces du collectionneur.

Cézanne était pour Planque « le maître absolu, le père de l'art moderne, une référence tant d'un point de vue esthétique que moral »: comme Cézanne renonça à la gloire pour se consacrer à son art, Planque, qui n'eut pas d'enfant et vivait très sobrement, sacrifia sa vie à la peinture et à sa collection.

Pour se rapprocher de son maître, il vécut même, de 1947 à 1952, près d'Aix-en-Provence, dans un petit cabanon au pied de la montagne Sainte-Victoire. Quelques unes de ses toiles sont visibles dans les dernières salles de l'exposition, aux côtés de ses carnets, photos et lettres.

Pour Bruno Ely, directeur du musée Granet, heureux signataire en septembre 2010 d'une convention le liant pendant quinze ans à la Fondation Planque, l'un des critères essentiels de cette collection, « sans concession, est la sévérité: elle n'est pas clinquante mais austère, ce n'est pas une peinture qui fait plaisir ».

L'autre critère est « l'œil » averti de Jean Planque, qui fut conseiller de la galerie bâloise Beyeler pendant près de 20 ans, avant de prendre sa retraite en 1972. Il vénérait tellement ses tableaux, dont il aimait « se nourrir » chaque jour, qu'il ne s'en séparait jamais.

« Planque fonctionna toute sa vie sur des chocs presque physiques - Cézanne, l'abstraction, Dubuffet -, des coups de cœur, des occasions et des rencontres, d'où la grande cohérence dans le choix de ses achats », conclut le directeur du musée aixois.

Au détour des salles, outre des œuvres de Cézanne, forcément, Gauguin, Monet, Degas, Bonnard, Van Gogh, Dubuffet, Klee, Léger, de Staël... On admirera pas moins de 16 Picasso et 15 Dubuffet, dont certains dédicacés.

Cette collection, qui sera exposée dans son intégralité au public en 2013, dans le cadre de Marseille-Provence capitale européenne de la culture, à l'intérieur de la chapelle des Pénitents blancs rénovée pour l'occasion, permet au musée Granet de multiplier par trois son fonds dédié au XXe siècle.

« Collection Planque, l'exemple de Cézanne », du 11 juin au 2 octobre, au musée Granet à Aix-en-Provence. Ouvert tous les jours, sauf le lundi de 10h00 à 19h00. Entrée: 6/4 euros. Renseignements sur www.museegranet-aixenprovence.fr

 

lundi 13 juin 2011

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Avec ses photos, Cy Twombly se
dévoile, un peu, à Avignon

Artiste américain parmi les plus reconnus, Cy Twombly vit en Italie depuis plus de 50 ans. Une exceptionnelle exposition de photographies à la Collection Lambert en Avignon permet de découvrir un peu mieux cet homme discret, qui fuit les interviews.

Pas d'exception à la règle: le peintre de 83 ans ne devrait venir qu'en septembre voir l'exposition qui ouvre au public dimanche, dont il est lui-même le co-commissaire.

Ami et compagnon de Jasper Johns et Robert Rauschenberg, Twombly a acquis une renommée progressive en France notamment où il vient de réaliser un plafond pour le Louvre.

A Avignon, 120 photos, de lui mais d'autres aussi, racontent ses inspirations, ses filiations, explique Eric Mézil, directeur de la collection du galeriste d'art contemporain Yvon Lambert, qui fut le premier marchand de Twombly en Europe.

L'artiste y était déjà venu en 2007 montrer ses toiles « pivoines » pour son show « Blooming » - qui créa aussi l'événement quand une visiteuse posa ses lèvres sur un des tableaux.

L'incident désormais loin derrière, Twombly a voulu revenir dans la Cité des papes. Ce qu'il annonce début 2010 à M. Mézil en visite dans sa maison de Gaeta, ville côtière entre Rome et Naples.

« Il était dans une jubilation de la vie, il répétait Avignone, Avignone, je veux faire une exposition à Avignon, je veux être commissaire, I want to be a DJ » mixant les œuvres.

Alors pendant un an, M. Mézil multiplie les allers et retours à Gaeta. Une fois même, il repart bredouille, quand le peintre solitaire refuse d'ouvrir sa porte.

« C'est un monsieur très âgé, bourru et timide, un peu comme un ours. C'est difficile de communiquer avec lui, souvent je me faisais engueuler, mais on se comprenait! Moi, l'homme me passionne », dit M. Mézil.

Parmi les pièces choisies, des photos de l'atelier de Rodin, utilisées par le sculpteur pour retravailler ses œuvres, ou des clichés du travail de Brancusi. Deux portraits de Cézanne. Autant d'« exercices d'admiration » pour Twombly, artiste du lien entre l'abstraction et le figuratif.

Twombly convoque ses compagnons américains: Ed Ruscha et ses parkings de Los Angeles dans les années 60, Sol LeWitt et ses milliers d'objets fixés lors d'un déménagement en 1979, Diane Arbus, Cindy Sherman, Louise Lawler...

Autant de perles dénichées au musée de la Roche-sur-Yon comme au centre Pompidou, au musée Rodin ou à la Fondation Lartigue.

Et puis les photos de Twombly, montrées pour la première fois en France. De ses années du Black Mountain College, l'école de l'avant-garde artistique, des portraits de Rauschenberg ou John Cage (1951). Puis les années romaines, ses intérieurs viscontiens, son fils devant un buste romain (1965).

Depuis les années 60, il photographie au Polaroïd, aux tirages aux couleurs pastels: des natures mortes qui parlent du temps qui passe, raisins flétris, pétales de roses... En guise d'autoportrait, ses pantoufles maculées de peinture. A Boston, où il est soigné pour un cancer en 2007, il saisit peluches et gâteaux colorés vendus dans le supermarché voisin.

Soixante ans de photo qui disent le temps suspendu, « Le temps retrouvé », référence à Proust et titre de l'exposition.

« Les plus grands peintres contemporains sont reliés au passé, et comme les plus grands, Twombly se nourrit des anciens », relève Eric Mézil, évoquant un érudit qui, entouré de ses livres et sans assistant, continue à travailler tous les jours.

 

lundi 13 juin 2011

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Les mutations plus rares et
l'évolution humaine plus lente qu'on
croyait

Chez l'homme, une soixantaine de nouvelles mutations génétiques seraient transmises par les parents à leur enfant, soit bien moins qu'estimé jusque là pour calculer le rythme d'évolution de notre espèce au fil des générations, selon une étude publiée dimanche.

Le génome humain compte six milliards de molécules porteuses de l'information génétique, les nucléotides. Chaque parent en transmet trois milliards à son enfant. Une erreur de copie d'un seul nucléotide peut se traduire par une mutation génétique.

Jusqu'alors les chercheurs « estimaient que les parents contribuaient à une moyenne de 100 à 200 erreurs » dans les nucléotides transmis à leur enfant, explique Philip Awadalla (Université de Montréal), un des principaux auteurs des travaux paraissant dans la revue Nature Genetics.

« Notre étude génétique, la première de ce type, montre qu'en fait il y a beaucoup moins d'erreurs - ou mutations », souligne le professeur Awadalla dans un communiqué.

Les parents transmettraient, en moyenne, soixante nouvelles mutations à leur enfant, selon l'étude qui a porté sur près de 6.000 mutations potentielles au sein de deux familles avec chacune un enfant, un échantillon limité.

Les mutations, qui font émerger de nouvelles séquences génétiques, jouent un rôle clé dans le processus d'évolution des espèces.

S'il se produit trois fois moins de mutations d'une génération à la suivante, l'évolution se fait trois fois plus lentement qu'on croyait jusque là, explique le chercheur. Il faudrait alors revoir à la hausse le nombre de générations séparant l'homme de ses ancêtres communs avec le chimpanzé.

L'époque de la divergence entre homme et chimpanzé pourrait être à « repousser de 7 millions d'années dans le passé, comme le suggèrent les interprétations de récentes découvertes fossiles », notent les auteurs de l'étude.

Ils ont aussi cherché à vérifier si le père transmet davantage de mutations à l'enfant que la mère.

A partir des cellules germinales d'origine, l'homme produit beaucoup plus de spermatozoïdes que la mère d'ovules. Or, plus il y a de divisions cellulaires imposant à chaque fois de copier l'ADN, plus le risque d'erreurs est grand, estimaient jusque là les chercheurs.

Les résultats les ont surpris : 92% des mutations ont été transmises par le père dans une des familles, mais seulement 36% dans l'autre.

« Nous savons maintenant que, dans certaines familles, la plupart des mutations pourraient venir de la mère et que dans d'autres la plupart peuvent venir du père, c'est une surprise », résume Matt Hurles (Wellcome trust Sanger Institute, Cambridge, Royaume Uni) co-auteur de l'étude.

« Le taux de mutation est extrêmement variable d'un individu à l'autre », souligne le Pr Awadalla qui a co-dirigé ces recherches. Une variabilité qui peut avoir des implications pour le diagnostic médical, concluent les chercheurs, soulignant la nécessité d'études plus larges.

lundi 13 juin 2011

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Des satellites pour mieux
comprendre la pluie au Sahel

Mieux comprendre pourquoi et où la pluie tombe au Sahel afin d'aider les paysans d'Afrique de l'Ouest à assurer leur subsistance: c'est dans ce but que des scientifiques ont analysé par satellites les orages qui s'abattent sur cette région aride.

Sans surprise, ils ont confirmé qu'un sol déjà humide favorisait, par évaporation, l'arrivée de la pluie. Mais leurs travaux, publiés dimanche dans la revue britannique Nature Geoscience, montrent aussi que les orages n'éclatent pas nécessairement là où on les attend.

Les chercheurs britanniques, français et australiens, se sont penchés sur les images satellitaires montrant l'apparition et l'évolution de 3.765 orages ayant arrosé quelque 2.5 millions de km2 entre 2006 et 2010.

Entre 80% et 90% de l'eau qui tombe sur le Sahel provient de ce type d'orages, qui peuvent apparaître très brutalement durant la saison des pluies.

Hydrologues et météorologues ont ensuite croisé ces données sur les orages avec les relevés satellites sur l'humidité des sols dans les zones concernées.

« A l'échelle de la centaine de kilomètres, les orages se développent plus fréquemment au-dessus des surfaces les plus sèches et les plus chaudes », relève dans un communiqué le CNRS, qui a participé à l'étude.

Plus précisément, « les résultats obtenus montrent que le nombre d'orages augmente significativement sur des surfaces présentant de forts contrastes d'humidité du sol », particulièrement dans les zones de transition allant d'une zone sèche vers une zone humide, dans le sens du vent.

Selon l'étude, une zone humide de seulement 10 km à 40 km suffit à provoquer la pluie, à condition qu'elle se trouve à côté d'une région beaucoup plus sèche. Et les orages ont deux fois plus de chances d'éclater dans les zones à fort contraste d'humidité que dans celles où le niveau d'humidité est homogène.

« La pluie est difficile à prévoir, en particulier dans les régions comme le Sahel, où de violents orages peuvent surgir de nulle part en quelques heures », souligne Chris Taylor, du Centre britannique pour l'écologie et l'hydrologie, auteur principal de l'étude.

« Nous avons découvert que des régions à fort contraste d'humidité peuvent jouer un rôle important dans l'apparition de nouveaux orages, un facteur qui n'est pas pris en compte dans les modèles climatiques actuels ». « Un effet important » dans une région particulièrement exposée à la sécheresse et aux mauvaises récoltes, et qui joue « dans un orage sur huit », précise-t-il.

Des phénomènes qui restent à explorer par des études futures mais qui pourraient à terme se montrer très utiles pour l'agriculture des pays sahéliens et évaluer l'impact du changement climatique sur cette région du monde.


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