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jeudi 23 juin 2011

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Riccardo Muti en tournée en Europe
avec l'Orchestre de Chicago

Riccardo Muti et l'Orchestre symphonique de Chicago effectueront à partir de fin août une tournée en Autriche, en Suisse, au Luxembourg, en France et en Allemagne, a annoncé mardi la formation américaine.

Il s'agit de la première tournée en Europe de l'Orchestre de Chicago depuis que le chef d'orchestre italien en a pris les rênes en septembre 2010.

Lors de ses 10 prestations, l'orchestre américain alternera plusieurs programmes, dont une nouvelle œuvre, « Danza petrificada », du compositeur anglo-américain Bernard Rands, qui s'est inspiré des mélodies et des rythmes traditionnels mexicains.

Cette œuvre sera présentée avec « Mort et transfiguration » de Strauss et avec la cinquième symphonie de Chostakovitch. L'orchestre interprétera aussi des symphonies d'Hindemith et la Suite de Roméo et Juliette de Prokofiev.

Le premier concert est prévu au festival de Salzbourg le 26 août, avant Lucerne le 28 et Luxembourg le 30. L'orchestre se produira à la Salle Pleyel de Paris le 2 septembre, avant d'achever sa tournée au Semperoper de Dresde puis au Musikverein de Vienne.

jeudi 23 juin 2011

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Festival Django Reinhardt : de
George Benson à la préhistoire du
manouche

La venue jeudi du guitariste George Benson est l'événement de la 32e édition du festival Django Reinhardt, qui a lieu jusqu'à dimanche à Samois-sur-Seine (Seine-et-Marne), la ville où Django Reinhardt a vécu les dernières années de sa vie.

La communauté tzigane, qui se donne rendez-vous chaque année dans ce festival, raffole du célèbre musicien afro-américain, guitariste crooner entre jazz, soul, groove et disco.

George Benson est l'une des vedettes d'un festival ayant acquis depuis une dizaine d'années une dimension internationale. Erik Truffaz et son jazz électro, Goran Bregovic et son grand Orchestre des Mariages et Enterrements pour une symphonie de musiques des Balkans ou encore le contrebassiste Avishai Cohen figurent à l'affiche.

Au-delà de ces têtes d'affiche, ce festival tient à conserver son esprit convivial et chaleureux.

Plusieurs hommages seront ainsi rendus à quelques figures de la galaxie tzigane, à commencer par le concert commémorant jeudi le dixième anniversaire de la mort du fils de Django, avec David Reinhardt, un autre membre plus éloigné de la famille, entouré pour la circonstance de l'organiste Emmanuel Bex et du batteur Simon Goubert, ex-complices de Babik Reinhardt.

Les organisateurs ont voulu aussi rappeler que la musique manouche ne se résume pas au seul jazz swing manouche de Django Reinhardt.

« Le succès de Django a fait un peu disparaître la culture de la valse », souligne Sébastien Vidal, le directeur artistique du festival. « Fin XIXe-début XXe, il y avait la culture des bals populaires, où les accordéonistes musette et les guitaristes tziganes jouaient ensemble ». C'est cette musique-là, mélangée au jazz américain, qui déboucha dans les années vingt au swing manouche incarné par Django.

Dans cet esprit de rappel historique, le guitariste corse Jean-Jacques Gristi rendra samedi un hommage à Bousquet, un guitariste du midi de la France disparu en 1998.

jeudi 23 juin 2011

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Zebda se reforme pour une tournée
cet automne et un disque début
2012

Le groupe toulousain Zebda entamera le 14 octobre à Cahors une tournée en France qui débouchera sur un nouveau disque début 2012, huit ans après la séparation des chanteurs issus des cités de la Ville rose, a-t-on appris auprès de la ville et du groupe.

Magyd Cherfi et les frères Mouss et Hakim Amokrane, rendus célèbres par « Tomber la chemise », avaient suivi chacun leur route depuis 2003 sur le plan artistique, mais politiquement toujours au côté des déshérités.

Ils avaient toujours refusé de parler de séparation définitive, évoquant seulement un « break nécessaire », et avaient reformé le groupe ponctuellement, la dernière fois à Agen à l'automne 2010.

Mouss Amokrane parlait alors d'une « étape importante » pour « reprendre l'aventure Zebda », confirmant qu'ils travaillaient déjà à un nouveau disque.

Le groupe enregistre actuellement à Toulouse. Dans un entretien à la Dépêche du Midi publié mercredi, Mouss confirme que « c'est devenu une évidence de reformer Zebda ». Pour une reprise, « Cahors est juste parfait: pas trop près ni trop loin de Toulouse », dit-il.

Les réservations pour le premier concert, le 14 octobre aux Docks de Cahors, ont été ouvertes mardi, au tarif unique de 21,80 euros, a précisé la mairie. Plusieurs dates sont arrêtées pour des concerts à Brest, Vierzon, Bourgoin, Dijon, Nevers puis en Région parisienne.

jeudi 23 juin 2011

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Maxime Le Forestier retrouve la
maison bleue de San Francisco

« C'est une maison bleue », toujours « adossée à la colline » à San Francisco... Quarante ans après avoir goûté, entre ses murs, aux joies et délices de la vie hippie californienne, Maxime Le Forestier la retrouve mercredi pour lui rendre sa couleur d'origine.

Le chanteur de 62 ans, qui fête cette année ses quarante ans de carrière, est arrivé lundi à San Francisco pour des retrouvailles « historiques » avec la maison immortalisée par le titre « San Francisco », une ballade folk à la guitare sèche figurant en bonne place au panthéon de la musique populaire française, extraite du premier album culte de Maxime Le Forestier, « Mon frère » (1972).

Située dans le Castro — un ancien quartier mexicain devenu à la fin des années 60 le cœur battant de la communauté gay — la maison de style victorien se dresse dans l'une de ces rues en pente qui font le charme de San Francisco.

Il y a quelques mois encore, rien ne la distinguait des maisons voisines et rien ne laissait penser qu'en 1970, quand Maxime Le Forestier et sa sœur Catherine frappèrent à sa porte, elle était « peuplée de cheveux longs, de grands lits et de musique, peuplée de lumière et peuplée de fous ».

La joyeuse communauté hippie rangée au rang des souvenirs, les nouveaux propriétaires avaient même — sacrilège ! — repeint la demeure en vert.

C'est Universal Music, la maison de disque du chanteur, qui a proposé aux habitants des lieux de repeindre la maison en bleu, avec la complicité du Consulat de France à San Francisco et de la société de peinture Ressource.

Et mardi matin, « Maxime Le Forestier lui-même a donné le dernier coup de peinture à la façade, retrouvant ainsi la maison telle qu'il l'avait connue », raconte à l'AFP Sophie-Gaëlle Guetin, directrice commerciale chez Universal.

Le chanteur et sa sœur avaient passé un peu plus d'un mois dans la maison, où se croisaient déserteurs de la guerre du Vietnam, homosexuels et hippies, terreau fertile pour l'inspiration de Maxime Le Forestier.

Mercredi, à 15H00 locales (22H00 GMT) une plaque sera posée sur la demeure par le consul de France à San Francisco, en présence du chanteur.

A côté d'une reproduction de la pochette originale de l'album « Mon frère », on pourra y lire: « En 1970, Maxime Le Forestier s'est inspiré de cette maison bleue pour l'écriture d'un de ses tout premiers succès, San Francisco ».

Le chanteur, qui devait initialement donner un concert à San Francisco — un spectacle finalement annulé — s'est quand même offert une petite escapade musicale.

Mardi soir, il s'est envolé pour Las Vegas (Nevada), afin d'y retrouver Céline Dion, qui se produit depuis le mois de mars à l'hôtel-casino Caesars Palace, et pour qui il vient d'écrire une chanson.

Pour ses quarante ans de carrière, le chanteur donnera un grand concert aux Francofolies de La Rochelle le 16 juillet, tandis que Universal Music publiera le 4 juillet l'album « La Maison bleue », dans laquelle les artistes maison reprendront tous les titres de l'album « Mon frère », qui fera pour sa part l'objet d'une réédition.

jeudi 23 juin 2011

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Des chansons marseillaises
exposées à l'Alacazar

Du « Cabanon sous étoiles » à « La Valse du pastis », en passant par « Dans ma petite calanque » ou « Au Soleil de Marseille », les chansons marseillaises sont à l'honneur à l'Alcazar à travers une vingtaine de partition rares, issues de la collection privée de Jean-Hervé Chamant.

Grand collectionneur dans l'âme pour tout ce qui avait attrait à sa ville natale, Jean-Hervé Chamant - neuropsychiatre et psychanalyste marseillais - s'était illustré auparavant par l'acquisition d'une incroyable collection de cartes postales du début du siècle et qui avait donné lieu à l'édition du livre « Meilleur souvenir de Marseille ». Puis, pendant près de trente ans, Jean-Hervé Chamant a parcouru toute la région pour réunir près de 2000 partitions, de 1910 à 1960. Seule une vingtaine d'entre elles est aujourd'hui exposée à la bibliothèque de l'Alcazar, en attendant de trouver un lieu propice pour présenter cette mémoire chantante de Marseille.

Et pour célébrer cette « Fête de la musique marseillaise », la chanteuse de rue Jeanine Denis se produira sur le parvis de la bibliothèque les après-midi des samedis 18 et 28 juin, mardi 21, mercredi 22 et vendredi 27.

Exposition jusqu'au 28 juin, de 11h à 19h (entrée libre)
Bibliothèque de l'Alcazar
Cours Belsunce - Marseille

jeudi 23 juin 2011

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Jazz à Toulon du 15 au 24 juillet
2011 : le festival qui « en robe »

Liz McComb, Rhoda Scott & La Velle, Débora Seffer, China Moses, Ana Popovic des femmes, rien que des femmes pour cette 22ème édition de « Jazz à Toulon ».

Le festival qui ne cesse de cultiver son originalité, proposant des concerts gratuits, accessibles à tous les publics, des rencontres exceptionnelles, insolites, improbables et inoubliables, s'offre le plaisir de prêter sa scène aux « femmes qui font le jazz ».

Depuis 1990, plus de mille artistes et plus de quatre cents concerts ont créé l'évènement sur Toulon.

Jazz à Toulon et ses places emblématiques

Chaque concert du soir est un lieu de rencontres, chaque formation trouve « sa place » et se fond dans l'espace dédié à la musique dès lors que le crépuscule se met à tomber : place de la Liberté, Quai du Parti, place Louis Blanc, esplanade du Mourillon etc…, l'ambiance est sans égal : un club de jazz sous les étoiles.

Jazz à Toulon c'est aussi le privilège de découvrir les talents locaux, des groupes émergeants, des jeunes prodiges. On les retrouve principalement lors des « Concerts à l'heure de l'apéritif » mais aussi sur nos grandes scènes. Pour exemple cette année, Sarah Murcia et son groupe « Caroline », cette contrebassiste audacieuse nous promet une belle surprise artistique.

Rencontres et partages en plein cœur de la ville à l'heure où les passants dégustent leur café, la scène s'offre aux musiciens en herbe comme aux professionnels, improvisations, standards, tout est revisité ; l'accès y est gratuit, sans contrainte et toujours apprécié.

Notre « Coup de cœur » s'adresse à un groupe de notre région : Nam 4tet, fondé depuis quelques mois mais amis dans la vie et musiciens partenaires depuis de nombreuses années. La récompense de ce travail donne naissance à un très beau CD, rempli de vigoureuses compositions, de belles balades ensoleillées de bossa-nova délicatement interprétées par des musiciens passionnés et une jeune chanteuse à la voix incroyable qui à toute sa place dans ce festival dédié aux femmes, découverte sur nos « scènes ouvertes ». A suivre et surtout à écouter….

Pour plus de renseignements : COFS Toulon – Jazz à Toulon. Tel : 04.94.09.71.00 / https://www.jazzatoulon.com

jeudi 23 juin 2011

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Une scène rénovée pour la rentrée
en novembre du Théâtre des
Champs-Elysées

Une grande variété d'opéras, dont trois œuvres de Wagner, et un cycle Bartok seront à l'affiche de la saison 2011-2012 du Théâtre des Champs-Elysées (TCE) à Paris, dont la scène rénovée facilitera l'alternance rapide des programmes, caractéristique de cette salle.

Le théâtre fermera ses portes de juillet à novembre pendant des travaux portant sur le plateau de scène et la modernisation de ses infrastructures techniques. L'an dernier, la fosse d'orchestre avait été rénovée, retrouvant sa dimension d'origine.

Sur les quatre opéras donnés en version scénique, trois sont des nouvelles productions: « La Flûte enchantée » de Mozart, mise en scène par Laurent Pelly et dirigée par Jean-Christophe Spinosi, spécialiste du répertoire baroque avec son Ensemble Matheus, « Don Pasquale » de Donizetti, mis en scène par Denis Podalydès et dirigé par le chef barcelonais Enrique Mazzola, et « La Didone » de Francesco Cavalli, dirigée par William Christie et mise en scène par Clément Hervieu-Léger, longtemps assistant de Patrice Chéreau, qui signera sa première mise en scène lyrique.

De nombreux opéras en version de concert du répertoire baroque, spécialité du TCE, seront à l'affiche et le répertoire italien sera exploré avec des œuvres comme « Les Capulets et les Montaigu » de Bellini, « Tosca » de Puccini et un opéra de jeunesse de Verdi, « Oberto ».

De manière inhabituelle, le TCE présentera un cycle Wagner avec « Tristan et Isolde », « La Walkyrie » et « Parsifal ».

Un cycle Bartok sera également offert avec le Philharmonia Orchestra sous la direction du chef finlandais Esa-Pekka Salonen.

Les orchestres résidents comme l'Orchestre national de Paris et l'Ensemble orchestral de Paris, ainsi que les nombreux orchestres invités comme le Philharmonique de Vienne, exploreront le répertoire avec un accent mis sur la musique française (Fauré, Ravel, Debussy, Saint-Saëns).

Les récitals « Les grandes voix » permettront, entre autres, d'entendre le ténor Jonas Kaufmann, la soprano Nathalie Dessay, le contre-ténor Philippe Jaroussky et la soprano Diana Damrau. Un récital de piano accueillera notamment les pianistes Evgeni Kissin, Nicolaï Lugansky et le nouveau talent Bertrand Chamayou.

La danseuse Sylvie Guillem sera aussi sur scène avec pour chorégraphes Akram Khan, Mats Ek et William Forsythe.

jeudi 23 juin 2011

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Un « cow-boy juif » de Montréal
marie la musique klezmer et l'électro

« Franchement, il n'y a rien de tellement extraordinaire dans le fait d'être un cow-boy juif » : c'est ainsi que commence « You are never alone », le tube de Josh Dolgin dit Socalled, que plus de deux millions et demi de personnes ont vu sur YouTube.

Peut-être, mais il n'y a rien non plus de très ordinaire dans ce personnage montréalais, disc jockey, rappeur, pianiste, accordéoniste, guitariste, magicien et surtout l'homme qui a fusionné la musique klezmer, celle des Juifs d'Europe de l'Est (ses grands-parents venaient d'Ukraine, de Roumanie et de Russie), et l'électro afro-américaine.

A 34 ans, l'homme à lunettes et au front dégarni entouré d'une couronne de cheveux bruns souvent hirsutes vient de lancer son quatrième album, « Sleepover », où il marie allègrement les musiques funk, hip-hop, folk et klezmer, bien entendu.

Il est pressé de terminer son nouveau clip, car il prend bientôt l'avion pour Cracovie, où il est bien connu des aficionados du festival annuel de la culture juive.

« UNLVD », la chanson en français et en anglais qui ouvre l'album, est basée sur un air religieux hassidique. Il la chante avec Enrico Macias.

Le célèbre crooner français né dans une famille de juifs sépharades en Algérie, était venu à Montréal pour un concert en 2009 et son fils Jean-Claude Ghrenassia, réalisateur et arrangeur, a contacté Socalled, proposant une rencontre.

« Je me suis dit, c'est une star charismatique, il a peut-être un ego surdimensionné ? raconte Dolgin à l'AFP. Mais non, il était cool, presque modeste. Il est venu prendre un café chez un Italien dans mon quartier, discuter, fumer un cigare, puis on est allé dans un studio d'enregistrement. »

Résultat, le Montréalais a « traîné avec les musiciens algériens » de Macias, lui a proposé ses « petites trouvailles » musicales et a fini par coproduire son album « Voyage d'une mélodie », sorti en mars dernier.

Si l'inspiration juive semble souvent présente dans ses chansons, Socalled qui se dit « complètement laïc », affirme en avoir cherché partout, dans le hip-hop, la musique afro-américaine, la musique classique...

En vrai dj, il s'intéresse aux vieux disques. « Vous savez, les gens préfèrent les CD et jettent les vinyles. Donc j'en trouve dans les poubelles, à l'Armée du salut... » Il habite près du quartier montréalais d'Outremont, où vit une importante communauté juive.

Un jour il tombe par hasard sur une musique de théâtre yiddish. « A ce moment-là cela m'était égal de savoir d'où cela venait, je cherchais quelque chose de différent. Donc j'ai commencé à ramasser la musique yiddish, puis la musique de synagogue... »

Dans son album précédent, intitulé « Ghettoblaster », il y avait des morceaux en yiddish et en serbe.

« Mais dans le dernier, je voulais être compris par tout le monde, donc c'est essentiellement en anglais et un peu en français ».

« Je cherche à fuir ces questions: êtes-vous juif ou pas juif ? Etes-vous Canadien ? Qui êtes-vous ? Je m'en fiche, il y a d'autres questions qui me touchent et je l'exprime ».

Au festival juif de Cracovie, Socalled se produira avec Abraham Inc., un groupe klezmer-funk avec plusieurs artistes de premier plan, dont le grand clarinettiste klezmer David Krakauer et le tromboniste funk Fred Wesley.

« Abraham Inc. c'est en même temps la connexion et le contraste entre la musique juive et la musique afro-américaine » qui cohabitent en Amérique du Nord, dit Socalled.

Somme toute, un phénomène tout aussi ordinaire qu'un cow-boy juif.

jeudi 23 juin 2011

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Une programmation autour de la
Méditerranée au théâtre Liberté de
Toulon

Quarante-huit spectacles de théâtre, danse, musique et même de cirque, tous tournés autour de la Méditerranée, composent la pré-programmation du théâtre Liberté de Toulon présentée jeudi par les co-directeurs Charles et Philippe Berling.

« Il s'agit de spectacles vivants autour d'une thématique qui nous permettra d'aborder des sujets de société, » a expliqué Charles Berling, citant « la révolution tunisienne » ou encore les difficultés financières de la Grèce.

« Notre ambition est d'être l'un des théâtres les plus modernes de France et d'Europe, » a complété son frère Philippe.

Le théâtre Liberté, « qui est pratiquement terminé » et dont l'inauguration est annoncée pour le 17 septembre, est dans l'attente du label « scène nationale ».

Le premier spectacle, le 29 septembre, sera une comédie italienne des années 60, « L'Art de la Comédie » de Edouardo de Filippo, mise en scène par Philippe Berling.

Avec la volonté de proposer chaque mois une thématique inspirée des événements dans le monde, suivra « Alexis, une tragédie Grecque » d'Enrico Casagrande et Daniela Nicolo, une tragédie inspirée de la mort d'un manifestant qui reprend le mythe d'Antigone.

« Ubu enchaîné » d'Alfred Jarry avec Eric Cantona, évoquera la fin des despotes et « Le roman d'un trader » de Jean-Louis Bauer avec Lorant Deutsch reviendra sur la saga de Jérôme Kerviel.

Côté musique sont annoncés Thomas Dutronc, Alain Chamfort, Bleu Conrad avec les chants polyphoniques corses, Goran Bregovic, et côté humour Michel Boujenah et Christophe Alévèque.

Emmanuelle Béart se produira dans « Se trouver » de Luigi Pirandello, Juliette Binoche dans « Mademoiselle Julie » d'August Strindberg, et Charles Berling sera Ulysse dans « Ithaque » de Botho Strauss. Deux œuvres de Jérôme Savary, « L'opéra Manouche » et « La fille à marins », interprétée par sa fille Nina, sont programmées.

Coût estimé pour cette première saison, 3,5 millions d'euros selon la direction, qui annonce « 5 millions pour 2013 dont 50% réservé à l'artistique ».

Le futur théâtre comprend trois salles de 703, 160 et 144 places où seront développées des activités culturelles avec la vidéo, les technologies nouvelles, internet. Sa réalisation a coûté 12 millions d'euros, co-financés par Toulon et sa communauté d'agglomération, l'Etat, le conseil régional, le conseil général. Actuellement il compte 15 collaborateurs.

jeudi 23 juin 2011

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13e Solidays : trois jours de
musique contre le sida avec Moby
en clôture

L'Américain Moby, le reggaeman ivoirien Alpha Blondy, Bernard Lavilliers et des dizaines d'autres artistes lutteront en musique contre le sida de vendredi à dimanche pour la 13e édition de Solidays, dont la capacité est cette année réduite sur l'hippodrome de Longchamp.

Le record d'affluence établi l'an dernier — 168.000 spectateurs et 1,8 million d'euros nets récoltés — ne sera pas battu.

Pour sa 13e édition, le festival doit cohabiter avec un practice de golf désormais installé sur l'hippodrome.

Du coup, sa capacité sera réduite de 10%, selon les organisateurs, qui ont augmenté d'environ 10% le prix des billets pour compenser en partie le manque à gagner.

Comme chaque année, les fonds récoltés par Solidarité Sida iront à la prévention et à l'aide aux malades du sida, en France et à l'international.

L'hippodrome de Longchamp accueillera un plateau éclectique mêlant stars internationales, grands noms de la musique française et découvertes allant du reggae à l'électro en passant par le punk-rock.

Côté têtes d'affiche, c'est l'Américain Moby qui assurera la clôture du festival dimanche, dans le sillage de son nouvel album, « Destroyed », paru en mai.

La star électro, qui a souligné le « soutien à une cause importante » que représentait pour lui le festival, était déjà présent lors de la première édition de Solidays en 1999.

Alpha Blondy, Moriarty, Yael Naim, Asian Dub Foundation, AaRON, Katerine et le reggaeman allemand Patrice, tous présents sur l'affiche de l'édition 2011, sont aussi des habitués de Solidays.

Parmi les concerts très attendus, les festivaliers pourront assister au retour de la chanteuse Skye Edwards au sein du groupe trip-hop Morcheeba samedi et à celui d'IAM dimanche.

Au programme également, Bernard Lavilliers, Gaëtan Roussel, le punk-rock survitaminé de Shaka Ponk, le belge Stromae, les Anglais de Klaxons, le nouveau prince de la soul Aloe Blacc, le rap teinté de funk d'Hocus Pocus, la sono mondiale de Fool's Gold...

Côté nouveautés, Solidays met à l'honneur quatre découvertes: la voix écorchée d'Asaf Avidan accompagné de ses Mojos, la pop onirique de Cascadeur, le hip-hop des Australiens True Live et la soul de Charles Bradley.

La nuit sera, comme il est désormais de coutume, consacrée à l'électro avec notamment des sets de The Shoes, Mark Ronson, Hercules and Love Affair et the Toxic Avenger.

En revanche, Peter Doherty, qui devait participer pour la première fois à Solidays, a été contraint d'annuler pour cause d'incarcération en Grande-Bretagne dans une affaire de stupéfiants.

Au total, 80 concerts et 200 artistes sont programmés sur trois jours.

Concernant le volet associatif et militant, le festival inaugure cette année un nouveau Forum Solidarité Sida, lieu d'échange, de rencontres, de tables rondes et de débats autour de la lutte contre les discriminations, de la solidarité nord-sud ou de la citoyenneté.

Le Village Solidarité accueillera de son côté une centaine d'associations de France et du monde entier, qu'elles soient généralistes ou spécialisées dans la lutte contre le sida.

Enfin, les festivaliers qui ont choisi l'option camping auront droit à une autre innovation : pour l'édition 2011, les douches seront collectives !

jeudi 23 juin 2011

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Palmarès des musées: le quai
Branly et le Centre Pompidou
numéro 1 ex-aequo

Le musée du Quai Branly et le Centre Pompidou arrivent en tête du classement 2011 des musées réalisé à partir d'une série de critères par l'éditeur Artclair.

Le Louvre arrive juste derrière suivi par le musée des Arts décoratifs.

Ce 8ème palmarès des musées des beaux-arts, à paraître vendredi dans le Journal des Arts, publication d'Artclair, a été établi à partir de 71 critères (accueil du public, dynamisme, politique de conservation etc.) auprès de 335 musées.

Le musée d'Orsay, qui avait reculé au 8ème rang lors du précédent palmarès, n'a pas souhaité participer à l'enquête cette année. Interrogé par l'AFP, ce musée a expliqué sa décision par le fait qu'il est en travaux depuis deux ans et demi et qu'une partie de ses espaces sont fermés.

En région, le musée des beaux-arts de Lyon perd une place et prend le 5ème rang. La piscine de Roubaix est 6ème.

Le Centre Pompidou-Metz, à l'éclatant succès, n'apparaît pas dans le classement car il n'a pas de collection permanente.

Artclair Editions est un éditeur de presse indépendant spécialisé dans les beaux-arts.

jeudi 23 juin 2011

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Le dernier film de George Clooney
en ouverture du festival de Venise

« Les ides de mars », écrit et réalisé par l'Américain George Clooney, sera le film d'ouverture du 68ème festival de Venise et sera également en lice pour le Lion d'or, ont annoncé mercredi les organisateurs.

Le film « sera présenté en première mondiale la soirée du 31 août dans la grande salle du Palais du cinéma, aussitôt après la cérémonie d'ouverture », a annoncé la Mostra dans un communiqué.

« Les Ides de mars » suit le parcours d'un jeune gourou de la communication (Ryan Gosling) qui travaille pour un candidat à la présidence, le gouverneur Mike Morris (George Clooney) et se retrouve malgré lui impliqué dans des affaires de corruption.

A l'affiche du film figurent également Philip Seymour Hoffman, Paul Giamatti, Marisa Tomei, Jeffrey Wright, Max Minghella et Evan Rachel Wood.

« Les Ides de mars » est le quatrième film réalisé par Clooney, après « Confessions d'un homme dangereux » (2002), « Good Night and Good Luck » (2005) et « Jeux de dupes » (2008).

Avec « Good night and good luck », il avait remporté au 62ème festival de Venise le prix du meilleur scénario et le prix du meilleur acteur pour David Strathairn.

jeudi 23 juin 2011

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Les films de la semaine

« Omar m'a tuer » de Roschdy Zem avec Sami Bouajila, Denis Podalydès (1h24, France): le 24 juin 1991, Ghislaine Marshall, une riche veuve, est assassinée dans sa villa de Mougins sur la Côte d'Azur. Ses derniers mots, « Omar m'a tuer » écrits en lettres de sang, désignent son jardinier marocain.

Arrêté, Omar Raddad est écroué à la prison de Grasse et n'en sortira que sept ans plus tard. L'histoire de cet homme, incarné par Sami Bouajila, et d'un engrenage impitoyable, racontée par Roshdy Zem.

« Pater » de Alain Cavalier avec Vincent Lindon (1h45, France): Vincent Lindon, tour à tour lui-même et Premier ministre imaginaire, le réalisateur qui joue au président de la République et les deux qui décident d'instaurer un salaire maximum... Ovni de cinéma acclamé à Cannes, qui témoignent d'un lien étroit et d'une forte tendresse entre les deux seuls protagonistes de ce film.

« Noir océan » de Marion Hänsel avec Adrien Jolivet, Nicolas Robin, Romain David (1h27, Belgique - France - Allemagne): Trois jeunes matelots au tournant de l'adolescence, à la charnière avec l'âge adulte, se retrouvent embarqués à bord d'un bâtiment de la marine tricolore pour une longue virée sur les mers à l'heure des essais nucléaires français à Mururoa, en 1972. En toute innocence de ce qui se joue sur la ligne d'horizon.

« Balada triste » de Alex de la Iglesia avec Santiago Segura, fernando Guillen Cuervo (1h47, Espagne, interdiction au moins de 12 ans). Deux clowns défigurés et pathétiques d'un cirque ambulant s'affrontent en une lutte à mort pour les beaux yeux d'une acrobate (Carolina Bang) dans un pays marqué au fer par la dictature du général Franco. Parabole sur la dictature et l'Espagne entre 1937 et 1973, le film, primé à Venise en septembre 2010, dénonce la vengeance comme machine à broyer et détruire.

« Brighton rock » de Rowan Joffe avec Helen Mirren, Sam Riley, Andrea Riseborough (1h51, Grande Bretagne): Pinkie, jeune voyou à l'enfance volée, est déterminé à intégrer le crime organisé et se charge des basses œuvres pour gagner sa place. Avant sa chute, il croise Rose, une jeune serveuse rêveuse. Un film noir, d'après le roman de Graham Greene.

« Blitz » de Elliott Lester avec Jason Statham, Aiden Gillen (1h36, Etats-Unis, interdiction au moins de 12 ans) : à Londres, un tueur en série s'en prend aux policiers. Brant, un flic aux méthodes atypiques, se lance dans l'enquête, au risque de brouiller les lignes entre le bien et le mal.

« L'Elève Ducobu » de Philippe de Chauveron avec Elie Semoun, Vincent Claude, Joséphine de Meaux (1h36, France): l'élève Ducobu, roi des cancres, s'est encore fait renvoyer d'une école et sa dernière chance de s'en sortir s'appelle Saint-Potache. Pour réussir, cet écolier rondouillard est prêt à expérimenter toutes les formes de tricheries. Tiré de la BD belge du même nom.

« La dernière piste » de Kelly Reichardt avec Michelle Williams, Paul Dano, Bruce Greenwood (1h41, Etats-Unis): trois familles de pionniers dans l'Oregon de 1845 ont fait appel à un pisteur pour leur faire traverser les montagnes mais ils se retrouvent égarés dans un désert de pierres des hauts-plateaux.

« Mike » de Lars Blumers avec Marc-André Grondin, Christa Theret (16, France): un village d'Alsace, à la frontière franco-allemande, un trio de jeunes gens désœuvrés que seule la moto tire de l'ennui profond. Mais Mike a une autre passion: les voitures qu'il vole et remet à leur place, juste pour se déplacer.

« Lettres et révolutions » de Flavia Castro, documentaire (1h47, Brésil): la réalisatrice revisite le parcours de son père, militant brésilien, Celso Afonso Gay de Castro, dont l'histoire recoupe celle des luttes politiques en Amérique Latine dans les années 1960. Et s'achève, à 41 ans, dans l'appartement d'un ex-Nazi.

jeudi 23 juin 2011

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L'« Autoportrait » de Van Gogh
serait celui de son frère Theo

Le célèbrissime « Autoportrait » de Vincent Van Gogh serait en fait un portrait de son frère Theo, affirment des experts du Musée Van Gogh d'Amsterdam, dans une longue étude de 600 pages.

« Selon une opinion courante, Vincent van Gogh n'aurait jamais peint son frère Theo, dont il était dépendant », assure le Musée Van Gogh dans un communiqué mardi.

Mais Louis van Tilborgh, un des principaux experts du musée, estime désormais que l'œuvre, peinte en 1887, décrivant un homme portant un chapeau de couleur claire et une veste bleu foncé, était en réalité Théo, de cinq ans le cadet de l'artiste.

« Cette conclusion est fondée sur plusieurs différences manifestes entre les deux frères », déclare le communiqué du musée, pointant des traits dissemblables, dont la netteté de la barbe et l'arrondi de l'oreille, « choses que Vincent ne possédait pas ».

« La forme et la couleur de la barbe de Theo, plus ocre que rouge, est également une indication », de même que « la couleur des yeux et la façon de s'habiller, qui vont dans le sens de cette nouvelle approche », précise le musée.

« Le portrait correspond aux photos de Theo », a déclaré pour sa part Louis Van Tilborgh à l'agence néerlandaise ANP.

Theo van Gogh est mort six mois après que son frère se soit suicidé en juillet 1890 dans un champ de blé en France, à Auvers, près de Paris, à l'âge de 37 ans.

Les résultats de cette recherche sont réunis dans un catalogue de 600 pages par Louis Van Tilborgh et trois autres experts du musée, qui abrite la plus grande collection de peintures et de lettres de Van Gogh.

jeudi 23 juin 2011

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Trois Picasso partent pour 48
millions d'euros chez Christie's à
Londres

Trois tableaux de Picasso, illustrant chacun trois des amantes de l'artiste, se sont vendus mardi pour un total de plus de 42 millions de livres (près de 48 millions d'euros), lors d'une vente aux enchères chez Christie's à Londres.

Un portrait de 1939 de Dora Maar, l'amante et muse de Pablo Picasso qui « succéda » à Marie-Thérèse Walter, est parti pour 17,9 millions de livres (20,2 million d'euros), pulvérisant les estimations.

Peint peu après le déclenchement de la deuxième guerre mondiale, « Femme assise, robe bleue » n'avait plus été vu en public depuis son exposition en Suisse en 1967. Il était estimé entre 4,5 et 9 millions d'euros.

La « Jeune fille endormie« , un portrait de 1935 de Marie-Therese Walter, a atteint 13,5 millions de livres (15,5 millions d'euros), dépassant l'estimation annoncée de 10 millions d'euros.

Alors âgé de 45 ans, Pablo Picasso avait rencontré la jeune fille quand elle avait 17 ans à une sortie du métro parisien en 1927.

Le portrait, qui montre Marie-Thérèse endormie, avait été offert en avril dernier à l'université de Sydney par un mystérieux donateur américain, à la condition que le produit de la vente soit alloué à la recherche scientifique.

 »C'est un bijou absolu de peinture, resté caché durant plus de 60 ans dans une collection privée« , a déclaré Giovanna Bertazzoni, qui dirige le département impressionisme et art moderne chez Christie's.

Un autre portrait de Marie-Thérèse,  »Nu au plateau de sculpteur« , est devenue l'œuvre d'art la plus chère du monde jamais vendue aux enchères, partie en mai l'an dernier chez Christie's à New York pour 76 millions d'euros.

Troisième vente, le « Buste de Françoise », un portrait de Françoise Gilot, est parti pour 10,6 millions de livres (11,9 millions d'euros).

Daté de 1946, l'œuvre illustre celle qui devint l'amante de Picasso dans les années 1940 et lui donna deux enfants.

Toutefois, la pièce la plus chère de la vente, « Les Nymphes » de Claude Monet, estimée autour de 27 millions d'euros, n'a pas trouvé preneur mardi.

jeudi 23 juin 2011

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Restauration du Colisée: début des
travaux fin septembre pour deux-
trois ans

La restauration du Colisée, le monument-phare de Rome mais actuellement en piteux état, débutera fin septembre et devrait durer entre deux et trois ans, ont annoncé jeudi les promoteurs du projet, financé à hauteur de 25 millions d'euros par le fabricant italien de chaussures Tod's.

« Après les appels d'offres (...) les travaux de restauration du Colisée devraient commencer fin septembre », a déclaré Roberto Cecchi, commissaire des zones archéologiques de Rome, au cours d'une conférence de presse.

« A la fin des travaux, les zones visitables seront supérieures de 25% », s'est-il réjoui. « Il faudra entre 24 et 36 mois pour chaque des huit chantiers, et trois débuteront en même temps », a-t-il précisé.

Un accord a été signé en novembre entre les pouvoirs publics et le groupe Tod's, à travers lequel « Tod's s'engage à financer la réalisation du plan d'intervention mettant à disposition une somme de 25 millions d'euros. Durant ces travaux, le Colisée restera ouvert au public.

Actuellement, la façade du Colisée, abîmée par les intempéries et noircie par la pollution automobile (2.000 voitures à l'heure, selon les écologistes), offre un triste spectacle. En mai 2010, des morceaux de mortier à la chaux s'étaient détachés des parois.

Tod's aura le droit de faire la promotion de cette action de mécénat mais ne mettra pas de publicités sur le Colisée, a assuré le président du groupe, Diego Della Valle:  »Le Colisée appartient à tous les Italiens, nous ne tolérerons jamais que quelqu'un le défigure avec une campagne publicitaire« .

 »Il n'y a rien de commercial, c'est une opération à forte composante sociale« , a-t-il déclaré.

Le nombre de visiteurs au Colisée est passé en une dizaine d'années d'un à six millions par an, à la suite, entre autres, du succès du film de Ridley Scott,  »Gladiator«  (2000).

Le Colisée, en forme d'œuf, entamé entre 70 et 72 sous l'empereur Vespasien et achevé en 80 sous Titus, est le plus grand amphithéâtre jamais construit sous l'Empire romain (188 mètres sur 156, pour une hauteur de 48,50 mètres).

Pouvant accueillir entre 50.000 et 75.000 spectateurs, il fut utilisé pour les combats de gladiateurs et autres spectacles publics. Il a été utilisé pendant près de 500 ans.


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