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jeudi 9 juin 2011

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Une édition rare de Mozart trouvée
par hasard dans une boutique de
charité

Une édition très rare d'une partition de Mozart, imprimée en 1765 alors que le compositeur n'avait que huit ans, a été trouvée dans un lot de partitions donné à un magasin de l'association caritative britannique Oxfam.

Une bénévole de l'association a découvert le manuscrit, dont il existe seulement une seule autre copie, dans un lot de plusieurs partitions musicales, donnée par un particulier inconnu, relate mercredi le site internet de la BBC.

La partition est une rare seconde impression de la première édition de six sonates, imprimée en 1765 alors que le jeune Mozart, âgé de 8 ans, était à Londres.

Les six courtes sonates « pour le clavecin » étaient dédiées à « Sa Majesté Charlotte, reine de la Grande Bretagne », selon le texte en français de la couverture.

La bénévole de la boutique d'Oxfam à Reading (ouest de Londres), elle-même musicienne, très intriguée, a fait ses propres recherches avant d'appeler la maison de vente Sotheby's, consciente d'avoir découvert une pépite.

« J'ai laissé un message confus et ils m'ont rappelé pour me confirmer que oui, c'était intéressant », raconte-t-elle.

La vente aux enchères était programmée mercredi après-midi, mais la donatrice a contacté Oxfam pour dire « qu'elle avait donné la partition par erreur ».

Le lot a immédiatement été retiré de la vente, et Oxfam s'est engagé à rendre la partition si la donatrice apportait la preuve qu'elle en était bien la propriétaire.

jeudi 9 juin 2011

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Greg Zlap, l'homme à l'harmonica

Greg Zlap, découvert par un plus large public depuis le Tour 66 de Johnny Hallyday en 2009, souffle dans un harmonica depuis un quart de siècle: « Air » est le sixième album d'un musicien dont l'Alhambra marque vendredi le départ d'une tournée qui repassera par Paris en octobre.

Le concept de « Air » (Le Chant du Monde/Harmonia Mundi) est celui du souffle, celui de l'harmonica, mais aussi de la voix de Grzegorz Szlapczynski, devenu Greg Zlap depuis « Road Movie(s) », son précédent album, sorti en 2008.

« Sur ce disque, il y a du didgeridoo, de l'harmonium indien, du melodica, du kazoo. On a aussi supprimé tous les claviers et fait venir des accordéonistes », explique à l'AFP l'artiste, qui laisse s'exprimer pour la première fois aussi largement ses qualités de chanteur.

« On a choisi un brass band plutôt qu'une section de cuivres classique. On voulait vraiment quelque chose de blues avec la poussière, et on s'est dit qu'à La Nouvelle-Orléans, les mecs jouaient en marchant, que ce n'était pas forcément nickel, parfois un peu hésitant, mais que ça chaloupait et qu'il y avait un groove. C'est un peu ça qu'on voulait », poursuit-il.

Greg Zlap, dont l'idée « a toujours été de faire entrer l'harmonica sur des terres inconnues », qui prétend faire du blues « en défendant l'idée que c'est une musique très actuelle créée aujourd'hui », a convié des musiciens d'horizons divers, jazz (Glenn Ferris, Stéphane Guillaume), world (Régis Gizavo) ou funk (Didier Marty Brass Band).

La matière sonore de « Air » est complexe, riche et variée. Son blues aux accents rock, cajun, country, jazz, gospel est hanté par le sud des Etats-Unis, avec des harmonies vocales évoquant subrepticement les Beatles comme sur la chanson « Please Stay ».

« C'est marrant de voir qu'en rassemblant des éléments, ça nous fait un voyage. Pour moi, le blues, c'est un langage », poursuit ce jeune quadra franco-polonais.

Alors qu'il semblait perdu pour la musique, Greg Zlap se vit offrir vers l'âge de 14 ans un harmonica par un ami rentré des Etats-Unis.

« J'ai commencé à souffler dedans. Pour apprendre, j'avais un livre avec une cassette, là j'ai entendu un morceau de blues avec l'harmonica saturé et j'ai été complètement fasciné », se souvient le musicien, qui quitte à 17 ans Varsovie pour Paris.

« J'ai halluciné. Il y avait tout, des magasins où on pouvait trouver plein de disques, des clubs où ça jouait, comme le Front Page », poursuit ce musicien, qui mène pendant quelques années de front études d'informatique et pratique assidue de l'harmonica. Jusqu'à un stage organisé par Jean-Jacques Milteau.

« Cette rencontre a changé le cours de ma vie. Jean-Jacques m'a remarqué, et proposé de travailler avec lui sur plein de projets très rapidement. Il m'a vraiment pris sous ses ailes », raconte Greg Zlap, qui décide alors de devenir musicien professionnel en 1994.

Depuis, tout s'enchaîne: écriture d'une méthode d'harmonica et création d'un club d'harmonica, le « Marine Band Club, avec Milteau, création de sa propre école d'harmonica, enregistrement de six albums depuis 1997, et cette participation au Tour 66 de Johnny Hallyday en 2009, qui l'a rapproché de la lumière des projecteurs.

jeudi 9 juin 2011

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Art Rock: Brian Ferry, The Hives,
Nan Golding et Miss.Tic à Saint-
Brieuc

Art Rock, le festival le plus éclectique de l'été breton, ouvre ses feux jeudi à Saint-Brieuc pour quatre jours de musique, danse, arts plastiques et expériences hors du commun.

Brian Ferry, The Hives, Anna Calvi, Aloe Blacc, la photographe Nan Golding ou encore la plasticienne Miss.Tic figurent à l'affiche de cette 28e édition qui se prolongera jusqu'à dimanche soir, proposant également de nombreuses performances ou spectacles gratuits.

Quarante ans après ses débuts au sein de Roxy Music, le chanteur britannique Brian Ferry entame dimanche sa tournée française sur la scène bretonne avant un spectacle à l'Olympia le lendemain.

Avec leur rock très spectaculaire qui n'est pas sans rappeler, selon certains critiques, la fougue scénique des Rolling Stones à leurs débuts, les Suédois de The Hives présentent vendredi leur nouvel album, attendu fin juin, et débutent à Art Rock leur nouvelle tournée ondiale.

La Britannique Anna Calvi, guitariste hors pair qui n'hésite pas à interpréter Edith Piaf en anglais, donnera dimanche l'un de ses rares concerts français de l'année.

Retour à la maison pour Yelle. La jeune artiste électro-pop, qui habite toujours Saint-Brieuc, revient auréolée du succès d'une tournée de trois mois en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis: un mois en tête d'affiche dans ce dernier pays, dont une invitation, pour la seconde année consécutive, au festival de Coachella (Californie), axé sur le rock alternatif et les musiques électroniques.

Au nombre des artistes invités, on note entre autres la présence de l'Américain Aloe Blacc, le « rastafarien » Julian Marley - le plus proche, parmi sa fratrie, de son père Bob -, sans oublier Hindi Zahra, AaRon, Cali, Yann Tiersen, Staff Benda Bilili, ou les Islandais de Who Knew. Invitée de dernière minute à découvrir: la jeune chanteuse Zaza Fournier.

Fidèle à sa tradition pluridisciplinaire, Art Rock présente également « The ballad of sexual dependency », un diaporama, en constante évolution, de 800 diapositives de la photographe américaine Nan Golding accompagné en direct par le trio britannique The Tiger Lillies.

La carte blanche du festival revient cette année à la plasticienne pochoiriste Miss.Tic, à laquelle une grande exposition rend hommage.

Enfin, le Japon sera cette année encore bien représenté à Art Rock à travers la danse - Hiroaki Umeda, à la fois compositeur et vidéaste, pour « Holistic Strata », présenté en janvier à Tokyo -, et la performance de El Wada. Pour sa première visite en France, ce jeune artiste propose une performance audiovisuelle en utilisant comme percussions 14 vieux téléviseurs reliés à des enregistreurs vidéos guidés par ordinateur. Le tout dans le petit théâtre à l'italienne de la ville.

Les « Musiciens du métro », qui permettent la découverte d'artistes en devenir, accueilleront parmi d'autres cette année Smod (Mali), rappeur qui prépare un disque sous l'aile de Manu Chao, ou Solyl-s, un groupe jazz et soul issu du conservatoire.

Art Rock ne serait pas Art Rock sans les arts numériques, présents au festival depuis ses débuts en 1983. Ils doublent leur présence cette année avec une quinzaine d'installations, toujours aussi déroutantes ou surprenantes.

L'édition 2010 a accueilli 71.000 spectateurs, dont 29.736 pour des spectacles payants.

jeudi 9 juin 2011

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Une nuée d'étoiles dans « La Nuit
Africaine » du Stade de France

Une nuée d'étoiles éclairera « La Nuit Africaine » samedi au Stade de France, avec un plateau réunissant 17 artistes représentant de près ou de plus loin l'Afrique francophone, toutes générations confondues, de Manu Dibango à Mokobé, d'Alpha Blondy à Magic System.

« C'est la première fois que la multitude des artistes venant des pays africains francophones va être rassemblée dans un stade, plus de cinquante ans après les indépendances », a déclaré à l'AFP le saxophoniste camerounais Manu Dibango, le « père » de la musique africaine moderne, qui n'a pas souvenir depuis son arrivée en France en 1950 d'une telle soirée.

« Je suis content de participer à ce truc-là, avec les nouvelles tendances, les nouveaux sons », a poursuivi monsieur +Soul Makossa+, qui sera à 77 ans le doyen de cette soirée de cinq heures de musique.

Cette « Nuit Africaine » verra en effet briller quelques stars de la musique africaine francophone, comme le reggaeman ivoirien Alpha Blondy, Oumou Sangaré, l'une des grandes voix du Mali, Baaba Maal, une icône de la chanson sénégalaise, Mory Kanté, célèbre joueur de kora guinéen. D'autres étoiles sont plus jeunes, comme les quatre Ivoiriens du groupe Magic System, qui « font danser toutes les lycéennes » selon Manu Dibango, ou le chanteur-danseur congolais Fally Ipupa, ex-choriste de Koffi Olomidé.

Tous les artistes se produiront avec leur propre groupe.

Si la plupart des musiciens à l'affiche sont ancrés en Afrique, d'autres, comme Mokobé ou Passi, se situent entre deux cultures, française et africaine.

Né à Vitry, le rappeur Mokobé s'est rapproché récemment de ses origines, entre Mali et Mauritanie: son dernier album s'intitule « Mon Afrique ».

Passi a, lui, créé avec d'autre rappeurs Bissa Na Bisso (« Entre nous » en lingala), un groupe au sein duquel il mélange le rap et la musique congolaise.

Une soirée d'une telle envergure ne pouvait se passer d'une télévision: France Ô sera celle-ci, qui retransmettra en direct et en intégralité cette « Nuit Africaine », animée par un duo composé de Fred Musa (Skyrock) et d'Aline Afanoukoe (Europe 1).

« C'est l'événement majeur de France Ô avant l'été », explique Gilles Camouilly, le directeur d'antenne et programme de la chaîne. « A plateau exceptionnel, traitement exceptionnel: toute la chaîne va se transporter autour de cet événement, le JT de 19h00, par exemple, sera diffusé en duplex du Stade de France », poursuit ce responsable d'une chaîne dont « la vocation principale est le choix d'ouverture sur le monde, avec évidemment la musique comme vecteur très fort de ce développement ».

Au-delà du Stade, les chemins y menant se pareront des couleurs et des senteurs de l'Afrique, des bouches du RER et du métro jusqu'aux portes d'entrée de l'enceinte.

« Cela fait plus deux ans et demi que je travaille sur ce projet-là. J'ai voulu mettre en avant l'industrie de la musique africaine francophone », a confié à l'AFP le Mauricien Yoven Sadaseeven, à l'origine de cette « Nuit ».

Ce jeune homme de 30 ans, issu de la scène rap (ancien manager de Lunatic et X Men), à la fois producteur de spectacles pour l'Océan Indien et distributeur en France d'albums de musiciens tels Manu Dibango ou Burning Spear à travers sa société Musicast, a annoncé que « plus de 20.000 billets » avaient été vendus lundi pour une soirée où 60.000 spectateurs sont espérés au Stade de France samedi.

jeudi 9 juin 2011

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Solidays confirme l'annulation de
Doherty, sept nouveaux noms à
l'affiche

Solidays, dont l'édition 2011 se tiendra du 24 au 26 juin à l'hippodrome de Longchamp, a confirmé l'annulation du concert de Peter Doherty et annoncé la venue de sept nouveaux artistes, mercredi dans un communiqué.

Le rockeur anglais, qui devait faire sa première apparition sur la scène du festival solidaire le 24 juin, ne pourra venir à la suite de sa récente incarcération en Angleterre pour possession de cocaïne.

Sept nouveaux noms rejoignent cependant l'affiche du festival ce jour là, avec les rockeurs de Skip The Use, le rap de Hocus Pocus et le punk-rap-pop de Stupeflip. Côté électro seront présents Discodeïne, Get a Room, Clément Meyer et Clara Moto.

Renseignements : www.solidays.org

jeudi 9 juin 2011

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Rome prête pour la première fois  la
« Vénus pudique » aux Etats-Unis

Une des plus célèbres statues de Vénus de l'antiquité romaine, la « Vénus Capitoline » aussi appelée « Vénus pudique », a quitté Rome pour prendre ses quartiers d'été à Washington, un prêt unique dans l'histoire de cette prestigieuse sculpture, autrefois confisquée par Napoléon.

« C'est la première fois que cette statue quitte notre musée de son propre gré. Elle avait été emportée en 1797 par Napoléon qui nous l'a rendue quand lui-même est parti contre son gré pour l'île d'Elbe », raconte en plaisantant le directeur du musée italien du Capitole, Claudio Parisi Presicce, qui a fait le voyage avec la précieuse statue.

Pour promouvoir l'image de la capitale italienne, le maire de Rome, Gianni Alemanno a signé avec celui de Washington, Vincent Gray, un traité « d'amitié et de collaboration » qui fait des deux villes, « deux cités soeurs ».

Parallèlement, un programme d'échanges culturels prévoit l'exposition d'oeuvres d'art majeures venant des musées romains à Washington, San Francisco, Toronto, New York, Los Angeles et Boston entre 2011 et 2013.

La première de ces oeuvres, la « Vénus Capitoline », a été installée mercredi et jusqu'au 5 septembre dans une rotonde à colonnes de la prestigieuse National Gallery of Art de la capitale fédérale.

« Quel privilège pour le maire de Rome d'avoir l'occasion de vous montrer l'un des plus grands chefs d'oeuvre romains qui a traversé l'océan pour la première fois ! », s'est ému l'édile de Rome, Gianni Alemanno, lors de l'installation de la sculpture.

D'après des hellénistes, la « Vénus Capitoline » serait la plus féminine et la plus intacte des reproductions d'Aphrodite, assure le directeur des expositions du musée américain, Dodge Thompson.

Du haut de son 1,93 m de marbre blanc, la « Vénus Capitoline » pose nue dans une attitude de jeune femme surprise, une main cachant ses seins, l'autre son sexe ce qui lui valut l'appellation de « Venus Pudica ».

« Elle a été faite pour un propriétaire romain qui voulait avoir dans son jardin une version d'une fameuse statue antique détruite à Constantinople, l'Aphrodite de Cnide du grand sculpteur grec Praxitèle », a expliqué le responsable du musée américain.

La statue, réalisée vers 330 avant Jésus-Christ, a été découverte quasiment intacte, enterrée dans un jardin romain vers 1670 avant d'être donnée par le pape Benoît XIV aux musées romains du Capitole.

Mais c'était compter sans l'esprit de conquête de Napoléon Bonaparte qui jeta son dévolu sur la sculpture la rapportant au Louvre à Paris à la faveur du traité de Tolentino qui institutionnalisa la confiscation des trésors artistiques de Rome.

A Washington, « on a placé la statue entre quatre immenses colonnes dans la grande rotonde de l'aile ouest du musée, construite par l'architecte américain John Russell Pope, qui s'était inspiré du Panthéon de Rome », s'enthousiasme Dodge Thompson. « Les visiteurs pourront admirer la statue depuis toutes les directions », assure-t-il.

Même chaste, la nudité de la sculpture rend les curateurs du musée très prudents. Il y a deux mois, offusquée par la vision de poitrines nues, une visiteuse illuminée s'était jetée, en les frappant des poings, sur les « Deux Tahitiennes » d'une toile de Paul Gauguin.

« Pour la statue, nous avons posté des gardes. On est assuré qu'elle sera en sécurité », confie à l'AFP Deborah Ziska, porte-parole de la National Gallery.


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