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mercredi 22 juin 2011

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Journées porets ouvertes au
Conservatoire de Lmoges les 25 et
26 juin 2011

Le Conservatoire de Limoges compte 2.200 élèves dirigés par 81 professeurs, dans 47 disciplines musicales et artistiques (danse et art dramatique). Le volume hebdomadaire d'heures enseignées et de 1187 heures. Le taux de réinscription anuuel est de 80 % en moyenne. Le Conservatoire offre au cours de sa saison artistique 150 manifestations par an. Le bâtiment de 3.900 m² est réparti en 7 niveaux et compte 660 salles dont 53 pour les cours. Le budget annuel est de 3 700 000 € financé à plus de 90 % par la Ville de Limoges.

Les samedi 25 juin et dimanche 26 juin 2011, comme chaque année depuis 2008, le conservatoire de Limoges ouvrira ses portes permettant ainsi au public de découvrir le lieu et les activités pédagogiques des différentes formations musicales et chorales de l'établissement municipal.

Le samedi 25 juin, de 9h à 22h30, toutes les classes seront ouvertes afin de permettre aux vi­siteurs de découvrir toutes les activités pédagogiques du conservatoire en assistant aux diffé­rentes séances de travail. Par ailleurs, tout l'après-midi, ils pourront assister à des concerts et auditions à l'auditorium et en salle de pratique collective. Le dimanche 26 juin, de 14h à 21h, plusieurs concerts seront également proposés par les orchestres et les choeurs du conservatoire avec notamment l'opérette Un de la Canebière de Vincent

Scotto avec le choeur de jeunes enfants de la pré-maîtrise.  L'entrée est libre.  Renseignements au conservatoire de Limoges, 9 rue Fitz James, Limoges. Tél. : 05 55 45 95 50


mercredi 22 juin 2011

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Venise et Vivaldi à Versailles pour
renouer avec les fastes d'antan

Le Château de Versailles renoue avec ses fastes d'antan grâce à un festival inédit, « Venise Vivaldi Versailles », où la musique baroque va résonner dans les lieux les plus somptueux, côtoyant spectacles pyrotechniques, parades de gondoles et bals costumés.

Organisé du 24 juin au 17 juillet, le festival des « trois V » entend allier Venise, ville symbole du baroque, le palais mythique de Versailles où Louis XIV organisait des fêtes grandioses, et Vivaldi, musicien culte de cette époque.

Le « Grand Canal », inspiré de celui de celui de la cité des Doges, accueillera des fêtes vénitiennes au cours desquelles 7.500 spectateurs pourront, au son des « Quatre saisons », assister à un spectacle nautique et pyrotechnique avec des gondoles venues de toute l'Europe, conduites par des collectionneurs.

La Galerie des Glaces, construite pour concurrencer Venise dans la technique de confection des miroirs, accueillera un concert de la mezzo-soprano Cecilia Bartoli et de l'Ensemble Matheus dirigé par Jean-Christophe Spinosi. Ce concert sera également donné à l'Opéra royal de Versailles.

La tragédie lyrique « Atys » de Lully, l'une des oeuvres préférées de Louis XIV, ressuscitée par William Christie en 1987 à Paris et recréée cette année à l'Opéra-Comique dans cette production mythique, sera aussi donnée à l'Opéra royal.

Dans la même salle, le chef catalan Jordi Savall redonnera vie à une oeuvre méconnue de Vivaldi, son opéra le plus exotique, « Teuzzone », dont tous les protagonistes sont chinois.

Les « Quatre saisons » seront données dans quatre versions différentes tandis que le contre-ténor Philippe Jaroussky interprètera des oeuvres tant sacrées que profanes du compositeur vénitien. Le chef italien Rinaldo Alessandrini dirigera le « Gloria » à la Chapelle royale et John Malkovich endossera le rôle du libertin vénitien Casanova, sur une musique de Mozart.

Aubaine pour les séducteurs, un bal masqué conçu sur le modèle du Carnaval de Venise et des bals masqués de la Cour accueillera musiciens, danseurs et spectateurs costumés de minuit jusqu'à l'aube dans l'Orangerie du Château.

Le festival est organisé en collaboration avec la maison de disques Naïve, qui s'est engagée depuis dix ans dans une intégrale des oeuvres de Vivaldi, dont la publication arrive à son terme.

Des livres sont également publiés à l'occasion du festival comme « Venise, Vivaldi, Versailles », le roman de Françoise Cruz « Eaux lentes sur Venise » ou un essai de l'Italien Orlando Perera, « La Cinquième saison », sur la redécouverte des oeuvres de Vivaldi.

Selon Laurent Brunner, organisateur du festival en tant que directeur de Château de Versailles Spectacles, il s'agit de faire vivre ces lieux historiques, y compris l'Opéra royal dont la restauration s'est achevée en 2009. Depuis cette date, des spectacles y sont présentés chaque saison à raison de plus d'une soixantaine de représentations annuelles, principalement d'oeuvres lyriques.

Des concerts ont également été organisés sur le bassin de Neptune avec notamment Roberto Alagna en 2009 puis -M- en 2010.

mercredi 22 juin 2011

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L, lauréate du deuxième prix
Barbara du jeune  auteur-
compositeur-interprète

La chanteuse L a reçu mardi à l'occasion de la Fête de la Musique le deuxième prix Barbara, décerné par le ministère de la Culture à un jeune auteur-compositeur-interprète.

L, de son vrai nom Raphaële Lannadère, « poétesse entre autres des mondes de la séduction et des coeurs indécis », est « apparue comme un coup de tonnerre » dans la chanson française, a déclaré le ministre de la Culture.

« Ce qui renaît avec vos chansons, c'est le même souffle provocateur et sensible de ceux qui furent vos aînés et vos maîtres », a poursuivi le ministre, citant Léo Ferré, Barbara, Brigitte Fontaine et Serge Gainsbourg.

La jeune femme blonde, dont le premier album « Initiale » a été salué par la critique, a interprété au piano sa chanson « Mes Lèvres ».

Puis la chanteuse Marie-Paule Belle, membre du jury, a repris « Dis, quand reviendras-tu ? » de son amie Barbara, accompagnée par Frédéric Mitterrand et Gérard Depardieu, lui aussi membre du jury.

Le prix Barbara, initié par le ministère de la Culture et décerné par un jury de sept professionnels, a été créé en 2010 pour encourager un jeune artiste-interprète, auteur et/ou compositeur dont le talent s'inscrit dans le sillage de l'artiste disparue en 1997.

La première lauréate en 2010 a été Carmen Maria Vega.

mercredi 22 juin 2011

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30e Fête de la Musique : les
sonorités de l'outre-mer donnent
le la

Sous un ciel souvent pluvieux ou orageux, les sonorités de l'outre-mer ont donné le la mardi de la Fête de la Musique, qui célèbre cette année sa 30e édition sans avoir pris une ride.

Décalage horaire oblige, la Nouvelle-Calédonie a ouvert le bal des festivités avec du didgeridoo, du jazz manouche, du rock et du kaneka, une musique créée par les Kanaks dans les années 80.

A quelques milliers de kilomètres de là, en métropole, les groupes professionnels et amateurs accordaient encore leurs instruments dans les rues et au terrasse des cafés.

Dans la journée, les mélomanes ont pu découvrir la manufacture des pianos Pleyel en banlieue parisienne, qui avait exceptionnellement ouvert ses portes pour dévoiler, au moins partiellement, les secrets de fabrication des ébénistes et des luthiers.

En fin d'après-midi, quelques notes de jazz ont commencé à résonner dans la cour de Matignon. Sur une place parisienne, un DJ installé sous une banderole « Techno rules the world » (« la techno dirige le monde »), cohabitait pour quelques heures avec les vendeurs de fruits et légumes.

Quant aux passants qui déambulaient dans les jardins du Palais-Royal en ce nuageux 21 juin, ils se réchauffaient en écoutant steeldrums et ukulélés.

Le ministère de la Culture, qui a décidé cette année de mettre à l'honneur les musiques ultra-marines, y organisait un « parcours musical à travers les trois océans ».

A 19h00, le chanteur, percussionniste et flûtiste martiniquais Dédé Saint-Prix devait donner le coup d'envoi officiel de la fête avec une création originale autour de la percussion.

Partout en France, les amateurs sont appelés à la jouer au même moment avec les instruments de leur choix en téléchargeant la partition sur le site www.fetedelamusique.culture.fr.

Dans la soirée, la fine fleur des musiciens de l'outre-mer (Malavoi, Davy Sicard, Baco) défileront sous les fenêtres du ministère pour un concert, évidemment gratuit.

Car depuis sa première édition, le 21 juin 1982 entre 20H30 et 21H00, les principes de la Fête de la Musique n'ont jamais changé: une date unique pour le solstice d'été, des concerts gratuits et le plus souvent en plein air, une fête ouverte à tous et à tous les styles de musique.

La Fête de la Musique est un « formidable moment ouvert à tous les publics » pour savourer « le plaisir de déambuler, ensemble, au gré des sons et des inspirations », a rappelé le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand.

« Succès immédiat dès sa création », cette fête unique en son genre « s'est depuis exporté de par le monde », a souligné le ministre, en remettant dans l'après-midi le deuxième prix Barbara du jeune auteur-compositeur-interprète à la chanteuse L.

Rio de Janeiro, Chicago, Vancouver ont d'ailleurs rejoint cette année les milliers de villes qui célèbrent la fête dans près de 120 pays, souvent avec des artistes français à l'affiche.

Ce soir encore, -M- est en concert à La Valette, tandis que Bernard Lavilliers est attendu au Caire sur la place Tahir, épicentre de la révolution égyptienne.

En France, des grands noms de la chanson, du rock et de l'électro sont attendus un peu partout sur des scènes gratuites: Gaëtan Roussel à Evry (Essonne), Camelia Jordana à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le duo électro Jamaïca à Lyon, Miles Kane à Lille.

mercredi 22 juin 2011

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La Fête de la Musique fait école en
Europe centrale

La Fête de la Musique célébrée le 21 juin en France fait école en Europe centrale, et a reçu cette année pour la première fois à Varsovie le soutien officiel de la municipalité.

Squares, places, rues, parcs, pubs, cafés et même églises de la capitale polonaise accueillaient mardi environ un millier de prestations musicales en tout genre - chanson, musique classique, jazz, musiques traditionnelles, latino-américaines, reggae, gospel.

Jusqu'alors, c'était sur leur seule initiative que chanteurs, guitaristes ou saxophonistes, prenaient possession de l'espace public le 21 juin à Varsovie.

« L'idée de rejoindre la grande fête européenne de la musique a bien pris et, à notre grande joie, nous en avons déjà perdu tout contrôle », a déclaré au quotidien Gazeta Wyborcza le responsable de l'association culturelle Smolna, Jaroslaw Cholodecki, ayant lancé un appel à jouer de la musique dans des lieux publics, une initiative qui bénéficie du feu vert des autorités.

Dans la République tchèque voisine, musiciens et poètes devaient participer à Prague à un happening sur l'art dans la rue, « Slam poetry » prévu sur l'île de Kampa, à proximité du Pont Charles, 1.400 personnes ayant annoncé sur Facebook leur intention d'y participer.

Les organisateurs souhaitent ainsi attirer l'attention sur une approche trop restrictive, selon eux, de la municipalité de Prague concernant l'art dans la rue, estimant que « l'espace public ne doit pas être réservé uniquement aux activités commerciales », selon l'association BuskerVille à l'origine de cette initiative.

Un peu plus à l'Est, à Bucarest, les amoureux de musique devaient se retrouver mardi dans la cour du Musée national d'Art pour un concert de jazz, pop et indie-rock. Le groupe français Jakko, rejoint par les musiciens roumains Nadia Trohin et Toma Hawk, et par les groupes Toulouse Lautrec et Mood, font partie des stars de la soirée.

Mais c'est en Allemagne que la fête a pris le plus d'ampleur: elle y est célébrée dans une vingtaine de villes. A Berlin, elle avait attiré 90.000 personnes dans les rues en 2010.

Mardi, quelque 4.000 musiciens répartis sur 103 scènes étaient présents pour ce qui est devenu « une journée porte-ouverte » de la scène musicale berlinoise, selon les organisateurs.

mercredi 22 juin 2011

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Y a de la joie ! autour du testament
de Charles Trenet

« Y a de la joie ! » Le célèbre refrain de Charles Trenet, mort il y a dix ans à l'âge de 87 ans, aurait sonné bien faux mardi devant le tribunal de Créteil où l'interminable querelle autour de son héritage a donné lieu à une série de piques et de rugueux échanges.

Après deux plaintes pénales infructueuses, Wulfran et Lucienne Trenet, neveu et demi-soeur du chanteur, contestaient devant la justice civile le testament olographe daté de 1999 qui a fait du secrétaire personnel de M. Trenet, Georges El Assidi, son seul et unique héritier.

Michel Paradis, un Québécois de 61 ans qui jure être le fils caché du « fou chantant », s'est associé à cette action, tout en se défendant d'être guidé par l'appât du gain.

Le jugement a été mis en délibéré au 20 septembre après une heure et demie de débats tendus et orageux.

L'avocat de Lucienne Trenet a mené la première attaque. « Manoeuvres frauduleuses », « captation d'héritage », « pressions » : Me Oleg Kowalski martèle que le testament est entaché d'irrégularités et doit être annulé.

Brossant le portrait peu flatteur d'un héritier vénal, manipulateur et dépensier, l'avocat suggère que M. El Assidi aurait lui-même décidé « d'abréger les souffrances » du chanteur alors que son état empirait à l'hôpital.

« Nous voulons rétablir l'honneur de la famille Trenet », ajoute-t-il, accusant également M. El Assidi d'avoir « dilapidé l'héritage » et de laisser à l'abandon le patrimoine du chanteur, notamment ses propriétés dans le Sud.

Présent dans la salle, l'intéressé encaisse sans broncher.

Son avocate se charge de contre-attaquer. « Je plaide dans l'intérêt d'un honnête homme », commence Hélène Bureau-Merlet avant de fustiger « l'action girouette » de Lucienne Trenet dont le seul but serait de « salir » M. El Assidi.

Selon elle, Charles Trenet était en pleine possession de ses moyens au moment de rédiger son testament au profit d'un homme qu'il connaissait depuis vingt ans.

« D'un point de vue purement juridique, l'action est totalement irrecevable et injustifiée », clame-t-elle, avant d'observer que Wulfran Trenet, absent et non représenté à l'audience, semble, lui, avoir renoncé à son action en justice.

Soudain, le ton monte entre les deux avocats au sujet d'une pièce versée au dossier. « Regardez mon bordereau mon cher. Apprenez à lire... », cingle Me Bureau-Merlet.

L'avocate ne se montre pas plus tendre avec Michel Paradis. « Il a raison, c'est plus glamour d'être le fils de Charles Trenet (...). Il y en sans doute plein les rues des gens qui sont certains d'être les enfants de Charles Trenet », ironise-t-elle, avant de moquer sa supposée ressemblance avec le chanteur.

« Personnellement je trouve plutôt qu'il ressemble à Herbert Léonard », persifle-t-elle.

Le ministère public, qui n'a pas pris position dans la querelle du testament, s'est en revanche clairement prononcé pour le rejet de l'action de M. Paradis au motif qu'il n'a jamais contesté sa filiation existante et que son action serait prescrite.

« On n'est pas là pour purger des questions d'ordre psychologique », justifie la procureur.

Face à la magistrate, le défenseur de M. Paradis, Me Mathieu Croizet, ne formule qu'un souhait : que la justice ordonne des tests ADN pour « lever définitivement » l'incertitude.

mercredi 22 juin 2011

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Y a de la joie ! pour les 80 ans de
Saint-Michou de Montmartre

Michou, patron de cabaret et figurée révérée de Montmartre, s'est offert une nuit bleue, sa couleur fétiche, lundi au pied de la Butte pour célébrer parmi les siens ses 80 printemps.

Délaissant pour un soir son propre établissement « Chez Michou », fondé au 80 rue des Martyrs, Michou et ses « Michettes », ballet de drag queens en technicolor, ont reçu leurs amis sur la scène du Trianon Palace dans une débauche de plumes, de strass, de résilles et de paillettes.

« Quelle belle soirée! », s'est exclamé le héros du jour selon un rituel cher à ses fans, la salle bondée lui répondant en choeur « Youpie! », conformément à la tradition établie depuis l'arrivée à Paris, en 1956, de ce Picard qui débuta dans la vie comme petit vendeur de journaux et devint « l'homosexuel le plus connu de France », selon ses termes.

Avec son cabaret, sa figure, sa permanente blonde et ses célèbres lunettes bleues inspirèrent dans les années 70 « La Cage aux folles » à Jean Poiret.

Assis au devant de la scène sur un trône pourpre et or, « Notre Dame d'Amiens » comme le désigne affectueusement une chanson qui lui est dédiée, a vu défiler les girls emplumées (et quelques jolis garçons) déléguées par le Lido, le Crazy Horse et le Moulin Rouge pour marquer le coup.

Au premier rang et dans la foule, avaient pris place les fidèles: de Nana Mouskouri au couturier Jean-Paul Gaultier, du maire (PS) du 18ème arrondissement de Paris, Daniel Vaillant, aux chanteurs et compositeurs Jean-Jacques Debout et Alice Dona, ou encore Mgr Jacques Gaillot, ex-évêque rebelle d'Evreux, le cinéaste Claude Lelouch qui fit tourner Michou dans « La Bonne année » ou Charles Dumont, qui écrivit et composa pour Edith Piaf...

Après avoir écouté Hervé Vilard ou Yves Mathieu, le patron du « Lapin Agile », « cabaret artistique » de Montmartre fondé en 1860, ce parterre dédié a acclamé en deuxième partie la revue des Michettes: des boys travestis en femmes pour pasticher les vedettes de la chanson.

Ont ainsi défilé Sylvie Vartan, Mireille Mathieu, Mylène Farmer, Patricia Kass, une Amy Winehouse plus déglinguée que nature, sans oublier Dalida, icône gay majuscule, la Callas ou Zizi Jeanmaire et son « truc en plumes ».

« La nuit, tous les chats sont gris... fille ou garçon, quelle importance », chantait une voix off.

mercredi 22 juin 2011

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Record mondial pour un
Stradivarius vendu en faveur des
victimes au Japon

Un Stradivarius a été vendu lundi plus de 11 millions d'euros (15,89 millions de dollars) lors d'enchères à Londres au bénéfice des victimes du séisme et du tsunami au Japon.

Le prix atteint représente quatre fois le précédent record pour un Stradivarius.

Un acheteur anonyme a acquis le précieux violon auprès de la maison spécialisée dans les instruments de musique Tarisio.

Le Stradivarius date de 1721 et est baptisé « Lady Blunt », pour avoir appartenu à Lady Anne Blunt, petite fille du poète Lord Byron.

Le violon est « quasiment dans le même état aujourd'hui que quand il a quitté les mains de son fabricant », le célèbre Antonio Stradivari, né en 1644 à Crémone (Italie), a indiqué le spécialiste W.E. Hill.

Le violon avait été acquis par la Fondation japonaise pour la musique en 2008, qui a décidé de le revendre au bénéfice des victimes des événements au Japon. La fondation détient 21 instruments à corde, qu'elle prête aux musisions de haut niveau du monde entier.

Quelques 600 violons sortis de l'atelier d'Antonio Stradivari sont encore en circulation.

Le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars ont fait 26.000 morts ou disparus et détruit des villages et villes entières sur la côte nord-est du Japon.


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