19e année —— mai 2018
Spenser Edmund (1552-1599), The shepheards calender : conteining twelue æglogues proportionable to the twelue monthes : entituled, to the noble and vertuous gentleman, most worthie of all titles, both of learning and chiualry, Maister Philip Sidney. Windet John, London 1591
Par Jean-Luc Vannier —— « De George Balanchine à Jean-Christophe Maillot » aurait pu s'intituler, dimanche 29 avril, la performance des Ballets de Monte-Carlo au Grimaldi Forum. Et ce, nonobstant les quatre-vingts ans qui séparent les deux œuvres : en première partie le Concerto pour violon et orchestre en ré majeur d'Igor Stravinsky, puis, après la pause, Abstract / Life, la création pour violoncelle et orchestre de Bruno Mantovani. Un très grand écart
Par Frédéric Norac —— On se souvenait de la poésie délicate toute en demies teintes de la production de L'île du rêve de Reynaldo Hahn, présentée à L'Athénée en 2016, et l'on était curieux de voir comment Olivier Dhénin aborderait L'enfant et les sortilèges, la fantaisie lyrique de Colette et Ravel si complexe à mettre en scène.
On retrouve ici la délicatesse de touche, le goût de la suggestion qui caractérisaient déjà le précédent opus.
Par Jean-Marc Warszawski —— Ferruccio Busoni (1866-1924), fut très jeune une vedette mondiale du piano, à l’égal de Liszt. Ses transcriptions pour
Par Alain Kohler —— Les pianos Pleyel conservés sur lesquels Chopin a indiscutablement joué sont au nombre de cinq : le pianino no 6668 dans la chartreuse de Valldemosa, le piano à queue no 7267 au musée de la musique à Paris, le piano à queue no 12480 dans le Stiftelsen Musikkulturens Främjande à Stockholm, le piano à queue no 13189 dans la Cobbe Collection à Hatchlands Park (Surrey) et le piano à queue no 14180 au musée Frédéric Chopin à Varsovie.
(Revue Terrain no 68) L'emprise des sons : le côté sombre de la musique
Par Jean-Marc Warszawski —— Fille d’un conservateur des objets d’art du musée du Louvre, Blandine Verlet a choisi la musique « pour qu’on lui foute la paix » avec des études de longue durée, elle n’avait alors pas idée de ce que représentaient les études musicales. Diplômée du Conservatoire national supérieur de Paris à l’âge de vingt ans, elle part à la conquête des salles de concert avec cet instrument à cordes pincées, au son un peu revêche, qui correspond dit-elle à son tempérament.
Moine, professeur de musique à l'abbaye bénédictine de
Pomposa. On lui attribue une nouvelle méthode qui vise à dépasser
l'imitation du maître (méthode vita voce) ou tradition orale.
En 1025, suite à l'opposition des moines de Pomposa (pour une cause qui est restée inconnue), il part en exil et reçoit la protection de Théobald, évêque d'Arezzo.
Il est professeur à l'école de la Cathédrale d'Arezzo. À Rome, selon la légende, il montre au pape Jean XIX son antiphonaire
Par Angelo Mafucci —— La recherche du lieu de naissance de Guido Monaco où il vécut les années de sa première formation n'est pas une question simple et stérile d'esprit de clocher. En effet, pour la musicologie historique (et autre), il est très intéressant d'identifier le secteur et l'humus fécond, qui ont donné le jour, la formation culturelle et musicale ainsi qu'une sensibilité théorique et pédagogique extraordinaires à un personnage historique devenu légendaire.
Par Yves Chartier —— Né dans la dernière décennie du Xe siècle, d'une famille de Pompose ou d'Arezzo, Guido fut d'abord moine à l'abbaye de Pompose, qu'il quitta à la suite du refus de sa communauté d'accepter ses innovations pédagogiques. Il fut accueilli à la cathédrale d'Arezzo, en Toscane, par l'évêque Théodald (1023-1036), favorable à ses réformes pour l'enseignement renouvelé du chant liturgique. Guido se rend à Rome entre 1030 et 1032, afin de démontrer devant le pape Jean XIX (1024-1033) les avantages de sa méthode solfégique, fondée sur l'utilisation de la portée à 4 lignes et de l'hymne à saint Jean-Baptiste Vt queant laxis,
(AFP) Les guitares Gibson déposent le bilan, poursuite d'activité en vue
The Leuven Chansonnier in Context, 23-25 August 2018, Antwerp
La scène punk en France (1976-2016), 19 mai 2018, Le Val d'Ajol.
Sound and Music in the Prism of Sound Studies, 24-26 January 2019, Paris
Rethinking Amateurism, Novem-ber 1, 2018, San Antonio, TX
Staging Witches: Gender, Power, and Alterity in Music, 31 October 2018, San Antonio
3rd International Music and Dance Studies Symposium, 17-20 October 2018, Trabzon, Turkey
(AFP) L’Olympia annule les concerts de Bertrand Cantat par crainte de troubles
(France musique) Bruno Julliard dévoile les grandes lignes de sa réforme des conservatoires parisiens
(RTBF) Le parcours de Serge Kakudji, contreténor congolais, de la chorale au Concours Reine Elisabeth.
Par Frédéric Norac —— Reflet de l'ultime production dirigée par (feu) Jean-Claude Malgoire à l'Atelier Lyrique de Tourcoing en mars dernier, ce Pelléas en version de concert lui était dédié. En passant de Tourcoing à Paris, il a perdu son orchestre et son chef d'origine mais conservé l'essentiel de sa distribution.
L'expérience de la scène est garante d'un engagement et d'une connaissance de leurs rôles par les interprètes qui doit apporter vérité
Par Alain Lambert —— Pyrodance (Jazz Family/Socadisc 2018) du Niçois Pierre « Pyro » Marcus représente joliment la tradition entre bop et cool, toujours actuelle et acoustique. Du jazz à quatre avec Baptiste Herbin remarquable aux saxs alto et soprano, Fred Perreard à découvrir au piano, ainsi que Thomas Delor à la batterie
Par Michel Rusquet —— Avec ces trois œuvres de l’année 1774, Mozart renoue avec la coupe en quatre mouvements, et en même temps marque un nouveau pas en direction de la « symphonie moderne ».
De ces trois symphonies, c’est la no 29 (K 201 en la
Il est issu d'une famille de maîtres des filatures de l'Est de la France. Son père, Georges Michel « Jules » Koechlin (1816-1882), est manufacturier à Mulhouse, associé de la maison Frères Koechlin spécialisée dans l'impression industrielle des étoffes, et de Dollfus-Mieg & Cie (DNC), géant des tissages, de la broderie industrielle, de la production de fil à coudre. Il a été conseiller municipal de Mulhouse en 1860. Sa mère est
Camille Dollfus (1826 - ?).
(Culturebox) Malaise au ballet de l'Opéra : Aurélie Dupont veut se rapprocher des danseurs
(France bleu) Plusieurs centaines de costumes d'opéra du Théâtre du Capitole mis aux enchères
Par Gérard Rebours —— Musicien du dernier quart du XVIIe siècle, Robert de Visée fut vite reconnu pour son talent, et occupa sa vie durant une place enviable à la cour et auprès du roi Louis XIV. Ses œuvres circulèrent abondamment : les 189 pièces originales de sa composition actuellement connues1 se déclinent 815 fois, pour 7 types d'instrumentations différentes2. Paradoxalement, nous ne savons rien sur lui, ou presque. Même ses dates de naissance et de mort ne nous sont pas parvenues.
Comme il déclare que son recueil de 1682 est l'ouvrage de plusieurs années, et qu'il jouit alors du statut de « Maître pour le théorbe
Par Jean-Luc Vannier —— Les noms sont persécuteurs. Benjamin Millepied danse. Daniel Sangsue commet un ouvrage sur les vampires. Dans Lohengrin, opéra en trois actes de Richard Wagner dont Marseille présentait samedi 5 mai une somptueuse version en coproduction avec l’Opéra de Saint-Étienne, la question du nom est cruciale. Nom tenu secret, à ne pas divulguer, à ne pas prononcer même au risque d’une séparation, voire d’une perte
Par François Coadou —— Au cours de la précédente série de conférences, je me suis attaché à montrer de quelle manière s'édifie, peu à peu, en Allemagne, au XIXe et au XXe siècle, du romantisme au wagnérisme et du wagnérisme au nazisme, une certaine représentation de la musique romantique allemande ; je me suis également attaché à montrer de quelle manière s'édifie, qui dérive de celle-ci, ou, précisément, qui la généralise et enserre, une certaine représentation de toute la musique allemande et une certaine
Par Jean-Marc Warszawski —— Un quarteron de musiciens qui comptent dans le paysage sonore, qui ont joué ensemble, qui jouent ensemble, qui se sont croisés à l’occasion, ont entrepris de réunir leurs pupitres pour travailler
Par Alain Lambert —— 9 Pièces pour duo (Dalbis Diaz 2017 distribué par Mazeto Square Paris) de Pierre Diaz, saxs ténor, soprano ou clarinette basse, Gilles Dalbis, batterie, percussions aux balais ou aux baguettes (les indications sont données précisément pour chaque morceau au dos de la pochette). Un retour à l'essence d'un free jazz minimaliste improvisé mais sans volonté de dissoner à tout prix ou d'exploser le mur du son.
Par Jean-Marc Warszawski —— Né à Belgrade, Ivan Jevtic étudie la composition à l'Académie de musique de sa ville natale, sous la direction de Stanojlo Rajicic. Diplômé en 1973, il se perfectionne auprès d'Oliver Messiaen au Conservatoire national supérieur de Paris et d'Alfred Uhl à Vienne. Ses œuvres sont créées à Belgrade dès 1971 (sa 1re symphonie, son 1er quatuor à cordes). Les premières créations françaises datent de 1981, avec son concerto pour deux trompettes à Orléans et Victoria
(AFP) Égypte : acquittement d'une chanteuse condamnée pour avoir plaisanté sur le Nil
(AFP) Maurane, étoile filante de Starmania, voix de velours de la chanson française
(AFP) Le monde de la variété pleure la mort de la chanteuse belge Maurane
Par Alain Lambert —— on premier est un trio solo français, autour du petit accordéon de Ludovic Beier, virtuose incontestable qui connaît toutes les musiques et s'amuse comme un fou sur son clavier à boutons, sans jamais nous ennuyer, passant d'un thème de Police à Nino Rota ou à Horace Silver. Sans oublier les siens dont un très bel hommage à Toot Thielemans sur son accordina (mini accordéon à bouche)
(AFP) Amani Hajji, soprano et koweïtienne
Par Alain Lambert —— Theorem of Joy (Inouï distribution 2018) est le projet de Thomas Julienne, contrebassiste et compositeur, accompagné d'Ellinoa voix et textes, Boris Lamerand violon ou alto, Thomas St Laurent guitare, et Tom Peyron percussions. Avec en invités le quatuor à cordes des Enfants d'Icare, Émilie Calmé aux flûtes, Mohamed Najem à la clarinette et Maxime Berton au sax
Par Frédéric Norac —— Pus qu’un ténor d’exception, Michael Spyres est un véritable phénomène vocal. Capable d’aborder dans la même soirée un répertoire qui le mène de l’héritage des hautes-contre à la française avec l’Ariodant de Méhul aux ténors lyriques de l'école naturaliste comme le Julien de la Louise de Charpentier en passant par Offenbach (Hoffmann et « La légende de Kleinzach » qu'il interprète avec force mimiques), Ambroise Thomas et Delibes, et de finir son concert sur un air d'opéra
Instrument électronique à clavier, dont le principe de fonctionnement est l'exploitation des différences de fréquences émises par des générateurs. C'est un instrument monodique qui est pourvu d'un vibrato très sensible est conçu à l'origine sur la mise en vibration électrique de trois sources : des cordes tendues, un gong et des ressorts. Inventé par Maurice Martenot (1898-1980), qui présenta son invention au public en 1928, l'instrument est popularisé par sa soeur
Instrument à clavier et à cordes pincées. Le nom donné à cet instrument (clavicembalum) est attesté en 1397. Vers 1440, le médecin Heinrich Arnold von Zwolle (Henri Arnault de Zwolle), décrit un clavicembalum.. Les plus anciens instruments que nous connaissons datent du premier tiers du XVIe siècle.
Un sautereau (en poirier ou en hêtre) est muni d'une languette (en houx) sur pivot, qui porte le bec (taillé dans le rachis de plume, le plus souvent de corbeau). Quand on active la touche, l'étouffoir est soulevé
(Tout Lyon) L'orchestre Symphonique de Lyon fête ses 70 printemps
(Paris Match) Stéphane Lissner, directeur de l'Opéra de Paris: « On ne peut pas tout accepter ! »
Par Jean-Marc Warszawski —— J'ai hésité avant de présenter ce cédé et sa belle musique fort bien défendue par Virginie Constant et Simon Zaoui, dans un répertoire pour lequel la violoncelliste montre son affection au long des concerts en Europe et d'une quinzaine de cédés : musiques d'Europe de l'Est, des Balkans, musiques yiddish, de Serge Kaufman, d'Ernest Bloch, du populaire à l'académique, il y a dans ces musiques un air de famille.
Par Michel Rusquet —— Après avoir, pendant plusieurs années, délaissé la symphonie et privilégié les sérénades, Mozart y revient de 1778 à 1780 avec ces quatre belles œuvres qui seront ses dernières symphonies avant son installation à Vienne et qui, à défaut de s’élever vers de nouveaux sommets, nous le montrent en train d’affermir encore son métier.
Surnommée « Paris », car elle y fut écrite et donnée avec grand succès au Concert spirituel, la no 31 (K 297 en re majeur), en trois
Par Jean-Marc Warszawski —— Sept mois après la publication de la Lettre sur Omphale de Grimm, en février 1752 — dernier sursaut littéraire dela Querelle des Lullistes et des Ramistes, l'installation de la Troupe des Italiens à Paris est prétexte à une violente polémique, cette fois entre les partisans de la musique italienne et de la musique française.
Le 1er août 1752, la troupe italienne des Bouffons donne son premier spectacle : la Serva padrona (la Servante maîtresse) de Giovanni Battista Pergolesi
Par Michel Rusquet —— Symbole entre tous (« Semper Dowland, semper dolens »…) de cette douce mélancolie dans laquelle se complaît volontiers la musique élisabéthaine, Dowland, luthiste et chanteur admiré en son temps, s'est pratiquement contenté de composer pour son propre usage, nous laissant ainsi une floraison de Songs or Aires et de pièces pour luth qui, par leur poésie et leur délicate sensibilité, ont suffi à assurer sa gloire.
Une gloire essentiellement posthume d'ailleurs, et plutôt récente puisque, jusqu'au xxe siècle, le compositeur était demeuré dans l'oubli. La justice est enfin rétablie à l'endroit de ce musicien errant qui, faute
Petite cymbale de bronze très épaisse, d'origine traditionnelle, jouée par paire, comme des castagnettes, avec les doigts, ou parfois montées en carillon à l'orchestre — dans l'antiquité égyptienne ou grecque, il s'agit de l'assemblage articulé de deux plaquettes de bois, utilisé dans les cérémonies comme celles dédiées à Cybèle, déesse de la nature, de la fertilité et pour accompagner la danse —. Les crotales peuvent être en métal, les extrémités du double manche (en forme de
Instrument électronique à clavier, dont le principe de fonctionnement est l'exploitation des différences de fréquences émises par des générateurs. C'est un instrument monodique qui est pourvu d'un vibrato très sensible est conçu à l'origine sur la mise en vibration électrique de trois sources : des cordes tendues, un gong et des ressorts. Inventé par Maurice Martenot (1898-1980), qui présenta son invention au public en 1928, l'instrument est popularisé par sa soeur
Réalisée à l'aide des clés de sol deuxième ligne et de fa quatrième ligne, « pour l'esprit et pour les yeux ». Analyse structurelle. Par Claude Charlier —— L'Art de la fugue est certainement l'oeuvre de J.-S. Bach qui a suscité le plus de polémiques. Ne prenons que l'ordre des contrepoints. Les contrepoints III et IV sont déjà des doubles fugues dans l'esprit de l'époque car réalisées en contrepoint renversable.
Les numéros V, VI et VII sont des contrefugues, donc obligatoirement à un sujet.
Quel ordre adopter ? L' auteur, lui-même, hésitait sur la présentation de ce monument.
Par Alain Lambert —— Les textes théoriques concernant la relation entre surréalisme et musique sont rares, à cause de l'anathème fondatrice de Breton, dans un court paragraphe du n°4 de la Révolution Surréaliste du 15 avril 1925, soit à peine six mois après le lancement de la Révolution surréaliste, c'est à dire le mouvement, le bureau d'étude et la revue dont le 1er numéro est daté du 1er décembre 1924.
A ces divers degrés de sensations correspondent des réalisations spirituelles assez précises et assez
Rameau in Context and Performance, 28-29 August 2018, Utrecht
Rencontres arts, écologies, transitions, 11-13 octobre 2018 et mai 2019, Paris
Chanter les poètes. Poésique 18, 16-18 octobre 2018, Grenoble
(Objectif Gard) Nîmes: manifes-tation contre la flambée des prix du conservatoire
(Le Parisien) Paris : les archi-ves de Pierre Henry resteront dans le XIIe arrondissement
(Paris Normandie) Trois opéras bouffes de Germaine Taillefferre seront joués au conservatoire de Gaillon
Par François Coadou —— On a coutume de considérer Harnoncourt comme l'initiateur du renouveau de la musique baroque dans la deuxième moitié du XXe siècle — ou, en tout cas, on a coutume de le considérer comme l'initiateur de ce renouveau, de tous, le plus exemplaire : dans la deuxième moitié du XXe siècle, il se présente, de tous, comme le plus connu, comme le plus reconnu — voire: comme le plus légendaire. En un sens: qui dit musique baroque dit Harnoncourt; qui dit Harnoncourt dit musique baroque. De toute évidence : Harnoncourt entrera, à ce titre, dans l'histoire de la musique. Mais il arrive, comme on a vu, que l'histoire se trompe —
Récital Roselyne Martel-Bonnal à Paris le 8 juin 2018
Spectres de l'audible : Sound studies, cultures de l’écoute et arts sonores, 8-9 juin 2018, Paris.
(AFP) Triste fin de vie pour Joao Gilberto, la voix de la bossa nova
(AFP) Gérard Jouannest, le pianiste aux doigts d'or de la chanson française
Murschhauser Franz Xaver Anton (v. 1663-1738)
Richter Christian (v. 1663-v. 1728)
Par Jean-Luc Vannier —— L'emplacement du lieu révèle l’esprit de sa finalité : discret, à la marge, connu des initiés. En retrait du très animé Square à la fontaine Targovi, le cœur en fusion du centre-ville de Bakou, à peine discernable dans une rue mal éclairée, proche enfin d’un hammam à l’entrée des plus douteuses, se tient le Coffee Moffie. Un « projet social plus qu’une entreprise commerciale » confient Shahin et Bakhtiar,
« Thoinot Arbeau » est l'anagramme de « Jehan Tabourot », chanoine de Langres.
Il serait le fils d'Étienne Tabourot, avocat devenu prêtre en 1530 et pourvu d'un canonicat à Langres en 1574.
Il est l'oncle du poète Étienne Tabourot le « Rabelais de Bourgogne ».
Prêtre, licencié en droit il fait ses études à Poitiers et à Dijon.
En 1542 il est au chapître de Langres. En 1545 il a un canonicat
Mythes fondateurs, mythologies et musique, 14-18 novembre 2018, Vanves
(France musique) Jean-Efflam Bavouzet, « Avant, on me disait : ne joue pas de jazz, ça salit ton âme »)
(Le Petit Journal) Simon Gallaher : le nouveau directeur du Queensland Symphony Orchestra
(France culture) Joëlle Léandre : «Pour improviser, il faut aimer l'autre».
Danse normalement lente et grave, à trois temps, dont le rythme trouve sa carrure sur deux mesures. L'accent est sur le deuxième temps de la première des deux mesures.
Rythme caractérisrique
de la sarabande : 3/4
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Bien entendu, ce modèle général varie selon les époques, les lieux et les compositeurs.
On peut également trouver cette variante : 6/4
.
Cette danse, attestée en espagne au xvie siècle, est typique des suites de la musique de l'Ancien-Régime, et en général placée après la courante.
Guzmán Jorge De (v. 1664-v. 1729)
Hedinger Johann Reinhard (1664-1704)
Quesnot de la Chenée Jean-Jacques (v. 1664-1708)
(La Croix) Robert Carsen : « Le théâtre cherche à conjurer la mort »
(France musique) Matthieu Dussouillez nommé à la tête de l'Opéra national de Lorraine
Par Michel Rusquet —— On l'oublie un peu facilement au moment d'aborder ce recueil où se succèdent trois paires de sonates (BWV 1001, 1003, 1005) et partitas (BWV 1002, 1004, 1006) : le violon fut un des instruments favoris de Bach qui le pratiquait souvent — quand il ne le lâchait pas pour adopter l'alto — au sein des orchestres de chambre de Weimar et de Coethen. Et de fait, ces œuvres pour violon seul « témoignent de la part de leur auteur d'une haute
Daniel Humair fête son 80eanniversaire à radio france le 9 juin 2018
Comment la chanson populaire communique-t-elle ? 15 et 16 novembre 2018, Rouen
Turns and Revolutions in Popular Music Studies, 24–28 June 2019, Canberra
Popular Music, Popular Movements, October 5-6, 2018, Cleveland
(L'Union) Un projet d’opérabus pour l’Opéra de Reims
Par Frédéric Norac —— Le chœur qui vient enterrer la dépouille d’Eurydice dans la terre grise et aride de la Thrace ressemble à s’y méprendre à une communauté paysanne en grand deuil. Ce sont eux qui, enveloppés dans leur linceul et prisonniers d’un cercle de feu, incarneront les Furies infernales puis les Ombres heureuses dans le ballet du deuxième acte devenu ici une simple pantomime d’ombres chinoises. L’Amour lui-même, qu’il soit cet adolescent androgyne du premier acte ou cette jeune fille
Il forme avec Alban Berg et Arnold Schönberg, ce qu'on
nomme la seconde école de Vienne.
Fils de fonctionnaire, il fréquente les écoles à Vienne, Graz et à Klagenfurt.
En 1902, il s'inscrit à l'Université de Vienne, en musicologie, et en 1904, suit les cours de composition de Schönberg, chez lequel il reste jusqu'en 1908.
En 1906, il obtient son doctorat avec une thèse dirigée par Guido Adler : Heinrich Isaacs Choralis Constantinus.
Instrument cordophone répandu dans
les pays de culture ancienne islamique. Son corps est taillé d'un seul
bloc, il comporte un manche rond relativement long (qui peut être
recouvert d'une feuille de laiton), sa table d'harmonie est faite d'une
peau tendue. Il comporte deux cordes, très écartées du manche.
Issu d'une famille d'industriels, il a un an à la mort de son père et huit à celle de sa mère. Son grand-père, Charles Roussel-Defontaine, maire de Tourcoing le recueille. À sa mort ce sera son oncle, Félix Réquillart, qui le prendra en charge. À l'âge de 15 ans, il entre au Collège Stanislas à Paris, passe le baccalauréat, prépare l'École Navale, où il est admis en 1887.
À partir eu 1er octobre, il suit ses études sur Le Borda (ex Valmy)
(France musique) Jordi Savall : « Chaque musique reflète le caractère d'un peuple »
(France mpusique) Jiří Kylián élu à l’Académie des Beaux-Arts
(France musique) Le Conser-vatoire d’Aubervilliers - La Courneuve gravement menacé
(Le Temps, Suisse) Comment Genève s'est inventée capitale musicale du monde
(La Tribune de Genève) Riccardo Muti, quand la musique vous dévore
(AFP) Premier compromis au sein des 28 pour une réforme du droit d'auteur
Par Frédéric Norac —— Générations Lully est un ambitieux projet qui associe depuis 2016, à l'initiative et sous l'égide du Centre de musique baroque de Versailles, plusieurs collèges, conservatoires, écoles de musique et de danse et des associations de Trappes en vue de produire un spectacle. Cette initiative est soutenue par les préfectures régionale et départementale, des ministères (culture, ville, jeunesse et sports), la Ville de Trappes elle-même, le Château de Versailles,
Par Jean-Marc Warszawski —— En novembre 1725, paraissait au Mercure de France, un article du père Louis-Bertrand Castel : Clavecin pour les yeux, avec l'art de peindre les sons et toutes sortes de pièces de musique. Dès les premières lignes, il affirmait clairement son projet : Il ne s'agit pas de réveiller simplement l'idée de parole et de son par des caractères arbitraires et imaginés, tels que sont les lettres de l'alphabet ou les notes de musique ; mais de peindre ce son et toute la musique dont il est capable ; de les peindre, dis-je réellement, ce qui s'appelle peindre, avec des couleurs , et avec leurs propres couleurs ; en un mot, de les rendre sensibles et présents aux yeux, comme ils le sont aux oreilles de manière qu'un sourd puisse jouir et juger
Par Michel Rusquet —— Avec ces trois premières symphonies des années viennoises (trois seulement, car la 37e, K 444 en sol majeur, est en réalité une œuvre de Michael Haydn que Mozart se contenta de préfacer d’un Adagio maestoso de son cru), le compositeur nous a laissé trois chefs-d’oeuvre qui sont parfois dignes de comparaison avec sa glorieuse trilogie finale de 1788. C’est d’autant plus remarquable que, du moins pour les deux premières, Mozart les composa dans la plus grande hâte et,
Par François Coadou —— En 1876, poussé par les soucis financiers qui l'accablent depuis le début de la décennie 1870, Offenbach accepte de faire une tournée de concerts aux États-Unis. L'année suivante, en 1877, paraissent en forme de récit ses notes de voyage et la chronique de ses concerts sous le titre : Offenbach en Amérique. On retrouve dans ce livre toute la finesse d'observation et toute la finesse d'esprit qui caractérise Offenbach dans ses opéras bouffe — finesse tant prisée, tant admirée, même, d'un Nietzsche — et finesse, hélas, si souvent réduite, depuis, si souvent détruite, même, par le manque d'observation ou par la grossièreté d'esprit de ses interprètes.
Par Michel Rusquet —— Quinze Inven-tions à deux voix (BWV 772 à 786) et quinze Inventions ou Sinfonias à trois voix (BWV 787 à 801), classées dans les deux cas en suivant les degrés de l'échelle chromatique de la gamme — d'ut majeur à si mineur — mais en évitant
Nous apprenons avec beaucoup de tristesse le décès, à l'âge de 37 ans, d'Ina Rheber, directrice d'International Networking Artists (INA).
Son père est violoniste à l'église Saint-Martin de Liège puis à l'église Saint-Denis de Liège où André Grétry est enfant de chœur à l'âge de neuf ans, lequel, dans ses mémoires, se plaint de la sévérité de Wenick, son premier maître de chant à Saint-Denis. Après la mue, il prend des cours ce clavecin et de composition avec Nicolas Rennekin, organiste à l'église Saint-Pierre de Liège, puis avec Henri Moreau, maître de musique à l'église collégiale Saint-Paul.
Par Jean-Marc Warszawski —— Notre amie Macha Beloousova nous a quittés ce matin, achevant une vie qui aurait dû être bien plus longue, laissant en plan bien des projets tant personnels que musicaux.
Avant que ce foutu cancer qui à peine diagnostiqué foudroya sa vie, elle avait enregistré des œuvres de Reinhold Glière et de Sergueï Rachmaninov en compagnie de sa complice, la violoncelliste Maja Bogdanovic, prévoyait d'enregistrer
Par Alain Lambert —— Malher bien sûr et d'abord son adagietto de la 5e Symphonie devenue inséparable du film Mort à Venise de Visconti, à tel point qu'il finit par exister comme œuvre à part entière, comme le joue ce soir l'orchestre de Caen n'ayant pas trop l'habitude de mettre des extraits à son programme. Tout un jeu sur la lenteur mélancolique et la masse sonore ondoyant comme la lagune vénitienne,
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Dimanche 17 Décembre, 2023