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Theorem of Joy (Inouï  distribution 2018) est le projet de Thomas Julienne, contrebassiste et  compositeur, accompagné d'Ellinoa voix et textes,  Boris Lamerand violon ou alto, Thomas St  Laurent guitare, et Tom Peyron percussions. Avec en invités le quatuor à cordes  des Enfants d'Icare, Émilie Calmé aux flûtes, Mohamed Najem à la clarinette et  Maxime Berton au sax soprano, présent dès le premier morceau To forgive,  en anglais. Le violoniste au son oriental introduit Hope to see you dont  le texte est chanté cette fois en français, sur fond de quatuor à cordes et de  clarinette, avant l'impro de flûte indienne, et la reprise très rock à la  guitare. La voix de Camille Durand, diaphane, est plus présente dans cet  univers enjoué que dans son cédé récent « Wanderlust » [voir notre  chronique] où elle n'était qu'un instrument parmi quatorze. Two Lines,  aussi en français sauf le refrain, donne à  entendre un long solo de violon. C'est l'alto qui introduit Sablier  que la vocaliste vient rejoindre en mélopée  entêtante, avant l'envolée de la guitare. Un bel ensemble chamarré où la joie  théorique n'exclut pas l'inquiétude et le mystère. Comme dans Impostor ou Ghost.
 Demeter No Access (Cristal Records 2018) est aussi un quintette de jazz progressif  polymorphe composé de Marjolaine Reymond,  musique, chant et électronique, Bruno Angelini piano et claviers, Denis  Guivarc'h sax alto, Olivier Lété basse et Christophe Lavergne batterie. Plus un  quatuor à cordes mené par Régis Huby. Les textes sont d'Emily Bronté, Elizabeth  Browning ou Emily Dickinson. Les références affichées sont multiples, Kenny  Wheeler, Meredith Monk, Laurie Anderson, Annette Peacock, Steve Coleman, Frank  Zappa, Philipp Glass, Pierre Henry, Claude Debussy, Bela Bartok, François  Bayle.. Le tout en quatre mouvements et quatorze moments bien maîtrisés : Le  bestiaire, Les métamorphoses, L'odyssée, L'exode. Une voix puissante qui  chante ou vocalise, un groupe électrique qui la soutient parfaitement, des  claviers agressifs, un sax impétueux, une section rythmique pêchue. Le livre II  mélange allégrement électronique et quatuor spectral pour introduire au morceau  titre où voix et sax dialoguent sur fond d'électrons. Avant un retour à une  méditation plus classique. Orféo et Proserpina nous offrent l'alto de Guillaume Roy, avant la triste complainte du Centaure. Un beau cédé  au voile d'Orphée à redécouvrir à chaque  nouvelle écoute.
Demeter No Access (Cristal Records 2018) est aussi un quintette de jazz progressif  polymorphe composé de Marjolaine Reymond,  musique, chant et électronique, Bruno Angelini piano et claviers, Denis  Guivarc'h sax alto, Olivier Lété basse et Christophe Lavergne batterie. Plus un  quatuor à cordes mené par Régis Huby. Les textes sont d'Emily Bronté, Elizabeth  Browning ou Emily Dickinson. Les références affichées sont multiples, Kenny  Wheeler, Meredith Monk, Laurie Anderson, Annette Peacock, Steve Coleman, Frank  Zappa, Philipp Glass, Pierre Henry, Claude Debussy, Bela Bartok, François  Bayle.. Le tout en quatre mouvements et quatorze moments bien maîtrisés : Le  bestiaire, Les métamorphoses, L'odyssée, L'exode. Une voix puissante qui  chante ou vocalise, un groupe électrique qui la soutient parfaitement, des  claviers agressifs, un sax impétueux, une section rythmique pêchue. Le livre II  mélange allégrement électronique et quatuor spectral pour introduire au morceau  titre où voix et sax dialoguent sur fond d'électrons. Avant un retour à une  méditation plus classique. Orféo et Proserpina nous offrent l'alto de Guillaume Roy, avant la triste complainte du Centaure. Un beau cédé  au voile d'Orphée à redécouvrir à chaque  nouvelle écoute.
À écouter en live au studio de l'Ermitage à Paris le 22 juin.
 Broken Land (Neuklang  2018, sortie le 18 mai) est l'oeuvre  du  compositeur et sax soprano  David Haudrechy  à la tête du neo big band Initiative H, 13 musiciens, 3 saxs, 2 trompettes, 2  trombones, 2 synthés, guitare, basse, batterie et percussions.plus choeurs sur  le thème titre en ouverture, et sur le final. Ici aussi les références sont  diamétralement proposées : Gil Evans, Carla Bley, King Krimson, Arvo Pärt,  Berlioz, Moussorgski...  Éclectique et  électrique avec un son dense et sombre d'où se détachent de la matière  répétitive les riffs et les solistes dont la guitare de Florent Hortal, le  trombone d'Olivier Sabatier, la flûte de Ferdinand Doumerc, la trompette de  Nicolas Gardel... Broken Land puisque depuis août 2017, nous aurions  atteint le point de non-retour climatique. On pense aussi à Pink Floyd  dans la phase terminale de Just Dust, avec son orgue tournant, bien dans  l'esprit musical. Far West, la terre promise, s'éloigne à un rythme  soutenu. Échec et Trouble ! Failure commence de façon  presque classique, le beau solo de soprano s'évanouit paisiblement, suivi de  l'alto plus altéré, sinon troublé. Polaroid, dernier morceau en écho du  premier, d'un big band épatant, et dernière image, révélée  quand plus personne ne peut la regarder.
Broken Land (Neuklang  2018, sortie le 18 mai) est l'oeuvre  du  compositeur et sax soprano  David Haudrechy  à la tête du neo big band Initiative H, 13 musiciens, 3 saxs, 2 trompettes, 2  trombones, 2 synthés, guitare, basse, batterie et percussions.plus choeurs sur  le thème titre en ouverture, et sur le final. Ici aussi les références sont  diamétralement proposées : Gil Evans, Carla Bley, King Krimson, Arvo Pärt,  Berlioz, Moussorgski...  Éclectique et  électrique avec un son dense et sombre d'où se détachent de la matière  répétitive les riffs et les solistes dont la guitare de Florent Hortal, le  trombone d'Olivier Sabatier, la flûte de Ferdinand Doumerc, la trompette de  Nicolas Gardel... Broken Land puisque depuis août 2017, nous aurions  atteint le point de non-retour climatique. On pense aussi à Pink Floyd  dans la phase terminale de Just Dust, avec son orgue tournant, bien dans  l'esprit musical. Far West, la terre promise, s'éloigne à un rythme  soutenu. Échec et Trouble ! Failure commence de façon  presque classique, le beau solo de soprano s'évanouit paisiblement, suivi de  l'alto plus altéré, sinon troublé. Polaroid, dernier morceau en écho du  premier, d'un big band épatant, et dernière image, révélée  quand plus personne ne peut la regarder.
À écouter en live à Toulouse le 26 mai puis le 13 novembre, à Paris le 31 mai au Café Montparnasse et le 3 août à Marciac.
12 mai 2018

 
 
 
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Mardi 19 Novembre, 2024