Né à Jesi (province d'Ancône) le 4 janvier 1710, mort à Pozzuoli (près Naples) le 17
mars 1736.
De son vrai nom Draghi. Le grand-père, cordonnier,
originaire du village de Pergola s'installe à Jesi en 1630, il s'y marie à la cathédrale en 1663. Le père, Francesco Andrea Draghi semble avoir été géomètre au service de Cardolo Maria Pianetti. architecte de Charles VI.
Pergolesi reçoit ses premiers cours de violon d'un Francesco Mondini, et de théorie élémentaire avec le maître de chapelle de la cathédrale de Jesi, Francesco Santi.
Peut-être auteur des plans du Palais Pianetti de Jesi, Cardolo Maria est le neveu de l'évêque et juriste réputé de Todi Giuseppe Pianetti, dont il hérite (1710) la riche bibliothèque qu'il ouvrira au public de Jesi. Il semble que sa protection, ou son entremise (avec Giovanni Battista Franciolini, Piersimone Ghislieri ?
riches aristocrates de Jesi) permet à Giovanni Battista Pergolesi de suivre entre et vers 1723-1731 les cours au conservatoire « dei Poveri di Gesù Cristo » de Naples.
Le conservatoire dei Poveri di Gesù Cristo, l'un des quatre conservatoires historiques de Naples, a été fondé en 1589 par Marcello Foscataro, un moine franciscain. À l'origine, c'était une école où les orphelins napolitains recevaient une éducation scolaire et professionnelle de qualité. Dans la première décnnie du XVIIe siècle, on y accepte des élèves qui, ni orphelins ni Napolitains (convittore), doivent payer une taxe d'entrée et une pension, parfois prises en charge par des mécènes. Les élèves s'engagent également à servir comme musiciens (contrats de 8 ou 9 années). Un plus long service pouvait couvrir une partie de la pension. On porta une grande attention à l'éducation des castrats qu'on allait recruter dès 1675, à Rome et à Foggia. En 1728, sur 84 pensionnaires, 18 sont des musiciens, aucun ne semble être orphelin. En 1743, le conservatoire est transformé en séminaire par le cardinal Giuseppe Spinelli.
Les archives du conservatoire ne permettent pas de dater précisément l'entrée de Pegolesi. Une note du début juillet 1725 atteste qu'il est envoyé comme chanteur au monastère San Patrizia.
Giovanni Battista Pergolesi, Stabat Mater, Philippe Jaroussky (contre ténor), Emöke Barath (soprano), Orfeo 55, sous la direction de Nathalie Stutzmann, Château de Fontainebleau, avril 2014.
Giovanni Battista Pergolesi, Concerto pour violon et orchestre en si bémol majeur, I Musici, Pina Carmirelli (violon), 1996.
Giovanni Battista Pergolesi, Concerto pour flûte et orchestre en sol majeur, Orchestra da camera e del Veneto, sous la direction de Bluno Giurrana.
Inscrit sous le nom de Jesi, il suit les cours de composition de Francesco Durante (1684-1755) maître de chapelle au conservatoire puis de son remplaçant à partir de 1728, Leonardo Vinci (v.1690-1730), ceux de Domenico de Matteis pour le violon, de Gerolamo Ferraro pour le chant et peut être de Gaetano Greco pour la composition (v. 1657-v. 1728).
«Jersi» Pergolesi y sert comme chanteur puis comme violoniste (attesté en 1729/1730) et premier violon ; selon l'usage il participe à l'enseignement des élèves moins avancés.
Sa mère décède en avril 1727.
En 1729, il compose un O salutaris hostia, le 24 avril 1731 une cantate Questo è il piano, qui sont des travaux d'étudiant : on devait produire quelques phrases dans différents genres (toccata, motet, cadence, contrepoint, etc.)
En 1731, il compose La conversione di San Guglielmo d'Aquitania, qui est créée au cloître de San Angnello. En hiver de la même année, le Teatro San Bartolomeo crée son premier opéra : Salustia. Le célèbre castrat Nicola Grimaldi (1673-1732, dit
nicolino ou nicolini), de retour en Italie après des années de succès à
Londres doit chanter le rôle principal mais il décède le 1er janvier 1732. Il est remplacé par Gioacchino Conti (connu aussi comme Giziello, 1714-1761) qui à 18 ans est déjà une célébrité.
Selon un document de 1732 (cf. G. Radiciotti) Pergolesi est maître de chapelle du prince de Stigliano. Son père décède le 25 mai 1732. Il serait alors parrainé par un noble de Jesi, Giovanni Battista Francioloni, et représenté pour la succession par Piersimone Ghislieri.
Le 28 septembre 1732 le Teatro dei Fiorentini donne la comédie musicale Lo fraie 'nnamorato qui est un grand succès..
En 1733, le Teatro San Bartolomeo crée, Il prigionier superbo et La serva padrona (livret de Gennarantonio Federico), un intermezzo qui a un très grand succès. 1734, on reprend Lo fraie, augmenté d'airs nouveaux, et crée Adriano in Siria et Livietta e Tracollo (un intermède).
En 1734 il fait la connaissance du peintre et caricaturiste romain Pier Leone Ghezzi (1674-1755) duquel on tient que Pergolesi était handicapé à une jambe et qu'il boitait. Les autres portraits connus, anonymes, ne sont pas authentifiés.
Caricature de Pergolesi, réalisée à Rome en 1734, par Pier Leone Ghezzi (Biblioteca Apostolica Vaticana).
En janvier 1735, le Teatro Tor di Nona à Rome crée L' Olimpiade qui n'a pas de succès.
L'Olimpiade est un livret de Metastasio d'après
Hérodote. L'intrigue se déroule sur les Champs Elysées, près de la Ville d'Olympie. Sicione, le roi de Sicyone promet sa fille Aristea, en mariage au vainqueur des Jeux Olympiques. Le prince Licida épris d'Aristea (il ne sait pas qu'elle est sa sœur jumelle) demande à Megacle de concourir en son nom. Aimé en secret d'Aristea, Megacle accepte et remporte les jeux. Il raconte le subterfuge à Aristea... et après bien des péripéties, Aristea épouse Megacle. (dans la version Jomelli)
Ce livret a inspiré de nombreux compositeurs : Caldara (1733), Vivaldi (1734), Pergolesi (1735), Leo (1737), Galuppi (1747), Wagenseil (1749), Latilla (1752), Pérez (1754), Sarti (1755), Hasse (1756), Traetta (1758), Jommelli (1761), Piccinni (1761), Sacchini (1763, revidierte Fassung 1767 Paris), Gassmann (1764), Thomas Arne (1765), Paisiello (1768), J. Ccor Bach (1769), Anfossi (1774), Galuppi (1775), Myslivecek (1778), Cimarosa (1784), Reichardt (1791).
Revenu à Naples, il est nommé organiste surnuméraire à la chapelle royale. La même année il crée l'opéra bouffe Il Flaminio au Teatro Nuovo.
Malade, il se retire au couvent des Capucins de Pozzuoli où il achève, pour la Confrérie dei Cavalieri di S. Luigi di Palazzo le Stabat Mater. On tient de Charles de Brosses (1709-1777) que Pergolesi serait «mort de la poitrine» (1739)
L'oeuvre de Pergolesi a connu un immense succès. On lui a attribué un très grand nombre d'œuvres qui ne sont pas de lui, il a eu aussi beaucoup d'imitateurs. Son intermezzo La serva padrona a été jouée en 1746 à Paris sans grand succès. En 1752, la troupe des Italiens inaugura son installation à Paris avec cet opéra qui se trouva, jusqu'à La Lettre sur la musique française de Jean-Jacques Rousseau au centre de la querelle des bouffons.
CAFFARELLI F. (éditeur), Œuvres complètes en 27 volumes. Rome, Amici della Musica da Camera, 1936-1941 [avec les œuvres douteuse et faussement attribuées]
1729, O salutaris hostia, Hymne pour ténor, basse continue
1731 (?), La Fenice sul rogo ovvero La Morte di San Ginseppe, auteur du texte inconnu, créé à l'Oratorio dei Filippini à Naples
1731, Li prodigi della divina grazia nella conversione di S. Guglielmo Duca
d'Aquitania, drame sacré, texte de I. Mancini, créé en été 1731 au cloître S. Agnello de Naples [revu comme oratorio par Pergolesi]
1731, Questo è il piano (24 avril 1735)
1731-1732, Salustia, opéra, texte de A. Zenos Alessandro Severo d'après inconnu, créé au Teatro S. Bartolomeo de Naples avec deus intermèdes Nerina & Nibbio (musique perdue, les récitatifs des intermèdes sont de Domenico Carcajus)
1732 (?), Messe (Kyrie et Gloria) en ré majeur), création à S. Maria della Stella.de Naples (plusieurs versions, certaines de Pergolesi)
1733, Il prigionier superbo, opéra, auteur inconnu, créé le 28 août ou le 4 septembre 1733 au Teatro S. Bartolomeo de Naples 1733 avec l'intermède La Serva padrona (texte de Gennarantonio Federico ) [ La Serva padrona, Paris, vers 1763 ; La servante maîtresse, Paris, Delormel & Fils ; Paris, Le Duc ;
Paris, De la Chevardière & Lyon, Le Goux ; Liège, F. J. Desoer ; La Serva padrona, London 1777, R. Bremner ; The Favourite Songs in the Burletta La Serva padrona, London, J. Oswald 1759 & London, Straight & Skillernv. 1775 ; TONI A. (éditeur), Stabat Mater, La serva padrona et Livietta e Tracollo. Dans «I Classici della Musica Italiana» (XXIII), Milan, Istituto editoriale italiano, 1919-1921 ; GEIRINGER K. (éditeur), La serva padrona. Wien, Universal Edition (Wiener Philharmonischer Verlag) 1925]
1734, Messe (Kyrie et Gloria), création le 16 mai 1734 S. Lorenzo in Lucinaa de Rome (plusieurs versions de Pergolesi)
1734, Adriano in Siria, opéra, texte de Metastasio; 25 octobre 1734 au Teatro S. Bartolomeo de Naples, avec l'intermède Livietta &. Tracollo (plus tard sous le titre La Contadina astuta, texte de T. Mariani) [TONI A. (éditeur), Stabat Mater, La serva padrona et Livietta e Tracollo. Dans «I Classici della Musica Italiana» (XXIII), Milan, Istituto editoriale italiano, 1919-1921]
1734, Frate 'nnamorato, comédie musicale, texte de G. Federico, créé en septembre 1732 au Teatro Fiorentini de Naples (revu par Pergolesi pour le carnaval de 1734, seule version conservée)
1735, Il tempo felice, prélude musical (première partie)
1735, Il Flaminio, comédie musicale, texrte de G ederico, créé à l'automne 1735au Teatro Fiorentini de Naples
1735, L'Olimpiade, opéra, texte de Metastasio , créé au Teatro Tordinona de Rome (avec de nouveaux airs au carnaval de Venise, à l'automne 1738, Teatro S. Giovanni Crisostomo et en été 1741 à Siène comme Pasticcio sous le titre Meraspe ; 20 avril 1742, Mondres ; 1749-1750 Naples, Teatro nuovo ;
1792, Sièna) [ZANON M., (éditeur), L'Olimpiade. Milan, Associazione dei Musicologi Italiani, 1915]
1738, Quattro Cantate da Camera, la prima per Cimbalo e tre con varii
Recitativi, Violini, e Violetta obbligata di Giovan. Battista Pergolese, raccolte da Gioacchini Bruno ... Opera seconda in Rame ... Giovanni e Giuseppe Palmiero, Neapel sd, 2e édition
sd., 42 Solfeggi à 2 voix
sd., 64 Solfeggi à 3 voix
sd., Concerto pour violon en si majeur
sd., Confitebor tibi Domine, psaume pour soprano, alto, chœur à cinq, cordes, basse continue
sd., Della Città vicino (cantate)
sd., Dixit Dominus, pasume pour Soprano, 2 choeurs à cinq, hautbois, cor, cordes, basse continue
sd., Domine ad adjuvandum me, à 5 voix, Hautbois, cor, cordes, basse continue
sd., In coelestibus regnis, Antienne pour alto, cordes, basse
continue
sd., In hoc die quam decora, motet pour soprano, alto, ténor, deux choeurs à cinq, hautbois, cor, cordes, basse continue
sd., Laudate pueri Dominum, psaume pour soprano, chœur à cinq, hautbois, trompette, cor, cordes, basse continue
sd., Le luci vezzose del caro mio bene (air, non publié)
sd., Nacqui agli affanni in seno (air, non publié)
sd., Scherzo coi Cappuccini di Pozzuoli Venerabilis barba cappucinorum
sd., Sicut erat in principio, d'après le Cum sancto spirito de la messe en ré majeur (version si majeur)
sd., Sinfonia (sonate.) en fa majeur pour violoncelle solo et basse continue
sd., sonate en do majeur pour clavecin
sd., Sonate en la majeur pour clavecin
sd., Stabat mater pour soprano, alto, cordes et basse continue [TONI A. (éditeur), Stabat Mater, La serva padrona et Livietta e Tracollo. Dans «I Classici della Musica Italiana» (XXIII), Milan, Istituto editoriale italiano, 1919-1921 ; SOMMA B. (éditeur), Stabat Mater. De Santis, 1947 (version pour choeur mixte) ; FINSTEIN A. (éditeur), Stabat Mater. Leipzig, Eulenburg 1927 ; Londres 1949 ; MOULER
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sd., Tu resterai mia cara (duo)
sd., Un caro e dolce sguardo (air, non publié)
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