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JJJJ 31 mai 2015

 

Le comique à l'Académie royale de musique (1669-1791) : Genre, style, interprétation et rayonnement

2-4 juin 2016, Versailles

Centre de musique baroque de Versailles

Souvent contesté et marginalisé par les historiens de la musique et du spectacle, le comique occupe pourtant une place importante sur la scène de l'Académie royale de musique aux XVIIe et XVIIIe siècles. Des premières tragédies en musique de Quinault et Lully aux comédies lyriques de Grétry en passant par les entrées comiques de ballets ou les ballets d'action tirés d'opéras-comiques – pour ne citer que quelques exemples –, on ne peut qu'être frappé par la variété et l'originalité des créations incluant le comique ainsi que par la permanence de leur reprise. Cela sans compter les représentations ponctuelles d'œuvres appartenant à d'autres répertoires (pièces foraines, intermèdes italiens, etc.).

Ce colloque propose d'aborder les enjeux et les modalités de la présence du comique en interrogeant tout autant la question des genres et des styles littéraires, musicaux et chorégraphiques, que celle de l'interprétation et de la réception des œuvres concernées. Quelles sont les différentes formes d'expression du comique sur la scène de l'Opéra ? Quels en sont les modèles et les repoussoirs (opéras italiens, comédies-ballets, production foraine, Comédie-Italienne, Comédie-Française, spectacles de cour…) ? Quelle est la part de l'interprète dans l'élaboration du comique et sa transmission au public ? Quel est son environnement scénographique à l'Académie royale (costumes, décors, machines) ?

Afin de tenter de répondre à ces questions et de susciter des pistes d'analyses, nous privilégierons les aspects liés :

*à la chronologie des créations et des reprises ;

*à la confrontation des répertoires et à l'identification des modèles et des repoussoirs ;

*aux analyses génériques et terminologiques ;

*aux analyses techniques, stylistiques et esthétiques (poème, musique, danse, scénographie) ;

*aux études spécifiques de figures emblématiques (poètes, compositeurs, chorégraphes, chanteurs, danseurs) ;

*à l'interprétation du comique sur la scène de l'Académie royale de musique ;

*aux interactions avec d'autres espaces de création ou de représentation, et à la diffusion du répertoire concerné dans les provinces et à l'étranger.

*à la réception du comique ou au détournement comique du sérieux (potentialité comique, parodies, etc.)

Les propositions de communication (titre et résumé d'un maximum de 3.500 signes espaces compris) devront être adressées avant le 15 septembre 2015 par email à Pauline Beaucé (pauline.beauce@u-bordeaux-montaigne.fr) et à Benoît Dratwicki (bdratwicki@cmbv.com). Une publication électronique des communications est prévue à l'issue du colloque.

Direction scientifique : Pauline Beaucé et Benoît Dratwicki

Des outils et des méthodes innovantes pour l'enseignement de la musique et du traitement du signal

2 et 3 novembre 2015, Saint-Étienne

Appel à communication

Colloque international

Les technologies ont profondément transformé les pratiques musicales tout au long du XXe siècle. Elles ont notamment permis de faire émerger de nouveaux courants musicaux, majeurs dans le paysage international : la musique concrète, acousmatique, électroacoustique d'un côté, basée sur l'enregistrement de sons de toutes natures, leur manipulation et leur traitement, et de l'autre la musique électronique, s'intéressant à la synthèse sonore, la construction du son à l'échelle microscopique, ainsi qu'au calcul et au contrôle fin et précis des paramètres.

Au XXIe siècle, le numérique est devenu envahissant, omniprésent. L'essentiel des musiques qui nous sont données à entendre nous parviennent maintenant via des haut-­‐parleurs ou des casques. Des technologies de production et de traitement du son sophistiquées sont devenues accessibles à tous. Pour autant, les musiciens sont-­‐ils devenus plus créatifs que par le passé ? Les gens font-­‐ils plus de musique ? Les musiques produites à l'aide des machines sont-­‐elles radicalement différentes de celles produites avec des instruments traditionnels ? L'enseignement de la musique s'est-­‐il adapté à ces nouvelles pratiques ?

Depuis plus de 50 ans qu'existe l'informatique musicale, des expériences ont déjà pu être tentées dans de très nombreuses directions. Quelles perspectives ces expérimentations peuvent-­‐elles offrir en terme d'enseignement et de nouvelles pratiques pédagogiques ?

Liste (non exhaustive) des thèmes susceptibles d'être abordés :

  • Enseignement des technologies pour la musique ou de la musique par les technologies, dans les écoles primaires, les collègues, les lycées, les universités, les écoles de musique, les conservatoires ;
  • Enseignement de la programmation informatique par le biais de la musique ;
  • Le son et la musique comme point d'entrée pour l'enseignement des mathématiques ou de la physique ;
  • Apprendre  la  fabrication  d'instruments,  la  lutherie  électronique,  l'électronique embarquée ;
  • Exemples de parcours pédagogiques pour l'enseignement de la MAO.

Pour candidater, merci d'envoyer un résumé (300-­‐500 mots) et une biographie à : laurent.pottier@univ-­‐st-­‐etienne.fr

Date limite des soumissions : 30 juin 2015. Notification des résultats : 27 juillet 2015. Programme du colloque diffusé le 15 septembre 2015.

Comité scientifique : Philippe     Ezequel,     maître      de    conférence      en    informatique, département d'informatique, UJM (Saint‐Étienne), Albert Graef, directeur du Computer Music Research Group à l'université JGU‐Johannes Gutenberg University (Mainz – Allemagne), Pierre Jouvelot, chercheur au CRI‐ Centre de Recherche en Informatique - Mines­‐ ParisTech (Paris), Yann Orlarey, compositeur, directeur de la recherche à GRAME (Lyon), Laurent  Pottier  maître  de  conférence  HDR  en  musicologie,  département  de musique, UJM (Saint-­Etienne), Julius Smith, professeur au Center for Computer Research in Music and Acoustics (CCRMA), département de musique à l'université Stanford (Californie-­USA),

Comité d'organisation :

  • Laurent Pottier
  • Yann Orlarey
  • Jean-­‐François  Minjard
  • Secrétariat : Martine Patsalis (martine.patsalis@univ‐st‐etienne.fr)

Session spéciale doctorants

  • Thomas Cipierre (CIEREC)
  • Romain Michon (univ. Stanford)

Conférenciers invités :

  • Jason A. Freeman, professeur à l'académie de musique du Georgia Institute of Technology, à Atlanta (Georgie - USA),
  • Albert Graef, directeur du Computer Music Research Group à l'université JGU-Johannes Gutenberg University (Mainz – Allemagne)
  • Victor Lazzarini, professeur dans le département de musique du Music Technology Laboratory à l'université National University of Ireland (Maynooth­ Irlande)
  • Julius Smith, professeur au Center for Computer Research in Music and Acoustics (CCRMA), département de musique à l'université Stanford (Californie-­‐USA)
  • Marco Stroppa, professeur de composition à la Musikhochschule de Stuttgart (Allemagne),

 

Université Jean Monnet CIEREC-EA3068
35, rue du 11 novembre 42023 Saint-­‐Etienne Cedex 02-France
tel : +33(0)4 77 42 16 61 fax : +33(0)4 77 42 16 84

Where Rivers Meet: A Symposium

29 octobre-1er novembre 2015, San Antonio (USA, Texas)

CFP Deadline: 30 June 2015

"Where Rivers Meet" is an international performance and education project that culminates in a triple bill: "Sumidagawa," the classic noh play in Richard Emmert's English-language performing version;"Song of the Yanaguana River," a new kyogen-inspired interlude by 2015 Poet Laureate of Texas Carmen Tafolla; and "Curlew River," William Plomer and Benjamin Britten's "church opera" written in response to "Sumidagawa."

The symposium for "Where Rivers Meet" will be held Oct. 29-Nov. 1 at the University of the Incarnate Word in San Antonio, Texas. The symposium will include: concert performances of Britten's music; film screenings; sessions on the creation of "Song of the Yanaguana River," on noh masks and costumes, and on spiritual and environmental aspects of the three works; an opportunity to attend a dress rehearsal of the performance and to interact with the international artists involved in the project. One of the main purposes of the symposium is to foster communication and promote collaboration across boundaries of language, culture, academic discipline, and professional training.

We invite paper proposals related to any of the project's major themes:

Noh theater outside Japan and the influence of noh on other forms

Benjamin Britten and Asian music

The work of Carmen Tafolla

Poetic, dramatic, historical, and artistic works related to water

Art, grief, and spirituality

Please submit a 250-word abstract, 100-word bio, and curriculum vitae or resume to Dr. Kevin Salfen (salfen -at- uiwtx.edu) by June 30, 2015. Presenters will be notified about the status of their proposals by July 31, 2015.

"Where Rivers Meet" is a co-production of the University of the Incarnate Word, Theatre Nohgaku, and St. Luke's Episcopal Church and School.

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Or at Theatre Nohgaku's website

And see "Arts of Noh: An Exhibit for 'Where Rivers Meet'," featuring thirteen noh masks by master artisan Hideta Kitazawa, on display now through Nov. 8, 2015, at the Central Library, San Antonio (600 Soledad; San Antonio, TX 78205)

Jacques Prévert et la musique. Création : un duo de qualité pour un poète immortel

Pierre Hentz et Sylvie Carbonel. © Photographie Flore Estang.

Par Flore Estang ——

Plusieurs fois par an, l'association Allegro Molto dirigée par l'enthousiaste et cultivé Guy-Aimé Patard, fait découvrir à quelques privilégiés (car sur carton d'invitation exclusivement), dans des appartements parisiens grandioses et stupéfiants, des artistes de talent pas encore – ou pas assez – connus, malgré de belles carrières.

Hier soir, Avenue des Champs-Elysées, la pianiste Sylvie Carbonel et l'acteur-diseur-récitant-chanteur Pierre Hentz ont créé un spectacle accordant textes et musique avec une belle harmonie, autour de l'œuvre de Prévert (extraits des 3600 pages de La Pléiade, comme l'expliqua Guy-Aimé)

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Finir en beauté : le chœur de l'opéra de Dijon dans un répertoire tchèque

Mihály Menelaos ZekeMihály Menelaos Zeke. Photographie © D.R.

Par Eusebius ——

Le chœur de l'opéra, pour son dernier concert de la saison, nous emmène entre Bohême et Moravie, de la fin du xixe siècle à nos jours. Les chanteurs gagnent leurs pupitres, largement espacés et disposés en arc de cercle, sur deux rangs, six par pupitre, voix de femmes devant, les basses derrière les sopranes, côté jardin, et les ténors au-dessus des altos. Le voyage commence avec les Six duos moraves de Dvořák1, arrangés pour chœur et piano par Janáček. Chacun des tableaux est l'occasion pour les chanteurs de donner la mesure de leur talent : plénitude, équilibre, souplesse et dynamique, de belles couleurs, c'est remarquable. Légèreté du second et du cinquième, lyrisme du troisième, le dernier vient couronner le tout, après la belle introduction du piano. Le chant est contenu, avec de superbes phrasés. La qualité d'émission, exceptionnelle, et la fusion des timbres sont telles que chaque partie semble ne comporter qu'une voix.

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La Berliner Camerata ensorcelle la basilique Notre-Dame à Nice

Berliner Camerata, Nice, mai 2015. Olga Pak (violon), Alexey Naumenko (violon), Temur Vakhabov (violon), Tal Riva Theodorou (alto), Andrey Kalashnikov (contrebasse) et Yann Merker (Violoncelle). Photographie © D.R.

 

Par Jean-Luc Vannier ——

En tournée dans les grandes villes du sud de la France jusqu'au 14 juin prochain — Hyères sera sa dernière étape — la Berliner Camerata, un orchestre de chambre en provenance de Berlin, se produisait dimanche 31 mai en la basilique Notre-Dame de Nice. Le désistement à la dernière minute, et pour des raisons médicales, de la haute-contre Vladimir Catana imposa quelques aménagements du programme en y insérant davantage de morceaux pour cordes solistes. Cet ensemble n'est toutefois berliner que par les six instrumentistes qui résident et étudient sur les bords de la Spree. Lesquels décidèrent, en 2009, de former un groupe orchestral dédié simultanément au répertoire baroque, à la musique classique viennoise et au romantisme allemand. En témoigne la diversité de leur origine tout comme celle de leur parcours : une caractéristique de l'atmosphère d'ouverture et de tolérance dont la capitale fédérale d'outre-Rhin ne cesse de s'enorgueillir. Il fallut, certes, vaincre quelques résistances culturelles nourries de paranoïa pour apprendre que la soliste Olga Pak (violon) était née en Corée et avait grandi en Russie, que son collègue Alexey Naumenko venait de Saint-Pétersbourg, que le violoniste Temur Vakhabov avait ses racines à Tachkent en Ouzbékistan — il porte le même prénom que son illustre prédécesseur Timur Lang, plus connu sous le nom de Tamerlan —, que l'altiste Tal Riva Theodorou venait d'Israël, le contrebassiste Andrey Kalashnikov de Volgograd — l'ancienne Stalingrad — et le violoncelliste Yann Merker…de Lyon !

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