Les 12 finalistes du Concours Reine Elisabeth(Michelle Debra, Revue Crescendo, via Facebook) Ms Lee Ji Yoon (Corée, 23 ans), résidant à Berlin. Mr Oleksii Semenenko (Ukraine, 26 ans), résidant en Allemagne. Ms Lim Ji Young (Corée, 20 ans) Mr Stephen Waarts (Californie, 18 ans) Mr William Ching-Yi Wei (Taiwan, 20 ans). Mr Tobias Feldmann (Allemagne, 24 ans). Mr Thomas Reif (Allemagne, 24 ans). Mr Kenneth Renshaw (USA, 21 ans) Ms Kim Bomsori (Corée, 25 ans), résidant à New York Mr Xiao Wang (Chine, 28 ans) Mr William Hagen (USA, 22 ans) Ms Mohri Fumika (Japon, 21 ans)
Concert des candidats polonais au 17e Concours international Frédéric Chopin 2015Par Strapontin au Paradis —— Au moment où le Concours international Reine Élisabeth bat son plein à Bruxelles jusqu'au 30 mai, où les futurs grands violonistes rivalisent de talent, d'autres préparent leurs concours : dans un mois le Concours Tchaïkovski s'ouvre à Moscou (piano, violon, violoncelle et chant) ; le 15 mai, les présélections du Concours Long-Thibaud-Crespin (piano) ont commencé à Paris, suivies d'autres étapes dans 7 autres pays (Russie, Royaume-Uni, Italie, Japon, USA, Chine, Allemagne). Quant aux Concours Chopin de Varsovie, après les sélections par pays ou par différentes régions du monde l'année dernière, les éliminatoires ont eu lieu en avril de cette année à Varsovie, rassemblant 160 candidats venu de 27 pays, parmi les 455 candidats représentant 45 pays, initialement inscrits dur dossier ; à l'issu de cette épreuve, ce nombre a été réduit 84 prétendants qui participeront au « vrai » concours cet automne. La concurrence est rude, le niveau très élevé. Pourtant, selon une connaissance qui a assisté à tous les éliminatoires d'avril, certains candidats n'ont pas un niveau suffisant ou ont cruellement manqué de préparation. Wagnérite aiguë : « Le roi Arthus » de Chausson à l'Opéra Bastille
Paris, 16 mai 2015, par Frédéric Norac —— En pleine composition de son opéra, Chausson avouait dans une lettre à Raymond Bonheur être hanté, poursuivi par Wagner, dont sans doute sa trop bonne connaissance, son admiration sans bornes, lui semblaient hypothéquer sa capacité à trouver sa propre voie et son propre langage. Le roi Arthus, opéra unique du compositeur, que donne pour la première fois en version scénique l'Opéra de Paris, ne serait-il qu'une sorte de paraphrase, de réécriture des grands chefs d'œuvre wagnériens ? On serait tenté de l'affirmer tant y transparaissent, non seulement dans le livret mais aussi dans la partition, le souvenir de Tristan (les trois duos, un par acte, de Genièvre et de Lancelot), celui de Parsifal (au troisième acte la scène avec Merlin ou la figure de Genièvre qui semble passer d'Isolde à Kundry), mais aussi, dans les aspects épiques à l'arrière-plan de cette histoire de la chute du monde idéal d'Arthus — sur quoi finalement prend le pas la passion amoureuse (dans le genre adultère bourgeois) de Lancelot et de Genièvre — celui de la Tétralogie et particulièrement de la Walkyrie. On n'en finirait pas de relever les réminiscences, les « citations », les analogies qui pourraient inciter à ne voir dans Chausson qu'une malheureuse victime de ce wagnérisme chronique qui marqua l'opéra français de 1870 à la création libératrice de Pelléas en 1902, un an juste avant celle du Roi Arthus à Bruxelles. Un jeudi somptueux à « Jazz sous les pommiers », 34e du nomPar Alain Lambert ——Même si cette année l'affiche se la joue renversée façon « sous les pommiers la plage », pardon « Pommiers sous les jazz » avec ses vaches normandes toutes retournées, la journée, d'abord pluvieuse, a retrouvé le soleil de toute la semaine ou presque. Les festivaliers (75 000 en tout, dont une petite moitié pour les spectacles gratuits et la scène amateurs) ont remplis totalement les ¾ de la soixantaine de concerts...). Un bon cru donc, avec toutes sortes d'expériences musicales, des stars anciennes, dont une un peu boudeuse, ou à venir, des violons barbares, des musiciens régionaux (Bibendum [voir notre chronique] ...), un orchestre symphonique mêlé à un groupe funky... Revue de presse musicale(Citizen Jazz) France Musique : y a de l'eau dans le jazz ! (Le Progrès) Une œuvre rare de Reynaldo Hahn ouvre la biennale Massenet à St-Étienne (Le Temps, Suisse) Philippe Jordan: «Je suis heureux de ne plus être un jeune chef» (RTBF) Musique en ligne: la seconde guerre du streaming a commencé (Le Figaro) Le vin, une question d'oreille (L'Express) « Glenn Gould, une vie à contretemps », une BD virtuose (La Croix) Le pèlerinage musical de Tigran Hamasyan d'Arménie à Coutances (La Voix du Nord) Le concert philharmonique boudé par le public aux Provinces-françaises de Maubeuge (Culturebox) Pierre Barouh : « J'ai passé ma vie à être disponible »
© musicologie.org 2014 Lundi 18 Mai, 2015 0:36 |
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