Un Eugène Onéguine exceptionnel à NantesPar Eusebius ——
Nantes, Théâtre Graslin, 21 mai 2014, par Eusebius ——La mise en scène d'Alain Garichot, réalisée pour Nancy en 1997, reprise à Rennes en 2000, poursuit sa route. Parfaitement huilée, elle a gardé sa force et sa fraîcheur. Respectueuse de l'esprit de Pouchkine et de Tchaïkovski, elle se distingue par sa sobriété, son dépouillement, son intelligence et son humilité1. Ni provocation, ni démonstration, aucune référence à l'orientation sexuelle de Tchaïkovski, ce dont on se passe fort bien. Les décors et les lumières s'apparentent à ce qui se rencontrait dans les productions mozartiennes des années 80, et conviennent particulièrement au Russe, dont l'amour de Mozart est un des traits les plus forts. Les lumières de Marc Delamézière traduisent un métier remarquable, et valorisent les splendides costumes de Claude Masson. Les chorégraphies de Cooky Chiapalone servent l'ouvrage à merveille tant elles paraissent naturelles, vivantes. La beauté visuelle est constante, à laquelle concourent principalement les mouvements, les danses, les costumes et les éclairages. La direction des acteurs n'appelle que des éloges. Revue de presse musicale(France musique) L'orchestre national d'Île de France propose ses services au cinéma (Culturebox) La mort du trompettiste de jazz Marcus Belgrave
© musicologie.org 2014 Lundi 25 Mai, 2015 22:24 |
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