jeudi 20
janvier 2011
______________________________ « Musique, rythme et interprétation
dans la vie psychique et dans la cure », conférence à l'Hôpital Necker- Enfants malades
(Paris) le 29 janvier
A.F.P.P.E.A., Association pour la formation a la psychotherapie psychanalytique
de l'enfant et de l'adolescent, affiliée à l'EFPP
Bernard Golse invite René Roussillon le samedi 29 janvier 2011 à
une journée d'étude :
Musique, rythme et interprétation dans la vie psychique et dans
ma cure
Hôpital Necker-Enfants malades (Amphithéâtre Maurice Lamy),
149 rue de Sèvres, 75015 Paris (plan à demander à la loge des piétons)
- 8h 30 : Accueil des participants, matinée présidée par Bernard Golse
- 9h30 à 11h : Conférence de René Roussillon : Rythme transitionnel, cadre
et traumatisme
- 11h à 11h30 : Pause
- 11h30 à 12h15 : Discussion
- 12h15 à 12h45 : Régine Prat : « Opéra de la rencontre : quelles
implications cliniques »
- 12h45 à 13h : Discussion
- 13h à 14h30 : Déjeuner libre
- Après-midi présidée par Karin Tassin
- 14h30 à 15h : Anastasia Nakov : Le psychanalyste-interprète, en musique et dans
la cure
- 15h à 15h15 : Discussion
- 15h15 à 15h45 : André Brousselle : Les surprises de lanalyste
- 15h45 à 16h : Discussion
- 16h à 16h30 : Pause
- 16h30 à 17h : Bernard Golse : La musique, linterprétation et la direction de
la cure dans le travail avec les bébés
- 17h à 17h30 : Conclusions par Anne Aubert, René Roussillon et Bernard Golse
jeudi 20
janvier 2011
______________________________ Aide aux auteurs : le Prix des muses,
Bourse des Muses
Créé par Musicora en 1994, organisé par l'Association pour
la création et la diffusion artistique (ACDA), soutenu par la SACEM, le Prix des Muses s'est imposé comme le
palmarès majeur en matière d'édition de livres musicaux destiné à récompenser les
ouvrages consacrés à la musique classique, au jazz et aux musiques traditionnelles (études musicologiques,
biographies, romans etc.) publiés en langue française au cours de l'année précédente.
Il permet de saluer des auteurs de talent, d'encourager les éditeurs, mais également d'attirer l'attention
du public mélomane sur des ouvrages de qualité.
Depuis 2003, la Bourse des Muses, créée à l'initiative
de la SACEM, prolonge le Prix des Muses.
Cette bourse, d'un montant de 6 000 euros, complétée par une contribution
à l'édition, à hauteur de 3 500 euros, est destinée à aider l'auteur d'un projet d'ouvrage
consacré à la musique du XXème et XXIème siècles.
Les dossiers d'inscription doivent parvenir au plus tard le lundi 21 février
2011, à ACDA – Bourse des Muses. Réglement sur le site https://www.acanthes.com/muses.html
Les auteurs des projets retenus seront conviés pour un entretien avec
le jury le vendredi 18 mars 2011.
Le palmarès du Prix et de la Bourse des Muses sera proclamé à
la Fondation Singer-Polignac le vendredi 1er avril 2011.
ACDA – Bourse des Muses, 5 Passage Piver 75011 Paris. Tel : 01 40 33 45 35 ;
Fax : 01 40 33 45 38. https://www.acanthes.com/muses.html ; muses@acanthes.com
jeudi 20
janvier 2011
______________________________ Rolando Villazon met en scène
« Werther » de Massenet à Lyon
A quelques jours de la présentation lundi de sa première mise
en scène, à l'Opéra de Lyon, le ténor mexicain Rolando Villazon explique ce pari, espérant
donner une vision nouvelle du « Werther » de Massenet.
« On n'est pas là pour voir une pièce de musée »,
avec une mise en scène classique, dit-il à l'AFP entre deux répétitions, assis au milieu du plateau
sur une chaise recouverte de velours rouge, rare élément visible du décor avec une cage à oiseau
abritant une balançoire à taille humaine.
« Tout ce que je veux, c'est donner une esthétique et raconter
une histoire moderne », ambitionne Rolando Villazon, qui n'a pas craint de choquer en sortant l'an dernier un disque
de chansons mexicaines populaires (« Mexico ») ou en présentant en Grande-Bretagne une émission
de téléréalité, « Pop star to opera star », où des chanteurs de variété
s'essayent à l'art lyrique.
Pour « Werther », il a décidé de travailler avec une
artiste venue du théâtre pour « la mise en mouvements », Nola Rae, « clown et mime extraordinaire
» rencontrée à Londres: « c'est un travail qu'on ne fait pas dans le monde de l'opéra. Avec
les chanteurs, on commençait les séances avec un atelier de mime de près de deux heures, pour avoir
une expression corporelle commune ».
Le médiatique ténor de 38 ans a également introduit des
clowns dans ce drame de l'amour inassouvi se concluant par le suicide du jeune Werther, rare détail concret qu'il
accepte de confier.
« Surprise, des clowns dans Werther ! Qu'est-ce-que ça veut
dire ? Vous voulez que je vous dise ?... Et bien non! », tranche-t-il dans un éclat de rire.
Il dira juste qu'au-delà du travail avec les chanteurs, Nola Rae l'a
aidé à « polir » les chorégraphies des clowns, personnages qu'il affectionne et admire,
notamment dans le théâtre de Brecht.
Soucieux de « raconter une situation claire pour le public » (en
ne rendant pas confuse l'intrigue de l'amour de Werther pour Charlotte, promise à un autre par sa mère), Rolando
Villazon ne cache cependant pas sa vision ambitieuse.
« L'opéra, c'est un langage du subconscient. On ne chante pas dans
la vie réelle, on parle. Comment arrive-t-on à croire des gens qui se mettent à chanter ? Parce que
c'est un langage subconscient. Donc, l'espace dans lequel on joue est un espace du subconscient... A partir de ça,
des symboles vont apparaître » sur scène, conceptualise-t-il.
Soucieux de « parler de choses plus grandes que la simple histoire de
la mère qui dit à sa fille Charlotte Tu dois épouser untel », scellant le malheur de Werther,
Rolando Villazon trouve dans cet opéra une façon de se pencher sur l'emprise du déterminisme social.
« Est-ce que le libre choix existe ? Ou est-ce que tous nos choix sont
dictés par la génétique, par la culture, par le temps où on habite ? Pour moi, c'est la question
que pose Werther », explique celui qui a été « encouragé » à passer de l'autre
côté du miroir par Richard Jones, au panthéon de ses modèles de metteurs en scène avec
Willy Decker et Bartlett Sher.
Rolando Villazon, handicapé en 2009 par une opération des cordes
vocales, voit la suite de sa carrière partagée entre mise en scène et chant. En mai, il se remettra
d'ailleurs « aux ordres » du réalisateur Benoît Jacquot, qui présentera à Londres
sa mise en scène de « Werther ».
« Toutes mes idées de Werther restent ici, dans cette mise
en scène », prévient-il, soucieux de cloisonner les deux nouvelles facettes de sa vie.
jeudi 20
janvier 2011
______________________________ Sons d'Hiver: Miles Davis et le jazz
afro-américain, coeur de la 20e édition
Deux versions de « Bitches Brew », oeuvre fondatrice du Miles Davis
électrique, seront jouées au festival Sons d'Hiver, dont la 20e édition accueille du 21 janvier au 12
février plusieurs musiciens essentiels du jazz afro-américain tels Geri Allen, Steve Coleman ou Chico Freeman.
Dans le cadre de ce festival en Val-de-Marne, le trompettiste Graham Haynes
sera le premier à revisiter « Bitches Brew » (4 février à Fontenay-sous-Bois). Dans un groupe,
où figurent DJ Logic (mixes, samples) et le guitariste Jean-Paul Bourelly, il devrait creuser les pistes électro-funk
des délires psychédéliques de « Bitches Brew ».
Le second hommage à cette oeuvre foisonnante et complexe sera rendu par
Greg Tate (5 février à Villejuif). Le musicien et journaliste, auteur du texte du livret sur la réédition
de « Bitches Brew » parue en novembre, dirigera un grand orchestre de dix-huit musiciens.
Le festival recevra aussi trois grands noms du jazz afro-américain: Geri
Allen, Steve Coleman et Chico Freeman, dans des projets originaux.
Geri Allen, pianiste dynamique et aérienne, qui peut se targuer d'avoir
joué avec trois « monstres sacrés », Ornette Coleman, Wayne Shorter et Charles Lloyd, se présentera
en trio avec un danseur de claquettes (28 janvier à Choisy-le-Roi).
Le saxophoniste alto Steve Coleman, adepte de savantes figures cycliques sur
fond de rythmes binaires, se passionne aussi pour le lyrisme, témoin ce quintette pour voix, cordes et vents dans
lequel il jouera le 8 février à Vitry-sur-Seine.
Le saxophoniste ténor chicagoan Chico Freeman, « souffleur »
ouvert au free mais attaché à la tradition du jazz et à ses racines africaines, fera son retour en France
le 1er février à Saint-Mandé, au sein d'un quartette percutant dont tous les membres ont joué
avec le Jazz Machine d'Elvin Jones.
La scène improvisée française a toujours portes ouvertes
à Sons d'Hiver. Elle sera représentée pour cet anniversaire par quelques-uns de ses leaders: Bernard
Lubat, Joëlle Léandre, Louis Sclavis, Jacques Di Donato, François Corneloup, Sylvain Kassap...
Un « super groupe », l'Impromptu Quartet avec Bernard Lubat, Bojan
Z, François Corneloup et Bruno Chevillon, détournera le 10 février à Ivry-sur-Seine quelques
standards du jazz, avec Lubat dans le rôle exclusif du batteur.
Sons d'Hiver, relié aux expressions musicales urbaines nord-américaines,
consacrera sa soirée de clôture au rap, avec Koyaki, fondateur d'Opus Akoben et improvisateur né, Pharoahe
Monch au phrasé complexe, et KRS-One, un ancien qui aura à ses côtés la rappeuse Jean Gray, fille
du pianiste sud-africain Abdullah Ibrahim.
Dans une veine plus soul-funk, Melvin Van Peebles, héros de la «
Blaxploitation » (films des années 70 valorisant les afro-américains), dramaturge et réalisateur
mais aussi chanteur, interprétera (5 février à Villejuif) les compositions de « Brer Soul »,
son premier album paru en 1968.
jeudi 20
janvier 2011
______________________________ 28e édition de Banlieues Bleues
L'affiche du 28e festival Banlieues Bleues (11 mars-8 avril en Seine-Saint-Denis),
dévoilée mardi, sera aux couleurs des Caraïbes avec, dans le cadre de l'année des outre-mer, les
Antillais Jacques Schwarz-Bart et Dédé Saint-Prix, Ti-Coca, groupe d'Haïti, ou Los Van Van, de Cuba.
Le saxophoniste Jacques Schwarz-Bart présentera sa nouvelle création,
« Jazz-Racines-Haïti », tandis que Ti-Coca représente la musique des troubadours haïtiens.
La Nouvelle-Orléans, une ville où est née le jazz mais
aussi le funk, sera représentée par l'une de ses plus fameuses fanfares, le Dirty Dozen Brass Band, et sa nouvelle
vedette, le tromboniste Trombone Shorty, entre jazz, funk et rap.
Cette édition sera aussi l'occasion du retour de Bill Frisell, guitariste
ultra-inventif à la sonorité unique, qui appartient à la famille des Ry Cooder et Marc Ribot, dont l'univers
musical emprunte à bien d'autres musiques que celle de jazz (musiques mexicaines et brésilienne, country, blues...).
L'Orchestre National de Jazz (ONJ) de Daniel Yvinec y présentera «
Shut Up and Dance », son nouveau répertoire.
La contrebassiste Esperanza Spalding et le chanteur afro-beat nigérian
Seun Kuti sont parmi les autres musiciens à l'affiche d'une édition qui sera close par le pianiste de jazz
afro-cubain Robert Fonseca, le 8 avril à Bobigny.
jeudi 20
janvier 2011
______________________________ Maryvonne Chamboduc de Saint- Pulgent
présidente de l'Opéra comique
Maryvonne Chamboduc de Saint-Pulgent, conseiller d'Etat, a été
nommée mercredi en Conseil des ministres présidente du Conseil d'administration du Théâtre national
de l'Opéra-comique.
Le compte rendu du Conseil des ministres précise que cette nomination
s'est faite sur proposition du ministre de la Culture et de la communication Frédéric Mitterrand.
jeudi 20
janvier 2011
______________________________ Because Editions rachète le catalogue
de Suprême NTM
Because Editions a racheté le catalogue du groupe phare du rap français
Suprême NTM jusque là détenu par Authentik Publishing, société créée par
les membres du duo Kool Shen et JoeyStarr, ont-ils annoncé dans un communiqué mercredi.
Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé.
Le prochain album de JoeyStarr sera également co-édité par Because Editions, précise le communiqué.
Because Editions fait partie du groupe indépendant Because, présent
dans l'édition musicale, la production, le management d'artistes, l'organisation de concerts et la gestion de salles.
jeudi 20
janvier 2011
______________________________ Les internautes plébiscitent les
magasins de musique en ligne
Les internautes semblent de plus en plus prêts à télécharger
légalement de la musique, notamment dans des magasins en ligne, selon le baromètre REC de l'institut GfK diffusé
mercredi en exclusivité par l'AFP.
Selon ce baromètre de l'institut GfK, les sites légaux constituent
la majorité des sites de téléchargement.
Au quatrième trimestre 2011, les internautes étaient désormais
plus nombreux (43%) à utiliser en priorité des magasins de musique en ligne, gratuits comme payants, plutôt
que des réseaux d'échange ou de partage de fichiers en ligne (41%).
Pour la majorité des internautes déclarant lire des livres numériques
(qui représentent moins de 10% de l'échantillon), la gratuité prime: ils sont 74% à avoir consulté
ou téléchargé plus de livres gratuits que de payants.
Parmi les sondés qui disent consommer majoritairement des livres numériques,
seulement 4% ne consomment que des livres payants.
Concernant la presse, la majorité des sondés qui déclarent
lire la presse reste plus fidèle (62%) au papier. Toutefois, 14% des lecteurs lisent exclusivement la presse numérique,
un pourcentage en nette hausse par rapport au trimestre précédent (8%). 80% des personnes interrogées,
préfèrent les quotidiens ou magazines d'actualité à la presse people, féminine, ou spécialisée.
Les sites de partage de vidéos - tels Youtube et Dailymotion - restent
en tête des plus utilisés pour se procurer des vidéos numériques gratuites (60%), mais les sites
internet de streaming (diffusion en flux de vidéo) font une percée: ils passent de 33% au troisième
trimestre à 51% du choix des internautes au quatrième.
Ce sont toujours les séries TV qui sont les plus téléchargées
ou visionnées (59%), suivies par les films (57%), les vidéos amateur et les documentaires.
Sans surprise, l'ordinateur reste l'appareil principalement utilisé pour
visionner des vidéos récupérées sur la Toile (62%), mais aussi pour écouter de la musique
téléchargée (50%), devant l'écran du téléphone portable ou la télévision.
La part des tablettes reste elle très faible.
Pour son baromètre trimestriel, GfK s'est basé sur un échantillon
de mille personnes âgées de 15 à 65 ans, représentatifs de la population française des
internautes, auxquelles il a posé 70 questions en ligne.
jeudi 20
janvier 2011
______________________________ « Axolotl Roadkill »: premier
roman d'une Allemande, prodige et copieuse
Helene Hegemann a 18 ans et c'est un phénomène. Son premier roman,
« Axolotl Roadkill », journal sans limite d'une adolescente à la dérive, est un best-seller en
Allemagne. Mais, problème, elle a plagié. Des « copier-coller » qu'elle assume en défendant
« la liberté de transformer ».
Son livre choc, sorti en janvier 2011 en Allemagne quand elle avait 17 ans,
et déjà traduit en vingt langues, paraîtra le 3 février en France, publié par Le Serpent
à plumes.
L'axolotl est un petit animal mexicain, proche de la salamandre, qui se reproduit
à l'état larvaire.
Dans ces pages qui laissent groggy, trempées dans la drogue et le sexe
brutal, la jeune prodige a reconnu s'être inspirée du blog d'un certain Airen, bisexuel toxicomane... après
que le blogueur eut reconnu sa prose.
La « Sagan berlinoise », née en février 1992, a aussi
piqué des citations chez des auteurs célèbres comme Malcom Lowry, Jim Jarmusch ou Jean-Luc Godard. Et
traduit en allemand, sans le signaler, des textes du groupe britannique Archive.
Son éditeur français publie plusieurs pages de remerciements et
références à la fin de l'ouvrage dans lesquelles ces emprunts sont mentionnés en regard des passages
copiés par la jeune romancière. Et prévient que le livre pourrait en contenir d'autres.
Helene Hegemann se défend d'avoir plagié. Elle s'est « librement
inspirée », dit-elle, et prône l'esthétique de l'intertextualité, s'élevant contre
les « excès des droits réservés ». « Je me suis servie là où j'ai pensé
trouver des formes de vie sur lesquelles je voulais écrire », explique-t-elle dans la presse.
Au-delà du plagiat, « Axolotl Roadkill » et sa langue brute,
stridente, coupe le souffle. Le roman reste, sans mauvais jeu de mots, un livre inspiré.
La vie et les dérives de son héroïne, Mifti, collent à
la romancière. « Ma mère est morte quand j'avais 13 ans. Malgré tout, cette phrase est tout ce
qui me reste », écrit-elle. « J'ai grandi à la sauvage et je veux rester sauvage », affirme
encore Mifti.
Helene a perdu sa mère au même âge. Partie vivre avec son
père, elle délaisse l'école, écume la nuit berlinoise, monte une pièce de théâtre,
réalise à 15 ans son premier film, « Torpedo », prix Max Ophüls, puis se lance dans l'écriture
de « Axolotl Roadkill ».
Le roman raconte l'histoire d'une ado déjantée de 16 ans, à
la dérive dans le Berlin branché. La mère junkie a fait une overdose, le père, ancien gauchiste,
est devenu « un trou du cul de la classe moyenne supérieure ». Elle sèche les cours, se noie dans
l'alcool et la drogue. Défoncée, les pulsions morbides l'assaillent. Le livre se termine par une lettre fictive
de sa mère : « Tu es une saleté que seul le silence peut effacer du monde ».
Carl Hegemann, le père d'Helene, est un dramaturge de renom qui travaillait
au prestigieux théâtre Volksbühne à Berlin. L'ADN de la création pour celle qui se dit «
une adolescente dérangée » ?
jeudi 20
janvier 2011
______________________________ Vers un nouveau statut des musées
de Paris pour les redynamiser
Les 14 musées de la ville de Paris dont le célèbre musée
d'art moderne (MAM) et le Petit Palais vont passer sous un statut unique d'établissement public, afin de pallier les
lourdeurs de gestion, faciliter leur fonctionnement et mieux accueillir le public.
Ces musées sont actuellement gérés directement par la municipalité
à la direction des affaires culturelles (DAC), la production des expositions est assurée par la société
« Paris Musées » en délégation de service public.
Une organisation « héritée du passé, source de trop
de lourdeur », selon Christophe Girard, adjoint PS à la Culture, qui présentait mercredi le projet de
la mairie de créer d'ici mi-2012 un établissement public fédérant l'ensemble des établissements.
Car en plus des musées, la DAC chapeaute les bibliothèques, les
conservatoires, les théâtres, les archives, les ateliers des beaux-arts de la ville...
« Un manque de souplesse était reconnu » a dit M. Girard.
« Cela ne ressemblait pas à l'ère soviétique mais il y avait des lourdeurs inhérentes à
des établissements qui ont leur propre vie et doivent en même temps entrer dans une gestion administrative générale
».
Donc créer un établissement public, « c'est comme si nous
créions un grand Louvre des musées parisiens », a affirmé l'élu en souriant.
« Réformer la gouvernance c'est aussi garantir une meilleure politique
culturelle et améliorer le service et l'accueil du public dans nos musées », a déclaré
l'adjointe chargée du patrimoine, Danièle Pourtaud. « Il faut prendre en compte », a-t-elle dit,
« le contexte de l'offre et de la concurrence » dans une capitale comme Paris où l'offre culturelle est
foisonnante. Sous cette nouveau statut, les musées (Zadkine, Vie Romantique, Carnavalet, etc.) pourraient par exemple
développer le mécénat, moderniser leur offre culturelle.
« C'est une très bonne chose pour nous, cela permettra une action
plus efficace et plus rapide sur les problèmes que peut rencontrer le bâtiment et pour les expositions »,
a dit Fabrice Hergott, directeur du Musée d'art moderne de la ville, victime en mai dernier du vol spectaculaire des
cinq toiles de maîtres.
Au MAM « toutes les décisions, les validations, les factures passent
par un double circuit assez long (la DAC et Paris Musées) », affirme le directeur.
Autre point noir: les horaires d'ouverture, récemment épinglés
dans la presse pour n'être pas assez en phase avec le rythme de la ville, « pourraient faire l'objet d'une réflexion
». Au MAM ainsi les caisses ferment actuellement à 17H15, sauf lors des nocturnes le jeudi.
« Les horaires seront une réflexion à mener avec le personnel
et les organisations syndicales », avance prudemment M. Hergott. La ville de Paris continuera toutefois à gérer
la carrière des agents des 14 musées.
Dans un communiqué, le Supap-FSU, syndicat majoritaire dans les musées
de la ville, a jugé que le « transfert vers un Etablissement Public Autonome (EPA) est une étape vers
une marchandisation de la culture ». Il redoute l'extension des horaires de travail et craint « une privatisation
du bien public à travers des soirées privées ou événementielles ».
Thierry Coudert, vice-président du groupe UMP au Conseil de Paris, chargé
des questions culturelles, a salué, lui, une démarche « qui va dans le sens d'un voeu déposé
ces jours-ci » à la mairie.
« Les musées sont gérés comme un service de la ville
de Paris. Avec ce projet ils auront un conseil d'administration, un budget autonome digne de ce nom », a-t-il dit.
jeudi 20
janvier 2011
______________________________ David Guetta et Phoenix, des albums de
diamant
Le DJ David Guetta et le groupe pop Phoenix, dont les disques « One Love
» et « Wolfgang Amadeus Phoenix » sont certifiés albums de diamant, ont été les productions
françaises les plus vendues à l'étranger en 2011 comme en 2009, selon les chiffres publiés par
le Bureau Export.
« One Love » (EMI) de David Guetta, publié fin 2009, s'est
vendu au total à plus de 2 millions d'exemplaires hors de France.
Deux nouveaux singles parus en 2011, « Gettin' over you » et «
Memories », ont également été certifiés singles de diamant, avec plus d'1,3 million d'unités
vendues à l'étranger pour chacun d'eux.
« Les ventes singles du DJ sont essentiellement des ventes digitales,
la stratégie de développement de l'artiste étant totalement axée sur internet, ce qui fait de
lui le premier artiste français sur le web », souligne le Bureau Export, qui note que sa page Facebook compte
14 millions de fans.
Après avoir raflé un Grammy Awards en 2011, David Guetta est de
nouveau en lice pour la cérémonie américaine en 2011.
« Wolfgang Amadeus Phoenix » (Ghettoblaster) de Phoenix, publié
en mai 2009, est également certifié disque de diamant à l'export, avec 728.500 exemplaires vendus dans
le monde.
Cinq albums produits en France ont été certifiés disques
de platine (plus de 100.000 ventes): « IRM » (because Music) de Charlotte Gainsbourg, « Tango 3.0 »
(Ya basta!) de Gotan Project, « Zaz » (Play On/Sony Music France) de Zaz, « Gold Medalist Thirteenth Van
Cilburn International Piano Competition » (Harmonia Mundi) de Nobuyuki Tsujio et « Love 2 » (EMI Music
France) d'Air.
jeudi 20
janvier 2011
______________________________ Yannick Noah, David Guetta et Mylène
Farmer, les mieux payés en 2011
Yannick Noah (3,8 millions d'euros), David Guetta (3,2 millions) et Mylène
Farmer (3,1 millions) sont en tête du palmarès annuel des revenus estimés es chanteurs ou musiciens français
réalisé par le magazine Challenges et le cabinet Weawe.
En tête du palmarès en 2011, l'année de ses 50 ans, Yannick
Noah « jouit d'un popularité indéfectible », écrit Challenges, qui précise que son
album « Frontières » s'est vendu à 400.000 exemplaires.
Sur la deuxième marche du podium, le musicien et disc-jockey David Guetta
« jouit d'une renommée mondiale et ses ventes de disques ne se limitent pas au territoire national »,
observe le magazine économique.
Avec 140.000 exemplaires et 10.000 téléchargements vendus lors
de la première semaine de commercialisation, Mylène Farmer a réussi, selon Challenges, le meilleur lancement
de l'histoire du disque pour un artiste francophone.
Le chanteur Christophe Maé arrive en 4e position du palmarès des
revenus Challenges/Weawe avec 1,9 millions d'euros en 2011, suivi par Eddy Mitchell (1,5 millions) avec en particulier une
lucrative tournée d'adieux.
Le classement porte sur le revenu 2011 des chanteurs français vivants,
généré par leur activité musicale sur le territoire national, hors revenus connexes (contrats
cinématographiques, publications, prises de participation dans des sociétés, cachets télévisuels)
et droits, précise Challenges.
Ont été pris en compte les ventes de disques physiques et numériques
issues de différentes sources, pondérées par les compétences de l'artiste (auteur/compositeur/interprète/éditeur),
la taille de son fonds de catalogue disponible, le nombre de passages radio, les revenus générés par
les tournées (entrées et produits dérivés si existants) selon le niveau d'intéressement
de l'artiste, et les contrats publicitaires.
jeudi 20
janvier 2011
______________________________ Boycott des voeux du président
Nicolas Sarkozy
Les organisations soussignées de l'enseignement supérieur et de
la recherche ne se rendront pas aux voeux du président de la République au monde de la connaissance et de la
culture. Elles considèrent que le gouvernement bafoue les revendications et l'expression des personnels -à
commencer par les retraites-. Elles viennent de réaffirmer, lors du CNESER du 17 janvier, leur opposition au budget
de l'ESR. Elles dénoncent l'atomisation du service public d'enseignement supérieur et de recherche et l'augmentation
de la précarité, que les propositions du ministère de la fonction publique ne permettent pas de résorber.
Le monde de l'enseignement supérieur et de la recherche a besoin d'une tout autre politique.
Signatures : FSU (SNESUP - SNCS - SNASUB - SNEP) - CGT (FERC-SUP - SNTRS) -
Solidaires (Sud Recherche EPST - Sud Education - Sud Etudiant) - SLR - SLU
Pendant les mensonges pésidentiels, l'Action Totex a été
un succès coloré https://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article4390
L'article
se de Sylvestre Huet sur le sujet dans Libération
Après avoir été érigé place Jussieu, le Totex
de 8 mètres de haut a été sauvagement détruit et transporté au ministère de la
Godillotte P., où les morceaux ont servi à un lancé d'antivœux ô combien sincères :
Paré à
lancer
On se pique au jeu
Les morceaux de Totex
sont livrée
Un peu de recul pour
admirer l'œuvre.
jeudi 20
janvier 2011
______________________________ Réchauffement climatique : des
experts jugent fausse une étude alarmiste
Une étude sur le changement climatique largement diffusée mardi
par les médias qui projette une hausse de 2,4 degrés Celsius de la température terrestre d'ici 2020
est erronée, ont affirmé mercredi des climatologues.
Le réchauffement possible d'au moins 2,4 degrés de la température
du globe d'ici 2020 combiné à un important accroissement de la population va créer des pénuries
mondiales dans la production des principales cultures, prédisait mardi un rapport d'experts privés.
Cette recherche parue sur Eurekalert, le site web de l'American Association
for the Advancement of Science (AAAS), qui publie la revue Science, a été depuis retirée de ce site.
Selon le climatologue Rey Weymann, « l'étude contient une importante
erreur dans la mesure où elle confond la hausse de la température dite »d'équilibre«
avec la montée de la température »transitoire« .
Ce scientifique a également dit que la principale auteur du rapport,
Liliana Hisas de l'organisation »Universal Ecological Fund, une organisation privée à but non-lucratif
basée en Argentine, avait été informée de ce problème avant la publication du rapport.
« L'auteur de l'étude a été averti par plusieurs
d'entre nous de cette erreur mais a dit qu'il était trop tard pour la corriger », a affirmé Rey Weymann
à l'AFP.
« Un journaliste du Guardian nous a prévenu mardi au sujet de ce
communiqué émis par la firme de relations publiques Hoffman & Hoffman », explique une porte parole
de l'AAAS, Ginger Pinholster dans un courriel à l'AFP.
« Nous avons immédiatement contacté un expert du changement
climatique qui nous a confirmé que ce chiffre soulevait de nombreuses questions dans son esprit, ce qui nous a conduit
à retirer le communiqué de notre site et à contacter le groupe qui l'a émis », poursuit-elle.
Le conseiller scientifique de cette étude, cité dans le communiqué,
Osvaldo Canziani, un des anciens responsables du Groupe international d'experts sur le climat (Giec) de l'ONU, a expliqué
que cette projection était basée sur le dernier rapport du Giec publié en 2007 et d'autres chiffres
déjà rendus publics.
Interrogé par l'AFP, Marshall Hoffman, le directeur de la firme de relations
publiques qui a émis le communiqué, a maintenu mercredi le chiffre de hausse de température avancée
et a indiqué qu'il transmettrait rapidement une explication écrite.
jeudi 20
janvier 2011
______________________________ Inventer des « machines à poser
des questions » pour comprendre le cosmos
Comprendre les premiers instants de l'univers, l'évolution du cosmos:
François Bouchet, astrophysicien au coeur de l'interprétation des milliards de données du satellite
Planck, travaille déjà sur une prochaine génération de « machines à poser des questions
».
Lancé en mai 2009 pour analyser le rayonnement fossile, trace maintenant
refroidie que l'univers a laissé de sa jeunesse, le satellite Planck a déjà révélé
l'existence de milliers d'objets célestes froids, selon de premiers résultats publiés la semaine dernière.
Comment la « soupe primordiale », créée voici plus
de 13 milliards d'années lors du Big Bang, a-t-elle évolué pour engendrer galaxies, étoiles et
planètes ?
Différentes théories ont été échafaudées.
Planck, qui mesure le rayonnement fossile avec une sensibilité bien supérieure à celle de ses prédécesseurs
Cobe et WMAP, devrait permettre « d'exclure ce qui n'est pas compatible avec les nouvelles données »,
explique François Bouchet.
« On construit une machine pour poser des questions et d'une certaine
manière c'est un peu l'univers lui-même qui nous dit : voilà ce que je ne suis pas », résume
ce chercheur de l'Institut d'astrophysique de Paris.
Planck a déjà effectué deux relevés complets du
ciel, en mesurant d'infimes variations de températures - de l'ordre du millionième de degré - dans le
rayonnement fossile maintenant ultrafroid (-270 °C) baignant tout l'univers. Ces fluctuations doivent dévoiler
l'état de l'univers 380.000 ans après le Big Bang, quand la lumière avait jailli pour la première
fois.
Les résultats cosmologiques complets sont attendus d'ici deux à
trois ans, précise François Bouchet, responsable de l'exploitation scientifique des données.
Pour affiner encore la compréhension de la genèse de l'univers,
le chercheur français a déjà un nouvel outil en projet: « Cosmic Origins Explorer ».
Ce satellite, à lancer « entre 2020 et 2022 », irait «
regarder ce que Planck n'a pas encore la capacité de voir », souligne le cosmologue, coresponsable d'une proposition
faite en décembre à l'Agence spatiale européenne. La réponse est « attendue dans un mois
ou deux ».
« Pourquoi y a-t-il des galaxies, des étoiles, des planètes,
il faut bien qu'il ait un départ à tout ça ? », résume le chercheur pour expliquer sa volonté
de percer les secrets des « tous premiers âges » de l'univers.
« Le vertige par rapport à l'infini, je crois qu'il est là
depuis l'homme des cavernes, toutes les religions s'en sont saisi », comme en témoignent de multiples récits
cosmogoniques, souligne-t-il.
A partir du 17e siècle en Europe, les développements de la science
sont « fulgurants : en quelques siècles, on va avoir une approche scientifique de la cosmologie », rappelle-t-il.
Un modèle du Big Bang, élaboré rapidement dans la première
moitié du 20e siècle, se voit confirmé par la découverte, en 1964, du rayonnement fossile, témoin
du passé dense et très chaud de l'univers.
Dès son doctorat, en 1981, François Bouchet s'était intéressé
aux « fluctuations primordiales », germes de futures galaxies, un sujet alors « confidentiel » en
France.
Après trois ans passés aux Etats-Unis, à Berkeley et Princeton,
hauts-lieux de la cosmologie, il s'implique dans la future mission Planck avant même la sélection du projet
par l'Agence spatiale européenne (Esa) en 1996.
Le lancement du satellite Planck par la fusée Ariane, le 14 mai 2009,
fut un grand moment d'émotion. « C'est un moment phénoménal. Il y a 400 tonnes de poudre qui quasiment
explosent au lancement. C'est plus de 15 ans de vie qui sont sur ce gros pétard ! ».
jeudi 20
janvier 2011
______________________________ La migraine « n'abîme »
pas le cerveau, selon une étude
Migraines et autres maux de tête importants et à répétition
n'augmentent pas le risque de déclin intellectuel en dépit d'une plus forte présence de petites lésions
cérébrales détectées par les examens d'imagerie du cerveau (IRM), selon une étude.
Ce message rassurant de l'équipe dirigée par Christophe Tzourio
(Inserm-Université Pierre et Marie Curie, Paris) fondé sur l'étude de 780 personnes de plus de 65 ans
suivies pendant dix ans, est publié mercredi dans le British Medical Journal en ligne.
On dénombre en France 11 millions de migraineux (5 à 10 % d'enfants).
« J'ai vu beaucoup de migraineux et la première question qu'ils
posent est est-ce que ça va abîmer mon cerveau ? Et bien aujourd'hui, on peut leur répondre :
Pas d'inquiétudes à avoir », dit à l'AFP ce chercheur-neurologue.
De récents travaux, notamment l'étude CAMERA parue dans une revue
américaine, le JAMA, ont montré que les migraineux présentaient plus souvent des lésions des
micro-vaisseaux du cerveau que le reste de la population, laissant planer un doute sur leur devenir intellectuel.
Ces lésions de différentes natures proviennent d'une détérioration
des toutes petites artères cérébrales irriguant la substance blanche cérébrale qui assure,
entre autres, la conduction de l'information entre différentes parties du cerveau.
On les observe chez pratiquement toutes les personnes âgées, mais
leur sévérité est très variable selon les individus, souligne le neurologue-chercheur. Elles
sont cependant plus importantes chez les hypertendus et les diabétiques.
Or, d'après plusieurs études, en grande quantité, ces lésions
augmentent le risque de détérioration cognitive (raisonnement, mémoire, etc.) et de maladie d'Alzheimer.
L'étude visait à vérifier l'impact de la migraine sur les
capacités cognitives de personnes de plus de 65 ans recrutées dans la population française à
Nantes. Plus de 800 d'entre elles ont eu des IRM cérébrales et ont, entre autres, subi des tests d'évaluation
(orientation dans le temps et l'espace, mémoire, etc.).
Les résultats montrent que 21 % des personnes souffrent ou ont souffert
de céphalées sévères au cours de leur vie, de migraines dans la majorité des cas.
L'imagerie (IRM) confirme que ceux qui ont des céphalées sévères
ont deux fois plus de risques d'avoir beaucoup de lésions des micro-vaisseaux cérébraux par rapport
aux sujets sans maux de tête.
En revanche, leurs scores aux tests ne sont pas altérés.
Même constat rassurant, ajoute M. Tzourio, pour une forme rare de migraine,
dite « avec aura » (2% de l'échantillon étudié), qui présente encore plus de lésions.
« Nous n'avons donc pas observé de conséquences négatives
de la migraine sur le cerveau » malgré la présence accrue de lésions, conclut Tobias Kurth, co-auteur
de l'étude.
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