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23 janvier 2011, 17h30
Montfort l'Amaury,  Église Saint-Pierre

Concert-chorale

Laura Daniel (violon)
Élodie Leune (violon
L'ensemble du Vexin
(30 choristes et de 30 instrumentistes)
Direction : Alain Daniel

Johan Sebastian Bach
Choral BWV 659

Ludwig Van Beethoven
Romance pour violon et orchestre en fa.

Hector Berlioz
L'enfance du Christ (extraits)

Claude Debussy
Rêverie

Antonio Vivaldi
Double concerto pour violon
L'estro armonico, opus 3, n°11
(extraits)
Laura Daniel (violon),

Alessandro Scarlatti
Exultate Deo

Georg Philipp Telemann
Uns ist ein Kind geboren
Psaume 117 : Laudate Jehovam

François Couperin
Jubilemus, Exultemus !

 Libre participation pour la Recherche sur le Cerveau et l'origine des troubles de l'apprentissage des enfants.

Fondateur de cet orchestre, le chef et compositeur Alain Daniel, est titulaire du CA de direction d'ensembles instrumentaux et professeur à l'ENM de Mantes en Yvelines.

L'ensemble instrumental est constitué d'une quarantaine de musiciens de tous âges, partageant la même passion pour la Musique et le travail en groupe. Le choix d'œuvres adaptées à notre formation permet de conjuguer les efforts nécessaires à la progression, au plaisir de jouer ensemble. Le répertoire abordé couvre une période allant du XVIIème siècle à nos jours, de créations ou d'arrangements, ainsi que l'accompagnement de solistes invités (chanteurs, instrumentistes, chorales).

Laura Daniel commence le violon à l'âge de cinq ans avec Marie-Elise Carlotti, puis poursuit ses études musicales au CRR de Rueil-Malmaison, où elle obtient un premier prix de violon et un premier prix d'excellence dans la classe de Liliane Caillon, puis deux premiers prix de musique de chambre dans la classe de Michel Moraguès.

Elle enseigne actuellement le violon et la formation musicale à l'école de musique de Mareil sur Mauldre et à l'EMMD de Gargenville. Elle est également second violon du quatuor Equinoxe.

jerôme antoine leune fundation
https://www.jalfundation.info
organisme caritatif de bienfaisance a but non lucratif. Journal Officiel no 20040003 - 1397 Paru le : 17/01/04. Siret n° 50134240600011

dimanche 23 janvier 2011

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« Tomorrow, in a year », un opéra
électro

Entre performance d'art contemporain mêlant chant, danse et projections vidéos, et véritable opéra sur une partition électro, « Tomorrow, in a year », présenté jusqu'à dimanche à l'Opéra national de Lorraine à Nancy, surprend mais séduit.

Découpé en quatre parties, des voyages du scientifique où il observe les éléments en mutation à la publication de « L'origine des espèces », l'opéra monté pour la première fois en France s'autorise toutes les digressions artistiques devant un décor minimaliste, qui laisse une belle part à la danse.

Hommage à Charles Darwin et à son œuvre, « cet opéra veut retrouver le sens de la totalité de Darwin : pour lui, tous les éléments étaient liés », a expliqué à l'AFP le directeur artistique et scénographe, Ralf Richardt Strobech.

Si le premier tableau accuse quelques lenteurs et déroute quelques spectateurs, le reste de l'opéra séduit par sa puissance et une certaine recherche d'universalité.

« Le titre de l'opéra, Tomorrow, in a year (Demain, dans un an), renvoie à la double temporalité, celle d'une vie et celle de l'humanité », a souligné le metteur en scène.

Il met ainsi en parallèle la mezzo-soprano Kristina Wahlin et deux chanteurs pop, Laerke Winther et Jonathan Johansson, dans le rôle de Darwin.

Le trio évolue sur la musique originale composée par le groupe suédois d'électro The Knife qui parvient à instaurer une ambiance délicate mais accrocheuse.

Le contraste entre les dorures de l'Opéra de Nancy et la partition est alors saisissant, aidé par des jeux de lasers, de fumigène, de vidéos et une musique qui ne cesse de monter en puissance et en tempo. Sur scène, un écran opaque sur lequel sont projetés les images et quelques textes, se révèle être également l'élément majeur du décor.

Oscillant entre la performance d'art contemporain et le spectacle grand public, « Tomorrow, in a year », qui n'excède pas 80 minutes, parvient à exposer son argument sans blaser son public.

Monté pour la première fois à Copenhague en 2009 pour le bicentenaire de la naissance du scientifique, l'opéra a depuis parcouru dix pays avant d'être présentée en France.

Deux autres représentations sont prévues à l'Opéra de Nancy samedi et dimanche.

dimanche 23 janvier 2011

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Concert surprise à Madrid en
hommage à Placido Domingo pour
ses 70 ans

Des chanteurs d'opéra du monde entier rendaient hommage vendredi soir au ténor espagnol Placido Domingo pour son 70e anniversaire, lors d'un concert surprise exceptionnel au Teatro Real, l'opéra de Madrid.

Une vingtaine de chanteurs devaient interpréter environ 15 airs d'opéra, mais l'affiche restait secrète jusqu'à la dernière minute, selon des informations ayant filtré du Teatro Real.

Cette soirée de gala sera l'une des manifestations organisées à l'occasion de l'anniversaire de Placido Domingo, né le 21 janvier 1941 à Madrid et parti pour le Mexique quand il était enfant.

Le ténor, entouré de sa famille, devait assister au concert depuis le balcon et il était question qu'il rejoigne les artistes sur scène pour le final.

La soirée, à laquelle doit assister la reine Sofia, était retransmise sur écran géant sur la Plaza de Oriente, face au Teatro Real, et diffusée dans une vingtaine de pays.

« Etre à Madrid et chanter, avec ma famille et mes amis, en un jour si important pour moi, fait partie de mon cadeau d'anniversaire », avait dit Placido Domingo il y a quelques jours lors d'une conférence de presse.

Le « plus beau cadeau que je puisse recevoir pour cet anniversaire, c'est de dire que je pourrai encore chanter pendant quelques années », avait ajouté le ténor, qui a été opéré en mars 2011 d'un cancer du colon.

Placido Domingo donne jusqu'au 27 janvier à Madrid une série de dix représentations de l'opéra « Iphigénie en Tauride » du compositeur allemand Christoph Willibald Gluck (1714-1878), dans lequel il interprète le rôle d'Oreste.

Placido Domingo est le ténor le plus actif de la planète: chanteur, professeur, chef d'orchestre, directeur des opéras de Los Angeles, où il a été reconduit jusqu'en 2014, et de Washington, qu'il quittera en juin.

A l'occasion de ses 70 ans, il a été distingué de l'ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement espagnol, qui a souhaité « récompenser une extraordinaire carrière artistique en tant que chanteur et chef d'orchestre, ainsi que comme défenseur de la musique espagnole ».

Le Belge Gérard Mortier a pris en 2011 la direction artistique du Teatro Real.

dimanche 23 janvier 2011

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Coopération culturelle entre l'Opéra
de Lyon et les prisons de la région

L'Opéra de Lyon et l'Administration pénitentiaire Rhône-Alpes-Auvergne ont signé vendredi une convention de collaboration pour favoriser l'accès à la culture des personnels pénitentiaires comme des détenus, par le biais notamment de spectacles et d'ateliers.

« Il s'agit à la fois de faciliter l'accès à la culture des personnels et de proposer des ateliers aux détenus », a dit à l'AFP le porte-parole de la direction interrégionale de l'Administration pénitentiaire, Olivier Delclaux, lors de la signature de la convention à la prison de Corbas (Rhône).

« L'Opéra de Lyon et la prison travaillent ensemble depuis des années (...) Ce partenariat est important parce qu'il peut participer à la réinsertion des détenus dans la société », a dit Serge Dorny, directeur général de l'Opéra.

« L'opéra, la musique, la danse doivent être accessibles à ceux qui en sont le plus éloignés », a ajouté M. Dorny. « Il ne s'agit pas d'un coup médiatique, il faut que ce soit construit dans le temps », a-t-il affirmé.

Aucun programme de travail n'a été dévoilé vendredi. Plusieurs opérations ont déjà été menées, notamment une représentation musicale autour de Mozart ainsi que des ateliers musicaux l'automne dernier à Corbas.

dimanche 23 janvier 2011

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Issa Mbaye Diary Sow veut faire un
bilan pour mieux se projeter dans
l'avenir

Le muscien sénégalais Issa Mbaye Diary Sow a annoncé jeudi qu'il célébrera ses 44 ans de musique le 29 janvier prochain à Dakar afin, dit-il, de faire un bilan de sa carrière pour mieux se projeter dans l'avenir.

La manifestation se tiendra au Théâtre national Daniel Sorano, a précisé l'artiste, connu pour être un vituose du riti, une sorte de violon monocorde très présent dans la musique peulh. Basé à Bruxelles (Belgique), il fêtera ainsi pour la deuxième fois sa carrière musicale.

‘'L'anniversaire, deuxième édition, se tient au Théâtre national Daniel Sorano de Dakar. Et ce sera pour moi une occasion de jeter un coup d'œil sur ma carrière, de voir ce que j'ai jusque-là pu réaliser et ce qu'il me faut dans l'avenir'', a-t-il dit dans un entretien accordé à l'APS.

Rappelant que ‘'la première édition de l'anniversaire'' de sa carrière 's'est tenue au CICES (Centre international du Commerce extérieur)'', Issa Mbaye Diary Sow s'est félicité du soutien qu'il a reçu à cet égard de la part des autorités sénégalaises.

''Aussi bien l'année dernière que cette fois-ci, les autorités de mon pays m'ont apporté leur soutien pour la réussite de mes manifestations. Toutes les dispositions ont été prises'', s'est-il réjoui.

Agé de 63 ans, Issa Mbaye Diary Sow est né à Thalé Bakhlé, localité du département de Dagana (nord). Depuis 2000, il vit avec sa famille à Bruxelles (Belgique), pays où il a monté un groupe avec des Belges et plusieurs Africains dont des Burkinabé, des Mauritaniens, des Togolais et des Sénégalais.

Membre fondateur de l'Orchestre national et ancien formateur au Conservatoire national de musique, il a sorti en 2009 un CD qui est disponible en Europe, notamment en Hollande, au Luxembourg, en France et au Etats-Unis.

Interrogé sur l'évolution de la musique africaine et celle de la musique sénégalaise en particulier, il a déclaré : ‘'Nous avons enregistré beaucoup d'avancées depuis 2000. Le Sénégal est un pays de culture avec une musique diversifiée, une floraison d'idées. Il y a vraiment une avancée même si nous pouvons encore mieux faire.''

‘'Je vis en Europe, mais les honneurs et les succès que je décroche là-bas, je reviens régulièrement ici chez nous les partager avec mes compatriotes'', a-t-il indiqué.

Au cours de son séjour au Sénégal, Issa Mbaye Diary Sow compte effectuer une tourné à l'intérieur du pays, notamment dans les régions de Louga (Keur Momar Sarr, Dahra Djolof) et Thiès (Mboro et Pal).

L'artiste compte également créer une grande école de musique traditionnelle au Sénégal qui sera implantée sur l'axe Dakar-Mbour, voire entre Dakar et Mboro ou entre Dakar et Saint-Louis.

Il a aussi prévu une journée de rencontre avec le chanteur Youssou Ndour entre fin janvier et début février.

dimanche 23 janvier 2011

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Facebook... pas évident pour la
promotion musicale

Pour séduire une génération née avec internet, les artistes doivent apprivoiser les réseaux sociaux pour séduire leurs fans, mais les moyens de tirer des revenus de cette nouvelle proximité sont encore incertains, selon les professionnels réunis au Midem à Cannes.

« La musique numérique est dans l'impasse. L'offre ne satisfait pas les demandes des consommateurs et l'écart s'accroît », a lancé, au premier jour de la grand-messe annuelle de l'industrie du disque organisé à Cannes (dans le sud-est de la France), Mark Mulligan, directeur de recherches de Forrester Research.

Les 12-15 ans, qui représentent les futurs consommateurs et sont nés avec internet, ont des comportements radicalement différents de leurs aînés.

Seuls 15% utilisent des sites de téléchargement en peer-to-peer et 12% achètent de la musique en ligne. 56% écoutent de la musique sur leur téléphone et 53% regardent des vidéos sur internet.

« Pour eux, la musique est un outil interactif qui leur permet d'animer leurs réseaux sociaux. Posséder de la musique les intéresse moins, ce qu'ils veulent c'est regarder et partager », a estimé M. Mulligan lors d'une conférence.

Pour les maisons de disques et les musiciens, savoir utiliser à bon escient Twitter, Facebook, Youtube, les forums de fans... devient donc vital. Mais cela s'apparente souvent à l'apprentissage d'une langue étrangère.

« Le problème c'est le déluge d'options. Il faut s'asseoir et prendre le temps de réfléchir au but qu'on veut atteindre et choisir les bons outils pour atteindre les bons fans », a expliqué Adrian Pope, directeur du label indépendant PIAS.

« Quand vos messages consistent seulement en des dates de concerts et de sorties de disques, cela perd vite de l'intérêt. Les artistes oublient de se créer un personnage sur les médias sociaux. Ils doivent réfléchir à l'histoire qu'ils veulent y raconter », a estimé Jeremy Welt, responsable du marketing sur les nouveaux médias chez Warner Bros Records.

Un exemple salué par la profession est celui d'Arcade Fire. A l'occasion de de son dernier album centré sur le thème de la vie en banlieue, le groupe canadien a développé une vidéo interactive. L'internaute devait entrer l'adresse de sa maison d'enfance sur un site dédié. Il recevait ensuite un clip personnalisé dans lequel étaient insérées des images de sa maison, localisée grâce à Google Maps.

La chanteuse britannique Imogen Heap va jusqu'à intégrer ses auditeurs dans un processus de co-création.

Elle a utilisé des vidéos de fans pour réaliser un film projeté pendant ses concerts, leur a demandé d'écrire sa biographie sur Twitter et a même auditionné avec eux des violoncellistes grâce à une chaîne de télévision sur internet.

La chanteuse, qui a quitté sa maison de disques, explique que ses fans « font partie de (son) équipe ». « D'un point de vue créatif, ça me conduit à prendre des directions dans lesquelles je ne me serais pas engagée seule », dit-elle.

Le dialogue engagé avec les fans les plus ardents va permettre de les utiliser comme des « recruteurs » lorsque eux-mêmes vont en faire la publicité au sein de leur réseau social, confirment les experts.

Mais si les réseaux sociaux deviennent incontournables pour les artistes, la façon de les rentabiliser est encore bien floue.

« Il n'y a souvent aucune corrélation entre la popularité d'un artiste sur internet et les ventes qu'il réalise », avertit Eric Garland, fondateur de BigChampagne, une société qui mesure la consommation de musique sur internet.

dimanche 23 janvier 2011

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45e Midem: stratégie numérique
et synchronisation au centre des
débats à Cannes

Alors que le filière musicale est toujours à la recherche de nouveaux revenus pour compenser la chute des ventes de disques, la stratégie numérique et la synchronisation seront au centre du 45e Midem, la grand-messe du secteur, qui s'ouvre samedi à Cannes.

Selon les chiffres publiés jeudi par la Fédération internationale de l'industrie phonographique (IFPI), l'industrie musicale a vu son chiffre d'affaires baisser de 8 à 9% l'an dernier par rapport aux 17,3 milliards de dollars de 2009. Le marché mondial de la musique enregistrée s'est globalement effondré de 31% entre 2004 et 2011.

En France, selon les dernières tendances dévoilées par les producteurs indépendants, le marché aurait reculé de 6 à 8% l'an dernier, pour la huitième année consécutive.

Dans ce contexte morose, les 7.000 professionnels réunis jusqu'au 26 janvier au Marché international du disque et de l'édition musicale (Midem), sont toujours à la recherche des modèles économiques qui leur permettront de s'adapter à un environnement technologique en constante mutation.

« Avec les nouvelles technologies, il devient possible d'offrir à l'utilisateur un accès à la musique quand et où il veut sous n'importe quelle forme », note la directrice du Midem, Dominique Leguern.

Mais ce nouveau mode de consommation entraîne de multiples interrogations: « Quelles sont les conditions pour qu'il prenne vie ? Comment les artistes peuvent-ils créer des liens avec les fans dans cet environnement fragmenté ? Comment établir des licences ? Comment créer un modèle économique avec les réseaux sociaux ?... », explique-t-elle à l'AFP.

Parmi les personnalités invitées au Midem, David Guetta, plus gros exportateur français de disques en 2009 et 2011, devrait être un des intervenants les plus attendus. Le DJ, dont la page Facebook est suivie par 14 millions de personnes, expliquera samedi comment il a réussi à développer une base de fans sur internet et à construire son succès international.

« Il est intéressant de voir comment des artistes français réussissent au niveau mondial sans forcément passer par les circuits traditionnels », estime Mme Leguern.

Le même jour, le commissaire européen au Marché intérieur, Michel Barnier, parlera du marché numérique européen des contenus et des droits d'auteurs dans l'Union.

Alors que le président Nicolas Sarkozy vient de proposer un sommet du G20 consacré à la protection des droits d'auteur sur internet, cette question sera également au cœur de l'intervention du directeur général de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), Francis Gurry.

Plusieurs conférences – dont celle du superviseur musical de la sérié américaine phénomène « Glee » –, mais aussi des castings, seront consacrés à la synchronisation, c'est-à-dire l'utilisation de morceaux dans des films, des séries TV, des publicités et même des jeux vidéo.

En plus d'offrir une précieuse exposition aux artistes, « c'est une source de revenus en pleine expansion pour les entreprises du secteur, et notamment les entreprises de l'édition », souligne Mme Leguern.

Côté français, le Midem sera l'occasion de faire un premier bilan du marché, un an après l'adoption de la loi Hadopi de lutte contre le téléchargement illégal. Les chiffes de ventes de disques seront officiellement rendus publics lundi par le Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP). Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand doit, quant à lui, s'exprimer dimanche.

dimanche 23 janvier 2011

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Succès au-delà des espérances de
la vente de vins du compositeur de
« Cats », Lloyd Webber

La collection de vins de prestige mise à prix à Hong Kong par le compositeur britannique de comédies musicales à succès Andrew Lloyd Webber, a dépassé les espérances en trouvant preneur samedi à 5,6 millions de dollars US, selon Sotheby's.

La vente, qui illustre le dynamisme de l'Asie dans l'achat et la consommation de grands crus, avait été estimée à environ 4 millions de dollars US (3 millions d'euros).

L'ensemble des 746 lots, dont une douzaine de bouteilles de château Pétrus 1982 atteignant 77.564 dollars, a été vendu, a indiqué la maison de ventes en précisant qu'un lot avait été retiré de la vente avant la séance. La vente a duré six heures.

En 2011, Sotheby's a placé pour 52 millions de dollars de vins d'exception à Hong Kong, plus du double des ventes réalisées à Londres et le triple de celles réalisées de New York.

« J'espère que les nouveaux propriétaires apprécieront mes vins autant que moi et j'espère les retrouver au détour d'un restaurant en Chine lorsque Cats démarrera sa tournée nationale en mandarin », a commenté M. Lloyd Webber dans un communiqué.

Andrew Lloyd Webber, 62 ans, a fait fortune notamment avec son spectacle « Cats », créé au début des années 1980 puis le « Fantôme de l'opéra », un succès international créé à Londres en 1986 et vu par plus de 100 millions de personnes dans le monde.

Hong Kong est le troisième centre mondial des ventes aux enchères, après New York et Londres, en raison notamment du nombre croissant de millionnaires chinois.

Les Chinois du continent sont des clients réguliers lors des ventes les plus prestigieuses d'objets d'art, de bijoux ou de vins, et Hong Kong est une plateforme pour le vin en Asie et une formidable porte d'entrée pour la Chine.

dimanche 23 janvier 2011

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La fin d'un dictateur sur scène à
Evry, pièce prémonitoire de deux
Tunisiens

En pleine « révolution du jasmin », le Familia Théâtre de Tunis jouait « Amnesia » vendredi soir à Evry, sa pièce qui raconte la chute d'un responsable politique dans un régime autoritaire. Plus qu'un écho à l'actualité.

L'homme apprend son limogeage à la télévision: à travers sa descente aux enfers, Fadhel Jaïbi et Jalila Baccar, auteurs de la pièce, se livrent au « démontage des rouages du pouvoir » dans une « république dattière ». « C'est l'oppresseur oppressé », s'amuse Fadhel Jaïbi.

Un écho à l'actualité « tellement juste », commentaient vendredi soir, à l'issue du spectacle Gaël Octavia, 33 ans et Luc Clémentin, 47 ans, qui ont trouvé « très touchant de voir (la compagnie) là ce soir ».

Tarek Melliti, 35 ans, Tunisien, a vu quasiment toutes les pièces du couple. Lui aussi souligne l'incroyable actualité d'« Amnesia », écrite il y a presque un an: « Elle prend une autre dimension. Je ne sais pas si ils ont retouché le texte ? »

La compagnie arrive de Tunis, où elle a participé aux événements qui ont précipité la chute du régime. Notamment aux manifestations du 11 janvier, violemment réprimées.

« Nous avons eu, par le ministère de la Culture, les excuses du chef d'Etat pour ce qui est arrivé. Pour nous rassurer », raconte Fadhel Jaïbi.

Sa compagne Jalila Baccar s'est ensuite vu proposer le ministère de la Culture dans le gouvernement de transition mis en place immédiatement après le départ de Ben Ali, le 14 janvier. Elle a refusé.

Créée en avril 2011, la pièce est « décalée, en deçà de la réalité », reconnaît l'artiste tunisien avant d'ajouter: « Mon grand regret, c'est que le peuple soit absent dans mon coup d'Etat! »

Pour lui, être en France alors que tombe le gouvernement contre lequel sont dirigées les pièces de sa compagnie a quelque chose de frustrant.

« Extrêmement frustrant, un arrachement », note-t-il, ajoutant qu'à leur retour en février, « si la situation le permet », la compagnie montera de nouveau sur les planches à Tunis.

Pour jouer « Amnesia » en Tunisie, le ministère de la Culture avait fait patienter la troupe un mois, avant de délivrer l'autorisation. « Ils nous ont demandé des coupes (dans le texte), nous avons été irréductibles. Nous avons enlevé des petites bribes tout à fait ridicules ».

Pour leur précédente pièce, « Corps Otages », le ministère leur avait demandé de procéder à 286 coupes. En vain. Avant de finalement l'autoriser.

« On comptait sur notre autocensure », explique le metteur en scène. Ne pas interdire ce théâtre engagé servait de caution au gouvernement, lui permettant de faire croire à « un théâtre soit-disant libre et démocratique », note-t-il encore.

Autorisation de jouer sur scène, mais aucune invitation à la radio ou à la télé. « On ne pouvait pas (non plus) jouer dans les régions. Mais on n'a jamais osé nous empêcher de partir, par peur du scandale. Nous profitons de notre notoriété », ajoute Fadhel Jaïbi.

A la fin de la représentation à Evry, comédiens et metteurs en scène ont salué en faisant un émouvant V, de la victoire.

Après l'Agora-scène nationale d'Evry, le Familia Théâtre va poursuivre sa tournée en France: du 26 au 29 janvier au TNBA à Bordeaux, du 2 au 4 février à Bonlieu-scène nationale d'Annecy, et le 20 mai à Châteauvallon/centre national de création et de diffusion culturelles.

dimanche 23 janvier 2011

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« La vie comme la vie », la courte
histoire d'une famille juive en
Bretagne

« A 21H00, on a cogné à la porte. Une urgence, un accouchement ? Non, des képis »: dans une création théâtrale originale, l'auteur Julien Simon a fait revenir à la vie la famille d'un médecin juif du centre-Bretagne, engloutie dans les camps de la mort.

Dans le spectacle, pas de personnages, mais de nombreuses créations sonores et visuelles, de la voix off et de la vidéo, pour « remplir tous les vides laissés entre les quelques documents administratifs » qui attestent le passage en Finistère de la famille Perper, explique Julien Simon.

« Nous voulons tenter de les ramener dans l'humanité », dit Julien Simon, qui s'est entouré de Marie Dault, vidéaste et Jean Rochereau, auteur associé, pour ce spectacle lauréat du Centre national du théâtre (CNT) en 2011 et interprété par la compagnie O Well Belle!.

En 1935, Ihil Perper, 27 ans, son épouse Sonia, 23 ans et leur fille Rose, 3 ans, choisissent de s'installer à Brasparts où il n'y a pas de médecin. Deux autres enfants, Odette et Paul, verront le jour en 1937 et 1942 en centre-Bretagne.

Arrêtés par la gendarmerie française en octobre 1942, ils sont acheminés à Drancy. Fin mars 1943, le convoi N° 53 les conduit à Sobibor (Pologne) où ils sont exterminés peu après leur arrivée.

« Il fallait faire un travail d'enquête, collecter les traces, recueillir les témoignages de gens proches », réunir puis faire le tri dans toutes sortes de « récits plus ou moins exacts fabriqués à la Libération » sur la famille Perper, raconte Julien Simon.

Au fil des rencontres, des personnes restituent de petits bouts de vie de tous les jours avec parfois « une vraie émotion » comme le goût de la confiture de rose que confectionnait Sonia Perper. Ou les larmes de la jeune mère de famille, ce 3 septembre 1939, quand elle apprend que la France a déclaré la guerre à l'Allemagne.

« D'autres témoignages font froid dans le dos, comme si les Perper n'avaient pas existé », confie aussi l'auteur.

Car il ne reste rien de cette famille, si ce n'est une petite sacoche en cuir un peu desséché, qui contenait le stéthoscope du médecin roumain. Découverte peu après leur arrestation par une jeune habitante de Plounéour-Nevez, la mallette a été remise en 2009 aux archives départementales de Brest.

Ihil et Sonia étaient originaires de Bessarabie, une région en proie aux pogroms située en Roumanie (aujourd'hui en Ukraine).

Arrivé en France en 1927, Ihil Perper, 19 ans, étudie la médecine à Nancy où il rencontre Sonia, étudiante en pharmacie. Mais en 1940, le régime de Vichy interdit l'exercice de la médecine aux étrangers alors que le jeune généraliste donne toute satisfaction à Brasparts.

Le docteur Perper obtient néanmoins des dérogations pour exercer à Pleyben puis à Plounéour-Ménez en remplacement d'un médecin prisonnier. Mais il lui est interdit de posséder un téléphone ou une bicyclette.

« La vie comme la vie » s'inspire du livre « Sur les traces perdues d'une famille juive en Bretagne » de la sociologue Marie-Noëlle Postic. Le spectacle sera présenté les 3 et 4 février au Carré magique de Lannion et le 10 février au théâtre du Champ au Roy à Guingamp.

dimanche 23 janvier 2011

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Le bestiaire de Christian
Gonzenbach à Roubais  pose avec
drôlerie des questions philosophiques
sur les rapports de l'homme et de
l'animal

Le plasticien suisse Christian Gonzenbach est un homme de science mais le bestiaire « Zoonomia » déjanté qu'il expose à Roubaix (Nord), à partir de vendredi, pose avec drôlerie des questions philosophiques sur les rapports de l'homme et de l'animal.

Docteur en biologie de 35 ans, Christian Gonzenbach est devenu artiste dans la logique de sa « fascination pour le monde animal et en général de tout ce qui se trouve à la frontière de plusieurs mondes », dit-il.

A Roubaix, « La condition publique » - un bâtiment de l'histoire industrielle de la ville devenu une fabrique culturelle - lui a offert une immense surface pour créer un muséum en folie.

On y voit dans une demi-pénombre l'œuvre « Life size«  (grandeur nature) : un squelette de baleine bleue de 30 mètres de long en bois qui ressemble à la charpente des bateaux baleiniers qui la poursuivaient.

Sur le mode gigantesque, on recense aussi ce lapin, blanc et doux mais mesurant 5 mètres de long et fabriqué avec la peau de 650 vrais congénères. Gonzenbach précise qu'il a recueilli la matière première dans un élevage qui jette ce produit comme ayant  »mauvais genre« , alors qu'il s'agit objectivement d'une fourrure de grande qualité.

D'autres peaux de lapins sont utilisées pour des gravures au laser représentant des scènes de bandes dessinées... avec lapins, alors que de vraies pattes d'autruche sont transformées en bottes féminines.

Il y a encore ces animaux (renardeaux, souris) taxidermisés en retournant les poils à l'intérieur, ce qui atténue étrangement leur sauvagerie ou ce « Petit homme », en fait véritable squelette de blaireau debout, tenant un épieu.

Ou bien ce crâne humain réalisé avec les éclats d'un œuf d'autruche et ce « Sapiens sapiens », squelette de super humain à quatre bras et autant de jambes, en céramique.

Les objets ne sont pas en reste : une collection d'outils préhistoriques en silex a été reconstituée avec des gommes, objets qui eux-mêmes sont en train de passer dans le domaine de l'archéologie du fait de l'évolution des techniques.

Et, par le biais d'une vidéo d'animation, le spectateur arrive à se projeter sur des cornichons qui ressemblent, suivant les scènes, à des foules en mouvement ou à des amoncellements de cadavres.

L'artiste qui est également enseignant d'art et design à Genève a réalisé ces gros travaux lui-même en embauchant « quelques copains » au cas par cas.

Son hypothèse qu'il « n'y a pas de grande différence entre l'animal et l'homme, sinon dans nos têtes » résonne gravement au spectacle d'une oeuvre vivante intitulée « Sursis ».

Dans un décor de faux rochers, trois vrais agneaux gambadent après avoir été retirés de la filière agroalimentaire à laquelle ils étaient destinés : la durée du sursis est d'un peu plus de deux mois, durée de l'exposition.

dimanche 23 janvier 2011

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Ouverture en Inde du plus grand
festival littéraire d'Asie

Le plus grand festival de littérature en Inde s'est ouvert vendredi au Rajasthan pour cinq jours de débats en présence de plus de 200 auteurs indiens et étrangers, dont de nombreux lauréats de prix prestigieux tels que le Turc Orhan Pamuk qui a inauguré cette 6e édition.

En quelques années, le festival de Jaipur, présenté par les organisateurs comme le plus important d'Asie, est devenu un événement littéraire incontournable en Inde.

Il débuta en 2006 avec une poignée d'auteurs et de participants, dont des touristes égarés lors de leur circuit des plus beaux palais de maharajahs. Les organisateurs attendent cette fois pas moins de 50.000 personnes dans le cadre enchanteur d'un hôtel historique de la « ville rose ».

Parmi les écrivains présents pour cette 6e édition, figurent notamment le Sud-Africain J.M. Coetzee, lauréat du prix Nobel de littérature 2003 et le Franco-Afghan Atiq Rahimi, qui a remporté le prix Goncourt en 2008.

Le Turc Orhan Pamuk, également Nobel de littérature, a inauguré le festival par une brillante discussion ponctuée d'humour sur son « métier » d'écrivain.

Il a rappelé son « embarras » lorsque ses compatriotes ne le prenaient pas au sérieux quand il se présentait en tant qu'écrivain dans ses jeunes années car il ne trouvait pas d'éditeur. Il connut ensuite un immense succès mondial.

Jusqu'à mardi, ces stars côtoieront sans chichis les quelque 150 auteurs indiens invités pour ce festival qui se targue d'être un rendez-vous de passionnés où l'absence totale de « culture VIP » permet au public de rencontrer dans la foule les écrivains et converser à bâtons rompus.

Avant l'ouverture, l'un des cofondateurs du festival, l'historien britannique et expert de l'Inde William Dalrymple, a été accusé dans un magazine reconnu de marginaliser les auteurs indiens, leur réservant un simple rôle de figuration.

l a aussi été accusé de s'ériger en « arbitre pompeux de la qualité littéraire en Inde ».

Ces violentes accusations, dans un pays indépendant de l'administration britannique depuis 1947, ont surpris l'intéressé qui a répondu que les deux tiers des invités étaient indiens et que les critiques formulées s'apparentaient à du « racisme à l'envers ».

dimanche 23 janvier 2011

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« La Maladie de la famille M » : une
pièce italienne pour la première fois
à la Comédie-Française

« La Maladie de la famille M », jouée pour la première fois à la Comédie-Française à Paris, conte les aventures tragi-comiques d'êtres sans repères, accrochés les uns aux autres et chacun seul, observés par le médecin généraliste.

La pièce, à l'affiche au Théâtre du Vieux-Colombier du 19 janvier au 20 février, est mise en scène par son auteur, l'Italien Fausto Paravidino, talentueux dramaturge de la nouvelle génération, âgé de 34 ans. Son parti pris est de « raconter le contemporain comme s'il était classique ».

La famille M et ses proches évoluent dans un décor sobre et poétique qui représente à la fois l'intérieur de la maison et l'extérieur. Chacune des parties prend vie quand s'y trouvent les acteurs et grâce aux jeux de lumière.

Le centre de la scène est occupé par la pièce principale de la maison dont la porte s'ouvre sur un couloir conduisant à d'autres pièces qui demeurent mystérieuses pour le spectateur. Derrière la fenêtre, en transparence, se dessine la campagne environnante où se succèdent pluie et neige.

Sur le devant de la scène sont installés d'un côté le fauteuil en cuir du médecin, qui raconte l'histoire de la famille M, et de l'autre un banc entouré de feuilles mortes planté sous un arbre aux branches nus. C'est sur ce banc que se retrouve le trio amoureux, Maria, la plus jeune des filles, et deux amis Fulvio et Fabrizio qui veulent l'aimer.

La mère est morte, la mémoire du père s'altère, le plus jeune Gianni boit et se drogue tandis que l'aînée des filles tente de s'occuper d'eux tous.

Les maladies relèvent plus de l'âme que du corps et se développent autour d'une intrigue qui pourrait être vaudevillesque, celle du trio amoureux et des quiproquos qui l'accompagne.

Mais le comique devient poignant face à ces êtres perdus, sans repères, qui se cherchent et se déchirent au cours de dialogues exprimant le mal-être et l'incompréhension dans un langage extrêmement cru.

« Tous mes personnages ont un grand besoin d'amour et une peur encore plus grande de ne pas parvenir à en donner et à en recevoir », commente Fausto Paravidino.

L'auteur, engagé, a notamment écrit « Peanuts », une pièce qui traite des événements survenus lors du sommet du G8 à Gênes en 2001 marqué par de violentes manifestations.

Pour lui, « la Maladie de la famille M » est aussi une pièce politique car s'y expriment les peurs, la violence mais aussi des rapports de pouvoir.

dimanche 23 janvier 2011

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La Berlinale 2011 aura un jury
majoritairement féminin

Quatre femmes, dont la présidente, l'actrice italo-américaine Isabella Rossellini, et trois hommes composeront le jury de la 61ème édition du Festival international du film de Berlin du 10 au 20 février, ont annoncé vendredi les organisateurs.

Outre Mme Rossellini, la productrice australienne Jan Chapman, qui a révélé Jane Campion, avec son film Le Piano, lauréat aux Oscars 1993, l'actrice allemande Nina Hoss, et Sandy Powell, costumière renommée pour la scène et le cinéma (Oscars pour Aviator de Martin Scorsese et Shakespeare in love de John Madden) apporteront une touche féminine.

Du côté des hommes, outre le cinéaste iranien Jafar Panahi, interdit de quitter le territoire iranien par les autorités de Téhéran à la suite d'un film jugé injurieux, la superstar de Bollywood Aamir Khan et le réalisateur canadien Guy Maddin complètent le jury.

La 61ème édition de la Berlinale, du 10 au 20 février, présentera 22 films, dont 16 en compétition.

Parmi ceux-ci, « Margin Call », qui relate le début de la crise financière de 2008 dans une grande banque d'investissement. Kevin Spacey et Demi Moore, ainsi que les Britanniques Jeremy Irons et Paul Bettany, en sont les vedettes.

Avec « Les contes de la nuit », film en 3D du Français Michel Ocelot, réalisateur de « Kirikou » et « Azur et Asmar », Joshua Marston, dont le drame « Maria, pleine de Grâce » sur une jeune Colombienne « mule » d'un trafiquant de drogues récompensé à la Berlinale en 2004, et le réalisateur iranien Asghar Farhadi, Ours d'argent il y a deux ans, sont également en compétition.

Le Festival de Berlin ouvrira avec un remake d'un classique du western, « Cent dollars pour un shérif » (True Grit) des frères américains Joel et Ethan Coen, présenté hors compétition.

L'an dernier, le jury présidé par Werner Herzog avait attribué l'Ours d'or au film turc « Miel » et l'Ours d'argent du meilleur réalisateur à Roman Polanski, alors assigné à résidence en Suisse.

dimanche 23 janvier 2011

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Un César d'honneur pour Quentin
Tarantino

Le réalisateur américain Quentin Tarantino recevra un César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière lors de la 36e cérémonie des Césars, le 25 février à Paris, a annoncé vendredi le président de l'Académie des Césars Alain Terzian.

L'Académie entend ainsi distinguer « un grand artiste international », a souligné M. Terzian.

dimanche 23 janvier 2011

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Cinéma à Sundance : Robert
Redford veut maintenir l'esprit d'un
festival modeste

L'acteur américain Robert Redford a souhaité jeudi, en ouverture du 27e festival de cinéma de Sundance à park City (Utah, ouest des Etats-Unis), que la manifestation conserve son esprit « modeste », et a réfuté toute dérive commerciale du festival.

Robert Redford, 74 ans, se prêtait à la traditionnelle conférence de presse donnant le coup d'envoi du plus grand festival américain de cinéma indépendant, qui se tiendra jusqu'au 30 janvier dans la station de sports d'hiver de Park City, non loin de Salt Lake City.

« Garder un esprit modeste pour ce festival est fondamental. On peut devenir plus gros, plus grand, avoir toujours plus de succès, mais conserver cette idée (de modestie) est ancré en nous », a déclaré l'acteur, qui a fondé Sundance il y a plus de 25 ans.

Robert Redford a ensuite retracé les grandes étapes de l'histoire du festival, soulignant qu'il avait voulu y « recréer une sorte de communauté » de cinéphiles au service du cinéma indépendant.

« L'idée a toujours été, très simplement, de faire tout ce qui était en notre pouvoir pour offrir de nouvelles opportunités aux artistes. C'était notre engagement et ça le reste », a-t-il dit.

Robert Redford a également réfuté la dérive commerciale du festival – une critique récurrente ces dernières années, alors que Sundance est devenu le terrain de chasse favori des studios hollywoodiens pour dénicher les talents de demain ou les nouvelles tendances.

« Nous faisons ce festival de la même manière que nous le faisions il y a 25 ans. Rien n'a changé dans la façon de programmer », a-t-il assuré.

« Nous ne programmons pas un film pour des raisons commerciales, mais pour découvrir des idées neuves, et un langage plus indépendant. Notre métier est de proposer, pas forcément de décider, cela, c'est du ressort du public », a-t-il affirmé.

« J'aime tous les films programmés cette année. Certains d'entre eux seront détestés du public, d'autres adorés. C'est la règle du jeu », a-t-il ajouté.

« A la création du festival, beaucoup de gens me disaient: Ton idée ne va pas marcher car elle n'est pas commerciale. Avec ces films, tu ne pourras pas montrer de bandes-annonces, tu ne pourras pas faire de publicité ou de marketing », se souvient-il.

« J'essayais de leur expliquer que ce n'était pas notre but. Notre objectif est seulement de montrer ce qui existe, de créer une plateforme pour que les cinéastes et le public puissent découvrir cette production. Ce qu'elle devient ensuite, c'est vraiment le travail d'autres personnes. On ne peut qu'espérer que ça se passe le mieux possible », déclare-t-il.

L'acteur a également réagi à un autre grand classique de Sundance: les manifestations contre certains films de la programmation.

L'an dernier, un documentaire sur le financement des campagnes anti-mariage gay en Californie par les Mormons – particulièrement puissants dans l'Utah, où l'église a son siège – avait fait grincer des dents.

Cette année, c'est l'église fondamentaliste de Westboro qui a promis de manifester contre la projection de « Red state » de Kevin Smith, un film d'horreur dont le psychopathe aurait été inspiré par Fred Phelps, le fondateur de l'église.

Prudent, Robert Redford s'est limité à répéter qu'« en tant que festival, nous essayons de transcender les clivages politiques ». Mais il a reconnu toutefois que « d'un point de vue personnel, le militantisme social a toujours été partie intégrante de ma vie. Je ne vais pas le nier ».

Le festival devait commencer jeudi soir avec la projection du documentaire « Project Nim » du Britannique James Marsh, qui retrace le destin du chimpanzé Nim, élevé comme un enfant par des chercheurs dans les années 70 pour étudier la communication entre l'homme et son plus proche cousin.

dimanche 23 janvier 2011

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Un tableau de Degas, volé il y a 38
ans, rendu par les USA à la France

Un tableau du peintre impressionniste français Edgar Degas, volé il y a 38 ans dans un musée de Normandie et retrouvé lors d'une vente aux enchères à New York l'année dernière, va pouvoir regagner la France après avoir été rendu vendredi par les douanes américaines.

« Les Blanchisseuses souffrant des dents », une toile de petite taille (16 cm sur 21 cm), réalisée vers 1870/1872, avait été dérobée en 1973. Appartenant au Louvre, elle était en dépôt depuis les années 1960 au Musée Malraux du Havre.

Après avoir disparu de la circulation pendant près de quarante ans, elle a été repérée en novembre 2011 par une personne du Havre dans le catalogue d'une vente impressionniste de Sotheby's à New York où elle était estimée entre 350.000 et 450.000 dollars.

Alertée par le ministère français de la Culture qui lui a signalé que ce tableau appartenait aux collections publiques françaises, Sotheby's a accepté de retirer la toile de la vente. Son propriétaire, qui a affirmé la tenir de son père sans savoir qu'elle avait été volée, a remis l'œuvre aux services américains des douanes (ICE).

« Une enquête reste ouverte », a affirmé le directeur d'ICE, John Morton, refusant de donner plus de détails sur le parcours du tableau volé, rendu aux musées français à la suite d'une « saisie consensuelle ».

« A aucun moment son authenticité n'a été remise en question », a affirmé à l'AFP Mona Forman, enquêtrice pour ICE à New York, indiquant qu'au dos le tableau portait les initiales « RF » de la République française ainsi que des indications de son enregistrement dans les collections du Louvre.

dimanche 23 janvier 2011

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Sacha Baron Cohen dans la peau
de Saddam Hussein dans « The
Dictator »

L'acteur et humoriste britannique Sacha Baron Cohen, connu mondialement pour son interprétation du personnage de « Borat », va prochainement tourner dans « The Dictator », une comédie inspirée par un roman écrit par l'ancien dictateur irakien Saddam Hussein.

Le film, qui doit sortir en mai 2012, raconte « l'histoire héroïque d'un dictateur qui a risqué sa vie pour s'assurer que la démocratie n'arrivera jamais dans un pays si amoureusement opprimé », indique avec humour un communiqué de la Paramount, le studio qui produit le film, diffusé jeudi soir.

La comédie est « inspirée par le roman Zabiba et le roi écrit par Saddam Hussein », est-il ajouté.

La comédie sera dirigée par Larry Charles qui avait déjà réalisé « Borat » et « Bruno » dans lesquelles on retrouvait l'acteur britannique en premier rôle.

« À travers les dialogues entre le roi Arab et Zabiba, l'auteur expose ses idées politiques sur la solitude du monarque absolu, la contribution de la femme au développement social et national, la lutte contre les conspirations ennemies (...) et s'engage dans une approche courageuse de la sexualité dans la société arabe », indique la quatrième de couverture du livre, selon le site internet Amazon.

Sorti sur les écrans en 2006, « Borat », film satirique qui présente un journaliste kazakh arriéré et raciste, a remporté un succès mondial.

dimanche 23 janvier 2011

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Cinq candidats au premier César
du film d'animation

Cinq œuvres ont été retenues comme lauréates possibles du premier César du meilleur film d'animation, qui sera remis le 25 février au théâtre du Châtelet à Paris, selon la liste annoncée vendredi par l'organisateur des traditionnelles récompenses du cinéma français.

Il s'agit de « Arthur et la Guerre des deux mondes » de Luc Besson, « L'Homme à la Gordini » de Jean-Christophe Lie, « L'Illusionniste » de Sylvain Chomet, « Logorama » du collectif H5 (François Alaux, Hervé de Crécy, Ludovic Houplain) et « Une vie de chat » de Jean-Louis Felicioli et Alain Gagnol, a indiqué l'Académie des César.

Ce nouveau César prend ainsi acte d'un savoir-faire à la française en matière d'animation au moment où de nombreux talents français sont embauchés par Hollywood.

« Logorama » a d'ailleurs été distingué par l'Oscar du meilleur film d'animation en 2011 à Los Angeles.

Les César sont attribués par un collège de près de 4.000 professionnels du 7e art (3.812 votants cette année) composé notamment d'acteurs, de réalisateurs, de scénaristes, de producteurs, d'agents, de techniciens, de distributeurs et d'exploitants de salles.

dimanche 23 janvier 2011

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Une journée pour dénoncer un
budget de pénurie dans l'Education
nationale

Plusieurs milliers de personnes ont dénoncé samedi dans toute la France les 16.000 suppressions de postes dans l'Education prévues à la rentrée prochaine, avec une participation très modérée aux cortèges.

Selon les syndicats, cette mobilisation « n'est qu'un début ».

Les défilés ont rassemblé au moins 13.300  personnes.

Enseignants, lycéens, parents d'élèves et étudiants étaient appelés par un collectif de 25 organisations à dire leur opposition aux 16.000 nouvelles suppressions de postes de 2011.

50.000 postes ont été supprimés depuis 2007 (sur 850.000 enseignants environ).

Alors que les précédentes suppressions avaient principalement affecté des postes peu visibles (enseignants sur des missions particulières, année de formation des stagiaires, etc), celles de 2011 vont cette fois « toucher le noyau dur » du système éducatif, disent les syndicats.

« Maintenant nous n'avons plus de marge à l'Education nationale », a dit la secrétaire générale de la FSU (première fédération de l'Education), Bernardette Groison. « Cela veut dire que des professeurs ne seront pas remplacés, que les classes seront surchargées (...) que des options en lycée seront supprimées, que des classes, en milieu rural notamment, seront fermées », a-t-elle affirmé.

« On va passer à un seuil supplémentaire, ça va être visible sur les conditions de travail des professeurs et les conditions d'études des élèves », a déclaré son homologue à l'Unsa-Education, Patrick Gonthier.

« On a fait tout ce qu'on pouvait lors du mouvement contre les retraites » (à l'automne), a dit M. Gonthier pour expliquer la faiblesse de la participation, élément renforcé par les conditions météorologiques défavorables et les « interrogations sur les modes d'action ».

A Paris, le cortège a réuni 5.000 manifestants, derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire « Refusons le budget de pénurie de l'Education nationale ».

A Toulouse, 2.000 personnes ont battu le pavé. Ils étaient entre 2.000 à Lille, 1.500 à Rennes, 1.000 à Lyon. Il y avait également des manifestations à Caen, Nantes, Quimper, Le Mans, Metz, Pau,Angers, Roche sur Yon, Tours, Pontarlier, Besançon, Poitiers.

A Strasbourg.

A Lille était présent dans le cortège Michel Ascher, proviseur à la retraite qui a renvoyé ses palmes académiques pour protester contre l'attribution d'une prime aux recteurs ayant atteint les objectifs fixés pour supprimer des postes.

Dans l'artère la plus commerçante de Bordeaux, les manifestants arboraient des pancartes barrées des mots « grande braderie de l'école, toujours plus de réductions ».

Pour la FSU, « déterminée à faire grève » avant les congés scolaires de février, ce samedi était « un début de mobilisation ».

Pour le moment, ses partenaires préfèrent une action nationale en mars, quand les conséquences des suppressions de postes, connues pour le moment au niveau départemental, commenceront à l'être établissement par établissement.

Une réunion du collectif des 25 est prévue lundi.

dimanche 23 janvier 2011

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Archives de France : Non à la
maison de l'histoire de France aux
Archives nationales ! Caprices du
 prince contre Menus plaisirs du roi.

A propos de la fermeture d'une exposition

Depuis le 16 septembre 2011, les personnels des Archives nationales occupent le site de l'hôtel de Soubise, siège historique des Archives nationales depuis 1808, pour protester contre le projet d'installation sur le site parisien des Archives nationales de la Maison de 'histoire de France, annoncée par le président de la République le 12 septembre.

Cette occupation qui dure depuis 127 jours est une occupation pacifique menée par les seuls personnels des Archives nationales et qui n'a à aucun moment fait obstacle à l'accueil du public dans le cadre des activités culturelles et éducatives des Archives nationales : Journées du patrimoine, expositions, concerts, conférences, visites de groupes, accueil de scolaires, etc.

Les personnels participant à l'occupation et leurs organisations syndicales ont toujours veillé à un strict respect des consignes relatives à la sécurité des biens et des personnes.

Le mardi 18 janvier 2011, l'inauguration de l'exposition « Dans l'atelier des Menus Plaisirs du roi » en présence de 400 personnes a été un incontestable succès. Sa qualité a été saluée par la presse : « les Archives montrent leur capacité à organiser à partir de leurs fonds et grâce au travail de chercheurs de talent des expositions magnifiques » (Le Figaro du 20 janvier).

Le mercredi 19 janvier 2011, les personnels chargés de l'accueil du public et de la surveillance de l'exposition ont trouvé porte close sans un mot d'explication.

La fermeture de l'exposition fait manifestement suite à la mise en demeure, adressée le 27 décembre dernier par le directeur de cabinet du ministre de la Culture, d'avoir à lever l'occupation. Les organisations syndicales du personnel des Archives nationales réaffirment que l'occupation du rez-de-chaussée de l'hôtel de Soubise ne peut en aucun cas faire obstacle à l'ouverture au public d'une exposition présentée au 1er étage du même hôtel. Le ministre doit seul assumer la responsabilité de sa décision d'en interdire l'accès.

Cette décision est une attaque en règle contre notre institution et constitue un acte de mépris envers son personnel. C'est aussi manquer de respect envers les partenaires et prêteurs, notamment étrangers : Staatlichen Museen de Berlin, British Museum de Londres, Nationalmuseum de Stockholm, Albertina Museum de Vienne, The Versailles Foundation Inc., et des institutions culturelles françaises. Le ministre mesure-t-il exactement les possibles retombées négatives de cette mascarade au plan international ?

La fermeture d'une exposition annoncée de longue date est aussi un affront pour les nombreux visiteurs qui se déplacent spécialement jusqu'à l'hôtel de Soubise et trouvent porte close. Les personnels des Archives nationales · déclarent n'avoir aucune part de responsabilité dans cette décision, · demandent la liberté d'accéder à leur lieu de travail et d'exercer normalement leurs fonctions d'accueil du public et de surveillance des collections,

· dénoncent la façon indigne dont le ministre de la Culture traite le public,

· continueront d'occuper dans les mêmes conditions l'hôtel de Soubise tant qu'ils n'auront pas reçu de garantie explicite sur la continuité des missions des Archives nationales sur leur site parisien.

20 janvier 2011

Intersyndicale CFDT CFTC CGC CGT

Archives de France,56 rue des Francs-Bourgeois,75141 Paris cedex 03.

 Téléphone : 01 40 27 63 33 – Télécopie : 01 40 27 63 66.  cfdt.archives@culture.gouv.fr  ; cftc.archives@culture.gouv.fr  ; cgc.archives@culture.gouv.fr ; cgt.archives@culture.gouv.fr

dimanche 23 janvier 2011

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Taxe pour copie privée: les
fabricants d'audiovisuel vont saisir la
justice

Le Syndicat des industriels de matériels audiovisuels et électroniques (Simavelec) va déposer un recours devant le Conseil d'Etat pour demander l'annulation de la nouvelle taxe pour copie privée devant entrer en vigueur le 1er février, a-t-il annoncé vendredi à l'AFP.

« On va saisir le Conseil d'Etat une fois que le texte sera publié au Journal officiel », a déclaré à l'AFP Bernard Heger, délégué général du Simavelec.

Le but de cette action auprès de la haute juridiction administrative est d'obtenir l'annulation de cette nouvelle taxe, et son remplacement par un dispositif « plus juste et plus adapté », qui reposerait sur le « préjudice subi ».

Le recours n'est pas suspensif.

Cette taxe a été instaurée pour financer la création artistique en compensation des pertes de droits d'auteur en raison de la copie des œuvres sur des CD et DVD vierges, baladeurs, etc.

Elle s'applique également sur les GPS, les décodeurs ou box internet munis d'un disque dur de stockage, et bientôt sur les tablettes numériques de type iPad, mais pas sur les ordinateurs.

« Nous sommes pour le financement de la création, mais il commence à y avoir des problèmes de distorsions de la concurrence », affirme M. Heger, en référence à la position privilégiée du géant américain de l'informatique Microsoft, qui a jusqu'ici obtenu l'exemption des produits fonctionnant sous Windows au motif qu'ils pouvaient être assimilés à des ordinateurs.

Or plusieurs produits, comme des téléphones ou tablettes, fonctionnent aujourd'hui avec Windows et ne sont donc pas taxés, contrairement aux produits des concurrents de Microsoft.

La fabricant français Archos veut d'ailleurs lui aussi déposer un recours devant le Conseil d'Etat contre la taxation des tablettes, adoptée le 12 janvier par la Commission sur la rémunération pour copie privée, et qui devrait entrer en vigueur en février. Le Simavelec siège au sein de cette Commission.

Les fabricants de matériel électronique et audiovisuel versent chaque année environ 185 millions d'euros au titre de la taxe pour copie privée, aux représentants des ayant-droits, la SACEM et la SACD, selon le Simavelec.

dimanche 23 janvier 2011

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Michel Banier en campagne pour
une stratégie européenne de la
propriété intellectuelle au printemps
(ADOPI ne serait donc pas la
solution miracle ?)

Le commissaire européen au marché intérieur Michel Barnier va présenter au printemps une « stratégie européenne pour la propriété intellectuelle » afin de lutter contre le piratage et améliorer la gestion des droits d'auteurs, a-t-il annoncé samedi à Cannes dans le cadre du Midem.

La « modernisation de la gestion collective » des droits d'auteurs et voisins sera une des priorités de cette stratégie, avec la mise en œuvre d'une loi européenne sur le sujet en 2011, a-t-il dit.

« Malgré des progrès, cette gestion collective est encore trop complexe, avec un morcèlement des droits entre auteurs, éditeurs, artistes, producteurs », a affirmé M. Barnier.

« La difficulté d'obtenir des licences sur mesure entrave le développement de nouveaux services en ligne », a-t-il déclaré. « De grands sites de vente de musique en ligne ne sont accessibles que sur certains territoires de l'Union », a-t-il ajouté.

La loi européenne devra aboutir à une gestion « plus fluide et plus simple ». D'une part, « tous les créateurs devront pouvoir s'appuyer, s'ils le souhaitent, sur leur société pour délivrer des licences sur plusieurs, voire l'ensemble des territoires de l'Union européenne », a-t-il dit.

D'autre part, les prestataires de service en ligne « innovants » devront pouvoir « avoir un accès rapide au répertoire musical, au moyen, par exemple de guichets uniques ».

En outre, la Commission européenne présentera « au printemps » un plan de lutte contre le piratage et la contrefaçon, qui ont coûté en 2007 « 250 milliards d'euros et des dizaines de milliers d'emplois », a-t-il rappelé.

Le plan renforcera les moyens alloués à l'Observatoire européen de la contrefaçon et du piratage. Il permettra de développer de nouveaux moyens de détection des matériels contrefaits ou piratés.

Evoquant les législations mises en œuvre ou engagées dans plusieurs pays européens pour lutter contre le piratage et la contrefaçon, Michel Barnier s'est dit « prêt s'il le faut à proposer dans le même sens un cadre européen, à la condition qu'il présente une valeur ajoutée ».


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