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28 janvier 2011, 20h00
Institut Néerlandais de Paris

Concert

Daniël Brüggen, flûte à bec
Heiko ter Schegget, flûte à bec
Mieneke van der Velden, viole de gambe
Siebe Henstra, clavecin

Œuvres de

Louis Nicolas Clérambault
Jacques Hotteterre
Antoine Dornel
Jean-Féry Rebel
Jean-Sébastien Bach

Un programme exceptionnel mêlant solos, duos, trios et quatuors, en guise de prélude d'un stage que ces quatre grands musiciens animeront les 29 et 30 janvier a l'Institut Neerlandais.

Participation aux frais : 10 €, Amis et participants stage 5 €. Réservations : 01 53 59 12 47 (répondeur) ou info@institutneerlandais.com. Les places retenues seront à retirer au moins dix minutes avant le début du concert. Institut Néerlandais, Centre culturel des Pays-Bas, 121, rue de Lille, 75007 Paris. téléphone : 01 53 59 12 40.

vendredi 28 janvier 2011

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Décès de Gladys Horton, chanteuse
des Marvelettes, un des premiers
groupes du label Motown

Gladys Horton, chanteuse des Marvelettes, un des premiers groupes du label Motown, est décédée à l'âge de 66 ans près de Los Angeles (Californie, ouest), a annoncé son fils jeudi.

Gladys Horton n'avait que 15 ans quand les Marvelettes connurent le succès avec leur tube « Please Mr. Postman », en 1961.

La chanteuse est morte dans une maison de retraite au nord de Los Angeles, a annoncé son fils Vaughn Thornton dans un communiqué diffusé par la Motown Alumni Association, à Detroit

« Locking up my heart », « Playboy » et « Beechwood 4-5789 » comptent parmi les autres succès des Marvelettes, un des premiers groupes signés dans les années 60 par le label mythique Motown, qui allait lancer plus tard les Supremes, Diana Ross et Stevie Wonder.

 

  vendredi 28 janvier 2011

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Nouveau directeur artistique et
nouveau lieu pour le Nice Jazz
Festival

Harry Lapp, 63 ans, a été choisi jeudi par la ville de Nice comme directeur artistique du Nice Jazz Festival dont la 17e édition se tiendra du 8 au 12 juillet dans un lieu nouveau, en plein centre-ville, a-t-on appris auprès de la mairie et de l'intéressé.

Fondateur du Strasbourg Jazz Festival en 1987, Harry Lapp fut de 2001 à 2009 directeur artistique du festival Jazz à Juan. Il est aussi, depuis 1982, le directeur artistique du Festival de musique classique de Strasbourg.

« Je suis fier et heureux de débuter cette nouvelle aventure », a indiqué Harry Lapp à l'AFP. « L'enjeu va être passionnant du fait du nouveau site exceptionnel choisi pour le festival -les jardins Albert-Ier- au cœur de la ville qui prouve l'importance accordée par la municipalité au jazz« , a-t-il poursuivi.

En 2011, le Nice Jazz Festival s'est tenu pour la dernière fois sur le site antique du jardin et des arènes de Cimiez, dans le nord de la ville.

Un festival  »off« doit également voir le jour cette année.

La prochaine édition doit être consacrée à Miles Davis, selon la municipalité.  »Les grandes lignes de la programmation seront décidées dans les jours à venir« , a précisé M. Lapp à l'AFP.

Le Nice Jazz Festival fut le premier festival de jazz créé en France, en 1948. Il attire chaque année autour de 40.000 festivaliers.

Sa gestion a été reprise en régie en décembre 2011 par la Direction de la communication et de l'événementiel de la Ville de Nice. Le chanteur américain Prince s'était dit un temps intéressé par cette reprise, mais n'avait finalement déposé aucun dossier.

 

vendredi 28 janvier 2011

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Fin du mystère du piano abandonné
sur un banc de sable

Le mystère qui régnait autour d'un piano à queue retrouvé sur un banc de sable au large de Miami a été levé jeudi: c'est un apprenti-artiste de 16 ans qui pensait utiliser l'instrument pour réaliser une vidéo qui l'avait installé là.

Le piano à queue, dans un état dégradé, était mystérieusement apparu en début de semaine sur un petit banc de sable dans la baie de Biscayne, légèrement au sud de Miami, sans que les autorités ne puissent expliquer les raisons de cet échouage peu banal.

Le piano en question pourrissait tranquillement à Miami dans le garage de la grand-mère de Nicholas Harrington, 16 ans, lorsqu'à l'occasion du réveillon de la Saint-Sylvestre, Nicholas a cédé à la pression des invités qui le poussaient à... mettre le feu à l'instrument. Ce qu'il a fait.

« On nous a forcé la main », a expliqué le lycéen au quotidien The Miami Herald.

Le lendemain, Nicholas et son père ont chargé le piano sur un bateau et l'ont abandonné sur le banc de sable, pensant revenir plus tard pour tourner la fameuse vidéo dans laquelle le piano devait jouer un rôle.

« Nous pensions réaliser une grande production, un clip vidéo de proportions épiques », a expliqué Nicholas au quotidien.

Le jeune homme comptait ensuite soumettre cette vidéo à une école d'arts de New York comme projet d'admission.

Entre-temps, le piano solitaire a fait la Une de bon nombre de médias américains.

Les garde-côtes ont indiqué qu'ils ne le retireront pas du banc de sable « tant qu'il ne représente aucun danger pour la navigation ou une menace pour l'environnement », a dit à l'AFP Nick Amin, leur porte-parole.

vendredi 28 janvier 2011

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Les radios accusent les labels de
délaisser les artistes francophones

Plusieurs radios musicales ont accusé jeudi l'industrie du disque de « délaisser » les artistes francophones et ont affirmé respecter les quotas de diffusion, des propos jugés « inadmissibles » par la filière musicale.

A l'occasion du Midem - grand-messe annuelle de l'industrie du disque qui s'est achevée mercredi à Cannes -, la filière musicale avait accusé les radios de « contourner » les quotas les obligeant à diffuser des chansons francophones, dont un certain pourcentage de nouveautés.

Les radios musicales « respectent scrupuleusement ou dépassent même leurs engagements (...) comme en attestent les rapports de contrôle du CSA et de l'Observatoire de la diversité musicale », affirment dans un communiqué commun Chérie FM, Fun Radio, Nostalgie, NRJ, Rire et Chansons, RFM, RTL2 et Virgin Radio.

« En vérité, c'est l'industrie musicale qui semble délaisser les artistes francophones », estiment ces radios qui affirment qu'entre 1999 et 2009 le nombre d'artistes francophones commercialisés a chuté de 49%.

« L'offre de nouveaux talents et nouvelles productions de langue française s'est dramatiquement tarie », disent les radios. Pour elles, respecter un quota de 40% de diffusion de chansons d'expression francophone « s'avère de plus en plus difficile ».

Dans un communiqué commun, la filière musicale a réagi en qualifiant ces propos d'« inadmissibles ».

Elle reproche aux radios « de très fortes rotations sur un nombre de plus en plus restreint de nouveautés », une « ghettoïsation des nouveautés et titres francophones aux heures d'écoute peu significatives » et une « diffusion tronquée des titres ».

« La crise économique qui frappe la filière musicale ne saurait justifier une concentration extrême des programmations », estime la filière, affirmant avoir envoyé aux radios en 2011 « plus de 2.185 nouveautés différentes, dont 713 francophones ».

vendredi 28 janvier 2011

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« La critique de l'École des
femmes » à la Comédie-Française

« La Critique de l'Ecole des femmes » de Molière simple réponse du dramaturge à ses détracteurs et non une œuvre à part entière, s'est métamorphosée jeudi à Paris en une pièce de théâtre dotée d'une vie propre, dans une mise en scène souvent drôle et résolument moderne.

La pièce est présentée jusqu'au 6 mars dans le cadre intime du Studio-Théâtre, une petite salle de la Comédie-Française consacrée aux expériences novatrices.

En 1663, face à la polémique suscitée par « L'Ecole des femmes », qui connaît un grand succès, Molière répond par une autre pièce « La Critique de l'Ecole des femmes ». Donnée à la suite de l'œuvre principale et la commentant, « La Critique » met en scène les partisans et les détracteurs de Molière avec pour arme le rire.

Mais cette deuxième comédie « est bourrée de références » à la pièce principale, que le public ne connaît pas forcément, selon le metteur en scène Clément Hervieu-Léger. Sa trouvaille: faire entendre dans « La Critique de l'Ecole des Femmes » des extraits de « l'Ecole des Femmes ».

C'est le moment délicieux de la pièce où les personnages interprètent ceux qu'ils prétendent critiquer, se laissant prendre au piège de leur rôle.

Pour décor, un bric-à-brac propre à évoquer un atelier de peintre ou un lieu en cours de déménagement, avec pour fonds de scène une vaste peinture rappelant la Cour. Les acteurs sont en vêtements d'aujourd'hui et seule la langue garde l'empreinte de l'époque à laquelle Molière écrivait.

Dorante (Loïc Corbery) défend avec véhémence « l'Ecole des femmes », une pièce qui fait s'évanouir Climène (Elsa Lepoivre) de dégoût tandis que Uranie (Clotilde de Bayser) et Elise (Georgia Scalliet), deux femmes tout à fait modernes, manient l'ironie avec talent.

Climène ainsi que le Marquis, personnage stupide joué tout en finesse par Serge Bagdassarian, et Lysidas, un dramaturge étriqué et bourré de tics, campé par un Chritian Hecq totalement drolatique, sont les héros comiques de la pièce.

vendredi 28 janvier 2011

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38e Festival international de la
bande dessinée d'Angoulême

Expositions exceptionnelles, spectacles rock et concerts de dessins, stars et avant-garde du 9e art, toute la planète BD, de Hong Kong à la Belgique, du Japon à l'Amérique, se retrouve au 38e Festival international de la bande dessinée d'Angoulême (France), du 27 au 30 janvier.

Témoignant de la richesse de la BD dans le monde, le Festival, qui attire chaque année plus de 200.000 visiteurs, propose toute la diversité d'un art dont le public s'élargit au fil des ans.

Près de 4.600 nouveautés ont été publiées en 2011 en France, pour un chiffre d'affaires de 313,3 millions d'euros, selon l'institut Ipsos. Il en paraissait 800 il y a quinze ans.

Le secteur souffre d'une surproduction « mais il y a beaucoup d'auteurs émergents passionnants et un formidable dynamisme », souligne à l'AFP Benoît Mouchart, directeur artistique du Festival depuis 2003.

Sous son impulsion, la BD sort aussi de plus en plus de sa bulle et le Festival suscite des créations inédites avec des croisements entre bande dessinée, musique, cinéma, littérature, théâtre, art contemporain...

La sélection officielle compte cette année 86 albums en compétition, publiés par 42 éditeurs différents.

Parmi eux, beaucoup de révélations qui bousculent sujets et formes, comme « Asterios Polyp » de David Mazzucchelli (Casterman), « Coney Island Baby » de Nine Antico (L'Association), « Cinq mille kilomètres par seconde » de Manuele Flor (Atrabile) ou encore « Gaza 1956 » de Joe Sacco (Futuropolis) ou « Quai d'Orsay » de Blain et Lanzac (Dargaud).

Nobel de la BD, le Grand Prix sera proclamé dimanche. Dix autres prix, les « Fauves d'Angoulême », seront également décernés, dont sept attribués par un grand jury.

Emporté par l'inoxydable Baru, Grand Prix 2011, président du jury et auteur de l'affiche du Festival, un vent rock soufflera aussi sur Angoulême, avec notamment un concert de dessins pendant lequel des auteurs croiseront leurs plumes avec le groupe « Heavy Trash ».

Baru sera au cœur de l'exposition DLDDLT (Debout les damnés de la terre), évoquant le travail et la culture ouvrière, avec autour de lui des créateurs comme Etienne Davodeau, Jean-Christophe Chauzy, Manu Larcenet ou Gipi.

Le festival n'oublie pas les avant-gardes, avec l'exposition « Génération spontanée » consacrée à la nouvelle bande dessinée belge francophone, et une autre à la foisonnante scène BD hong-kongaise.

La BD de Taiwan fera aussi ses premiers pas à Angoulême.

L'érotisme sera célébré dans « Dessins du désir », autour des grands maîtres du genre, Crepax, Manara, Pichard ou Baldazzini.

Plus chastes, « Snoopy et les Peanuts » de Charles Schulz fêteront leur 60e anniversaire à Angoulême tandis que éditions Delcourt y souffleront leurs 25 bougies. Un parcours à grand spectacle dévoilera le monde de « Troy », conçu avec les auteurs Arleston, Tarquin et Mourier.

Les Bilal ou Zep de demain se retrouveront au Pavillon « Jeunes talents » où ils pourront présenter leurs « books » à des éditeurs. Les plus petits se révèleront dans le cadre du concours de la BD scolaire organisé par la Caisse d'Epargne.

Parmi les autres événements, un « one man show » de Philippe Geluck, le père du « Chat », l'avant-première de « Largo Winch 2 » et la venue inédite de la Japonaise Riyoko Ikeda, auteur de « La rose de Versailles » (Kana), devenue « Lady Oscar » en dessin animé.

Pour la première fois, les mangas seront au cœur du « Monde des bulles », au côté des grandes maisons d'édition.

vendredi 28 janvier 2011

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32e Festival mondial du cirque de
demain

Mi-princesse, mi-ange, une jeune trapéziste vêtue de blanc virevolte dans les airs tout en haut du chapiteau: elle a été sélectionnée pour participer au « 32e Festival mondial du cirque de demain ».

Une centaine d'artistes venus des quatre coins du monde se disputeront médailles d'or, d'argent et de bronze du 27 au 30 janvier sous l'immense chapiteau du Cirque Phénix, qui accueille la compétition sur la pelouse de Reuilly, lieu de rendez-vous traditionnel des cirques dans la capitale.

Au total, 24 numéros seront présentés chacun deux fois, à l'occasion de quatre spectacles, devant le public et un jury de professionnels. A l'issue de la compétition, dimanche après-midi, le spectacle des lauréats couronnera le festival. D'anciens médaillés, les « guests », sont aussi invités à présenter leurs numéros.

Les artistes en compétition, sélectionnés parmi 500 à 700 candidats, tous âgés de moins de 25 ans - sauf les comiques - ont été recrutés cette année dans 14 pays (Chine, Ukraine, Canada, Allemagne, Ethiopie, Roumanie, Espagne, Suède, Japon, Cuba, Norvège, Etats-Unis, Guinée et France). Pour critère de sélection: l'inventivité.

Les arts du cirque, qui reposent sur des gestes et des figures multimillénaires, « sont en perpétuel devenir. C'est sans doute la dimension la plus étonnante de notre quête annuelle », affirment les organisateurs du festival, qui entendent préparer « le cirque de demain ».

L'univers du cirque s'impose dès l'entrée dans le Grand Hall qui accueille une exposition mêlant costumes de clowns blancs, photographies, affiches et livres.

A l'issue des spectacles, douze récompenses seront remises aux lauréats qui se produisent devant le public, dont quelque 300 professionnels du cirque venus faire ici leur marché. Certains des artistes en compétition repartiront ainsi avec en poche des contrats pour plusieurs années.

Les Chinois, qui excellent dans les arts du cirque, sont le groupe le plus nombreux. La Troupe de Fujian déploie au lasso d'incroyables prouesses acrobatiques, comme les équilibristes sur cannes de la Troupe nationale de Chine. « Ce sont les poids lourds », commente un participant.

Alexander Weibel Weibel, venu d'Espagne, se produit en solo. Il a inventé lui-même ses agrès, six cordes tendues entre deux poteaux comme une vaste toile d'araignée dans laquelle il évolue, fait des roues impressionnantes, et joue même du violon en équilibre sur un fil.

Pour lui, à 21 ans, « être là semble un rêve ». Depuis qu'il a débuté dans le cirque, à Madrid, « cette compétition a été une référence ». Il ne songe même pas à remporter une médaille. Le seul fait de participer est, selon lui, « une récompense ».

Kerol, un Barcelonais, est « jongleur et manipulateur d'esprit ». Il est un « human beatbox » et émet des sons incroyables qu'il accompagne d'un jeu de tout son corps. « C'est énorme » d'avoir été sélectionné, se réjouit-il.

« Moi, ce truc de compétition, c'est pas pour moi. Je suis plutôt un excentrique ». Mais il est heureux de pouvoir montrer ici « sa touche », avec un personnage totalement lié au monde contemporain, pour faire avancer le cirque.

Quelque 15.000 spectateurs verront le spectacle, unique au monde, créé à Paris il y a 32 ans. Et parmi eux des élèves d'écoles de cirque venus par cars entiers.

vendredi 28 janvier 2011

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Assurance-chômage des
intermittents : un milliard d'euros de
déficit en 2009

Le régime d'assurance-chômage des intermittents du spectacle a encaissé 223 millions d'euros en 2009 pour 1,3 milliard de prestations versées, affirme en Une Les Echos à paraître vendredi.

Le quotidien économique, qui ne précise pas sa source, relève que la situation du régime des intermittents ne s'est guère améliorée depuis sa dernière réforme, en avril 2007. Ce qui n'étonnera pas grend monde, pas même les menteurs du gouvernent.

vendredi 28 janvier 2011

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Après les cafés-philo, les cafés-géo,
lancement à Lyon d'un café-maçon

Un bar du centre de Lyon a accueilli jeudi soir le premier café-maçon, initié par des francs-maçons mais ouvert à tous, destiné à « désacraliser » la franc-maçonnerie comme à dialoguer sur des sujets de société.

Dans une salle comble, le public a pu demander par exemple « comment on devient franc-maçon ? » ou « faut-il avoir un certain niveau social » pour entrer en maçonnerie ?

« C'est un lieu où les gens vont pouvoir parler », a expliqué Pierre, un des francs-maçons à l'origine de cette initiative, à sa connaissance « une première en France ».

Parler mais en respectant les règles en vigueur dans les ateliers maçonniques: « On ne prend pas la parole, on la demande, on s'écoute et on ne cherche pas à avoir raison » et surtout « on ne demande pas à quelqu'un s'il est franc-maçon, il le dit s'il le souhaite », a-t-il résumé.

Il s'agit également de « désacraliser » la franc-maçonnerie. Pour lui, il faut « simplifier les relations entre l'intérieur et l'extérieur ». Mais il n'est pas question de rester focalisé sur ce thème: « On veut produire une réflexion plus générale », a précisé l'organisateur.

A l'issue de l'exercice, dont le début et la fin ont été symbolisés par un petit coup de sonnette, Bertrand et Christophe, qui ont assisté à l'heure de débat, ont loué « la qualité de l'initiative » mais regretté « que le thème n'ait pas été assez cadré » et estimé en spécialiste que « les intervenants ne maîtrisaient pas assez leur sujet ».

Après cette première édition destinée à lever un coin de voile la pratique maçonnique, les organisateurs sont repartis avec quelques idées de thèmes proposées par le public (l'euthanasie, le religieux en franc-maçonnerie...) qui alimenteront la réunion du mois prochain.

vendredi 28 janvier 2011

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Les millions de Millenium, la
malédiction d'Eva Gabrielsson

Les millions de « Millenium » s'avèrent une malédiction pour Eva Gabrielsson, la veuve de Stieg Larsson, dépossédée de son deuil par la famille de l'auteur. A moins que sa tragédie ne constitue le 4ème tome de la trilogie.

Le 9 novembre 2004, non seulement Eva a perdu l'amour de sa vie, terrassé par une crise cardiaque à 50 ans. Mais elle s'est retrouvée au cœur d'une âpre bataille juridico-financière l'opposant au frère et au père de l'auteur pour l'héritage de Stieg, devenu un business multimillionaire et planétaire.

« La dernière fois que je les ai revus, dix mois après la mort de Stieg, son frère Joakim a proposé que j'épouse son père. Ainsi, on aurait réglé le partage d'héritage », confie-t-elle jeudi à l'AFP, de passage à Paris à l'occasion de la publication de son livre-témoin, « Millenium, Stieg et moi » (Actes Sud). Une proposition qui l'a laissée « tétanisée », écrit-elle.

« Les Larsson ne se comportent plus comme des individus mais comme une entreprise qui brasse des milliards », accuse-t-elle, face aux 50 millions d'exemplaires traduits et vendus dans le monde, sans compter les films et séries télévisées .

Mercredi, le frère a réfuté sur son site internet les informations du livre, « plein de contre-vérités et d'approximations » selon lui, se défendant d'exploiter l'industrie « Millenium » comme Eva l'en accuse.

« C'est mesquin et indigne », se contente de répondre l'intéressée, qui s'en voudrait de réduire plus de 30 ans de vie commune à une sordide guerre de succession.

« Tout ça, c'est une histoire de Misogynie, c'est ce que les hommes font aux femmes ». Car la faute d'Eva Gabrielsson fut d'être une compagne dans l'ombre, une concubine mais pas une épouse: Stieg, qui enquêtait sans concession sur la face noire de la Suède, la corruption et l'extrême-droite, pensait ainsi la protéger en la gardant de tout lien légal entre eux deux.

Mais la loi suédoise ne reconnaît aucun droit au conjoint survivant non marié. Et si Stieg, comme elle l'affirme, l'avait demandée en mariage à l'annonce de la publication de son manuscrit, resté longtemps en souffrance chez les éditeurs, il n'en a pas eu le temps.

Ecartée de la succession de Stieg Larsson, donc des droits d'auteur et de tout regard sur l'exploitation faite de son œuvre, y compris cinématographique, elle a même failli perdre l'appartement acheté en commun, finalement récupéré au bout de trois ans, avec ses comptes bancaires.

Elle espérait que son sort, amplement médiatisé et qui lui a valu une large sympathie populaire en Suède « parce que tout le monde connaît quelqu'un dans cette situation », permettrait de faire évoluer la loi. Elle a même écrit sur le sujet. « Mais il ne s'est rien passé ».

Aujourd'hui ce qu'elle revendique, c'est le droit gérer l'œuvre, pas les retombées financières.

« Malgré son train de vie ultra-modeste, elle a renoncé aux 2 millions d'euros qui lui étaient offerts pour solde de tout compte », relève Marie-Françoise Colombani, éditorialiste au magazine Elle et co-auteur du livre, pour qui « la réalité a rejoint Millenium ».

Mais Eva détient peut-être l'arme fatale, le fameux « Quatrième tome », que les fans espèrent encore à travers le monde et dont l'ébauche se trouverait dans l'ordinateur de Stieg.

« Il n'y a pas de livre à proprement parler, mais le début de quelque chose. Des fragments, à mi-chemin entre le carnet de croquis et le manuscrit », indique-t-elle. « Ce que je peux vous dire, c'est qu'on y retrouve Lisbeth, quelque part au Canada ».

Eva Gabrielsson aurait la capacité à boucler ce manuscrit. Parce que Millenium, insiste-t-elle, est la somme de leurs vies avec Stieg, de leurs recherches et de leurs expériences. « Mais la famille n'a aucun intérêt à me laisser faire ».

vendredi 28 janvier 2011

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L'émigration de l'homme moderne
d'Afrique daterait d'au moins
100.000 ans

L'homme moderne a émigré d'Afrique pour conquérir le monde il y a au moins cent mille ans selon des outils de pierre découverts dans la Péninsule arabique, soit bien avant qu'on ne le pensait, indiquent des travaux publiés jeudi qui révèlent le rôle joué par le climat.

Cette dernière découverte fait l'objet d'une communication dans la revue américaine Science du 28 janvier.

La période à laquelle l'Homo Sapiens a commencé à émigrer du continent africain, où il est apparu il y a environ 200.000 ans, et la chronologie de sa dispersion autour de la Méditerranée et le long des côtes d'Arabie, fait l'objet d'un débat de longue date.

Toutefois, la plupart des vestiges et traces découverts jusqu'alors dataient cette migration à environ 60.000 ans.

Les chercheurs, dont le principal auteur est Simon Armitage de Royal Holloway à l'Université de Londres, ont découvert cet ensemble d'outils sur le site archéologique du djebel Faya aux Emirats arabes unis. Il s'agit notamment de silex bifaces, taillés sur les deux faces pour couper, creuser et racler, de haches sans manche et de grattoirs.

Ils ont commencé l'excavation en 2003, mettant au jour d'abord des artefacts datant de l'âge du fer, du bronze et du Néolithique, avant de trouver ces outils qui remontent au Paléolithique moyen, période s'étendant de 300.000 à 30.000 ans.

Ces archéologues ont recouru à une technique de luminescence par stimulation optique qui permet de mesurer depuis quand des matériaux n'ont pas été exposés à la lumière.

Ils ont ainsi déterminé que ces outils de pierre devaient remonter à une période allant de 100.000 à 125.000 ans.

Selon eux, ces outils montrent que les techniques utilisées pour les fabriquer ressemblent à celles auxquelles recouraient les premiers hommes modernes d'Afrique de l'Est, berceau de l'humanité.

Ces chercheurs ont aussi déterminé que cette migration s'est faite à la faveur d'un changement climatique.

« Le site de djebel Faya ouvre une fenêtre fascinante vers le passé, révélant les migrations de l'homme moderne hors d'Afrique beaucoup plus tôt qu'on ne le pensait. Ces migrations ont été favorisées par des fluctuations du niveau de la mer et des changements climatiques dans la Péninsule arabique », résume Simon Armitage.

L'apparition de l'homme moderne en Afrique il y a 200.000 ans et ce jusqu'à 130.000 ans correspond à une période glaciaire durant laquelle le niveau des océans dans les deux hémisphères a fortement diminué.

Durant la transition entre la glaciation et le réchauffement, le niveau de la Mer Rouge est resté jusqu'à cent mètres inférieur à ce qu'il est aujourd'hui rendant le détroit de Bab-al-Mandab entre l'Arabie et la corne de l'Afrique suffisamment étroit pour rendre possible une traversée, ont déterminé ces chercheurs.

L'homme moderne serait ainsi sorti d'Afrique pour accéder directement à l'Arabie puis au Croissant fertile avant d'aller en Inde et en Australie, selon eux.

De plus, la Péninsule arabique était bien plus humide et verdoyante à cette époque qu'aujourd'hui grâce à la mousson de l'océan Indien qui s'étendait alors plus au nord.

Mais tous les archéologues ne sont pas convaincus par les conclusions de ces chercheurs.

Paul Mellars, de l'Université de Cambridge (Grande-Bretagne), ne pense pas que les outils de djebel Faya correspondent aux techniques d'Afrique de l'Est et soulignent que les auteurs de la découverte n'ont pas totalement exclu qu'ils auraient pu être fabriqués par des hommes de Neandertal voire des Homo erectus, d'anciens cousins de l'homme moderne.

vendredi 28 janvier 2011

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Un trésor antique, détruit pendant
la 2e guerre mondiale, exposé à
Berlin

Un trésor archéologique de 3.000 ans, découvert il y a 100 ans dans le désert de Syrie, détruit par la seconde guerre mondiale, oublié 50 ans derrière le Mur de Berlin, et reconstruit fragment par fragment pendant neuf ans, est exposé à partir de vendredi dans la capitale allemande.

L'exposition « Les Dieux sauvés du Palais de Tell Halaf », présentée jeudi, met en scène quelque 60 statues et bas-reliefs araméens, reconstitués à partir de 27.000 fragments de basalte recueillis dans les décombres incendiés d'un musée berlinois frappé de plein fouet par une bombe incendiaire en 1943.

« 90 % de ce qui pouvait être restauré l'a été, et les quelque 2.000 fragments restant sont des éclats qui proviennent de l'intérieur des statues », a affirmé lors d'une conférence de presse Nadja Cholidis, conservatrice à la section Proche-Orient du musée de Pergame où se tiendra jusqu'au 14 août l'exposition.

Les fragments les plus petits avaient la taille d'un ongle, les plus grands pesaient 1,5 tonne. Une statue de lion a été reconstruite à partir de 900 fragments.

« Pour nous, ce travail de restauration n'a jamais été pénible ou rebutant. Au contraire, c'est le genre de travail qui demande des efforts mais un travail dont on rêve quand on est archéologue », a déclaré Lutz Martin, un autre conservateur.

Les pièces seront ensuite intégrées à la collection permanente du musée de Pergame, qui doit être en partie transformée au cours des prochaines années.

D'ici là, le trésor de Tell Halaf pourrait être exposé à l'étranger, notamment en France, aux États-Unis et en Grande Bretagne, a expliqué jeudi Beate Salje, directrice de la section Proche-Orient.

Le trésor avait été découvert au début du 20e siècle par Max von Oppenheim, un fils de banquier passionné par le Proche-Orient, qui après y avoir travaillé comme diplomate s'était fait archéologue.

Sur le tracé du chemin de fer Berlin-Bagdad, dans une région aujourd'hui située dans le nord de la Syrie, à la frontière turque, il avait découvert les restes d'un palais de la civilisation araméenne datant du 10e et 9e siècle avant J.C.. Il en avait ramené une porte monumentale faite de statues de dieux et d'animaux sacrés, qu'il avait exposée dans son propre musée à Berlin.

Ce dernier avait été détruit en novembre 1943 et bien que les pierres des statues aient survécu aux flammes, elles s'étaient fendues en mille morceaux lorsque les pompiers avaient fait jouer leurs lances à incendie sur les débris portés à une température de près de 1.000 degrés.

Mais les débris de statues avaient été soigneusement recueillis et déposés dans une cave du musée de Pergame, où ils avaient été oubliés pendant toute l'histoire de l'Allemagne de l'Est. Le musée se trouvait en effet à Berlin-est et la fondation propriétaire en Allemagne de l'ouest.

Ce n'est qu'après la chute du Mur de Berlin en 1989 que des conservateurs ont entrepris, avec l'aide de la fondation Oppenheim, de réaliser ce puzzle géant en 3-D.

vendredi 28 janvier 2011

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Berlin rejette la demande du Caire
de restitution du buste de Néfertiti

Le secrétaire d'Etat allemand à la Culture Bernd Neumann a rejeté la demande égyptienne de restituer le buste de la reine Néfertiti exposé à Berlin, selon un compte rendu d'activité du Parlement paru jeudi.

Interrogé mercredi par des parlementaires allemands de la commission des Affaires culturelles, M. Neumann a expliqué que « le gouvernement allemand refuserait à l'avenir toute demande de la sorte » à propos de cette pièce majeure de l'ère pharaonique, selon ce compte-rendu.

Il réagissait à une demande faite lundi par l'Egypte. Le chef du conseil suprême des antiquités égyptiennes (CSA), Zahi Hawass, avait en effet annoncé avoir transmis une « demande officielle », avec l'apppui du Premier ministre Ahmed Nazif et du ministre de la Culture Farouk Hosni, à Hermann Parzinger, qui dirige la fondation responsable des musées publics allemands, y compris le Neues Museum de Berlin où est exposée cette pièce.

Selon M. Neumann, cette demande n'est signée, ni par le ministre égyptien de la Culture, ni par un autre membre du gouvernement égyptien. Et c'est pour cette raison que Berlin ne reconnaît pas cette lettre comme une demande officielle, a-t-il déclaré.

Le buste de la célèbre reine a été découvert en 1912 par l'archéologue allemand Ludwig Borchardt. Selon l'Egypte, l'archéologue aurait immédiatement réalisé « la nature unique et la qualité artistique de cette pièce, de même que son importance historique » avant de la faire sortir illégalement.

Le buste de Néfertiti, vieux d'environ 3.400 ans, fait partie de cinq pièces inestimables exposées à l'étranger dont l'Egypte réclame le retour prioritaire, avec notamment la pierre de Rosette, qui permit de déchiffrer les hiéroglyphes, détenue par le British Museum.

vendredi 28 janvier 2011

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Pyramide de Kheops: il y aurait
deux antichambres près de la
Chambre du roi

Au sein de la pyramide de Kheops, en Egypte, il y aurait deux antichambres où aurait été déposé le mobilier funéraire du pharaon, tout près de la Chambre du roi, selon l'architecte français Jean-Pierre Houdin qui a présenté cette hypothèse jeudi à la Géode à Paris.

Grâce à des technologies de simulation numérique en 3D et à des indices recueillis sur place, notamment par l'égyptologue américain Bob Brier, M. Houdin estime avoir retrouvé « le véritable itinéraire » emprunté par la procession funéraire lorsque la momie du pharaon a été placée au cœur de la pyramide voici 4.500 ans.

Haute de 146 mètres, la pyramide de Kheops qui se dresse à Guizeh, près du Caire, aurait ainsi des appartements funéraires semblables à ceux de la pyramide rouge du pharaon Snefrou, père de Kheops, explique M. Houdin, qui s'est intéressé à la transmission de l'héritage architectural.

L'examen des blocs du mur nord de la Chambre du roi laisse aussi imaginer la possibilité d'un passage jusque là ignoré, conduisant aux antichambres et ayant permis à tous les membres de la procession funéraire de sortir.

L'issue jusque là envisagée supposait que la chambre du roi ait été fermée de l'intérieur, compte tenu de la forme du bloc de pierre, relève M. Houdin.

Aurait-on emmuré vivants une dizaine d'ouvriers avec le pharaon ? C'est impensable, selon l'architecte, qui retrace dans la simulation en 3D les itinéraires probables de sortie des prêtres et des ouvriers, estimant avoir percé un nouveau mystère de la grande pyramide de Khéops, après celui concernant sa construction.

En 2007, en s'aidant déjà de modélisations en trois dimensions, l'architecte avait présenté une théorie originale : cette haute pyramide aurait été construite en partie de l'intérieur.

La construction se serait déroulée en plusieurs phases : d'abord par une rampe extérieure pour les premiers 43 mètres, puis grâce à une rampe interne en spirale pour le haut de l'édifice, le hissage des poutres étant facilité par un système de contrepoids.

Des données de microgravimétrie, permettant d'estimer la densité des différentes zones de la pyramide, feraient apparaître des lignes de plus faible densité en matériaux, précisément là où la rampe intérieure pourrait se trouver, selon M. Houdin, qui fait état d'autres indices (encoches, zones creusées sur la façade, chevrons) à l'appui de ses thèses.

L'équipe de Xavier Maldague (Université de Laval, Québec) doit effectuer une étude en thermographie infrarouge de la pyramide de Kheops, en mesurant sur une longue durée, grâce à des caméras thermiques automatiques installées à 500 mètres de l'édifice, de petits écarts de température qui pourraient dévoiler la structure interne de la pyramide.

M. Houdin doit présenter ses thèses lors de conférences interactives ouvertes au public les 10 février et 8 mars à la Géode.


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