dimanche
16 janvier 2011
______________________________ « Liberté, liberté chérie
» pour une saison à l'Opéra de Limoges
Le choix du musicien et homme de théâtre Luigi Dallapiccola, avec
la présentation de l'opéra Le Prisonnier, œuvre engagée et moderne, illustre parfaitement cette
thématique. L'artiste, défenseur des libertés, imprégnant volontiers ses œuvres de son engagement
politique, signe ici un ouvrage militant contre l'antisémitisme, tout en imaginant une écriture musicale elle-même
émancipée des règles en vigueur depuis des siècles. L'audace réside également dans
la programmation à l'Opéra-Théâtre de Limoges de cet ouvrage peu joué, mis en scène
par Patrick Le Mauff, artiste bien connu du public limousin et limougeaud.
Cet opéra est précédé, madi 11 janvier à
20h30, d'une lecture de Philippe Labonne, auteur, metteur en scène et comédien originaire de Limoges, qui vient
évoquer les lectures du compositeur italien et les ressemblances de son «prisonnier» avec des héros
comme ceux de Victor Hugo. Vendredi 21 janvier, à 19h00, une conférence de Michel Beretti, metteur en scène
et dramaturge, va évoquer les rapports entre compositeurs et librettistes et leur « malentendu productif »
à travers l'histoire de l'opéra jusqu'à aujourd'hui.
L'autre programmation marquante de ce thème est la création chorégraphique
de Pedro Pauwels, Versus, d'après dix Lieder de Schubert adaptés par Bernard Cavanna et dirigé
par l'accordéoniste Pascal Contet. Les auteurs signent ici une relecture tout à fait contemporaine des pièces
de Schubert. Cette production de l'Opéra-Théâtre en coproduction avec les centres culturels municipaux,
scène conventionnée pour la danse, révèle la liberté prise par le compositeur et le chorégraphe
avec le maître viennois et traite de la notion de liberté dans nos sociétés actuelles.
Co-accueilli également avec les centres culturels municipaux, le spectacle
chorégraphique L'Homme à tête de chou, créé par le Centre chorégraphique
national de Grenoble dirigé par Jean-Claude Gallotta, sonne comme un double hommage et souligne une double absence.
Douze tableaux dansés suggèrent la narration poétique de Gainsbourg prolongée par la formidable
énergie du souffle de Bashung.
Plusieurs concerts viennent ponctuer cette thématique : un Foyer des
musiciens de La liberté, concert inspiré par le thème de l'opéra Le Prisonnier insistant sur
le musicien face à la souffrance des hommes, un Foyer des musiciens célébrant la journée « Tous
à l'Opéra » avec deux concerts mettant parallèlement à l'affiche des œuvres de Schubert
et Listz et un programme d'œuvres contemporaines. En mai prochain, Pascal Contet, accordéoniste vistuose, participe
à deux concerts : un concert pédagogique à destination des scolaires permettant de découvrir
cet instrument si souvent méconnu et un concert symphonique Figures libres où l'Orchestre de Limoges et du
Limousin va interpréter les œuvres de Bernard Cavanna (Karl Koop Koncert), Igor Stravinsky (Pulcinella)
et Frantz Schubert (Symphonie n° 4, « Tragique »).
Enfin, l'opéra électro pop My way to hell, dévoile
la multitude de possibilités d'expression qu'un artiste possède aujourd'hui. Du baroque au rock le plus contemporain,
c'est un parcours de création à 360° construit autour du mythe d'Orphée et Eurydice et de leur éternelle
descente aux enfers, qui est ainsi proposé au public en mai prochain.
Billetterie et réservations : Opéra-Théâtre de Limoges,
48 rue Jean Jaurès, 87 000 Limoges. Téléphone : 05 55 45 95 95
dimanche
16 janvier 2011
______________________________ Jean-Sébastien Bach avec l'Ensemble
Baroque de Limoges le 20 janvier
Jean-Sébastien Bach : concert de l'Ensemble Baroque de Limoges, jeudi
20 janvier 2011, 20h30 à Espace Georges Brassens de Feytiat.
Si Bach est un précurseur dans l'écriture de concertos pour clavecin,
c'est en grande partie grâce à l'implication qu'il avait dans l'éducation musicale de ses enfants. Pour
eux, et ses meilleurs élèves, il transcrit des concertos écrits à l'origine pour d'autres instruments
; les concertos BWV 1052 et 1062 sont sans doute à l'origine des concertos pour violon(s). Deux œuvres virtuoses qui
nous font voir le génie de Bach, capable de reprendre un discours pour l'adapter à un autre instrument et cela
sans rien n'y perdre ; il y trouve même le moyen d'ajouter de nouveaux détails pour mieux servir l'instrument
et l'amener au devant de la scène qu'il partage avec le violon et la flûte dans le cinquième Brandebourgeois.
Coréalisation avec l'Office Municipal de la Culture et des Loisirs de
Feytiat.
Concerto pour 2 clavecins en ut mineur BWV 1062 ; Suite d'orchestre N°2
en si mineur BWV 1067 ; Concerto pour clavecin en ré mineur BWV 1052. Concerto Brandebourgeois n°5 en ré
majeur BWV 1050.
Avec Maria Tecla Andreotti (flûte), Andrés Gabetta (violon), Willem
Jansen (clavecin), François Guerrier (clavecin), Jean-Pierre Lacour (violon), Pierre Franck (alto), Christophe Coin
(violoncelle), Thomas de Pierrefeu (contrebasse).
François Guerrier
Tournée : 18 janvier, Théâtre de Sartrouville ; 21 janvier,
Église Sainte-Spérie à Saint-Céré ; 23 janvier, Théâtre des Champs-Elysées,
Paris.
dimanche
16 janvier 2011
______________________________ L'Orchestre national de Lille fête
ses 35 ans en janvier 2011
L'artiste et son destin, dans toute sa dimension métaphysique, l'artiste
créateur et défenseur de la beauté sont le fil conducteur de cette saison anniversaire. Les œuvres programmées
expriment les temps forts de la vie qu'elles glorifient, avec ses joies, ses souffrances, en un mot, ses émotions
dans tous leurs états. Elles exaltent les thématiques de l'héroïsme, de la révolution, de
l'amour, des grandes questions existentielles liées à la création et à ses questionnements.
La Vie d'un Héros de Richard Strauss, ainsi que le diptyque de Berlioz,
la Symphonie fantastique et Lélio, évoquent l'Artiste et son éternelle quête de perfection, de
beauté et de sagesse, mais aussi ses révoltes et ses espérances. Nous retrouvons également ces
thèmes chez Mozart, Schubert, Mendelssohn et bien sûr chez Beethoven. Et, n'est-ce pas au regard des vers du
grand poète Shelley “Rarely, rarely, comest thou, Spirit of Delight”, (Rarement, rarement, viens-tu, esprit enchanteur)
qu'Elgar exprime si intensément cette recherche d'absolu dans sa Deuxième Symphonie ?
Le destin parfois tragique de l'Homme avec ses victoires et ses échecs
est un sujet de prédilection chez Wagner (Prélude et Mort d'Isolde), Strauss (Quatre derniers Lieder), Beethoven
(Symphonie n°3, “Sinfonia Eroica”). Avec sa Dante-Symphonie, nous célébrons le bicentenaire de la naissance
de Liszt (1811/2011), ce grand compositeur hongrois, français d'adoption, qui est également à l'honneur
dans “lille piano(s) festival”.
Et puis, la Cinquième Symphonie de Prokofiev, quant à elle, dans
l'élan dionysiaque des sentiments d'euphorie qu'elle nous transmet, illustre magistralement la fin de la Seconde Guerre
mondiale et de ses barbaries.
Quelques compositeurs ont osé formuler des réponses à cette
quête d'absolu : Brahms, dont nous entendrons le Requiem allemand ou Bruckner, avec sa Symphonie n°2. Mais cette
recherche n'est pas le seul apanage des compositeurs du passé. Nos contemporains tels Bruno Mantovani, compositeur
en résidence, Anthony Girard, Valentin Silvestrov, Iannis Xenakis, dont nous commémorons le dixième
anniversaire de la disparition, ou encore Oliver Knussen, nous offrent de passionnants témoignages.
À l'aube de ce 35ème anniversaire, notre orchestre endosse à
nouveau ses habits d'Ambassadeur. Après l'exposition universelle de Shanghai, il représente la France dans
le cadre de l'Année France-Russie 2011 avec une tournée dans cinq villes de grande tradition musicale : Moscou,
Saint-Pétersbourg, Tyumen, Nijni Novgorod et Ekaterinbourg.
Une fois encore, je suis particulièrement heureux de vous associer à
cette fête. Sans vous, notre cher public, l'orchestre ne pourrait tout simplement pas transmettre ce message universel
que nous délivre la Musique, cette planète magique que je veux toujours davantage m'efforcer de faire visiter
au plus grand nombre. “Seule la beauté sauvera le monde” nous dit Dostoïevski.
Je veux, avec lui, rêver cette utopie qu'il appartient à chacun
de nous de transformer en réalité. En vous remerciant de tout cœur de votre fidélité, je vous
souhaite, nous vous souhaitons, une excellente saison ! Bien à vous.
Jean-Claude Casadesus Directeur de l'Orchestre national de Lille Directeur
de Lille piano(s) festival Président de Musique Nouvelle en Liberté
dimanche
16 janvier 2011
______________________________ Turku devient capitale européenne
2011 de la culture
Sous le slogan « la culture c'est la santé », la cité
finlandaise de Turku est devenue samedi capitale européenne 2011 de la culture, un titre qu'elle partage avec Tallinn,
en Estonie voisine.
Ville universitaire de quelque 175.000 habitants, ancienne capitale de la Finlande,
située dans le sud-ouest du pays au bord de la mer Baltique Turku espère accueillir près de deux millions
de touristes grâce aux diverses manifestations qui animeront cette cité médiévale tout au long
de l'année.
« Notre message numéro un c'est que la culture guérit »,
explique son maire Aleksi Randell. « Elle fait du bien à la population, à l'environnement et aux affaires
», ajoute-t-il.
Et pour mettre cette devise en pratique, de vrais médecins, postés
dans des dispensaires de la ville vont ainsi délivrer des ordonnances qui, après une consultation en bonne
et due forme, prescriront un accès gratuit aux diverses manifestations culturelles, en guise de soin.
Outre le bien-être, la culture engendre une dynamique économique
ont souligné les autorités venues samedi à Turku pour le lancement de cette année culturelle.
« Avec la récession, l'industrie de la culture devient plus que
jamais un employeur, surtout pour les jeunes », a souligné le ministre finlandais de la culture Stefan Wallin.
Il a précisé que depuis la crise de 2008, 10.000 emplois ont été créés dans ce
secteur qui en compte près de 190.000. « C'est une locomotive pour notre économie et pour le bien-être
», dit-il.
La commissaire européenne à la culture, Androulla Vassiliou a
aussi précisé que le statut de capitale de la culture entraînait une augmentation moyenne du tourisme
de 12%.
Ce statut « apporte des avantages sociaux et économiques remarquables,
des emplois et de la croissance pour la région », a-t-elle souligné.
Clou de l'inauguration, un spectacle pyrotechnique et chorégraphique,
« Ce côté, l'autre côté », créé par le groupe artistique britannique
Walk the Plank marquera samedi soir le lancement de l'année culturelle.
Dans les airs et sur terre, de part et d'autre de la rivière Aurora,
gelée en cette saison, acrobates et danseurs, évolueront au milieu de feux d'artifice. Quelque 2.000 habitants
de Turku participeront à ce spectacle.
Près de 150 manifestations culturelles, certaines étonnantes,
font partie du programme officiel qui, échelonnées sur toute l'année, mettront notamment en valeur les
traditions finlandaises, la créativité réputée de ses habitants et le milieu naturel comme l'archipel
de quelque 20.000 îles au large de Turku.
Le célèbre architecte et designer Alvar Aalto (1898-1976), natif
de Turku, sera ainsi mis à l'honneur par une exposition intitulée « Les dimensions du bois », son
matériau de prédilection.
Le sauna, l'une des activités favorites des Finlandais, sera l'objet
d'une exposition d'exemplaires de ces bains de vapeur aux formes surprenantes exécutées par des artistes locaux.
Un concours des jardins les plus fleuris de Turku sera aussi lancé avec
l'introduction d'une tulipe spécialement créée en Hollande pour l'occasion, la Tulipa Aboa Turku.
Un festival de la pomme de terre nouvelle avec un concours des meilleures recettes
suivi par une danse de la patate se déroulera en juin.
Un hommage sera aussi rendu à l'œuvre homoérotique de Tom of Finland,
le dessinateur homosexuel finlandais dont seront exposés les dessins prêtés par sa fondation de Los Angeles.
Un budget de quelque 50 millions d'euros a été investi pour accompagner
les activités de la nouvelle capitale culturelle 2011 qui est aussi la plus ancienne ville de Finlande.
dimanche
16 janvier 2011
______________________________ La 9e Journée de l'A.SAX, jeudi 27
janvier à 10h au Cdmc
Cette « 9e Journée de l'A.SAX » sera consacrée au
thème « Saxophone et électronique ».
De 10h00 à 18h30, conférences, présentations d'œuvres et
concert sont au programme. La question du lien entre cet instrument et le traitement électronique du son sera abordée
sous un angle compositionnel, musicologique et pédagogique.
Avec Thierry Alla, Gérard Buquet, Claude Delangle, Christophe Havel,
Luis Naon, Jacques Warnier ...
Programme
détaillé
Renseignements : claude. georgel@asaxweb. com
Entrée libre sans réservation, Centre de documentation de la musique
contemporaine, 16 place de la Fontaine-aux-Lions, 75019 Paris
www.cdmc.asso.fr/fr/contact/plan_acces
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