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Michel Rusquet, Trois siècles de musique instrumentale : un parcours découverte —— La musique instrumentale de Beethoven à Schubert.

La fantaisie en do majeur pour violon et piano de Franz Schubert

Fantaisie en do majeur, D 934, opus 159.

L'œuvre instrumentale de Franz Schubert ; la musique de piano ; L'œuvre de chambre; la musique symphonique.

Destinée aux mêmes deux  virtuoses que le « Rondo brillant », cette œuvre de décembre 1827, au contenu riche et complexe, sollicite elle aussi fortement la virtuosité et la résistance des interprètes, mais va plus loin que la pièce précédente en terme d’exigence musicale. De dimensions imposantes, elle commence par une introduction frémissante (andante moderato) qui conduit rapidement à un allegretto longuement développé, lequel balance entre la mineur et la majeur et se signale par son rythme syncopé, sautillant, ainsi que par son thème allègre chanté par le violon. Après une longue transition en mi bémol, on atteint l’andantino en la bémol majeur, un mouvement à variations qui constitue le cœur de la partition. Son thème, chaud et lumineux, est emprunté, sans en être un rappel textuel, au Lied « Sei mir gegrüsst », D 741, sur un poème de Rückert, composé en 1822. Les variations, bien que superbes, sont conçues avant tout pour mettre en valeur la virtuosité des interprètes, et tout particulièrement du violoniste. Suit un des plus beaux moments de l’œuvre, le retour inattendu du frémissement mystérieux de l’introduction, qui fournit une admirable transition vers le robuste allegro vivace conclusif. Autre retour-surprise, et signe supplémentaire d’une recherche d’unité de la part de Schubert : la reprise, juste avant la fin, du merveilleux thème à variations, mais cette fois en un calme allegretto et dans un lumineux la bémol majeur.

Franz Schubert, Fantaisie en do majeur, D 934, opus 159, par Isabelle Faust & Alexander Melnikov.

 

plumeMichel Rusquet
30 avril 2020

© musicologie.org

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Les œuvres de musique de chambre de Franz Schubert

Trios à cordes D 471 et D 581

Les sept quatuors de prime jeunesse, D 18, D 32, D 36, D 46, D 68, D 74, D 87.

Les quatre derniers quatuors de jeunesse, D 94, D 112, D 173, D 353.

Mouvement de Quatuor no 12, « Quartettsatz », en ut mineur D 703.

Quatuor no 13 en la mineur, D 804, opus 29.

Quatuor no 14 en mineur « La Jeune Fille et la Mort », D 810.

Quatuor no 5 en sol majeur, D 887, opus 161.

Quintette en ut majeur, D 956, opus 63.

Rondo pour violon et quatuor, D 438.

Trois sonatines, pour violon et piano, D 384, D 385-408, opus 137.

Duo, pour violon et pinao, en la majeur, D 574, opus 162.

Rondo brillant, pour violon et piano, en si mineur, D 895, opus 70.

Fantaisie en ut majeur, D 934, opus 159.

Introduction et variations sur le Lied « Trockne Blumen », pour piano et flûte, D 802, opus 160.

Sonate, pour arpeggione et piano, D 821.

Trios pour piano et cordes, D 898 (opus 99) et D 929 (opus 100).

Diverses pièces en trio.

Quintette pour piano et cordes, « La Truite », D 667, opus 114.

Octuor en fa majeur pour cordes et vents, D 803, opus 166.

Diverses œuvres de chambre.


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