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18 juillet 2011

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Handel au festival lyrique d'Aix-en-
Provence (reportage FR 3)


 

 

18 juillet 2011

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Lou Reed, ombre de lui-même aux
Vieilles Charrues

 Lou Reed, le chanteur et guitariste du célèbre groupe américain Velvet Underground des années 1960-1970, a rassemblé d'un air absent et sans les convaincre les festivaliers des Vieilles Charrues dont la vingtième édition se terminait ce dimanche soir.

La pluie qui est abondamment tombée toute l'après-midi détrempant la plaine de Kerampuilh à Carhaix où sont installées les scènes du festival breton, s'est miraculeusement interrompue quelques minutes avant l'entrée en scène de Lou Reed.

Lunettes rondes argentées posées sur un visage buriné, le rockeur américain, qui fêtera ses 70 ans en mars prochain, est apparu sur scène vêtu d'un jean, tee-shirt noir et fine veste en cuir, l'air fatigué et absent.

Lou Reed a interprété une version revisitée où dominent violon et contrebasse de « Sunday morning » chanté sur le premier album du groupe en 1967, « The Velvet Underground and Nico », la chanteuse égérie d'Andy Wharhol.

Le guitariste du Velvet a ensuite enchaîné avec « Pale Blue eyes » avec une teinte plus mélancolique par rapport à l'originale qui figure dans « The Velvet Underground de 1969 ».

Si « Sweet Jane » a réussi malgré tout à fédérer un public visiblement déçu, Lou Reed qui prépare actuellement un album avec le groupe américain de heavy metal Metallica pour la rentrée, a enfoncé le clou en zappant « Walk on the wild side », « Berlin » et « Satellite of love », ses standars très attendus du public.

18 juillet 2011

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Festival d'Opéra d'Avenches: Verdi
a attiré 29.000 spectateurs

Le 17e Festival d'Opéra d'Avenches s'est conclu samedi sur un beau succès: en six représentations, la production Rigoletto de Verdi a rassemblé 29'000 spectateurs, soit un taux d'occupation de plus de 90%. L'an dernier, les arènes romaines avaient accueilli 26'000 personnes.

Le spectacle n'a été perturbé qu'à deux reprises par un temps capricieux, les 7 et 9 juillet, ont indiqué dimanche les organisateurs. Pour la première fois, le festival disposait d'une seule distribution assurant une qualité élevée durant toutes les représentations.

Le public a ainsi été enchanté par la jeune soprano Olga Peretyatko dans le rôle de Gilda et le baryton mexicain, Carlos Almaguer, qui incarnait Rigoletto. En juillet 2012, le festival accueillera « La Bohème » de Giacomo Puccini dans une mise en scène réalisée par Eric Vigié, directeur artistique du festival depuis 2010.

18 juillet 2011

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Festival d'Avignon: franc succès
pour « un enfant du Off »

« Moi, je suis un enfant du Off », répète presque attendri Alexis Michalik, dont la dernière pièce, « Le porteur d'histoire », se taille un franc succès au Festival Off d'Avignon.

« J'ai commencé ici en 2005 avec ma compagnie Los Figaros », dit l'acteur et metteur en scène de 28 ans au physique de jeune premier, dans un entretien à l'AFP.

« Avignon, c'est un endroit où une compagnie va faire une formation accélérée. C'est notre école », assure-t-il. « On aime son côté jungle. Mais c'est une jungle égalitaire. Tout le monde a sa chance ici. »

En 2005, alors qu'il est élève dans un conservatoire parisien, Alexis Michalik décide de monter une pièce avec des amis, « Une folle journée », d'après « Le Mariage de Figaro », et « débarque » à Avignon.

« Au départ, je voulais juste faire un spectacle. On est descendus faire le festival sans aucune idée de ce que c'était », raconte-t-il.

La bande d'amis loue une maison à 40 km d'Avignon et une salle de 80 places pour 6.000 euros. « On prépare les affiches, on part dans les voitures, on va les coller, on va tracter. C'est le quotidien d'une compagnie ici ».

« Heureusement, le spectacle a marché », dit-il, encore soulagé aujourd'hui à cette pensée, ce qui permet aux jeunes artistes de « se rembourser » et de poursuivre l'aventure.

« J'ai eu la chance de commencer vraiment jeune », assure Alexis Michalik. A 18 ans, il est choisi sur un casting pour jouer Roméo dans « Roméo et Juliette » mis en scène par Irina Brook.

« C'est vraiment Irina Brook qui m'a donné l'idée de la mise en scène, créer et s'amuser en même temps », explique-t-il.

Sa deuxième mise en scène en 2006 à Avignon, « La mégère à peine apprivoisée » d'après Shakespeare, est un succès et, grâce à un producteur, part en tournée en France, en Allemagne, en Roumanie, puis se retrouve à l'affiche pendant huit mois à Paris.

Le « in », « très élitiste »

« Le porteur d'histoire » est sa sixième création, une pièce qu'il a écrite lui-même et « un virage à 90% parce que ça n'a rien à voir avec les spectacles précédents », selon le jeune metteur en scène, qui se veut avant tout un raconteur d'histoires. « Il y a eu un bouche à oreille incroyable. Tous les soirs c'est plein », assure-t-il. Alexis Michalik s'estime « connecté au public à 200% ».

Cette connexion trace pour lui une ligne de démarcation entre le « Off » et le festival officiel, le « in ». « Il n'y a pas de place pour le public populaire dans le  »in« , dit-il. C'est très élitiste ».

Il diagnostique même dans le « in » « un masochisme à voir des spectacles qui déplaisent, mais il faut que ça déplaise ». « C'est un théâtre de recherche, qui a oublié la notion de plaisir parce que de toute façon la salle est pleine, les comédiens payés et qu'il n'y a pas d'enjeux financiers », estime-t-il.

« L'urgence, le besoin encouragent la création », selon Alexis Michalik, et « ce n'est pas incompatible avec le plaisir ».

« J'ai tracté 15.000 personnes depuis que je viens à Avignon », dit-il. « Je commence à connaître les festivaliers ». « Pour nous, il y a une proximité avec le public évidente, immédiate » qui fait du « Off », selon lui, un festival « foisonnant » et « populaire ».

18 juillet 2011

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Le procès des assassins présumés
de Lounès Matoub débute lundi

Le procès de deux auteurs présumés de l'assassinat en 1998, en pleine décennie noire en Algérie, du célèbre chanteur kabyle Lounès Matoub débutera lundi devant le tribunal criminel de Tizi Ouzou, à 110 km à l'est d'Alger.

Malik Madjnoun et Abdelhakim Chenoui sont en prison depuis 12 ans accusés d'avoir participé à l'attentat contre Lounès Matoub perpétré par un groupe de dix personnes, dont huit sont en fuite ou ont été tuées par les forces de sécurité.

« Nous allons demander l'acquittement car il n'existe aucune preuve matérielle de leur culpabilité », a déclaré à l'AFP un de leurs avocats, Me Amine Sidhoum.

« Mieux encore, lors du complément d'enquête, il s'est avéré que sept témoins ont déclaré que les accusés ne se trouvaient pas sur les lieux du crime au moment des faits », a-t-il indiqué. « Le premier était chez lui et le second dans une poissonnerie », a poursuivi Me Sidhoum.

La partie civile représentée par Malika Matoub, la sœur du chanteur, a demandé la convocation de 75 témoins dont la ministre de la Culture, Khalida Toumi, et Said Saadi, le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD, parti d'opposition) notamment pour avoir déclaré que l'attentat avait été perpétré par des islamistes.

Elle a également demandé que soit entendu Hassan Hattab, ex-chef du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), qui a revendiqué l'assassinat en mai 1999. Hattab s'est rendu en octobre 2007 aux autorités et a été placé depuis en « lieu sûr ».

La presse algérienne a évoqué le possible retrait de la partie civile car le procureur refuse sa demande d'audition des témoins.

Selon le quotidien arabophone El Khabar, Malika Matoub a déclaré qu'elle « n'était pas concernée par ce procès tant que la justice n'acceptait pas ses demandes en tant que partie civile ». Elle a pris cette position après avoir été reçue le 26 juin par l'assistant du procureur général.

En cas de retrait de la partie civile, le juge peut décider de reporter ou de poursuivre le procès, a indiqué une source judiciaire à l'AFP.

Malik Medjnoun avait fait une grève de la faim en mars dernier durant plusieurs jours en mars pour réclamer un jugement.

Le procès a été reporté à trois reprises en 2000, 2001 et 2008 à la demande de la famille du chanteur pour permettre un complément d'enquête et une reconstitution du crime.

Lounès Matoub, chanteur porte-drapeau de la culture et de l'identité berbères, a été assassiné à 42 ans, le 25 juin 1998.


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