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11 juillet 2011

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Roland Petit est mort

Le célèbre chorégraphe Roland Petit s'est éteint dimanche matin à Genève à l'âge de 87 ans, a annoncé sa famille, sans préciser les causes de son décès. Considéré comme l'un des plus grands artistes de la danse du XXe siècle, il « fut non seulement un grand novateur dans le domaine de la danse mais aussi un créateur incomparable qui a marqué et marquera toutes générations confondues », a salué l'Opéra de Paris, qui avait vu le danseur entrer dans ses murs en 1933 à l'âge de neuf ans.

Son confrère américain Alvin Ailey avait confié en 1970: « Je dois tout à Roland Petit. Nous devons tout à Roland Petit. Nous tous qui voulions dire quelque chose avec la danse. Roland Petit a su traduire sur scène des poèmes avec leur poésie, des histoires avec leur morale. Et avec Carmen, il a ouvert la voie à toute la danse américaine. La France ne saura jamais tout ce que nous devons à Roland Petit. Mais le sait-il lui même! ».

Son épouse Zizi Jeanmaire et sa fille Valentine ont rendu hommage à un homme qui « fut non seulement un grand novateur dans le domaine de la danse mais aussi un créateur incomparable qui a marqué et marquera toutes générations confondues ».

Volant de ses propres ailes à la Libération, il créera en 1945 les Ballets des Champs-Elysées, puis trois ans plus tard les Ballets de Paris - Roland Petit, où il créera entre autres « Les demoiselles de la nuit » pour Margot Fonteyn. L'année 1949 est marquée par la création de « Carmen » à Londres où sa muse Renée Jeanmaire devient Zizi. Marié en 1954, le couple a eu une fille, Valentine, qui a signé plusieurs textes pour son père.

Les années 50 voient sa carrière exploser à l'international: « Les demoiselles de la nuit » et « Le jeune homme et la mort » entrent au répertoire de l'American Ballet Theater, tandis qu'il collabore avec Orson Welles pour « The Lady in the Ice » (1953). Hollywood l'invite pendant quatre ans et Petit y tourne « Hans Christian Andersen et la danseuse » en 1952, « Daddy Long Legs » (avec Fred Astaire et Leslie Caron) en 1954, « Anything Goes » (avec Zizi Jeanmaire et Bing Crosby) en 1955 ou encore « Les collants noirs » avec Zizi Jeanmaire et Cyd Charisse en 1960.

En 1965, Roland Petit est invité par l'administrateur Georges Auric à revenir à l'Opéra de Paris vingt ans après l'avoir quitté. Il y créera « Adages et variations » et « Notre Dame de Paris ». De 1967 à 1969, il signera aussi des chorégraphies au Royal Ballet de Londres pour Rudolf Noureev et Margot Fonteyn, ainsi qu'à La Scala de Milan.

En 1970, il accepte la direction de la danse à l'Opéra de Paris, mais démissionne au bout de six mois. Le chorégraphe reprend alors le Casino de Paris. Las, il devra jeter l'éponge en janvier 1976 face aux pertes. Mais Petit rebondit rapidement à Marseille, où il s'occupait en partie déjà des Ballets de la ville, qui prendront le nom en 1981 de Ballet national de Marseille-Roland Petit. Avec lui, il va de nouveau parcourir le monde, se partageant entre sa compagnie phocéenne, le Ballet de l'Opéra de Paris, l'American Ballet Theater, le Staats-oper et le Deutsch-oper de Berlin, la Scala de Milan, ainsi que le music-hall pour Zizi. Après 26 ans à la tête du Ballet national de Marseille, Roland Petit part définitivement en mars 1998.

Depuis cette date, il a continué de créer de nouveaux ballets et remonté ses œuvres à travers le monde avec des compagnies telles que le San Francisco Ballet, l'Asami Maki Ballet à Tokyo, le Téatro Colon de Buenos Aires, le Bolchoï à Moscou, la Scala à Milan, le K. Ballet Company de Tetsuya Kumakawa à Tokyo, le Ballet national de Chine à Pékin, le Ballet du San Carlo de Naples, la compagnie du Maggio Fiorentino à Florence ou encore le New National Theater de Tokyo.

En septembre dernier encore, une grande soirée de gala et quatorze représentations réunissant trois de ses plus grands ballets avaient été donnés au Palais Garnier (« Le rendez-vous », « Le loup » et « Le jeune homme et la mort »). Plusieurs de ses ballets étaient encore programmés ou en chantier cette année à Bari, Novossibirsk, Vilnius, Londres et Buenos Aires.

Le site de Roland Petit : https://www.roland-petit.fr/

11 juillet 2011

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Roland Petit: du ballet au music-
hall, une vie entière pour la danse

Pendant quatre ans il part à Hollywood où il fait danser Zizi Jeanmaire avec Danny Kaye (« Hans Christian Andersen »), puis Bing Crosby (« Anything Goes »). En 1954, il tourne « Daddy Long Legs » (Papa Longues Jambes) avec Fred Astaire et Leslie Caron.

De Marseille à Hollywood, du Bolchoï au Casino de Paris, avec Jean Cocteau, Rudolph Noureev ou Fred Astaire, le chorégraphe français Roland Petit, mort dimanche à Genève, a exploré sans tabou toutes les facettes de la danse, inspiré sa vie durant par sa muse et épouse Zizi Jeanmaire.

Fêté et reconnu dès ses premières œuvres, couvert de décorations, Roland Petit était, avec Maurice Béjart, l'un des plus grands chorégraphes français de la deuxième moitié du XXème siècle.

Créateur insatiable, il invente des ballets empreints de sensualité pour les plus grands danseurs classiques, Noureev ou Mikhail Baryshnikov, mais aussi les étoiles d'Hollywood, de Fred Astaire à Leslie Caron, puisant son inspiration dans Carmen ou Duke Ellington.

Des artistes comme Yves Saint-Laurent, Vasarely ou César, pour des décors ou des costumes, l'ont aidé à créer des œuvres d'une immense théâtralité.

Né le 13 janvier 1924, Roland Petit n'a que 9 ans quand il entre à l'Ecole de danse de l'Opéra de Paris, un univers familier: il est le fils de Rose Repetto, costumière de l'Opéra qui créera pour lui les célèbres chaussons de danse.

Il est nommé sujet en 1943 mais, à 20 ans, il démissionne et, dès l'année suivante crée, avec l'aide financière paternelle, « Les Ballets des Champs-Elysées »: Picasso, Cocteau ou Prévert collaborent à ses œuvres qui connaissent d'emblée le succès, comme « Le Jeune Homme et la Mort ».

En 1948, il fonde « Les Ballets de Paris, Roland Petit » et entame une carrière internationale, notamment à Londres où il travaille avec Orson Welles en 1953 pour « The Lady in the Ice ».

Pendant quatre ans il part à Hollywood où il fait danser Zizi Jeanmaire avec Danny Kaye (« Hans Christian Andersen »), puis Bing Crosby (« Anything Goes »). En 1954, il tourne « Daddy Long Legs » (Papa Longues Jambes) avec Fred Astaire et Leslie Caron.

A son retour à Paris, encore imprégné de cinéma américain, il fait connaître aux Français la comédie musicale en montant « La Revue des Ballets de Paris ».

En 1960, Zizi Jeanmaire, Moira Shearer et Cyd Charisse enfilent « Les Collants Noirs », un film de Terence Young.

L'année suivante, il fait triompher Zizi dans « La Revue », dont elle descend le grand escalier vêtu par Saint-Laurent de son célèbre « Truc en Plumes », qui lui collera à la peau.

Les années 60 le consacrent dans le monde entier, à Londres et Milan avec Noureev et Margot Fonteyn, à Johannesburg...

Au début des années 70, après un très bref passage à la direction de la danse à l'Opéra de Paris, il reprend le Casino de Paris et monte deux spectacles, « La Revue » puis « Zizi je t'aime », un écrin pour sa femme auquel participent Erté, Yves Saint-Laurent, Vasarely ou César pour les décors et costumes, et Guy Béart, Jean Ferrat, Michel Legrand ou Serge Gainsbourg pour les chansons. Une aventure qui connaît le succès mais pas la réussite financière.

En 1972, le maire socialiste de Marseille Gaston Defferre l'invite à venir animer l'opéra municipal de sa ville. « Les Ballets de Marseille » sont créés, pour lesquels, pendant 26 ans, Roland Petit va créer sans cesse.

Il commence avec une œuvre présentée au festival d'Avignon, « Allumez les Etoiles », d'après Maïakovski. Suivront des dizaines d'œuvres, comme « La Chauve Souris » ou « La Dame de Pique », qu'il reprendra dans le monde entier.

Il travaille aussi avec l'Opéra de Paris, la Scala de Milan ou l'American Ballet Theater, faisant des incursions au théâtre où il fait jouer Zizi dans « Marcel et la Belle excentrique » de Marcel Jouhandeau.

Car Zizi Jeanmaire, avec qui il a eu une fille, Valentine, en 1955, reste au cœur de toutes ses créations.

Du Bolchoï à Tokyo, les années 2000 ne freinent pas son activité, même si c'est l'heure des premiers bilans.

Ainsi, en 2004, il créée au théâtre Jean Vilar de Suresnes un spectacle où il retrace sa carrière. En 2008, l'Opéra de Paris organise une exposition sur son œuvre, tandis qu'il crée « Last Paradise » pour le ballet national de Chine.

L'an dernier, il remontait pour l'Opéra de Paris trois de ses grandes œuvres, « Le Rendez-vous », « Le Loup » et « Le Jeune Homme et la Mort ».

Le site de Roland Petit : https://www.roland-petit.fr/

11 juillet 2011

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« Aïda » ouvre les 40e Chorégies
d'Orange, dédiées à Verdi

« Aïda » a ouvert samedi Les Chorégies d'Orange, qui célèbrent cette saison leur 40e anniversaire sous le signe de Verdi, avec une belle prestation de la soprano Indra Thomas et une mise en scène qui utilise toute l'ampleur de la scène et du mur du théâtre antique.

Volontairement plongées dans le clair-obscur par le metteur en scène Charles Roubaud, qui souhaitait présenter une « vision orientale, plus sombre qu'ensoleillée », les amours contrariées de la belle esclave Aïda et de l'officier égyptien Radames se prêtent parfaitement au site du théâtre romain.

La scène, très dépouillée avec seulement quatre sphynx gigantesques, laisse toute la place aux mouvements des chœurs, très présents. Les foules impressionnantes — quatre formations de scènes régionales (Nantes, Avignon, Nice et Tours) — servent parfaitement cette œuvre monumentale du compositeur italien.

Le mur antique est pour sa part utilisé pour des projections qui marquent les différents lieux comme les fastes du palais royal de Memphis, les bords du Nil ou la place de Thèbes au retour grandiose des troupes égyptiennes.

L'afro-américaine Indra Thomas, familière du rôle d'« Aïda », donne avec succès à son personnage une interprétation très nuancée, alors que le ténor uruguayen Carlo Ventre manque parfois de puissance pour une scène aussi exigeante, en plein air et face à des gradins de plus de 8.000 places.

La mezzo-soprano russe Ekaterina Gubanova, dans le rôle d'Amneris, le baryton polonais Andrezj Dobber (Amonasro) et la basse italienne Giacomo Prestia (Ramfis) complètent la distribution.

L'orchestre national du Capitole de Toulouse, dirigé par son chef russe Tugan Sokhiev et qui appuie avec sensibilité le propos de « Aïda », est une des vedettes de ces 40e Chorégies d'Orange.

La formation donnera en effet un concert symphonique avec au programme Rachmaninov et Tchaïkovski (11 juillet), puis interprétera la 9e Symphonie de Beethoven (16 juillet).

« Aïda » sera présenté à nouveau le 12 juillet, tandis que « Rigoletto » de Verdi (30 juillet et 2 août) conclura le festival, avec l'Orchestre national de France sous la direction de Roberto Rizzi-Brignoli

11 juillet 2011

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Black Eyed Peas dans le Doubs :
la discothèque se dit victime des
médias

La discothèque du Haut-Doubs qui avait annoncé cette semaine la présence des Black Eyed Peas, avant de faire partiellement machine arrière et de n'accueillir que l'un des membres du groupe, s'est dite dimanche victime d'une tromperie et a mis en cause les médias.

« Nous avons perdu beaucoup d'argent, et cette histoire met notre établissement en danger », a déclaré lors d'une conférence de presse sur place Jean-Michel Leluc, le gérant de la discothèque le NG2, située aux Fins près de Morteau.

Le gérant s'est dit « blessé » par le caractère ironique de la couverture médiatique précédent l'événement - les médias s'étaient amusés que des stars planétaires se déplacent dans une région rurale, et avaient évoqué à l'envi les vaches et forêts entourant la discothèque.

« Je présume que l'image négative donnée aux Fins ces derniers jours a joué dans le fait que les trois membres des Black Eyed Peas ne sont pas venus », a-t-il dit.

« Je ne trouve pas incongru que des stars mondiales de cette ampleur viennent chez nous, à partir du moment où on paye. Dans les campagnes aussi, on a le droit de voir des stars », a-t-il ajouté.

Revenant sur le déroulement des événements, M. Leluc a expliqué qu'il s'était lié par contrat à une société d'organisation de concerts, Thot Event, laquelle avait annoncé trois membres des Black Eyed Peas. Dimanche soir, le site web de cette société continuait d'ailleurs à annoncer la présence de Will.I.AM, le leader des Black Eyed Peas (BEP), pour samedi soir aux Fins, alors que finalement cette présence ne s'est pas confirmée.

Au vu de l'incrédulité des médias, et du démenti de la maison de disques des stars, M. Leluc s'était finalement mis en rapport vendredi, soit un peu plus de 24 heures avant l'événement, avec l'agent new-yorkais des BEP. Celui-ci lui a annoncé que seul un membre du groupe viendrait dans le Doubs.

Dans la nuit de samedi à dimanche, c'est donc Apl.de.Ap qui a assuré deux heures de « DJ Set » au NG2 devant 300 personnes ayant payé 20 euros leur entrée, alors que les 800 places mises en vente à 56 euros pour voir les trois BEP avaient trouvé preneurs et devront être remboursées.

« Un accord de dédommagement est en cours de discussion avec Thot Event », a précisé M. Leluc à ce propos.

11 juillet 2011

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Sénégal: décès de l'actrice
Jacqueline Scott Lemoine

L'actrice sénégalaise d'origine haïtienne Jacqueline Scott Lemoine est décédée dans la nuit de samedi à dimanche à Dakar à 89 ans après une longue maladie, ont annoncé les médias sénégalais.

Jacqueline Scott Lemoine était l'épouse de Lucien Lemoine, poète et comédien sénégalais également d'origine haïtienne, décédé à Dakar en janvier 2010.

Le couple s'était installé à Dakar en 1966 à l'occasion du premier festival mondial des arts nègres, rapporte dimanche l'Agence de presse sénégalaise (APS, publique).

Jacqueline Scott-Lemoine a joué plus dune cinquantaine de rôles dans un répertoire varié, dont « La Tragédie du Roi Christophe » du poète Aimé Césaire, selon l'APS.

Les Lemoine qui étaient devenus familiers du monde des arts et de la culture sénégalais après plusieurs années passées dans ce pays. Ils ont notamment animé plusieurs émissions littéraires à la télévision publique sénégalaise et ont été formateurs à l'école de journalisme de Dakar.

Outre ses activités d'actrice, Mme Lemoine a publié « Les Nuits de Tulussia » chez « Présence Africaine » en 2005 ainsi quune pièce de théâtre « La ligne de crête », aux éditions dakaroises Nègre International, en 2007, selon l'APS qui ne précise pas la maladie dont elle souffrait.

11 juillet 2011

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Festival d'Avignon: l'art, un mode
de survie pour l'artiste Angélica
Liddell

L'Espagnole Angélica Liddell, qui présente au Festival d'Avignon un théâtre où dominent la rage et l'idée de vengeance, voit l'art comme un mode de survie dans un monde sans espoir où « l'enfance est massacrée ».

La pièce « Maldito sea el hombre que confia en el hombre: un projet d'alphabétisation » (Maudit soit l'homme qui se confie en l'homme) « est une œuvre sur l'innocence massacrée que j'ai construite à partir d'expériences qui ont fait exploser ma vie », déclare Angélica Liddell dans un entretien à l'AFP.

« J'avais besoin de parler de ces sentiments pour ne pas me tirer une balle. C'était une question de survie », ajoute-t-elle. Dans sa pièce, créée à Avignon, elle dénonce la pédophilie, l'inceste et l'hypocrisie des familles.

« R comme Rage », « L comme Loup »: l'alphabet énoncé par l'artiste est le fil conducteur de sa pièce, qui s'ouvre sur une forêt enchantée où deux enfants paraissent sortir d'un conte de fée. Mais la scène se transforme rapidement en un cruel champ de bataille dans lequel Angélica Liddell, auteur, metteuse en scène et actrice, hurle son dégoût pour le monde et la nécessité de la vengeance.

Mais des images belles et poétiques traversent aussi la pièce où apparaissent des maisons jouets, des acrobates chinois, des lapins et des loups. La chanson du film de Carlos Saura, « Cria cuervos », est le leitmotiv du spectacle où Angélica Liddell interprète son propre rôle.

« Je parle dans ce spectacle de ce paysage désolé, noir, au milieu du néant, dans lequel je me trouve avec la conscience que nous ne sommes pas des êtres bons. Et avec l'envie de mettre le feu au monde », dit-elle.

« Le pire qui puisse arriver est qu'on abuse de toi avec amour. Quand tu as le dos criblé de balles, tout tourne autour de la méfiance. Tu ne veux plus recommencer à pleurer », poursuit-elle.

Angélica Liddell admet avoir transformé sa vie en un carnet de notes, s'écartant de la fiction pour utiliser ses propres expériences, souvent « brutales » pour nourrir son art.

« Ce n'était pas prémédité, mais j'en suis venue à ne plus croire en la fiction. Elle me paraît insuffisante pour parler de la vie, de la désespérance. Je voulais rompre les barrières de la pudeur, parler sans pudeur de la manière dont l'amour avait été un échec dans nos vies, de la pire manière, de la manière la plus douloureuse », raconte l'artiste.

« Cette pièce est une vengeance », ajoute-t-elle. « La vengeance est le moteur de mon théâtre. Sans la vengeance, Shakespeare n'existerait pas, pas plus que le comte de Monte-Cristo qui est derrière chacun de mes pas ».

Angélica Liddell, âgée de 40 ans, avait créé un choc l'an dernier au Festival d'Avignon où elle avait présenté deux de ses spectacles « La Casa de la fuerza » (« La Maison de la force ») et « El ano de Ricardo » (« L'année de Richard »).


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