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10 juillet 2011

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Hermann Fuster, condamné à six
mois de prison et suspendu de son
emploi au Conservatoire de musique
d'Agen : un scandale

Hermann Fuster, condamné à six mois de prison avec sursis pour avoir empoigné par la veste Nicolas Sarkozy, a été suspendu provisoirement de son emploi au Conservatoire de musique et de danse d'Agen et passera en conseil de discipline, a indiqué aujourd'hui la mairie de la ville.

Hermann Fuster est « un employé de la mairie d'Agen, titulaire de la fonction publique territoriale et donc soumis, comme tous les fonctionnaires, à des obligations », rappelle dans un communiqué le député-maire d'Agen, Jean Dionis du Séjour, qui estime que « par rapport à ces obligations, l'acte d'H. Fuster est clairement une faute avérée ». « C'est pourquoi, en application des textes en vigueur, la municipalité d'Agen a décidé de saisir le conseil de discipline de la mairie qui sera présidé par un magistrat du tribunal administratif », poursuit le maire.

Estimant la présence du jeune homme « non souhaitable parmi le personnel municipal », la mairie lui a notifié hier « sa suspension a effet immédiat jusqu'à la réunion du conseil de discipline », dont la date n'a pas été précisée.

Hermann Fuster, 32 ans, a été condamné à six mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel d'Agen pour avoir violemment agrippé par la veste le président de la République Nicolas Sarkozy lors d'un bain de foule à Brax (Lot-et-Garonne) le 30 juin.  Le tribunal a assorti sa peine d'une mise à l'épreuve de trois ans, d'une obligation de soins en milieu hospitalier et d'un stage de citoyenneté de deux jours.

Le parquet n'a pas fait appel de cette condamnation. A l'audience, l'employé municipal avait assuré avoir plutôt voulu pousser « un coup de gueule » que « mettre un poing dans la gueule » du président de la République qui n'a pas porté plainte. Mais on peut penser que ce Président à l'espriot étroit, vindicatif, teigneux et revanchard, n'est pas pour rien dans les sanctions disproportionnées et sans fondement dont est victime l'employé du Conservatoire de la ville d'Agen. Cela méritait tout au plus une verbalisation de simple police, et encore. Quant à la hargne de la ville d'Agen, on croit rêver : quel abus de pouvoir !

10 juillet 2011

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Natalia Romanenko à Marseille

10 juillet 2011

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John McLaughlin au Casino de
Paris

Le guitariste John McLaughlin sera à l'affiche du Casino de Paris le 12 juillet avec « 4th Dimension ». Le musicien, qui alterne depuis le milieu des années 70 une carrière de musicien acoustique et une autre plus tournée vers l'électricité et le jazz-rock, avait initié cette formation percutante et électrique en 2004. Il l'a relancée l'année dernière, avec deux nouveaux musiciens par rapport à la formule d'origine dont le bassiste franco-camerounais Etienne M'Bappé. Outre le Casino de Paris, ce groupe emmené par l'un des pionniers du jazz rock sera également en juillet aux festivals Jazz à Vannes, le 28, et Jazz in Marciac, le 30.

10 juillet 2011

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Afrocubism en tournée

AfroCubism, un ensemble qui consacre la rencontre magique des musiques de l'Ouest africain et de l'Oriente cubain, emmenée par deux guitaristes exceptionnels, Eliades Ochoa et Ddjelimady Tounkara, est cet été dans les festivals: Les Suds à Arles (15 juillet), Les Estivales à Perpignan (17), Fiest' A Sète (3 août), Jazz in Marciac (4), le Bout du Monde à Crozon (6).... Afrocubism aurait dû naître en 1995, mais une histoire de passeports égarés avait fait échouer le projet. Il a enfin vu le jour en 2010, avec un album sur le label Word Circuit et une première tournée. Outre Eliades Ochoa et son Grupo Patria, cette formation compte deux autres prestigieux musiciens maliens, Toumani Diabate (kora) et le chanteur Kasse Mady.

10 juillet 2011

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Playing for Change : « Songs
Around the World Part 2 »

Playing for change, une fondation qui œuvre pour la paix dans le monde à travers la musique, publie « PFC 2: Songs around the world » un CD accompagné d'un DVD réunissant plus de 125 musiciens de 25 pays du monde, du Japonais Hirmitsu Agatsuma au Sénégalais Babaa Maâl, des Afro-américains Keb Mô et Taj Mahal à l'Indien D. Chandrajit.

Playing for Change a déjà financé la création de trois écoles de musique destinées aux enfants n'ayant pas accès à l'enseignement musical.

Mark Johnson, ingénieur du son américain, est à l'origine de cette Fondation. Il a eu l'idée géniale de monter en 2009 un clip, « tand by me » : ce hit de la soul est interprété, grâce à un savant montage, par divers musiciens de rue de la planète formant une chaîne, et prend l'accent des pays d'origine de ces musiciens. Ce clip a été visionné plus de 30 millions de fois sur internet. Depuis, Mark Johnson a publié un premier disque, organisé des tournées, avant la parution de ce « Songs Around the World Part 2 ».

10 juillet 2011

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Le chanteur argentin Facundo
Cabral abattu au Guatemala

Le compositeur-interprète argentin Facundo Cabral, 74 ans, très connu en Amérique latine, a été abattu samedi à Guatemala où il avait donné deux récitals la semaine dernière.

« Je ne sais pas comment cela s'est passé, ni pour quelle raison, parce que Facundo est connu dans le monde entier et je crois que personne n'a d'intérêt à le tuer », a déclaré son imprésario David Llanos à des journalistes sur les lieux du crime.

Le chanteur se rendait samedi à l'aube à l'aéroport de Guatemala pour se rendre au Nicaragua lorsque le véhicule tout-terrain blanc dans lequel il circulait a été mitraillé par des hommes non identifiés armés de fusils d'assaut.

Facundo Cabral, qui était assis à côté de David Llanos, qui conduisait. Il a été frappé par plusieurs balles et est mort sur les lieux de l'attaque où des centaines de personnes se sont rassemblées moins de deux heures après en brandissant des pancartes réclamant la fin de la violence.

« Nous étions en train d'arriver à l'aéroport pour aller au Nicaragua. Je ne sais rien de plus et je ne sais pas se qui s'est passé. Mais c'est affreux », a déclaré David Llanos.

Un autre véhicule, dans lequel avaient pris place les gardes du corps de l'artiste, a reçu environ 25 balles, mais personne n'a été blessé, selon la police.

Le président du Guatemala, Alvaro Colom, est « consterné par cette lâche agression », a annoncé le secrétaire du service de communication de la présidence, Ronaldo Robles. « C'est triste que cet homme qui chantait l'amour, la paix et la joie ait été tué par des salopards au Guatemala », a-t-il ajouté.

Le président gualtématèque a promis de « trouver ces criminels et de faire justice ». Dans un communiqué, la présidence du gouvernement a indiqué qu'aucune hypothèse n'est écartée, allant « du vol à l'attaque ciblée ».

L'ambassadeur des Etats-Unis à Guatemala, Stephen McFarlan, s'est rendu sur les lieux et a proposé l'aide de son pays pour enquêter sur ce meurtre, « si le gouvernement le souhaite ».

La Guatémaltèque Rigoberta Menchu, Prix Nobel de la Paix 1992, s'est aussi rendue sur place. Condamnant un « crime qui inspire la terreur », la leader indigène a déclaré soupçonner que l'artiste ait été « assassiné pour ses idées ».

Le président colombien Juan Manuel Santos a condamné l'assassinat. « Tous en Amérique Latine et en Colombie, nous sommes sans doute des fans de Facundo Cabral », a-t-il déclaré.

Son homologue équatorien Rafael Correa a estimé que le crime pouvait être un acte de vengeance parce que le chanteur a été « un critique féroce de l'extrême droite et des dictatures ».

Au Salvador, le parti de gauche issu de la guérilla du Front Farabundo Marti pour la libération nationale (FMLN) a condamné un acte « vil et lâche contre une personne qui a chanté la souffrance des peuples latino-américains ».

Facundo Cabral, né le 22 mai 1937 dans la province de Buenos Aires, a eu une enfance misérable après que son père eut abandonné sa femme et ses six enfants. Il était connu pour ses chansons ironiques et ses compositions musicales. La chanson « No soy de aqui ni soy de alla » (« Je ne suis ni d'ici, ni d'ailleurs ») l'a propulsé vers la célébrité dans les années 1970.

Il s'était exilé au Mexique durant la dictature militaire argentine 1976-1983). Il se vantait de ne rien posséder et vivait en nomade, allant d'hôtel en hôtel. Il disait avoir visité plus de 150 pays. Appelant sans relâche à la paix, il avait été distingué en 1996 par l'Unesco qui l'avait nommé Messager mondial de la paix.

Le Guatemala, où sévissent bandes de malfaiteurs et narcotrafiquants, est l'un des pays les plus violents d'Amérique Latine, avec une moyenne de 18 assassinats quotidiens.

 

 

10 juillet 2011

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Concert gratuit de Riccardo Muti à
Nairobi « pour élargir les cœurs »

L'un des chefs d'orchestre les plus renommés, l'Italien Riccardo Muti, a donné samedi un concert gratuit devant quelques milliers de spectateurs enthousiastes dans un parc de Nairobi, pour « élargir les cœurs », a-t-il indiqué à l'AFP.

Deux cents musiciens de l'Orchestre Cherubini, renforcés pour l'occasion par autant de choristes et instrumentistes kényans, ont fait retentir l'air du chœur des esclaves de l'opéra « Nabucco » de Verdi, en final d'un concert sans précédent dans le parc public Uhuru, en plein cœur de Nairobi.

L'événement a fait se succéder des danses traditionnelles kényanes, des spectacles d'acrobates et de contortionnistes, et les airs célébrissimes de « Norma » de Bellini, de « Rigoletto » et de « La Force du destin » de Verdi, sous la direction d'un Muti ravi et très détendu.

« Cela montre une nouvelle fois que la musique a beaucoup plus de pouvoir que les mots, et souvent des musiciens qui jouent ensemble et ressentent les mêmes choses peuvent obtenir des choses que les responsables politiques et les ambassadeurs ne peuvent pas », a commenté le chef d'orchestre interrogé par l'AFP après le concert.

« La musique peut élargir le cœur des gens et répandre un sentiment d'amour entre les pays », a estimé M. Muti, dont c'était le premier concert en Afrique subsaharienne.

« Là où il n'y a pas d'amour, vous avez des tragédies », a-t-il poursuivi, évoquant « le fait que dans le monde, en ce moment, de nombreux enfants meurent de faim et de maladies, alors que les pays riches ne font presque rien ».

Près de 10 millions de personnes, au Kenya, dans la Somalie voisine et dans d'autres pays de la Corne de l'Afrique, nécessitent une aide humanitaire en raison d'une sécheresse due à deux saisons consécutives sans pluie, incitant l'ONU à lancer un appel à la mobilisation internationale.

Le concert était organisé par le Festival de Ravenne (Italie) qui a instauré, en commençant par Sarajevo en 1997, le principe d'un concert annuel délocalisé, baptisé « les routes de l'amitié ». Les revenus de parrainage obtenus à l'occasion du concert de Nairobi serviront à financer des études de jeunes du bidonville de Kibera, à Nairobi, le plus grand du Kenya.

 

 

10 juillet 2011

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La Serbie mise sur les festivals
internationaux de musique

Soucieuse de se donner l'image d'un pays tourné vers l'Europe et éloigné de son passé guerrier, la Serbie, candidate à l'UE, mise sur les festivals internationaux de musique de la saison d'été pour attirer un nombre croissant de touristes.

Le plus célèbre d'entre eux, le festival d'Exit, s'est ouvert jeudi à Novi Sad (nord), proposant en tête d'affiche des formations telles que Arcade Fire, Pulp, Jamiroquai, Portishead, ou encore Nick Cave avec son groupe Grinderman et Underworld.

« Nous nous occupons de la promotion des trois festivals qui ont lieu en août en l'espace d'une dizaine de jours et d'Exit qui se déroule début juillet. L'idée est d'inciter les touristes étrangers à assister à au moins deux d'entre eux et de passer davantage de temps en Serbie », a déclaré à l'AFP Aleksandar Susa, de l'Organisation du Tourisme en Serbie (TOS).

La TOS a mis en place un site internet www.soundsofsummer.serbia.travel qui présente ces quatre festivals, contient des informations utiles aux possibles visiteurs ainsi que des contacts.

Privé des atouts naturels somptueux de ses voisins croates ou de la Grèce, qui s'enorgueillissent de leurs côtes spectaculaires et de leurs sites historiques, les autorités serbes réfléchissent depuis quelques années aux moyens de développer le tourisme dans leur pays.

Quelques projets sont en cours d'étude, comme des itinéraires archéologiques ou la visite de monastères, mais Belgrade est désormais conscient de l'impact touristique que peuvent revêtir les grandes rencontres musicales de l'été, qui attirent pour la plupart un public jeune.

Il s'agit là aussi pour les autorités serbes d'imposer une nouvelle Serbie festive, sans lien avec le passé guerrier du pays, dans les années 90, qui lui a valu plusieurs années d'isolement international qui ont beaucoup marqué les esprits.

La Chambre de commerce serbe évalue à des dizaines de milliers le nombre d'étrangers qui assistent d'ores et déjà à chacun de ces événements en Serbie et à des millions d'euros les revenus que génèrent ces visiteurs.

Selon la mairie de Novi Sad, l'influence économique directe du festival d'Exit sur la ville s'est chiffrée l'année dernière à 13,5 millions d'euros.

Le festival de la trompette à Guca — cette année du 8 au 14 août —, un instrument traditionnel prisé par les Roms dans le sud-ouest de la Serbie, a attiré l'année dernière 800.000 personnes en dix jours, dont des dizaines de milliers d'étrangers venus pour savourer la musique de fanfares mais encore plus des soirées fort animées et bien arrosées, dans cette petite ville du sud-ouest de la Serbie.

Le festival de jazz Nisville à Nis (sud) — du 11 au 14 août — est plus sobre mais se taille, en dépit de quelques difficultés financières, une place parmi les grand rendez-vous musicaux après avoir déjà été l'hôte de noms tels Solomon Burke, Brand New Heavies ou encore Roy Hargrove.

Le festival de la bière « Belgrade beerfest » — du 17 au 21 août — est de loin le plus fréquenté avec 900.000 entrées en 2010, dont plus de 70.000 étrangers. Il propose du rock, la plupart du temps, surtout régional mais aussi international. Le célèbre punk rocker américain Marky Ramone, ex-batteur des Ramones, sera de la partie cette année.

Cette année, entre 25.000 et 30.000 étrangers sont attendus à Exit, principalement venus de Grande Bretagne, mais aussi de la région (ex-Yougoslavie), de Nouvelle Zélande, d'Australie, du Mexique et de pays de l'Union européenne, selon les organisateurs du festival.

 

10 juillet 2011

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Festival d'Avignon: l'enfance au
cœur des préoccupations

Sacralisé ou manipulé, l'enfant, mis à l'honneur dans la cour du Palais des Papes par une chorégraphie de Boris Charmatz, est au cœur des préoccupations de maints chorégraphes ou metteurs en scène invités au Festival d'Avignon.

Pour Charmatz, « artiste associé » du Festival, qui a créé « Enfant » spécialement pour la cour du Palais avec 27 garçons et filles âgés de 6 à 12 ans, l'enfance est une question « cruciale », « liée à une vraie angoisse politique aujourd'hui ».

« Bien sûr, il y a la pédophilie qui fait régulièrement la première page des journaux. Mais il y a aussi tout ce discours qui dit que les enfants sont surprotégés, gâtés, et un ensemble de questionnements liés à l'école, à quoi elle forme, au chômage. Le fait aussi qu'on cherche à repérer dès leur très jeune âge s'ils seront délinquants », explique-t-il à l'AFP.

Dans son spectacle, des enfants endormis, inertes, sont portés, ballottés, secoués, caressés, roulés par des adultes au son de cris d'oiseaux, dans une chorégraphie qui monte peu à peu en puissance, jusqu'à la violence d'une enfance « manipulée ». Une enfance qui serait « en partie victime de nos maux contemporains », selon Boris Charmatz.

« Il y a une frénésie du monde adulte qui ne tient pas du tout compte du souffle des enfants », juge le metteur en scène Cyril Teste, qui a choisi, dans « Sun », de montrer non pas l'enfant face à la société mais « dans sa solitude », « sa bulle ».

« Sun » part d'un fait divers survenu il y a deux ans en Allemagne, où deux enfants de 6 et 7 ans, accompagnés de leur petite sœur de 5 ans, ont quitté leur maison endormie pour aller se marier en Afrique.

Cyril Teste décide de « transgresser ce fait divers pour un objet plus poétique », en gardant néanmoins « ce qui peut résonner à l'intérieur de nous ». Sa pièce, silencieuse, onirique, utilise les techniques numériques pour recréer l'univers intérieur de l'enfant, « une parenthèse dans une société tellement addictive qu'elle en oublie ses enfants ».

Teste donne à voir l'« enfant créateur »: « il tire le premier trait de son dessin et le volume (du décor) se fabrique », affirme le metteur en scène. Un enfant qui est aussi « le rendez-vous d'un adulte avec lui-même ».

Avec « Petit projet de la matière », Anne-Karine Lescop a choisi quant à elle « d'atteindre des enfants qu'on n'atteindrait pas autrement », en recréant une chorégraphie d'Odile Duboc avec 16 élèves d'une école élémentaire de Montclar, zone urbaine sensible d'Avignon.

« Je ne voulais pas tomber dans un formalisme du geste », explique-t-elle, de crainte de les étouffer. Elle cherche au contraire à « garder la fragilité, la vibration, l'incandescence, des capacités de spontanéité et de brusquerie très belles » de ses petits danseurs.

« Les enfants s'accaparent la pièce, deviennent autonomes, créatifs d'une forme d'utopie par rapport à une communauté de corps ». « Ils acceptent le poids de l'autre, l'autre dans ce qu'il est », ajoute-t-elle.

Angelica Lidell veut au contraire « parler de l'enfance massacrée », dans « Maldito sea el hombre que confia en el hombre; un projet d'alphabétisation ». « Grandir est une histoire de terreur », dit cette metteuse en scène et actrice espagnole, qui fut par « sa rage » la révélation du festival 2010.

« Je n'ai pas connu un enfant qui soit devenu un bon adulte »: tels sont les mots par lesquels commence sa pièce, aux accents désespérés. Selon elle, l'amour trahi fait le lit de la vengeance.


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