______________________________ Pygmalion
dirigé par William Christie le 4 juillet sur France 2
4 juillet 2011
______________________________ Concours de chant du Belvédère
:
succès de l'Américaine Willis- Sörensen
La jeune soprano américaine
Rachel Willis-Sörensen, âgée de 27 ans, a remporté
dimanche à Vienne le 30e concours international de chant Hans Gabor Belvédère.
Rachel Willis-Sörensen a triomphé
tant dans la catégorie opéra que dans la catégorie opérette
en interprétant respectivement un air du « Tannhäuser
»
du compositeur allemand Richard Wagner et un air de « La Chauve-souris
»
du compositeur autrichien Johann Strauss.
Les 2e et 3e prix dans la catégorie
opéra sont allés au ténor sud-coréen Sehoon Moon
et à la soprano turque Simge Buyukedes, qui a également obtenu
le Prix des critiques internationaux.
Dans la catégorie opéra
de chambre, le 1er prix a été remporté par la soprano russe
Ekaterina Bakanova, âgée de 26 an
4 juillet 2011
______________________________ Les médiathèques
des Hauts-de- Seine se mettent au vert
Du 1er juillet au 31 août,
le Conseil général des Hauts-de-Seine accueille pour la deuxième
année consécutive « La médiathèque se met
au vert » sur la grande pelouse en face de la Halle au parc départemental
de l'Ile Saint-Germain à Issy-les-Moulineaux.
Les bibliomanes sont attendus tous
les mardis, mercredis et jeudis après-midi, de 15h à 17h*, pour
consulter des albums, romans jeunesse, contes, nouvelles, BD, journaux, magazines...
Des lectures ponctuelles seront également proposées par les bibliothécaires.
Pour cette nouvelle édition,
le Conseil général reconstitue un véritable salon de lecture
avec chaises, tables de jardins, coussins, plaids... pour apprécier davantage
les plaisirs de la lecture.
A noter : Cette année, le
réseau des médiathèques de Boulogne-Billancourt participe
à cette manifestation organisée par la Médiathèque
des Chartreux (Issy-les-Moulineaux) avec le soutien du Conseil général.
Une politique pérenne autour
du livre et de la lecture publique
Le Conseil général
des Hauts-de-Seine soutient les établissements de lecture publique en
finançant la construction et la modernisation des nouveaux équipements
des médiathèques et bibliothèques communales ou associatives.
Le Conseil général
organise également chaque année « La Science se livre »
et le prix littéraire du même nom. Ce moment fort de la saison
culturelle altoséquanaise est une opération de médiatisation
des connaissances scientifiques et techniques portée par l'implication
des bibliothèques du département. Au total, les Hauts-de-Seine
comptent 41 bibliothèques associatives et communales.
Informations pratiques
Du 1er juillet au 31 août
; Tous les mardis, mercredis et jeudis après-midi de 15h à 17h
; Sur la grande pelouse en face de la Halle de l'Ile Saint-Germain- 170, quai
de Stalingrad à Issy-les-Moulineaux; Gratuit ; Renseignements Grand public
: (Conseil général) 01 47 29 34 19 - (Médiathèque
des Chartreux) 01 41 23 81 62.
* (sauf le 14 juillet et en cas
d'intempéries)
4 juillet 2011
______________________________ Les Eurockéennes de Belfort,
résolument rock n'roll, renouent avec le succès
Les Eurockéennes de Belfort
ont renoué avec le succès pour leur 23e édition, en attirant
en trois jours près de 95.000 spectateurs, grâce à une programmation
faisant la part belle aux poids lourds du rock: Motörhead, Arctic Monkeys
et Arcade Fire.
Sous un soleil rayonnant, les festivaliers
ont plébiscité ce retour aux sources du festival belfortain, ainsi
que des découvertes de qualité, effaçant le mauvais souvenir
de la baisse de fréquentation enregistrée en 2010 (75.000 visiteurs).
Le festival a affiché complet
samedi, avec 33.000 spectateurs, dont beaucoup étaient venus voir Motörhead,
qui se produisait pour la première fois sur la presqu'île du Malsaucy.
En 2001, le groupe avait annulé sa venue au dernier moment.
Armés de drapeaux, T-shirts
et tatouages à l'effigie du groupe vétéran du hard rock,
les fans ont apprécié la prestation de Lemmy Kilmister, 65 ans,
leader inoxydable et dernier membre permanent du groupe à la tête
de mort. Solos de batterie à couper le souffle et guitares saturées
étaient au rendez-vous pour une présentation énergique
des titres de « The World is Yours » (EMI Music), sorti en février
2011.
Dans la foulée, les Américains
de Queens Of The Stone Age (QOTSA) emmenés par Josh Homme ont donné
une prestation remarquable. Leur stoner rock efficace, relevé de notes
plus pop et électroniques, a conquis les festivaliers. Kyuss Lives !
a également fait vibrer les amateurs de rock pur et dur.
Les valeurs sûres de la scène
française Moriarty et The Do ont retrouvé leur public désormais
fidèle en fin d'après-midi dimanche. La soirée devait continuer
avec Beady Eye, Arcade Fire et Arctic Monkeys.
Devant 30.000 spectateurs, vendredi,
les festivités avaient commencé en douceur avec le dispositif
acoustique du Nigérian Keziah Jones, suivi des rythmes reggae du rasta
ivoirien Tiken Jah Fakoly et des Français de Tryo, qui se produisaient
aux Eurockéennes en exclusivité française.
Juste avant eux, la pop ultra énergique
du duo britannique The Ting Tings avait arraché les spectateurs à
leur torpeur. Explosive, la chanteuse Katie White et son acolyte Jules de Martino,
à la batterie, ont fait vibrer le dansefloor.
La révélation belge
Stromae, au premier album multi-récompensé « Cheese
»,
Paul Kalkbrenner et The Shoes ont ensuite transformé le site en véritable
discothèque à ciel ouvert. En revanche, le projet électro
de Beth Ditto n'a pas rencontré le succès escompté.
Parmi les découvertes, la
jeune Anglaise Anna Calvi a envoûté les premiers festivaliers de
sa voix grave et de son charisme époustouflant. Les Australiens de True
Live, les Français de Cheers ou de Mars Red Sky et les Américains
de Mona ont fait un passage remarqué.
4 juillet 2011
______________________________ Quarante ans après, les
fans de Jim Morrison se recueillent au Père-Lachaise
Parmi les fans de Jim Morrison
réunis autour de sa tombe au Père-Lachaise dimanche à Paris,
la grande majorité n'était pas née lorsqu'il était
au sommet de sa gloire. Mais qu'importe, ils n'auraient pour rien au monde manqué
de rendre hommage à leur idole, décédée il y a 40
ans.
Vêtus de tee-shirts à
sa gloire, de plus ou moins bon goût, ils s'amoncèlent autour de
la tombe du mythique chanteur des Doors, mort à Paris le 3 juillet 1971.
Protégée par des
barrières, la sépulture est constellée de photos, poèmes,
fleurs, bougies et objets divers. Des bâtons d'encens se consument et
- signe de la dévotion qui entoure le personnage - plusieurs visiteurs
restent de longues minutes silencieux et profondément recueillis.
Les gens vont et viennent. Toutes
les générations sont représentées, mais parmi la
centaine de personnes présentes, la majorité a moins de 40 ans.
« J'ai passé la moitié
de ma vie à penser à Jim Morrison. Ce n'est pas seulement un chanteur
»,
confie David Martin, Italien de la région de Trévise.
Il est venu avec une petite dizaine
d'amis, tous trentenaires et fanatiques du chanteur. « On était déjà
là pour les 30 ans (de sa mort). Et on sera encore là pour les
50 ans ».
« Rien n'est daté. Sa
musique, ses textes, ses messages, tout est actuel chez Jim Morrison »,
ajoute son compagnon Vanni della Zanna, qui arbore fièrement un tee-shirt
noir, orné du visage de l'idole avec la mention « 03/07/1971-03/07/2011
»,
qu'il a fait confectionner pour l'occasion.
A côté de lui, Fabio
Marcon, qui est également venu du nord de l'Italie, explique que les
Doors leur ont donné à tous « la passion de la musique
»,
et ce au point qu'il a formé un groupe, « The Shaman's Blues
»,
dont le répertoire est tout entier celui du groupe américain.
Arrivés vers 11h00, ils
ont manqué de peu Ray Manzarek et Robby Krieger, ex-claviériste
et guitariste des Doors, attendus en concert le soir même au Bataclan,
et venus autour de la tombe vers 10h30.
« C'était très
émouvant, des gens pleuraient. Tout le monde les a applaudi », témoigne
Catherine Dalençon, 50 ans.
Antoine Thomas et Corentin Naveau,
17 ans, arrivent eux d'Epernay. Ils avouent « être en décalage
»
avec leur génération. « La tendance (de la musique) actuelle,
c'est la facilité, un autre mode de pensée » par rapport à
Morrison, confie Corentin, tout en vantant le « charisme » du chanteur
et poète. « On est nostalgique d'une époque qu'on n'a pas
connu », renchérit son camarade.
Majar Eugen, lui, est de Timisoara
en Roumanie. « Je suis là chaque année, tous les 3 juillet
»,
assure le jeune homme de 29 ans. Il vient de rencontrer Julien Lapierre, 27
ans et venu de Tours. Tous les deux s'accordent pour dire que les mots de Morrison
« ont encore un sens aujourd'hui ».
Eric et Pascale Vermeulen, 49 et
45 ans, viennent tout droit de Belgique avec leur deux fils. « C'était
impossible de louper ça », sourie-t-elle, tout en montrant son époux:
« Jim Morrison, c'est Dieu pour lui ».
« Chez nous, les Doors sont
partout. On a même un médiator de Robby Krieger, qu'il avait jeté
durant un concert. Dans notre chambre, il n'y pas de photos des enfants, il
y a Jim », insiste-elle. En rigolant, elle ajoute que son mari « espère
terminer en enfer ». « Comme ça il pourra boire un coup avec
Jim là-bas ».
4 juillet 2011
______________________________ La sensualité de «
Chico y Rita », hommage à la musique cubaine
Avec les aventures amoureuses de
leurs deux héros « Chico et Rita », à Cuba en 1948, le
réalisateur espagnol oscarisé Fernando Trueba et le dessinateur
Javier Mariscal, signent leur premier film d'animation en rendant un vibrant
hommage à la musique cubaine (sortie mercredi).
Fruit de six ans de travail et
de la passion des deux auteurs pour le jazz et la musique cubaine, ce film d'animation
« pour adulte » met en scène la rencontre entre un pianiste qui
rêve en écoutant des disques de jazz américains et une danseuse.
Et les suit à New York, Paris, Hollywood et Las Vegas, et dans le Cuba
post-révolutionnaire et actuel.
Ce film, qui défile au rythme
d'un boléro, est aussi « une histoire d'amour entre deux amis, nous
deux », déclarait à l'AFP Fernando Trueba, en marge du festival
international du film d'animation d'Annecy le mois dernier, où « Chico
et Rita » avait enchanté le public.
Trueba, oscarisé pour « La
Belle Epoque », se lance ici pour la première fois dans l'animation
et Mariscal, dessinateur barcelonais confirmé - créateur notamment
de « Cobi », la mascotte des Jeux Olympiques de 1992 dans la capitale
catalane - n'avait jamais réalisé de long métrage. Mais
entre les deux, l'alchimie a merveilleusement fonctionné.
A la vitesse de 144.000 formidables
illustrations - 25 dessins par seconde - ce film a requis six années
partagées de « plaisir pur », assure Mariscal.
De Rita, un étudiant en
animation à Annecy, Jacques Lefour, estimait après la projection
qu'elle était « peut-être l'héroïne la plus sensuelle
jamais sortie de la plume d'un dessinateur », dont chaque mouvement, chaque
attitude, exhale le sens du rythme et le désir.
« On était tous les
deux un peu amoureux d'elle. Rita c'est un rêve, c'est LA femme »,
confie Trueba, en signalant que ce film se veut aussi un hommage au grand pianiste
cubain Bebo Valdés, l'âme de « Chico y Rita », ainsi qu'à
tous les musiciens cubains « des années 40, 50 ».
Outre qu'il est un grand nom du
cinéma espagnol, Fernando Trueba est aussi un producteur de musique qui
a notamment produit « Calle 54 » (considéré comme le meilleur
film consacré au latin jazz) et travaillé avec des musiciens aussi
prestigieux que Gato Barbieri, Chucho Valdés, Paquito d'Rivera, Tito
Puente, ou encore avec Bebo Valdés et le chanteur de flamenco La Cigala.
« Je voulais faire un film
avec Mariscal, nous sommes amis depuis Calle 54, dont il a dessiné l'affiche
pour l'album et pour le documentaire, dit-il. Et je suis un admirateur de toujours,
avant même de le connaître ».
« Quand on a évoqué
la possibilité de faire un film ensemble, les thèmes de la musique,
de Cuba, de La Havane et du jazz se sont aussitôt imposés ».
Au début, « c'était
comme un jeu entre nous, et ça nous a pris tellement de temps de réunir
les dix millions d'euros nécessaires, un montant inédit pour un
long-métrage en Espagne », précise Trueba qui est allé
quêter des soutiens financiers en Grande-Bretagne.
« Chico y Rita », présenté
dans de nombreux festivals à travers le monde est « un pari difficile,
risqué, parce qu'il s'agit de cinéma d'animation pour adulte »,
insiste-t-il.
Mais partout la réaction
fut formidable et de « Valse avec Bachir » à « Persépolis
»,
le genre a montré ces dernières années qu'il avait des
adeptes.