musicologie.org —— 26e année,
À l’impossible Ornella Volta s’est tenueJean-Marc Warszawski — Dans les années 1980, Erik Satie est entré dans nos vies, par les nombreux enregistrements discographiques du pianiste Aldo Ciccolini, plus de trente ou quarante ans avant l’intégrale par Jean-Yves Thibaudet (DECCA 2003), puis celle de Jean-Pierre Armengaud (Bayard-musique 2023). C’est en 1989 que les éditions Salabert éditent l’intégrale des pièces pour piano, musiques, notamment les Gymnopédies, qui seront massivement
Concert « La vie des sons », Jeudi 4 décembre 2025, Paris
(Première Loge opéra) Démission de Jean-Louis Grinda : avis de tempête sur les chorégies d’orange
Alfred Caron
Alain Lambert
Frédéric Léolla
Frédéric Norac
Michel Rusquet
Michaël Sebaoun
Jean-Luc Vannier
Jean-Marc Warszawski
Douze cédés jazzy pour aborder décembreAlain Lambert — Letter to Bill du duo Nicaise-Soler, Casbah Qassioun du Shems Bensali 5tet, Baryon Acoustic Oscillation du Janis Fedotovs 4tet, Le temps d’écrire du Louis Bao Lao 4tet, Jeux de mains du Lenni Torgue 5tet, Proximity Alert du Russ Lossing trio, Célébration du Texier-Marguet 4tet, Dopamine du Jean Charles Aquaviva trio, Rust du Nola 4tet d’Amaury Faye, Lili du Tom Bourgeois 4tet, KLT & Friends du Kévin Larriveau trio et Shiraz de Dhafer Youssef.
Frédéric Léolla — Rbert, preux chevalier, aime Isabelle, qui l’aime en retour. Mais celle-ci est destinée au chevalier qui vaincra au tournoi. Comme Robert ne rencontre que des obstacles (il perd ses armes au jeu, il est éloigné du tournoi par un être chimérique…), il désespère de se marier avec sa belle. Mais Bertram, son ami, lui propose « son aide ». Le spectateur découvrira que Bertram n’est autre qu’un démon, que Robert est en fait fils de Bertrand, que celui-ci prétend que Robert enlève de force Isabelle et qu’il fait un pacte avec le Diable, que la mère morte de Robert veille sur lui
Rousslan et Ludmila à l’Opéra de Hambourg : vraiment dommageFrédric Léolla — Il est devenu habituel que les metteurs en scène d’opéra plaquent une histoire bien différente de celle conçue par librettiste et compositeur. Et je ne suis pas sûr que cela soit bénéfique ni pour le spectateur, obligé de céder à la concentration sur la musique pour se demander quel est le sens de ce qui se passe sur scène, ni pour la partition, souvent défigurée et vidée de ses intentions par la nouvelle histoire.
Récital Mūza Rubackytė Salle Gaveau ParisLa pianiste franco-lituanienne Mūza Rubackytė donnera un récital rendant hommage au plus célèbre compositeur de son pays, Mikalojus Konstantinas Čiurlionis, dont on célèbre cette année le 150e anniversaire. Créateur d’une exceptionnelle polyvalence, il a laissé un riche héritage composé de peintures, pièces musicales et œuvres littéraires originales. Son œuvre est constitutive de la culture lituanienne moderne. L’aéroport de Vilnius a été rebaptisé « Čiurlionis » en 2025.
Progressive Rock Today: Music, People, Politics, May 27-29 2026, Strasbourg
(Reporterre) Dilemme dans le monde de la musique : « On ne mène pas une espèce d’arbre au bord du gouffre pour jouer Vivaldi »
(CNSMD) Concours d’entrée Diplôme d’État de professeur·e de musique 2026-2027
Listening to Fear: Music, Emotion, and Crisis in Eurasia, 1550–1750, 6–8 May 2026, Vienna
Rethinking Piano Performance, 15th March 2026, London
Musicological career paths abroad, 25- 27 February 2026, Roma
Beyond Corelli: Geminiani and the Instrumental Music of his Time, 5-7 June 2026, Lovere
Faste et émotion honorent Joséphine Baker pour la Fête nationale monégasqueJean-Luc Vannier — Lorsque les invités d’une salle aussi vaste que celle du Grimaldi Forum gratifient un spectacle par une immense ovation debout, applaudissant et se trémoussant au rythme d’une musique palpitante, c’est aucun doute la preuve qu’il s’est passé quelque chose. Quel contraste avec l’entrée en scène, dans une atmosphère aussi hivernale que les températures du moment sur la Côte d’Azur, de Rachel Valery qui incarnait Joséphine Baker. C’est donc une réussite pleine et entière qui a salué, mercredi 19 novembre, ce « Bonsoir Monte-Carlo », une « Grande revue » spécialement conçue par l’opéra de Monte-Carlo pour le 50e anniversaire de la disparition de Joséphine Baker et ce, dans le cadre de la Fête nationale monégasque qu’honoraient de leur
Sexe et Opéra (XX. 1) La VestaleFrédéric Léolla — Revenant à Rome après une campagne victorieuse, le général Licinius apprend que sa bienaimée Julia est devenue vestale, vouée donc à la virginité. Il veut néanmoins l’enlever et se présente dans le temple alors qu’elle est seule, chargée de veiller sur le feu sacré. Or, tandis qu’ils chantent passionnément, le feu sacré s’éteint. Licinius, pressé par Julia, arrive à quitter le temple avant que le Souverain Pontife n’arrive et condamne Julia à mort. Au troisième acte Julia va être enterrée vivante malgré les supplications de Licinius, qui veut se présenter comme seul coupable. Mais le feu sacré miraculeusement se rallume, preuve que la divinité ne veut pas que les amoureux soient ni condamnés ni séparés. Tout finit dans la joie et le ballet.
Le pianiste Julian Travelyan, dix ans après Jean-Marc Warszawski — Le 14 novembre dernier, le Conservatoire Rachmaninoff Paris et Michel Dalberto, dans le cadre de sa « carte blanche », conviaient le pianiste Julian Travelyan à se produire en récital.
Nous avons entendu, et vu par la même occasion, ou vice versa, Julian Travelyan il y a dix ans
Le grand embrasement, Music for a madking, ensemble à vent Into the Winds, anonymes, Magister Grimace, Johannes Haucourt, Richard de Bellengues (Cardot), etc., Ricercar 2025 (RIC 476).
Sexe et opéra (XX.) : sacrilège Frédéric Léolla — Le sexe sacrilège, c’est à dire celui qui enfreint les règles du sacré, peut sembler une curiosité pour une bonne partie du public actuel, voire une excuse un peu « facile » pour créer le conflit opératique. C’est oublier que les opéras du répertoire sont nés à des périodes où l’emprise de la religion était très forte, les limites imposées par le sacré étant perçues comme les plus infranchissables.
Souvent d’ailleurs, pour éviter le scandale, ce n’était pas à la religion du public (très majoritairement chrétien) qu’il était fait référence, mais à des religions que personne ne pratiquait plus (surtout la grecque ou la romaine) ou à des religions pratiquées bien loin, dans des contrées exotiques (Extrême-Orient de préférence).
La Kreislermania d'Amanda Favier et Élodie Soulard Jean-Marc Warszawski — Nous avons eu l’occasion d’entendre Élodie Soulard en pas vrai dans Les Saisons de Piotr Illich Tchaïkovski, qu’elle a arrangées avec Yuri Shishkin et jouées pour le label Nomad Music, il y a trois ans, comme si c’était hier. Un collègue a eu le plaisir de l’entendre en vrai, dans la Petite messe solennelle de Rossini mise en scène, à Paris, Théâtre de l’Athénée où son accordéon remplaçait l’harmonium de l’instrumentation originale.
Macbeth (Tero Saarinen/Marko Nyberg) : en théâtre dansé et jongléAlain Lambert — Macbeth d’après Shakespeare bien sûr, adapté en finnois par Michael Baran pour le chorégraphe finlandais Tero Saarinen. On l’avait découvert il y a presque trente ans, déjà dans le cadre des Boréales, le Festival nordique autour de Caen, avec un solo éblouissant sur le Sacre de Stravinsky. Il est revenu deux fois au théâtre de Caen, depuis. Et le revoilà dans cette adaptation jouée par trois comédiens, trois danseurs et un jongleur.
Charles Valentin Alkan, Grande sonate opus 33, « es quatre âges de la vie », Sonatine opus 61, Pierre Réach (piano). Anima 2025 (ANM 250301).
The Silk Roads, œuvres de Sheng Song, Shady Hanna, Camal Abdelz Rahim, Maurice Ravel, Florentine Mulzan, Lodovico Beretta, Ensemble instrumental sous la direction de Mostafa Fahmy, Indésens Calliope 2025 (IC 091).
Folksongs : tour du monde, Maîtrise de Toulouse, sous la direction de Mark Opstad, 21 chants populaires du monde entier. Anima Nostra 2024 (AN 0008).
Sexe et opéra (xix. 18) : LuluFrédéric Léolla — Lulu, est l’amante du docteur Schön qui l’a rencontrée alors qu’elle exerçait la prostitution pour le compte du vieux Schigolch, premier amant ou père — le doute plane — de Lulu. Le riche docteur Schön l’a mariée au docteur Goll, puis à un peintre. Mais les deux maris successifs meurent à cause des trahisons de Lulu. Elle va forcer le docteur Schön à se marier avec elle, malgré le rabaissement social que cela représente pour le riche docteur. Une fois mariée, elle va même arriver jusqu’à le tuer en tirant sur lui. Mais sa cohorte d’admirateurs, parmi lesquels Alwa, le propre fils du docteur Schön, va tout faire pour la tirer de prison. Elle sera
Faust de Gounod à la Wiener Staatsoper : lourde dyspepsie scéniqueJean-Luc Vannier — « Tout ce qui est excessif est insignifiant » se plaisait à dire Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord. Il est des metteurs en scène à l’ego surdimensionné — une pathologie assez répandue dans cette profession — et dont le travail scénographique, loin de s’évertuer à embellir l’œuvre comme l’aquarelle rehausse le croquis, s’échine, envers et contre tout, à faire passer leur ambassade personnelle. Pourquoi pas à la condition que cette dernière s’insère avec habilité dans l’ouvrage et qu’elle en devienne même la pointe aiguisée, le piment à l’image, oserons-nous dire, de « la sauce qui fait le rôti » : la communication du message sera d’autant plus réussie qu’elle ne dénature pas l’essence de l’opus.
Solo et duo au conservatoire Rachmaninoff ParisLe 21 novembre 2025, le pianiste Ilan Zajtmann proposera un programme d'œuvres de Ludwig van Beethoven en prémisse du Concours international de Bonn en décembre prochain.
Le 5 décembre 2025, ils s'y mettront à deux dans un programme d'œuvres raffinées d'Ernest Bloch, Karol Szymanowsky, Maurice Ravel, avec la violoniste Élise Bertrand, qui jouera également de ses compositions, et le pianiste Gaspard Thomas.
Né en 2001 dans une famille de musiciens, Ilan Zajtmann a commencé l’apprentissage du piano avec son père dès l’âge de 3 ans. Il se familiarisa très tôt avec la scène. En 2014, il intégra le Conservatoire national supérieur de musique et de
Kallirhoe par le Wiener Staatsballett : la beauté et l’émotion à l’état chorégraphiquement purJean-Luc Vannier — C'est à une triple invitation, à l’amour, à la beauté et à l’aventure, que le Wiener Staatsballett nous conviait, lundi 10 novembre, avec Kallirhoe, une pièce antique écrite par Chariton d’Aphrodise — écrivain grec du second siècle de notre ère — dont
MÜLLER RETO, Rossini : profilo Biografico-cronologico, Fondazione Rossini, Pesaro, 2025 [52 p ; ISBN 973-12-80640-55-0 ]
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Cahiers Maria Szymanowska (7) : Parler du corps. Société Maria Szymanowska, Paris 2025 [212 p. ; ISBN 978-2-48764-602-5 ; 20 / 14 €]
Martinez Yseult, Händel et ses héroïnes : un imaginaire de la puissance des femmes. « Lire le xviie siècle » (88), Classiques Garnier. Paris 2025 [651 pages].
Jean-Michel Nectoux (éditeur), Lettres à Marie (1882-1924) : la correspondance inédite de Gabriel Fauré avec son épouse. « Correspondances / Musique », Le Passeur, Paris 2024 (576 p. ; ISBN 978-2-38521-019-9 ; 25,00 €].
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