Actualités musicalesvendredi 16 mai 2014La musique de scène en France (1870-1940) Journée d'étudesAppel à communications Paris, 16 mai 2014 7e Petite Biennale de Musique Française (Patrimoines et Langages Musicaux (EA 4087), Observatoire Musical Français (EA 206), Université de Paris-Sorbonne (Paris IV) Entendue sans toujours être écoutée, souvent mésestimée, la musique de scène sera au cœur de la 7e Petite Biennale de Musique Française ; consacrée aux musiques originales interprétées lors de représentations théâtrales durant la IIIe République, cette journée d'études entend éclairer par des approches croisées ce patrimoine méconnu du public et peu étudié par la critique. Des problématiques esthétiques permettront d'interroger les rapports complexes liant le texte et la musique : tout en étant l'occasion de rappeler des questions inhérentes au genre (musique intra ou extradiégétique, rôle dramaturgique des interventions musicales, fragmentation de l'écriture, modalités de présence de la musique dans le texte dramatique et ses didascalies...), elles pourront ouvrir la réflexion sur les grands enjeux de la composition pour la scène : effets de la musique sur le texte et vice versa, confrontation de deux rapports au temps de nature différente, musicalité du texte parlé, imbrication ou autonomie des deux langages, calages et décalages, empathie ou anempathie (celle-ci pouvant aller jusqu'au double discours)... Ces problématiques touchent à des enjeux très vastes : rapports du visuel et du sonore ; questions du sens, de l'émotion et de l'imaginaire ; statut de la musique par rapport au texte (est-elle forcément secondaire ? en vertu de quoi ? certaines créations échappent-elles à cette soumission ?) Comment évaluer, par ailleurs, le caractère nécessaire de ces musiques de scène ou, à l'inverse, leur dimension superflue voire parasite ? Parallèlement à ces interrogations, des approches contextuelles permettront d'envisager la réception de cette part musicale du spectacle dramatique par la critique de l'époque ; on abordera alors non seulement l'influence du contexte historique et l'état d'esprit de certaines périodes (Belle Époque, Années Folles...) mais aussi le contexte musical, ses canons esthétiques et discours théoriques. Se posent ainsi les questions du respect ou de l'écart par rapport à la norme et aux conventions d'écriture, de l'intertextualité ou encore des genres, dans une époque qui résonne des débats autour du Gesamtkunstwerk tout en voyant émerger, avec le cinéma, une autre forme de musique associée à un art visuel. Enfin, des études abordant, à partir d'archives ou de témoignages, la part concrète de la création seront aussi les bienvenues afin d'éclairer le processus d'écriture de la musique de scène, ses conditions de réalisation (musiciens sur le plateau ou dans la fosse, intervenant ou non dans l'action scénique) ainsi que les rapports de travail entre auteur, metteur en scène et compositeur ou l'incidence de la musique sur le jeu des acteurs. Des analyses d'œuvres particulières sont invitées à côtoyer des travaux théoriques plus généraux ou encore des approches diachroniques (au sein de la période concernée) afin d'éclairer le plus largement possible la très riche production musicale créée sur les scènes théâtrales françaises de 1870 à 1940. Une publication réunira les actes de cette journée ainsi que des contributions supplémentaires sur le sujet. En marge de la journée d'études, l'on pourra découvrir la musique de scène de Maurice Emmanuel, Amphitryon, donnée en version scénique aux Dyonisies 2014 (Couvent des Cordeliers, le mardi 25 mars à 20h) et en version-concert (Bibliothèque du Centre Clignancourt) le mardi 8 avril à 13h15. Les propositions de communication (500 mots maximum) seront suivies d'une courte notice biographique incluant l'affiliation et l'adresse électronique. Elles sont à envoyer à Sylvie Douche, Philippe Cathé et Agnès Cambier : Sylvie.Douche@paris-sorbonne.fr Philippe.Cathe@paris-sorbonne.fr agnescambier@free.fr La date limite d'envoi des propositions est fixée au 1er janvier 2014. Actualité de la recherche sur le jazz
Paris, 16 et 17 mai 2014, Paris Journées d'études doctorales et post-doctorales, Université Paris-4 Sorbonne, Institut de Recherche en Musicologie (IReMus). Maison de la recherche, salle D. 116 (28, rue Serpente, 75006, Paris) Ouvertes à tous les jeunes chercheurs dont le sujet porte sur le jazz, ces deux journées visent à leur donner une occasion de faire connaître leur travail et d'en présenter les objets, approches, méthodes et premiers résultats dans le cadre de séances encadrées par des enseignants-chercheurs confirmés. Cette rencontre se donne également pour objectif de rassembler et de faire dialoguer des doctorants et post-doctorants venant de domaines disciplinaires variés (musicologie, histoire, littérature, études théâtrales, philosophie, sociologie ou encore anthropologie), afin de créer un espace de rencontre propice à l'élaboration de projets collectifs. Les deux journées feront l'objet d'un compte-rendu dans le prochain numéro des Cahiers du Jazz. Elles se refermeront sur un concert « Hommage à Duke Ellington » organisé par le département de jazz du Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris et par la Maison du Duke. Les propositions de communication comprendront un titre, un résumé (300-500 mots), et une notice biographique de 100 mots. Elles seront à renvoyer le 1er mars 2014 au plus tard aux adresses suivantes : Péniche Opéra : Chantier Woyzeck
Nous autres, spectateurs, acteurs, créateurs, sommes aujourd'hui sous l'emprise du double chef-d'œuvre que sont le Woyzeck de Büchner (1837) et le Wozzeck de Berg (1925). Le second a mis partiellement de l'ordre au premier, et marque de façon indélébile notre lecture de la pièce. Pourtant, il est essentiel de se poser à nouveau la question de la fascination exercée par Büchner, et du désordre de son Woyzeck. C'est ainsi qu'est née l'idée d'une commande : revenir aux fragments de Büchner afin d'en faire émerger la musique et le livret d'un opéra pour notre temps. Remonter à un état du texte où les personnages ne pas encore constitués en caractères psychologiques, mais flottent dans un état intermédiaire, en marge. Je devrais dire, où les personnages ne sont plus – ou pas encore - des sujets, rejetés qu'ils sont de et par la normalité sociale et par elle, rejetés de leur propre corps, de leur propre identité, condamnés à errer dans des no man's lands à la fois physiques et psychiques, espaces invisibles suppurés par nos sociétés, et où les rapports de pouvoir et de désir toujours balbutient leur reconfiguration, quelque part entre poésie visionnaire et violence sauvage. 16, 17, 18, 19 et 20 mai 2014 au théâtre Jean Vilar de Vitry Chantier Woyzeck Opéra de chambre pour 10 musiciens, 8 chanteurs et 4 enfants Musique Livret et dramaturgie Coproduction Andres, Virgile Ancely Direction musicale Mise en scène : Mireille Larroche
Ensemble L'Itinéraire : le concert des 40 ansL'Itinéraire, ensemble de création musicale, fête ses 40 ans avec deux œuvres majeures du répertoire pour voix et ensemble : Trois Airs pour un opéra imaginaire de Claude Vivier et Les Aragon de Michaël Levinas. Egalement à ce concert des découvertes : Gestalt VII pour flûte solo et ensemble du jeune compositeur belge Frederik Neyrinck et Composition Cinétique, création mondiale de Yassen Vodenitscharov pour ondes martenot, piano et violoncelle. Yassen Vodenitcharov Frederick Neyrinck Michael Levinas Claude Vivier Donatienne Michel-Dansac, soprano Vendredi 16 mai 2014, 20h00,
Conservatoire du XVIIe arrondissement de Paris,
222 rue de Courcelles, 75017 Paris. Entrée libre, réservation conseillée :ensembleitineraire@gmail.com. https://www.litineraire.fr Mathieu Dufour remporte le concours pour le poste de flûte solo au Philharmonique de Berlin
Mathieu Dufour, actuellement flûte solo de l'Orchestre symphonique de Chicago, a remporté le concours ouvert en vue de pourvoir le pupitre de flûte solo de l'Orchestre philharmonique de Berlin. l'audition pour le poste de flûte solo de l'Orchestre Philharmonique de Berlin S'il accepte le poste, il succèdera à Andreas Blau, qui atteindra l'âge de la retraite à la fin de la saison. Mathieu Dufour est originaire de Paris, il a étudié avec Maxence Larrieu au Conservatoire National de Musique de Lyon. Il a remporté de nombreux concours, dont le Concours international de flûte Jean-Pierre Rampal. Il a commencé sa carrière professionnelle en 1993 comme flûte solo de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse et servi au même pupitre au sein de l'Orchestre de l'Opéra National de Paris de 1996 à 1999, puis il a rejoint l'Orchestre symphonique de Chicago.
Benjamin Dupé « Fantôme » Une incroyable expérience sonore et visuelle dans le cadre du festival « Interstices » École Supérieure des Arts et médias de Caen
Par Alain Lambert. Il s'agit bien d'un concert et non d'une simple installation où l'on vient se promener quand on veut, comme dans les autres lieux du festival. Ni d'une performance puisque tout est programmé, et réinstallé avant chaque nouvelle séance. Ici on attend l'heure, on donne son billet, on s'installe dans la pénombre tout en bas de l'auditorium, sur la scène redessinée par le scénographe. Et la nuit venue des profondeurs nous surprend avant que la lumière ne revienne progressivement dans le tumulte des esprits frappeurs et vibreurs. Pendant 50 minutes, il faudra rester assis. Il vaut mieux ne pas être sujet aux angoisses claustrophobes.
Cassadó Gaspar (1897-1966)Né à Barcelone le 30 septembre 1897, mort à Madrid le 24 décembre 1966. Violoncelliste et compositeur, il est le fils de l'organiste et compositeur Joaquín Cassadó Valls (1867-1926), vice maître de chapelle de l'église Nuestra Señora de la Merced de Barcelone. Gaspar Cassadó commence son apprentissage musical avec son père, puis avec le violoncelliste D. March. Parallèlement, il est enfant de chœur à l'église Nuestra Señora de la Merced de Barcelone. En 1904, il intègre de Conservatoire de la ville. Il donne son premier concert public en 1906 avec son frère Agustí au Teatro Novedades de Barcelone. En 1907 (1910 ?), accompagné par son père il gagne Paris. Il forme un trio avec son frère aîné Agustí, « Tin » (déjà connu à Paris), et le pianiste J. Joachim Nin (1879-1949). Il étudie le violoncelle avec Pablo Casals et la composition avec Maurice Ravel. En 1915, après la mort prématurée d'Agustí, il retourne à Barcelone avec son père.
Petites annoncesRecherche renseignements sur les goûts et pratiques culinaires d'Erik Satie Petite chorale près de Roanne cherche chef de chœur Stages individuels de technique vocale et d'Interprétation à Vallauris en juillet et août Cours particuliers de chant à Paris XXe La Hot Gypsy Project, groupe de jazz manouche à Clermont(Ferrand, pour animer vos événements Revue de presse musicale(24 heures, suisse) Gérard Demierre monte Manru, opéra d'Ignacy Paderewski, au théâtre de Beausobre. En français, une première (Le Monde) Faux bonds musicaux (La Presse, Québec) I Musici de Montréal: la ballade des 30 ans (Le Figaro) Le Festival de Hyères en musique et en images (Culturebjox) «Ali Baba», l'opérette à l'honneur à l'Opéra comique (AIAC) Rumba Odemba : Edo Ganga retrace ses 60 ans de carrière musicale (France musique) L'Orchestre symphonique de Pittsburgh auditionne des chiens (Culturebox) Rencontre avec la grande pianiste russe Elisabeth Léonskaja (Vietnam +) Alkan remis au goût du jour par un jeune pianiste vietnamien (France culture) Le RDV du 14/05 avec Catherine RINGER et Stephan KAEGI (France 3 Lorraine) Mirecourt : la belle histoire d'un vrai-faux Stradivarius turco-vosgien S'abonner au bulletin. Collaborations © musicologie.org 2013 Vendredi 16 Mai, 2014 2:13 |
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