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mercresdi 8 décembre 2010

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Première de la Scala : Daniel
Barenboïm proteste en public devant
le président italien, contre la  politique
anticulturelle.  

L'ouverture de la saison de la Scala à Milan (nord) a été marquée mardi par des échauffourées entre la police et des étudiants qui manifestaient contre les coupes budgétaires du gouvernement, et par une protestation du chef d'orchestre Daniel Barenboïm avant la Première.

Avant l'hymne national et avant de diriger "La Walkyrie" de Wagner dans le célèbre théâtre milanais, le maestro s'est adressé au président italien Giorgio Napolitano, invité d'honneur, en se disant "très préoccupé pour l'avenir de la culture en Italie et en Europe".

Il a dit s'exprimer "au nom de tous les collègues qui chantent, dansent, travaillent non seulement ici mais dans tous les théâtres italiens".

Le maestro israélo-argentin a ensuite lu solennellement l'article 9 de la Constitution italienne, selon lequel "la République promeut le développement de la culture et la recherche scientifique et technique, protège le paysage et le patrimoine historique et artistique de la nation".

Auparavant, des escarmouches ont opposé les forces de l'ordre à une centaine d'étudiants peu après leur arrivée devant le théâtre pour participer à une manifestation de gens du spectacle et d'autres catégories contre la cure d'austérité imposée par la majorité de centre droit de Silvio Berlusconi.

Les manifestants, dont beaucoup coiffés d'un bonnet de père Noël, d'autres équipés de casques, ont tenté de franchir en lançant des pétards le strict cordon de sécurité établi tout autour de la place de la Scala avec des barrières métalliques. Les policiers en tenue anti-émeute les ont repoussés violemment en les frappant avec leurs matraques et en lançant des grenades lacrymogènes.

Un policier et un carabinier ont été blessés et soignés sur place dans une ambulance, selon l'agence Ansa.

"L'Etat continue à tailler dans les ressources, les coupes touchent tout le monde, de l'éducation au théâtre, c'est une attaque généralisée", a déclaré à l'AFP Roberto D'Ambrosio, membre du syndicat autonome CUB.

La manifestation, à laquelle participaient entre 200 et 300 personnes, regroupait à la fois des gens du monde du spectacle, des étudiants ainsi que des immigrés militant contre une loi qui les prive de leur permis de séjour six mois après la perte d'un emploi.

Sur une des banderoles, on pouvait lire: "La culture fait peur, ni esclaves ni ignorants mais critiques et protagonistes du spectacle de la vie. Luttons unis avec force contre les coupes".

La saison du théâtre de la Scala est inaugurée ce mardi 7 décembre (jour de la Saint-Ambroise, patron de Milan) avec la Première de "La Walkyrie" de Wagner, dirigée par Daniel Barenboïm.

mercresdi 8 décembre 2010

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Décès d'Hugues Cuénod à 108 ans

Le ténor Hugues Cuénod, doyen des grands artistes lyriques, est décédé à l'âge de 108 ans, ont annoncé mardi les médias suisses.

Il avait notamment chanté au Met, à la Scala et était l'un des ténors suisses les plus connus de sa génération.

Hugues Cuenod
Hugues Cuenod

L'interprète s'est éteint à Vevey, dans le canton de Vaud. Pour sa dernière apparition sur scène en 1994, il avait interprété Monsieur Triquet dans "Eugène Onéguine" de Tchaïkovski.

Né en 1902 dans une famille de banquiers, Hugues Cuénod avait étudié le chant à Lausanne, Genève, Bâle puis Vienne et donné son premier concert à l'âge de 26 ans à Paris.


Six romances de Francis Poulenc,
Francis Poulenc au piano (1953)
1. A sa guitare ; 2. Chanson d'Orkenise
3. La Grenouillère ; 4. Voyage à Paris
5. Bleuet ; 6. Avant le cinéma

Il s'essaie au cinéma et au théâtre et accepte des engagements dans des cabarets ou chez des particuliers, proposant notamment des airs d'opérette.

Sa rencontre avec la musicienne et pédagogue Nadia Boulanger lui ouvre un répertoire différent qui privilégie Monteverdi, Bach et Haendel.

Cela ne l'empêche pas de jouer 365 fois une opérette de Noël Coward à Londres et New York. Il se produit régulièrement à la Scala de Milan ou au festival d'art lyrique d'Aix-en-Provence, devenant également un habitué de Glyndebourne, festival d'art lyrique britannique où il chante 400 fois.

Igor Stravinski séduit par sa voix lui dédie une Cantate, créée à Los Angeles en 1952.


Hugues Cuenod interprète
« Cinq mélodies de Venise »,
musique de Gabriel Fauré, paroles de Paul Verlaine
1. Mandoline ; 2. En sourdine ; 3. Green
4. À Clymène : 5. C'est l'extase

Belle voix expressive sans grande puissance, il chantait avec goût le répertoire français, et laisse une très grande interprétation du « La mort de Socrate » d'Éric Satie.

Le ténor se spécialise dans le répertoire médiéval et de la Renaissance et enseigne également dans des conservatoires d'Europe et d'Amérique.

En janvier 2007, il était devenu un des premiers hommes à avoir conclu une union civile en Suisse en s'unissant officiellement avec le compagnon qui partageait sa vie depuis plus de vingt ans.


Hugues Cuénod interprète la
« Pastorale des cochons roses » de Chabrier

mercresdi 8 décembre 2010

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Salaires à la Sacem : le président du
CA indigné par la polémique

Le président du conseil d'administration de la Sacem, Claude Lemesle, s'est "indigné" mardi de la polémique soulevée par un député UMP sur le salaire des dirigeants de cet organisme chargé de collecter les droits des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique.

"On en a marre de ces attaques à une époque où le droit d'auteur est en danger. Je suis indigné par toute cette polémique", a-t-il déclaré à l'AFP.

Dans un entretien à France Soir mardi, le député UMP de Mayenne Yannick Favennec a dénoncé "le train de vie mirifique des dirigeants de la Sacem" et souhaité que l'organisme "apprenne à rendre des comptes à ceux à qui (il) vient prendre du fric".

Selon M. Favennec, le président du directoire de la Sacem, Bernard Miyet, perçoit un traitement annuel de 600.000 euros.

M. Miyet "a un salaire équivalent à celui des dirigeants des grandes sociétés d'auteurs du monde. Il vaut mieux avoir des gens hyper compétents et bien payés qui aillent chercher le droit d'auteur le plus loin possible, plutôt que des gens moins bien rémunérés et moins capables", a réagi M. Lemesle.

"La Sacem est une société privée. Les salaires sont déterminés par son conseil d'administration et l'assemblée générale a connaissance chaque année du montant des 10 principaux salaires", a par ailleurs rappelé M. Miyet, joint par l'AFP.

"Globalement, le niveau des dix principaux cadres doit être de 2,6 millions d'euros, ce qui représente 0,26% par rapport au total des perceptions", a-t-il précisé.

La Sacem est "souvent confrontée à la difficulté de faire comprendre ce qu'est le droit d'auteur, notamment à de petites associations", qui doivent acquitter des droits lorsqu'elles diffusent de la musique au cours de leurs manifestations, a-t-il jugé.

"Tout organisateur estime tout à fait normal de devoir payer la facture d'EDF, la location de la salle, le traiteur..., mais lorsqu'on leur dit qu'il y a du droit d'auteur à payer (pour la musique), la réaction c'est : +on nous prend notre bénéfice !+", a-t-il déploré.

Le président du directoire a également dénoncé "l'amalgame" fait par certains commerçants entre les droits perçus par les producteurs de disques et les artistes-interprètes, qui ont augmenté cette année, et les droits d'auteur, "qui n'ont pas bougé d'un poil".

mercresdi 8 décembre 2010

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Augmentation de la redevance
musicale: les coiffeurs coupent le son

De nombreux coiffeurs ont éteint la radio mardi pour protester contre la hausse importante de la redevance sur la musique diffusée dans les salons imposée par la Société pour la perception de la rémunération équitable (SPRE), a-t-on appris auprès des professionnels.

"On a lancé le mouvement en Alsace en juillet mais après un congrès national en novembre il a été décidé à l'unanimité de l'étendre au reste de la France", a expliqué à l'AFP Bernard Stalter, vice-président de l'union nationale de la coiffure.

Celui-ci ne disposait pas encore de chiffres précis sur le nombre de salons participants au mouvement.

Les 60.000 salons de coiffure de France payent des redevances de 24 à 35 euros par an pour la musique qu'ils diffusent à leurs clients, mais ces montants vont être portés en 2011 à 90 euros, se plaint M. Stalter, également président de l'Union régionale d'Alsace, où il possède trois salons.

"Pire, cette redevance de base sera de 90 euros pour un salon de deux salariés, mais augmentée de 47 euros par salarié en plus", a-t-il souligné.

"On espère qu'avec la SPRE on va pouvoir rapidement se mettre autour d'une table pour discuter parce que là c'est du racket fiscal! Actuellement les cotisations des coiffeurs rapportent 1,3 million d'euros par an à la SPRE, cela monterait à 7,3 millions d'euros avec l'augmentation qu'ils veulent nous imposer: c'est énorme", a ajouté M. Stalter.

Celui-ci ne s'est pas dit opposé à une augmentation plus mesurée, "lissée dans le temps".

"Les salons de coiffure français sont créateurs d'emplois, on a parfois du mal à clôturer nos fins de mois et on veut nous imposer ce racket fiscal. Ce n'est pas possible. On ne nous le dira pas comme ça mais c'est uniquement pour compenser les effets du téléchargement", a encore affirmé M. Stalter.

Des contacts ont déjà été pris avec les hôteliers-restaurateurs, également soumis à cette taxe sur la musique, a-t-il dit.

La hausse dénoncée par les coiffeurs concerne "l'augmentation de la rémunération équitable", un droit perçu par les artistes-interprètes et les producteurs de disques chaque fois que leur musique est diffusée dans un lieu public.

La SPRE et la Sacem sont indépendantes, indique la SPRE sur son site internet. La Sacem perçoit et répartit le droit des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, la SPRE perçoit le droit des artistes-interprètes et producteurs de disque. La SPRE a signé un contrat de prestations par lequel la Sacem perçoit pour son compte la rémunération équitable dans les lieux sonorisés (cafés, restaurants, commerces ou parkings).

mercresdi 8 décembre 2010

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« Un fil à la patte » de Feydeau à la
Comédie-Française

Allers et venues en tous sens, jeux de mots, quiproquos en cascade jusqu'au délire scénique, "Un fil à la patte" de Georges Feydeau, à la Comédie-Française jusqu'en juin dans une nouvelle mise en scène, emporte les spectateurs de rires en rires dans un rythme effréné.


Georges Feydeau

Chanteuse de café-concert, Lucette Gautier est la maîtresse de Bois-d'Enghien qui veut la quitter pour épouser la fille d'une riche baronne. Elle est courtisée par le général Irrigua, caricature d'un très riche sud-américain dont le mauvais français est truffé de déformations verbales hilarantes.

Mais Lucette fait échouer le mariage de Bois-d'Enghien en s'arrangeant pour qu'il soit surpris avec elle dans une posture compromettante.

Un minable clerc de notaire, Bouzin, fait partie du tableau.

La pièce, qui fut créée en 1894, est mise en scène par Jérôme Deschamps, rendu populaire grâce à sa série télévisée "La Famille Deschiens". Pour lui, les personnages du "fil à la patte" vivent "dans un monde où l'argent a une place absolument déterminante". "Dans ce contexte, pourtant, la tendresse, l'attachement qu'a Lucette pour Bois-d'Enghien est une chose touchante sur laquelle j'ai voulu mettre l'accent", ajoute-t-il.

"Les personnages de Feydeau ne sont pas grandioses, ni par leur sentiments, ni par leurs valeurs", rappelle le metteur en scène, insistant sur le fait que "le ressort social" prévaut dans les pièces du dramaturge.

Ainsi, Bois-d'Enghien, qui cherche à éviter que son projet de mariage ne soit connu de Lucette, ne cesse de sautiller ridiculement ici et là. Bouzin, poursuivi par le général Irrigua qui est déterminé à le tuer, se contorsionne dans des poses grotesques.

Les femmes sont coiffées de chapeaux totalement extravagants et vêtues d'incroyables robes. Ainsi la baronne s'affaire, tel un héron, un toupet de plumes sur la tête, les épaules chaque fois recouvertes d'un châle en peau de bête assorti à sa robe et dont la tête se balance contre son cou. Les cheveux de sa fille sont bleus, et l'institutrice anglaise est affublée d'une robe verte aux manches bouffantes d'un volume gigantesque.

Lucette, qui déambule avec un énorme manchon blanc, est elle-même coiffée d'une sorte de grosse meringue quand elle déboule chez Bois-d'Enghien après l'échec de son mariage, tandis qu'une sorte de coiffe bigoudène trône au sommet de la tête de sa soeur Marceline.

La pièce de Feydeau était entrée au répertoire de la Comédie-Française en 1961 dans une mise en scène de Jacques Charon qui avait fait l'unanimité de la critique.

mercresdi 8 décembre 2010

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30 ans après sa mort, John Lennon
est une légende et le symbole d'une
époque

Trente ans après son assassinat une nuit de décembre à New York, John Lennon est devenu une légende, à qui sont consacrés films et biographies qui en font le symbole d'une époque au-delà de son style musical.

L'ex-Beatle s'était depuis longtemps transformé en pacifiste remarié à l'artiste japonaise Yoko Ono, père attentionné de leur fils Sean, lorsqu'il fut abattu de quatre balles dans le dos le 8 décembre 1980 devant le "Dakota", l'immeuble huppé de Central Park où il résidait. Il venait d'avoir 40 ans, il en aurait eu 70 le 9 octobre dernier.

Le meurtrier, Mark David Chapman, un jeune instable qui avait 25 ans à l'époque, avait plaidé coupable et avait dit avoir voulu attirer l'attention sur lui. Condamné à la perpétuité avec une peine incompressible de 20 ans, il est toujours détenu au pénitencier d'Attica, au nord de New York. La liberté conditionnelle lui a déjà été refusée à six reprises, la dernière fois en septembre dernier.

Yoko Ono s'oppose à la libération de l'assassin de son mari, craignant pour sa sécurité et celle de leur fils Sean Lennon, 35 ans.

Chaque année, les fans se retrouvent le 9 octobre et le 8 décembre dans un secteur de Central Park baptisé "Strawberry Fields", en référence à la chanson des Beatles "Strawberry Fields Forever". Une mosaïque centrale porte l'inscription "Imagine" (1971), une des compositions les plus célèbres de Lennon après la rupture des "quatre garçons de Liverpool".

"Tous mes étudiants connaissent 'Imagine', une chanson qu'on entend désormais dans les ascenseurs ou chez le dentiste", souligne dans une interview à l'AFP Robert Thompson, professeur de culture pop à l'université de Syracuse. "L'apogée des Beatles et de John Lennon soliste étaient passés quand il est mort, mais l'assassinat a mis un point final au rêve de voir les Beatles réunis et a immédiatement transformé Lennon en légende", ajoute-t-il, le comparant à James Dean, Elvis Presley ou Michael Jackson.

En outre, "Lennon est mort, mais pas Yoko Ono. Elle s'est chargée d'entretenir la flamme", ajoute Robert Thompson, pour qui avec son allure, ses lunettes rondes, ses cheveux longs et ses slogans pacifistes, John Lennon a surtout symbolisé "l'air du temps".

L'an dernier, Yoko Ono avait organisé une exposition sur les années new-yorkaises de son mari, et elle continue à alimenter le site officiel www.johnlennon.com.

Au passage des décennies, des hommages spéciaux lui sont réservés, de Liverpool, sa ville d'origine, à New York, où il avait choisi de vivre à partir des années 70.

Un documentaire, "LENNONYC", réalisé par Michael Epstein et diffusé à la télévision publique américaine fin novembre, retrace les années new-yorkaises de l'auteur de "Working Class Hero", que le FBI de l'époque du président Richard Nixon tenta d'empêcher de vivre aux Etats-Unis.

Par ailleurs, la première biographie filmée du plus célèbre des Fab Four, "Nowhere Boy", signée par Sam Taylor-Wood, est sortie en salle aux Etats-Unis en octobre dernier, coïncidant avec le 70e anniversaire de la naissance du musicien.

Le culte voué à l'artiste se retrouve aux enchères: le manuscript de "A Day in the Life", une des plus célèbres chansons des Beatles signée de John Lennon et Paul McCartney, a été adjugé en juin dernier pour 1,2 million de dollars, plus du double de son estimation.

mercresdi 8 décembre 2010

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Une veste de Lennon acquise
200.000 dollars par un musée de
Santiago

Une veste militaire portée par John Lennon en 1966, annonçant le style du celèbre album "Sgt Pepper's" l'année suivante, a été acquise aux enchères pour 200.000 dollars (150.000 euros) par le Musée de la mode à Santiago du Chili, a annoncé mardi son conservateur.

La veste blanche de fanfare militaire, aux broderies, galons et boutonnière dorées, a été acquise début décembre lors d'enchères d'articles et de souvenirs pop-rock organisée par la maison de ventes Julien's Auctions en Californie, a précisé le conservateur Jorge Yarur.

L'annonce de l'acquisition intervient à la veille du 30e anniversaire de la mort de John Lennon, le 8 décembre 1980.

Yarur, héritier d'une fortune textile et banquière, fasciné d'histoire des vêtements, a constitué en 2007 à Santiago un musée qui compte aujourd'hui 10.000 pièces et est considéré comme la plus riche collection de mode d'Amérique latine.

Le Museo de la Moda a ainsi acquis ces dernières années un décolleté noir en taffetas porté par la princesse Diana en 1981 (232.000 euros), un fourreau en velours de Marilyn Monroe (1955), une chemise de nuit célèbre de Rita Hayworth (1941), ou le bustier Jean-Paul Gaultier aux seins coniques de Madonna (1990).

La veste de Lennon, portée pour une interview et séance de photos pour le magazine "Life" en 1966, annonçait celles revêtues par les Beatles sur la couverture du légendaire album "Sgt Pepper's lonely hearts club band", l'année suivante, en 1967.

"Cette acquisition est très importante pour le Musée de la Mode. Elle reflète une époque où le rock marquait, à travers ses tenues et ses coupes de cheveux, une rébellion contre les canons établis", a déclaré Yarur au site internet du quotidien El Mercurio.

mercresdi 8 décembre 2010

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Les Pop-ups, des livres très
« en formes » pour les petits et les
grands

Les Pop-ups, ces livres dont les images surgissent comme des diables hors de leur boîte, sont de plus en plus nombreux sur le marché de l'édition jeunesse et se vendent comme des petits pains, y compris aux grands qui se mettent à les collectionner.

Autrefois appelé livre animé ou à système, le pop-up ne date pas d'hier. Lothar Meggendorfer, illustrateur allemand, en proposait dans les années 1880, notamment un cirque de papier où figuraient 450 personnages. Dans les années 30, puis 50 et 60, les pays de l'est prennent le relais. La star du pop-up est alors le tchèque Vojtech Kubasta.

Ces dernières années, la demande a explosé. Qu'on en juge: il s'est vendu 500.000 exemplaires du Petit prince pop-up (Gallimard jeunesse) dans 23 pays depuis sa sortie il y a un an. Quelque 250.000 exemplaires de l'abécédaire réalisé par Marion Bataille sous le titre ABC3D (Albin Michel) sont partis en deux ans et Moby Dick (Gallimard jeunesse), un superbe diorama -livre système conçu comme un décor de théatre en volume- s'est écoulé à 7.000 exemplaires en moins d'un mois.

Il était une fois (Seuil jeunesse), de Benjamin Lacombe, consacré aux plus célèbres histoires, de Barbe Bleue à Peter Pan, a été tiré à 55.000 exemplaires. Et Popville (Editions Hélium), un petit chef d'oeuvre sur le développement urbain, s'est vendu à 60.000 exemplaires.

Gérard Lo Monaco, qui est au Pop-up ce qu'Andy Wahrol est au Pop Art, résume ce succès d'une phrase: "la high tech déferle, mais les gens ont besoin de livres enfantins. Pour rêver".

L'illustrateur est l'un des dix "ingénieurs papier" qui comptent en France. Il a mis en volume le Petit prince - "un exploit car le découpage en 64 pages est le même que pour l'original" - Moby Dick et d'autres comme la célèbre "Belle lisse poire du prince de Motordu" (Gallimard jeunesse) de Pef.

Ancien décorateur au Magic Circus de Jérôme Savary, il vient de terminer Magique Circus Tour (Editions Hélium). Une prouesse de papier qui, une fois dépliée, forme un carroussel époustouflant.

"Il a couté très cher (60.000 euros environ)", souligne son auteur en précisant que le département du Val-de-Marne va en distribuer 21.000 à des nouveaux-nés en 2011.

"Le coût des pop-ups est toujours élevé, poursuit-il, car ils sont très papivores, à cause des pliages".

Marion Bataille, graphiste de formation, est arrivée au pop-up par envie d'abstraction, en concevant ABC3D, un abécédaire poétique.

Le succès a été immédiat et récompensé par le Meggendorfer Prize, le Nobel du pop-up, du nom de l'illustrateur allemand.

"Ce que j'aime dans le pop-up, c'est sa fragilité. Il faut en prendre soin", explique-t-elle. Elle a mis deux ans à élaborer son livre. Son dernier-né, consacré aux chiffres, vient de sortir.

Benjamin Lacombe a mis du temps, lui aussi, pour élaborer son "Il était une fois". "Pour le pliage, j'ai demandé à un ingénier papier. C'est une véritable science".

La fabrication de ces livres "très en formes" est elle aussi assez "scientifique". La quasi totalité sont réalisés en Chine ou Thaïlande, à cause des coûts très bas bien sûr, mais aussi de l'adresse des petites mains qui les fabriquent.

Hélas pour leur empreinte carbone, le papier vient souvent des Etats-Unis. N'importe quel Pop-up a donc fait le tour du monde avant d'arriver sous le sapin.

Le sapin des petits mais aussi des grands, car les amateurs ont commencé à jeter leur dévolu sur ces livres. Un Kubasta des années 60, en bon état, peut atteindre 150 euros. Et même les pop-up récents voient leur cote frémir.

mercresdi 8 décembre 2010

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La grotte de Lascaux « se porte
bien », selon Yves Coppens

La grotte de Lascaux se porte bien et aucune intervention n'est nécessaire dans l'immédiat, a indiqué mardi le paléoanthropologue Yves Coppens, président du conseil scientifique international du site, à l'issue d'une réunion à Paris.

"La grotte se porte bien" et les "taches noires" provoquées par un champignon qui sont apparues en certains points de la grotte voici quelques années "sont en régression", a déclaré Yves Coppens lors d'une conférence de presse.

"On est contents mais vigilants, et aussi inquiets" de voir que ces taches diminuent sans savoir pourquoi, a-t-il précisé.

Les champignons blancs qui menaçaient les peintures et gravures, datant de 18.000 ans, au début des années 2000 "ont quasiment disparu" et l'autre champignon responsable des taches noires est désormais connu et identifié, a ajouté Thierry Heulin, microbiologiste qui fait partie du conseil.

Si les scientifiques disposent désormais de "quelques éléments pour agir sur eux", le conseil estime qu'aucun traitement n'est nécessaire dans l'immédiat, soulignant que les peintures ne sont pas altérées.

"On est un certain nombre (au conseil, 14 membres au total) à penser qu'il faut observer et étudier" ce phénomène, et "même à plus long terme caractériser tout l'écosystème de la grotte", extrêmement complexe, selon Thierry Heulin.

Des simulations sont également en cours pour pouvoir anticiper et "savoir quoi faire en cas de crise", a insisté Yves Coppens.

Si la grotte se porte bien, "à partir du moment où elle est fermée au public", cela génère "des suspicions", a-t-il relevé, déplorant des inquiétudes injustifiées de la part de certains et une "opinion qui est parfois très agaçante".

Pour y remédier, Yves Coppens a souhaité qu'un petit nombre de journalistes, quatre ou cinq à la fois, puisse visiter la grotte deux fois par an "pour qu'il y ait d'autres témoignages que les nôtres" sur la santé de Lascaux.

Située sur la commune de Montignac, en Dordogne, et fermée au grand public depuis 1963, après l'apparition d'algues vertes, cette grotte inscrite au patrimoine mondial par l'Unesco a été victime depuis le début des années 2000 de la prolifération de champignons, provoquant l'apparition sur les parois de taches blanches, puis de taches noires.

mercresdi 8 décembre 2010

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Raymond Depardon lauréat du « Prix
de la personnalité culturelle de
l'année »

Le Prix de la personnalité culturelle de l'année 2010 a été décerné mardi au reporter-photographe et cinéaste Raymond Depardon, a annoncé le groupe Radio France, co-organisateur de cette récompense.

Ce prix, fondé par Radio France aux côtés de l'agence Community et du cabinet d'études Kantar Média, distingue "une personnalité culturelle dont l'action profite à l'ensemble des acteurs culturels et interpelle le grand public par son caractère innovant".

Raymond Depardon, 68 ans, auteur d'une oeuvre photographique exceptionnelle et variée, a également réalisé une quarantaine de documentaires et publié autant de livres.

Il figurait parmi les huit personnalités retenues à l'issue d'une étude menée par Kantar Media et Community qui a invité 550 professionnels à sélectionner les huit lauréats potentiels. Le lauréat a ensuite été choisi par des internautes via un sité dédié à l'événement.

Lors de la remise du prix, Jean-Luc Hees, président-directeur général de Radio France, a regretté "qu'aucune femme n'ait été sélectionnée parmi les huit nominés dans l'étude conduite par Kantar Media".

mercresdi 8 décembre 2010

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Le Goncourt de la poésie 2010
décerné à Guy Goffette

Le Prix Goncourt de la poésie 2010 a été attribué mardi à Guy Goffette pour l'ensemble de son oeuvre, qui comprend une vingtaine de recueils de poésie mais aussi des romans, des récits et des essais, a annoncé l'Académie Goncourt dans un communiqué.

Guy Goffette, dont la poésie est principalement éditée chez Gallimard, a notamment publié Le pêcheur d?eau (1995), Icarus (2000), Éloge pour une cuisine de province suivi de La vie promise (2000), Un manteau de fortune (2001), Solo d'ombres (2003), L'adieu aux lisières (2007).

Il est l'auteur de quatre romans, dont Tombeau du Capricorne (2009), et de récits (Presqu'elles, 2009).

En 2009, le Goncourt de la poésie avait couronné l'écrivain et poète marocain Abdellatif Laâbi.

mercresdi 8 décembre 2010

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Report soudain d'une vente
d'oeuvres de Picasso à Drouot

La dispersion aux enchères d'oeuvres de Picasso, données par le peintre à son chauffeur Maurice Bressenu, a été reportée à la demande des vendeurs, a indiqué mardi le commissaire-priseur Pierre Blanchet, un des organisateurs de cette vente qui était prévue jeudi à l'Hôtel Drouot.

Le commissaire-priseur confirmait une information parue mardi dans le Figaro faisant état du brusque report de cette vente.

La maison d'enchères Blanchet et Associés mettait en vente 143 lots autour de Picasso dont des oeuvres données par l'artiste entre 1967 à 1973 à son dernier chauffeur, surnommé "Nounours". Après le décès de M. Bressenu en 1991, sa veuve Jacqueline en avait hérité puis elle est décédée en 2009. Les héritiers de cette dernière ont donc décidé de disperser aux enchères diverses oeuvres et objets.

Mais la saisie récente par la police de 271 oeuvres de Picasso détenues par Pierre Le Guennec, un électricien à la retraite ayant travaillé pour Picasso, a jeté un froid. Les héritiers de Picasso ont porté plainte pour recel.

Cette affaire a "créé un trouble. Notre vente tombait mal", a souligné Pierre Blanchet, évoquant un "hasard du calendrier". "Sur les conseils de son notaire, un des héritiers de Mme Bressenu a alors demandé le report de la vente afin d'attendre que le calme soit revenu autour des oeuvres de Picasso", a-t-il ajouté.

"La vente se fera probablement en début d'année", a estimé Me Blanchet.

Le commissaire-priseur a assuré qu'"aucune pièce de la vente ne pose problème". "Une grande partie des dessins et des oeuvres est dédicacée", a-t-il ajouté. Les oeuvres ont été soumises à Maya Widmaier-Picasso, la fille de Picasso et de Marie-Thérèse Walter, qui a participé au catalogue, a-t-il dit.

La plus belle pièce de la vente est un "Nu féminin aux regards masculins" de 1972, réalisé aux feutres fins signé et dédicacé à "Nounours". Il est estimé entre 60.000 et 80.000 euros.

L'oeuvre "Paul en costume de toréador" (1956), peinture sur plaque de céramique vernissée, est estimée entre 30.000 et 50.000 euros. Il est précisé sur le catalogue qu'"un certificat de Maya Widmaier-Picasso sera remis à l'acquéreur".

La vente, qui comporte au total environ 150 lots (oeuvres de Picasso mais aussi des livres et des photographies) était faite en association avec une étude d'Angoulême. Des collectionneurs avaient également été invités à s'y joindre.

Selon Le Figaro, cette dispersion suscite "des questions de provenance et d'authenticité". Ce que réfute Me Blanchet.

mercresdi 8 décembre 2010

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Grand succès de la rétrospective
Frida Kahlo à Vienne

La rétrospective Frida Kahlo au Kunstforum de Vienne a attiré quelque 362.000 visiteurs en trois mois, a indiqué mardi le musée, cité par l'agence autrichienne APA.

L'exposition, qui s'est tenue du 1er septembre au 5 décembre, présentait environ 150 oeuvres de l'artiste mexicaine (1907-1954), ainsi que des dizaines de photos montrant Frida Kahlo et son entourage.

Le Martin-Gropius-Bau de Berlin avait enregistré près de 240.000 visites à Berlin au début de l'été dernier pour la même exposition, l'une des plus importantes jamais consacrée à Frida Kahlo.


©Musicologie.org 2010

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