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mardi 28 décembre 2010

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Mort de Teena Marie

La chanteuse américaine de rythm and blues Teena Marie, dont les chansons "I Need Your Lovin" et "Lovergirl" avaient constitué de grands succès dans les années 80, est morte à l'âge de 54 ans, a annoncé la police.

Le corps de Teena Marie a été retrouvé dans sa maison de Pasadena, banlieue de Los Angeles dimanche après-midi, selon un porte-parole de la police. Sa fille avait appelé les services de secours après avoir trouvé sa mère incconsciente.

Blanche, Teena Marie avait grandi dans un quartier noir de Los Angeles et avait commencé à chanter de façon professionnelle à l'âge de huit ans.

La chanteuse avait signé un contrat avec la célèbre maison de disques Motown Records, qui produisait principalement des artistes noirs comme Diana Ross et les "The Jackson 5."

Le pionnier du funk Rick James, qu'elle avait rencontré au studio Motown, était devenu son mentor, collaborateur et compagnon..

Il avait produit son premier album de 1979, "Wild and Peaceful," qui comprenait son premier single, un duo avec James intitulé "I'm a Sucker for Your Love."

Teena Marie s'était effacée au début des années 90 après la naissance de sa fille Alia.

Elle avait sorti un album en 2004. "La Dona," avec la chanson "Still in Love," qui avait été nominée aux Grammys.

mardi 28 décembre 2010

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« Pierre et le Loup » raconté par Eve
Ruggieri et l'Orchestre Prométhée.

Le conte musical de Prokofiev est à l'affiche du Théâtre  Edouard VII à Paris jusqu'au 31 décembre 2010

mardi 28 décembre 2010

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Les TICE dans l'enseignement du
chant : atouts et limites. Paris,
27 janvier

Jeudi 27 janvier 2011 de 10h à 17h au Carrefour numérique, Cité des Sciences et de l'industrie, salle Agora.

En partenariat avec l'AFPC (association française des professeurs de chant) et le Carrefour numérique de la Cité des sciences et de l'industrie.  Avec

  • Allan Wright, professeur de chant et coach vocal
  • Mme Enns, enseignante à l'Université de Musique et de Théâtre de Hanovre
  • Frédérique Brun, chanteuse et professeur de chant, membre de l'AFPC
  • Arnaud Vernet, chanteur, compositeur
  • Michel Grillo-Hart, professeur de chant, membre de l'AFPC
  • Claudia Phillips, chanteuse, formatrice au Studio des Variétés
  • Alexandre Grandé, chef d'orchestre et de chœur, coordination

La question de l'utilisation des TICE (technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement), sans être totalement nouvelle, interpelle aujourd'hui de nombreux responsables de structures et pédagogues. Le développement exponentiel des ressources Internet, l'équipement personnel qui tend à se généraliser (surtout chez les jeunes générations profitant d'un rapport coûts / possibilités de plus en plus performant), l'apparition de nouveaux types de plate-formes et interfaces homme/machine, sont autant de paramètres qui nous engagent à une réflexion sur l'articulation de ces moyens avec nos pratiques pédagogiques et musicales.

Ainsi, après une première vague d'outils plus ou moins opérationnels dans ce domaine (CD-ROM, logiciels dédiés à la pédagogie) qui ont parfois généré quelques déceptions, il semble que de nouvelles approches plus ouvertes et souples permettent de reconsidérer la place du pédagogue ainsi que l'articulation des contenus pédagogiques et musicaux.

Cette journée a pour but d'apporter un éclairage sur les expériences d'utilisation et les possibilités des TICE dans un domaine qui reste a priori dans la tradition d'un enseignement « classique » : l'enseignement du chant. Sans donner de recettes miracles et sans parler d'une possible révolution dans ce domaine, nous proposons un débat entre professionnels tout en restant le plus objectif possible.

  • Panorama « critique » des logiciels utilisables pour l'enseignement du chant
  • Démonstration d'outils scientifiques de visualisation du son au service des cours du chant
  • Présentation de plusieurs expériences pédagogiques utilisant les ressources numériques (logiciels, ressources web…).

Public : élu, directeur et professeur de conservatoire, de structure associative (MJC, Centre d'animation…), responsable de service territorial, professeur de chant Informations, inscription : Entrée libre sur réservation avant le jeudi 20 janvier 2011.

Alexandre Grandé : 01 42 85 45 33 ; alexandre.grande@ariam-idf.com
Florence Bieret : 01 42 85 45 45 35 ; florence.bieret@ariam-idf.com

mardi 28 décembre 2010

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Concert viennois du Nouvel An :
Franz Welser-Möst à la baguette

Le concert de musique classique le plus médiatisé au monde, celui du Nouvel An de l'Orchestre philharmonique de Vienne, sera dirigé samedi 1er janvier pour la première fois par le chef d'orchestre autrichien Franz Welser-Möst et retransmis à la télévision dans plus de 70 pays, dont 43 pays européens.

Ainsi, cet évènement exceptionnel, traditionnellement consacré à la valse viennoise et aux compositeurs de la famille Strauss, devrait être suivi par près de 50 millions de téléspectateurs, de l'Albanie à l'Uruguay en passant par l'Australie, la Chine, l'Inde, le Japon, les Etats-Unis, la Russie, entre autres. Le concert sera diffusé en haute définition et pourra être suivi en direct sur internet via l'un des sites de la télévision publique autrichienne https://TVthek.ORF.at

Pour Franz Welser-Möst, âgé de 50 ans, il s'agit d'une reconnaissance de sa liaison patiemment construite avec Vienne et l'Orchestre philharmonique: nouveau Directeur général de la musique à l'Opéra de Vienne, il a notamment dirigé les Wiener Philharmoniker au Festival de Salzbourg en 2009 et lors de la deuxième plus importante manifestation de cette prestigieuse phalange, le concert nocturne d'été au Palais impérial de Schönbrunn, à Vienne, en 2010.

Au cours d'une conférence de presse, lundi, il s'est fait un plaisir d'annoncer que son "arrière grand-mère dirigeait une salle de bal où s'était produit Johann Strauss père et où Johann Strauss fils a donné son premier concert public".

Choisi par les musiciens, qui, depuis la création du Philharmonique en 1842, gèrent eux-mêmes leur orchestre, Franz Welser-Möst est ainsi le 15e chef à tenir la baguette dans le club très fermé du Neujahrskonzert, avec les Autrichiens Josef Krips, Willy Boskovsky, "roi" de la valse viennoise, Herbert von Karajan, Carlos Kleiber et Nikolaus Harnoncourt, l'Allemand Clemens Krauss, l'Américain Lorin Maazel, les Italiens Claudio Abbado et Riccardo Muti, l'Indien Zubin Mehta, le Japonais Seiji Ozawa, le Finlandais Mariss Jansons, le Français Georges Prêtre et l'Israélo-Argentin Daniel Barenboïm.

Ayant vu le jour en 1939, aux heures noires qui ont suivi l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie, ce concert, dont l'édition 2011 sera la 71e, la seule interruption remontant à 1940, apportera quelques nouveautés, par exemple la "Valse de Méphisto" du compositeur hongrois Franz Liszt, dont on fêtera en 2011 le 200e anniversaire de la naissance.

Côté ballet, c'est l'ancien danseur-étoile de l'Opéra de Paris Jean-Guillaume Bart, qui signera pour la première fois la chorégraphie, les costumes étant l'oeuvre du Sud-Africain Johan Engels, présent, lui, pour la cinquième fois.

Quant à la décoration florale de la magnifique salle du Musikverein, elle sera assurée pour la 30e fois par les jardiniers de la ville italienne de San Remo.

Comme d'habitude, les précieux sésames des billets se sont arrachés dans le monde entier un an à l'avance.

Outre le culte de la musique et de la valse viennoise, le concert du Nouvel An est aussi l'occasion pour le Philharmonique de Vienne de soigner ses finances par des ventes lucratives de CD et DVD (Decca): le CD sera sur le marché mondial dès le 7 janvier et le DVD, tourné par la télévision publique autrichienne ORF, le 14.

 

mardi 28 décembre 2010

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Décès de Bernard-Pierre Donnadieu

L'acteur Bernard-Pierre Donnadieu est décédé lundi à Versailles à l'âge de 61 ans des suites d'un cancer, a annoncé à l'AFP le réalisateur Gilles Katz qui l'avait dirigé.

La mâchoire carrée, la silhouette bourrue de cet ancien élève de Robert Hossein lui avaient valu d'incarner souvent les rôles de criminels, de subversifs.

Après des apparitions chez des réalisateurs renommés (Claude Lelouch, Roman Polanski, Jean-Jacques Annaud...), il accède à la consécration avec "Le Professionnel" de Georges Lautner (1981), où il campe l'inspecteur Farges face à Jean-Paul Belmondo.

Un an plus tard, il incarne le "vrai" Martin Guerre aux côtés de Gérard Depardieu dans "Le retour de Martin Guerre" de Daniel Vigne.

En 1984, sa composition d'un criminel dangereux dans "Rue Barbare" de Gilles Béhat lui vaut une nomination comme meilleur acteur dans un second rôle au César. Quatre ans plus tard, il devient un terrifiant psychopathe dans "L'homme qui voulait savoir" (George Sluizer, 1988) pour lequel il remporte le prix d'interprétation aux festivals de Madrid et d'Oporto. On se souvient aussi de lui dans "la Passion Béatrice" (1987) de Bertrand Tavernier.

Par la suite, il poursuit principalement sa carrière au théâtre et à la télévision, souvent sous la direction d'Yves Boisset, pour lequel il interprètera notamment Roger Salengro dans "Roger Salengro, exécution d'un ministre" (2009).

Au cinéma, sa dernière apparition remonte à 2008 dans "Faubourg 36" de Christophe Barratier.

 

mardi 28 décembre 2010

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Le nombre de BD en hausse en
2010 dans un marché qui toutefois
se tasse

Le nombre de bandes dessinées a augmenté de près de 6% en 2010 dans un marché francophone européen qui stagne toutefois pour la première fois depuis 14 ans et voit le décollage de la BD numérique, selon le rapport annuel de l'Association des critiques et journalistes de BD.

Depuis 15 ans, les sorties de bandes dessinées connaissent une augmentation continue et 5.165 livres -- dont 3.811 strictes nouveautés -- ont été diffusés dans les librairies francophones ou via internet en 2010, contre 4.863 l'an passé, soit une hausse de 5,85%, souligne le rapport de l'ACBD.

On comptait seulement quelque 1.500 BD voici dix ans.

En revanche, "la bande dessinée n'a plus été en 2010 l'une des locomotives du marché du livre comme elle a pu l'être dans le passé", avec un net ralentissement au cours des trois premiers trimestres, relève le rapport.

Les ventes ont évolué globalement comme la moyenne des autres secteurs de l'édition et moins bien que celles du livre de poche et de jeunesse, note l'ACBD.

Cette année, 299 éditeurs ont publié des bandes dessinées et 1.446 auteurs tentent de vivre de leur art.

Mais ce sont toujours les mêmes neuf "majors", parmi lesquels Média Participations (Dargaud, Dupuis...), le groupe Glénat, Delcourt, Flammarion (dont le label Casterman), le groupe MC Productions ou encore Hachette qui dominent le secteur, en assurant 60% de la production.

Cependant, les tirages sont souvent inférieurs à ceux des années précédentes qui bénéficiaient de la sortie d'un nouvel Astérix ou d'un nouveau Titeuf.

Parmi les best-sellers de 2010, on retrouve "Joe Bar Team" de Pat Perna et Henri Jenfèvre (500.000 exemplaires), "Largo Winch" de Jean Van Hamme et Philippe Francq (470.000), "Lucky Luke" de Daniel Pennac, Tonino Benacquista et Achdé (470.000), "Blake et Mortimer" de Jean Van Hamme et Antoine Aubin (450.000) ou encore "Le Chat" de Philippe Geluck (300.000).

Cette année, beaucoup de BD étrangères ont été publiées (+ 203 titres), Asie en tête, avec 1.477 albums traduits du japonais, coréen ou chinois, soit 38,76% des nouveautés.

Autre phénomène, la BD est de plus en plus présente dans la presse où 396 albums ont été proposés en avant-première.

S'y ajoutent 68 revues spécialisées. Mais les fans s'informent surtout sur internet où 32 sites se consacrent au 9e art.

Et la création fleurit sur le web. Aucune statistique officielle n'est disponible mais il existerait 15.000 blogs ou "webcomics" de bande dessinée ! Les plus fréquentés : "L'Actu en patate" de Martin Vidberg, "Ma vie est tout à fait fascinante" de Pénélope Bagieu et "BouletCorp" de Boulet.

Le lectorat potentiel de la BD numérique ne cesse d'augmenter avec l'apparition des tablettes, "readers", "smartphones"... et de l'iPad.

Difficile de chiffrer l'impact de son arrivée mais Ave! Comics Production, à la tête du plus grand catalogue de BD numériques accessibles en ligne et sur mobile, a vendu entre 150 et 200 bandes dessinées numériques par jour en six mois, après la sortie de l'iPad, selon le rapport.

Glénat s'est d'ailleurs associé en 2010 à Ave! Comics et douze éditeurs ont par exemple lancé Iznéo, plate-forme de téléchargement de BD à louer ou à acheter.

Les éditeurs proposent aussi toujours des "média-mix" (livres accompagnés de DVD, jeux vidéo, figurines ou CD). Les adaptations de BD au cinéma se multiplient et leurs créateurs passent derrière la caméra comme Marjane Satrapi, Riad Sattouf ou Joann Sfar.

Tendances de l'année encore, l'arrivée de la bande dessinée au rayon roman, notamment sous l'impulsion des éditeurs japonais de mangas, et la mise en cases de classiques de la littérature.

 

mardi 28 décembre 2010

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Michel Houellebecq, écrivain de
l'année

Avec "La carte et le territoire" (Flammarion), Goncourt 2010, Michel Houellebecq a obtenu le 8 novembre 2010 la consécration qu'il attendait depuis dix ans, confortant sa place d'écrivain français vivant le plus connu à l'étranger mais aussi l'un des plus controversés.

Avec "La carte et le territoire" (Flammarion), Goncourt 2010, Michel Houellebecq a obtenu le 8 novembre 2010 la consécration qu'il attendait depuis dix ans, confortant sa place d'écrivain français vivant le plus connu à l'étranger mais aussi l'un des plus controversés.

"La carte et le territoire" écorche le monde de l'art, l'amour, l'argent, les "people" et met en scène l'assassinat de son auteur.

Mais Houellebecq - âgé de 52 ans selon sa biographie officielle, de 54 selon d'autres - souvent qualifié d'écrivain "de la désespérance", a changé de ton et semble s'être assagi. Il parvient à faire franchement rire son lectorat et s'attire un public élargi.

Best-seller dès sa sortie début septembre, il s'est arraché à plus de 130.000 exemplaires dès les premiers mois. Un Goncourt double ou triple les ventes, près de 400.000 exemplaires en moyenne, peut-être beaucoup plus dans son cas. Il doit être traduit dans plus de 30 langues d'ici 2012.

La plupart des critiques lui avaient accordé le Goncourt avant même la parution. Son éditeur, Flammarion, ne l'avait pas obtenu depuis 30 ans. "C'est peut-être le plus facile à lire" de mes livres, avait-il confié en recevant le prix littéraire au restaurant Drouant, mais "certainement le plus compliqué en construction".

 

mardi 28 décembre 2010

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Les Films de la semaine

"Bas-Fonds" de Isild Le Besco avec Valérie Nataf, Ginger Roman, Noémie Le Carrer (France, 1h18, film interdit aux moins de douze ans) - A la lisière de la civilisation, trois jeunes femmes se retrouvent emportées peu à peu dans un jeu complexe de domination et d?amour. Un jour, à l?instigation de Magalie, et presque par désoeuvrement, elles braquent une petite boulangerie.

"De silence et d'amour", film documentaire de Michael Whyte (Grande-Bretagne, 1h45) - Après dix ans de correspondance, Michael Whyte a reçu l'autorisation sans précédent d'entrer au monastère de la Très Sainte Trinité, à Notting Hill, dans le centre de Londres. Le monastère, fondé en 1878, est le foyer de l'Ordre des Carmélites. Ce documentaire donne un aperçu unique de ce monde clos où le matérialisme du monde moderne est rejeté : sans télévision, sans radios ni journaux. Le film retrace un an de la vie du monastère avec les rythmes quotidiens de l'office religieux et du travail.

"Encore un baiser" de Gabriele Mucino avec Vittoria Puccini, Stefano Accorsi (Italie, 2h20) - Une mère célibataire, dont l'ex-mari, qui ne connaît pas son fils, rentre de Thaïlande dix ans après son départ, un couple divorcé, un autre qui n'a pas réussi à avoir d'enfant et est en crise : à l'occasion du retour de leur pote, qui a passé trois ans en prison, les cinq amis se retrouvent, et font face à leurs échecs dans cette suite du film "Juste un baiser", réalisé en 2001.

"Love et autres drogues" de Edward Zwick avec Anne Hathaway, Jake Gyllenhaal (Etats-Unis, 1h52) - New York, les années 90. Jamie est un jeune commercial redoutable dont l'assurance - et le physique avantageux - sévit aussi bien auprès des femmes que dans l'univers implacable de l'industrie pharmaceutique où, entre antidépresseurs et dopants sexuels, il parvient finalement à tout vendre. Une seule personne semble insensible aux charmes de Jamie : Maggie, atteinte d'une maladie chronique et qui a décidé de vivre uniquement au jour le jour.

"Nous sommes la nuit" de Dennis Gansel avec Karoline Herfurth, Nina Hoss, Jennifer Ulrich (Allemagne, 1h45, film interdit aux moins de douze ans) - Lena, 20 ans, est une marginale qui vit de larcins. Lors d'une de ses virées nocturnes, elle pénètre dans un club underground et rencontre Louise, la propriétaire, à la tête d'un trio de vampires.

"Octubre" de Daniel et Diego Vega avec Bruno Odar, Gabriela Velesquez, Carlos Gasols (Pérou, 1h23) - Clemente est un prêteur sur gages. Sofia, sa vieille fille de voisine, met en lui tous ses espoirs lorsque le destin les rapproche. Clemente va l'engager comme garde d'enfants lorsqu'on dépose chez lui un nouveau-né, fruit de sa relation avec une prostitué qui a depuis pris le large. La très dévote Sofia, qui voue chaque octobre un culte au seigneur des Miracles, y voit une occasion rêvée de fonder enfin une famille.

"Le Quattro Volte" de Michelangelo Frammartino avec Giuseppe Fuda, Bruno Timpano (Roumanie, France, Hongrie, 1h40) - En Calabre, la nature ne connaît pas de hiérarchie. Tout être possède une âme. Pour s?en convaincre, il suffit de croiser le regard d?une bête, d?entendre le son de la charbonnière : tel est le postulat des trois metteurs en scène pour cette ôde écologique, présentée en mai à Cannes, dans le cadre de la Quinzaine des Réalisateurs.

"Rendez-vous l'été prochain" (Jack goes boating) de Philip Seymour Hoffman avec Philip Seymour Hoffman, Amy Ryan (Etats-Unis, 1h31) - L'acteur américain Philip Seymour Hoffman signe son premier film derrière la caméra : une histoire d'amour et d'amitié entre deux couples new yorkais un peu paumés, mais aussi de trahisons difficiles à digérer. Cette touchante comédie romantique décalée raconte l'histoire de Jack, chauffeur de limousine, passionné de reggae et passablement inadapté social, qui passe le plus clair de son temps avec son ami Clyde et sa femme Lucie.

"Le Sentiment de la chair" de Roberto Garzelli avec Annabelle Hettmann, Thibault Vinçon (France, 1h31, avertissement publics sensibles) - A l?occasion d?un examen médical, Héléna, étudiante en dessin, fait la connaissance de Benoît, un jeune radiologue. Partageant une même fascination pour le corps humain, ils vont céder à un amour passionnel, mais à leur façon, et qui va les mener au bord d?un périlleux précipice dont ils ne mesurent pas l?étendue.

"Sound of Noise" de Ola Simonsson et Johannes St Jarne Nilsson avec Bengt Nilsson, Sanna Persson, Halapi (Suède, France 1h42) - Officier de police, Amadeus Warnebring est né dans une illustre famille de musiciens. Ironie du sort, il déteste la musique ! Sa vie bascule le jour où un groupe de musiciens déjantés décide d?exécuter une oeuvre musicale apocalyptique en utilisant la ville comme instrument de musique.

mardi 28 décembre 2010

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Attribution controversée d'une pieta
à Goya

L'attribution d'une pieta datant d'environ 1774 au maître espagnol Francisco Goya (1734-1828), par un expert reconnu, fait polémique entre spécialistes, a écrit lundi le journal espagnol El Pais, citant plusieurs de ces experts.

Cette toile appartenant à un collectionneur privé de Barcelone a été attribuée à Goya par le spécialiste réputé Arturo Anson Navarro, rapporte El Pais.

Ce tableau de moyenne dimension (83 sur 58 centimètres), représentant une vierge stylisée, bras écartés avec le christ gisant sur ses genoux, était jusqu'à présent attribué au peintre espagnol Francisco Bayeu (1734-1795), ami et beau-frère de Goya.

"Je n'ai aucun doute sur cette pieta, cela fait plus de 30 ans que j'étudie la peinture aragonaise et espagnole du XVIIIe", a expliqué Arturo Anson Navarro à El Pais, qui relate le parcours de cette toile provenant de Saragosse, capitale d'Aragon et région natale de Goya.

L'expert indique s'être basé sur plusieurs détails de la toile, notamment l'inscription "Inri" au pied des personnages et sur des similitudes dans les traits du tableau avec des oeuvres contemporaines de Goya.

Mais d'autres experts se montrent beaucoup plus prudents. La conservatrice en chef au Prado, spécialiste de la peinture espagnole du XVIIIe, Manuela Mena, "préfère ne pas se prononcer" tandis qu'un autre spécialiste, souhaitant rester anonyme, estime que "dans le meilleur des cas c'est une oeuvre produite lorsque +Goya n'était pas encore Goya+", selon El Pais.

Au contraire un quatrième expert espagnol, Ismael Guttierez Pastor, "n'a aucun doute sur la paternité de Goya", ajoute El Pais.

 

mardi 28 décembre 2010

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Free prépare une parade à la hausse
de la TVA

Le fournisseur d'accès internet Free (groupe Iliad) compte limiter la hausse de la TVA qui s'appliquera début 2011 aux abonnements sur les box internet, en ne l'appliquant que sur une partie seulement de la facture, affirme lundi le journal le Parisien.

"Au lieu de sa facture habituelle à 29,90 euros par mois, l'opérateur pourrait présenter un document en trois parties de 9 euros chacune environ", correspondant aux trois prestations offertes par les box: l'accès à l'internet, la télévision et le téléphone fixe, écrit le quotidien.

Ce stratagème devrait lui permettre d'appliquer la hausse de la TVA, de 5,5% aujourd'hui à 19,6% au 1er janvier, uniquement sur le volet télévision.

Jusqu'ici, les forfaits "box" était soumis à un taux réduit de TVA au motif que la diffusion télévisuelle y était assujettie. Estimant que les deux autres prestations n'était pas éligibles à cet avantage, le gouvernement, à la recherche de nouvelles recettes, a décidé à l'automne d'appliquer le taux normal de TVA sur l'intégralité du forfait "triple play".

Pour les abonnés, la hausse serait donc limitée à 0,70 euro par mois au lieu de 2 euros, selon les calculs du quotidien, qui évoque plusieurs sources sans les identifier.

Par ailleurs, le changement de place du disque dur annoncé lors du lancement de la nouvelle "FreeBox" le 14 décembre, qui passera du décodeur TV au modem, permettra à Free d'échapper à la taxe sur les disques durs, toujours selon le journal.

"En déplaçant son disque dur, Free espère que sa box sera assimilée à un serveur autonome de fichier et pourra ainsi échapper à la taxe sur les disques durs, une économie de 17,5 millions d'euros si Free séduit 500.000 abonnés", estime le Parisien, qui ajoute que cette trouvaille permet à l'opérateur de maintenir sa facture à 29,90 euros par mois.

Avec le disque dur de 250 Go que possède sa nouvelle box, l'opérateur devrait normalement payer 35 euros par modem livré au titre de la taxe sur les copies.


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