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vendredi 10 décembre 2010

10 décembre 2010, 19h30
La Courneuve, auditorium Erik Satie
Stravinsky
L'histoire du soldat

Stravinsky, un parcours
Concert événement
L'histoire du soldat, d'Igor Stravinsky (1882-1971)
et Charles Fersinand Ramuz (1878-1947)

Par les étudiants du Pôle Sup'93µ
Direction artistique : Alain Damiens
Coordination artistique : Isabelle Grandet

Cette année, Igor Stravinsky, voyageur infatigable — de la Russie aux États-Unis, en passant par la France et la Suisse — est à l'honneur. Son oeuvre est emblématique de la multiplicité foisonnante des styles au XXe siècle.

Kundera disait de lui : « son seul chez soi est l'histoire de la musique. Il s'arrête dans toutes les pièces de cette maison, de l'ancien folklore à Pergolèse, aux maîtres du baroque, à Tchaïkovski, à Bach, au jazz ou à Webern ».

C'est ce parcours multidirectionnel que cette nouvelle saison a décidé d'explorer, abordant entre autres thématiques : la russité, le dialogue avec l'histoire, le musicien du code et du rite…

La première étape s'ouvre le 10 décembre avec L'Histoire du Soldat, « racontée » par les étudiants du Pôle Sup'93, portant entièrement pour la première fois un projet musical et guidés par deux enseignants, musiciens de talents, le clarinettiste Alain Damiens et la pianiste Isabelle Grandet à la direction et à la coordination artistiques.

Une oeuvre ambitieuse

L'Histoire du soldat a été composée fin 1917 par Stravinsky sur un texte de Charles Ferdinand Ramuz pour trois acteurs (le soldat, le diable et la princesse) et sept instrumentistes (violon, contrebasse, basson, cornet à pistons, trombone, clarinette et percussions) ; l'idée étant de créer « une espèce de petit théâtre ambulant » avec des moyens modestes dont les éléments narratifs seraient tirés d'un des contes populaires russes publiés par Afanasiev, Le déserteur et le diable.

Elle est postérieure aux grands ballets stravinskyens et précède sa période néoclassique. Le musicien est alors réfugié en Suisse du fait de la révolution russe, et Diaghilev, lui-même exilé, ne peut guère l'aider. Il est alors présenté à Ramuz par le chef d'orchestre suisse Ernest Ansermet.

L'oeuvre comporte plusieurs courts tableaux dont certains sont inspirés de diverses danses : tango et même ragtime.

L'hisotire du Soldat fut exécuté sous forme de suite à Londres le 20 juillet 1920 et à Genève en 1923 avec de notables modifications dans la partition (notamment l'amplification de la dernière danse du Diable). C'est l'année 1924 qui fut décisive pour la diffusion de l'œuvre ; la partition fut publiée chez Chester et des représentations eurent lieu à Berlin, Zurich et Paris. Ce n'est cependant que beaucoup plus tard que l'Histoire du Soldat devait parvenir à toucher des publics neufs auxquels pensaient ses créateurs.

vendredi 10 décembre 2010

10 décembre 2010, 21h00
Paris, église des Blancs-Manteaux

John Rutter
Magnificat & Gloria

Cheur de la philharmonie du COGE & Paris Brass Band , sous la direction de Béatrice Warcollier, chef de chœur

John Rutter
Magnificat
Gloria

Pièces pour Brass Band

Église Notre-Dame des Blancs-Manteaux, 12 rue des Blancs-Manteraux, Paris 4e. Réservations et tarifs : 1ère catégorie, 26 € ; 2e catégorie, 17 €. Tarif réduit (moins de 30 ans), 14 € ; spécial pour les étudiants, 9 €. Gratuit pour les moins de 12 ans accompagnés.
Réservation https://www.mgecoge.org ou 07 86.39.59.78.

vendredi 10 décembre 2010

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Ethnomusicologue et musicologue,
Christian Poché  n'est plus

Communiqué de l'institut du monde arabe

C'est avec une profonde tristesse que l'Institut du monde arabe a appris la disparition, le 3 décembre 2010, à Paris, d'un de ses plus éminents collègues et amis, le compositeur, musicologue et ethnomusicologue Christian Poche.

Biographie

Christian Poché est né à Alep le 26 juillet 1938. Cet ancien élève de Pierre Boulez s'est fait connaître pour son immense connaissance des musiques du monde, et tout particulièrement du monde arabe. Plusieurs fois lauréat du prix Charles-Cros pour ses disques, auteur de nombreux ouvrages dont La Musique arabo-andalouse (Actes Sud/Cité de la Musique, 1995) et Dictionnaire des musiques et danses traditionnelles de la Méditerranée (Fayard, 2005), il a été musicologue à l'Institut du monde arabe, et producteur à France Musique pendant près de trente ans : on se souviendra du rendez-vous des mélomanes qu'aura été son « Vocabulaire des musiques traditionnelles », et, dernièrement, les émissions Zambra et Sanza. Il laisse une immense bibliothèque musicale.

Ancien membre de l'Institut des musiques traditionnelles de Berlin (1970–1974), ancien membre de l'Institut du Monde Arabe de Paris (1985–1991), Christian Ponché est producteur à Radio France depuis 1980 (France Musique et France Culture). Il est auteur de nombreux ouvrages sur la musique arabe et arabo-andalouse — Musique arabe écoute et découverte (IMA 1994), ainsi que la Musique arabo-andalouse (Actes Sud, 1995) — et rédacteur de nombreuses notices d'encyclopédies prestigieuses (Universalis, Larousse, Bordas, Grove, Garland, Encyclopaedia of World Music…), ainsi que directeur de collections de disques (Ocora, Unesco).

vendredi 10 décembre 2010

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Jérôme Clément nommé président
du héâtre du Châtelet

Jérôme Clément, président fondateur de la chaîne culturelle franco-allemande Arte, a été nommé jeudi président du théâtre parisien du Châtelet par le conseil d'administration, a-t-on appris auprès du théâtre.

Jérôme Clément était déjà administrateur du Théâtre du Châtelet et doit quitter Arte pour laisser la place à Véronique Cayla.

Matthieu Pigasse, vice-président de la banque Lazare et également propriétaire et président de la revue « Les Inrockuptibles », a été nommé trésorier. Il siégeait aussi au conseil d'administration du théâtre.

En juin 2010, Matthieu Pigasse, âgé de 42 ans, a pris les rênes du journal « Le Monde », aux côtés de Pierre Bergé et Xavier Niel.

Jérôme Clément, 65 ans, a été président d'Arte France de 1991 à 1998, et depuis 2003.

Il a effectué la presque totalité de sa carrière dans des activités ayant trait à la culture.

Licencié en droit, diplômé de Sciences Politiques, énarque (promotion Charles de Gaulle), il est d'abord chargé de mission auprès de la direction de l'architecture au ministère de la Culture, puis détaché à la Cour des comptes de 1978 à 1980.

Après quelques mois passés à l'ambassade de France au Caire en 1980 et 1981, il rentre en France après la victoire de François Mitterrand à l'élection présidentielle et devient conseiller technique pour les affaires culturelles au cabinet du Premier ministre Pierre Mauroy.

En 1984, Jérôme Clément est nommé à la tête du Centre national de la Cinématographie (CNC), jusqu'en 1989, avant de paser à la Sept, chaîne culturelle, puis à Arte.

vendredi 10 décembre 2010

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La CGT Spectacle refuse une
modification des congés payés des
intermittents

La Fédération CGT du Spectacle s'est invitée jeudi à la réunion du conseil d'administration de la Caisse des Congés spectacles à Paris, afin de manifester son refus d'une modification du système des congés payés des artistes intermittents, selon un communiqué du syndicat.

Les représentants syndicaux ont « réaffirmé avec force qu'ils n'accepteraient pas la remise en cause du système mutualisé des congés payés des artistes et techniciens du spectacle » engagés par intermittence.

Le ministère, selon eux, avait annoncé il y a un an le maintien de ce système mutualisé, mais un vote intervenu en octobre, lors de l'assemblée générale extraordinaire de la Caisse, pourrait selon eux permettre la remise en cause du système.

Suite à la réunion de jeudi, le conseil d'administration de la Caisse a adopté un communiqué affirmant « son attachement » à la pérennité de ce système, selon la CGT.

vendredi 10 décembre 2010

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Des enfants fiers d'être violonistes
à la cité des Canibouts de Nanterre

« Et s'ils applaudissent pas ? J'aurai la honte. » L'inquiétude étreint soudain Yacine, 7 ans, jeune apprenti violoniste qui jouera pour les fêtes de fin d'année devant familles et amis de la cité des Canibouts de Nanterre (Hauts-de-Seine), sa cité.

Durant le week-end, le groupe d'une quinzaine d'enfants, qui apprend le violon et l'alto au centre de loisirs de la cité des Canibouts, doit se rendre à Suresnes pour commencer à travailler avec « les cuivres ».

« Qui va leur présenter le violon ? », demande un professeur. L'heureuse élue est désignée parmi des protestations de jalousie.

Puis, après avoir chanté les notes d'« Ah vous dirais-je maman? », les enfants se concentrent sur leur instrument.

Les enfants, qui se retrouvent après l'école deux fois par semaine, apprennent sans partition, de mémoire.

Il y a presque un an que l'opération Demos a commencé dans des cités de banlieue et dans des quartiers défavorisées de Paris. A l'instar d'expériences menées à l'étranger, la décision a été prise, à titre expérimental, d'amener la musique classique dans ces lieux où les habitants n'y ont guère accès.

« C'était Noël quand les enfants ont eu les instruments », se souvient Mohamed, responsable du centre de loisirs, qui accompagne le projet. « C'était une remise symbolique, très cadrée. On voulait y mettre la forme », explique-t-il.

L'opération, proposée dans le cadre des activités du centre, a suscité un véritable engouement auprès des enfants, qui n'avaient jamais pratiqué d'instruments, et de leurs familles.

Huit des seize enfants de 7 à 11 ans volontaires pour l'expérience ont pourtant abandonné depuis et huit « nouveaux » se sont inscrits. Au début, beaucoup « venaient par curiosité. Pour eux, ça représentait quelque chose d'énorme », explique l'un des trois professeurs, qui enseignent tous dans des conservatoires et sont musiciens d'orchestre.

Car « pour eux, la musique classique, c'est tapis rouge. Donc, ils concluent: c'est pas pour nous ». « Mais ils ont osé venir. Après, les gens ont moins peur d'aller frapper au conservatoire », ajoutent les professeurs.

Selon eux, « aujourd'hui, les conservatoires sont accessibles » financièrement. « Mais ça n'enlève pas la peur. Un enfant qui va au conservatoire, il sort de sa sphère. Là, on est dans leur sphère ».

« C'est super novateur de faire vraiment des instruments de l'orchestre et pas de la petite percussion », ajoute Sabine. « C'est de cela qu'ils tirent leur fierté ».

« Ceux qui ont le plus de mal ont arrêté d'eux-mêmes. Ils perturbaient le groupe. C'était une souffrance pour eux de rester assis sur une chaise. Aujourd'hui, ils sont inscrits à des clubs de sport », raconte Mohamed.

« Pour d'autres, dit Marjorie, référente famille du groupe, ça a été une vraie révélation ». « Les craintes, ajoute-t-elle, c'étaient surtout les craintes des familles ».

La petite Imane, qui va sur ses 8 ans, est l'une des plus assidus. « L'an dernier, pour le concert à Pleyel, on était en vacances en Algérie. Imane était dégoûtée. Moi aussi », raconte sa mère, fière qu'Imane soit « très motivée ».

Sa grande soeur, aussi inscrite au projet Demos, n'a pas continué. « Je crois qu'elle n'aimait pas trop », dit la mère. A la maison, raconte-t-elle, « c'est plus la musique du pays ».

Puis en juin, comme lors de la dernière année scolaire, les 450 enfants concernés par le projet joueront à la salle Pleyel à Paris devant les familles, encadrés par des musiciens professionnels. « Si c'est pas à Pleyel, je joue nulle part », insiste une fillette du groupe.

vendredi 10 décembre 2010

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Un éventail de rendez-vous culturels
et artistiques au menu du 104 à Paris

L'imposant espace artistique parisien du « 104 » lance à partir de samedi « Attraction », un éventail de rendez-vous culturels où se mêleront toutes les musiques, la danse, le théâtre et des expositions d'art moderne, ouverts à tous les types de publics.

Cet espace immense, plus étendu avec ses 39.000 m2 que la place de la République et où l'on peut « coucher la Tour Eiffel », est installé au 104 rue d'Aubervilliers, dans le populaire XIXè arrondissement.

Première « attraction » dès l'entrée dans la « nef » géante, le Manège Carré de Sénart, réalisé par François Delarozière, auteur des marionnettes géantes de la compagnie Royal de Luxe, accueille les visiteurs. L'immense machinerie s'anime avec à son bord 49 passagers invités à chevaucher des buffles géants, des insectes grimpeurs ou sur rail et d'immenses têtes de poisson.

Les dimensions du Manège Carré, arrimé pour l'hiver dans la halle Aubervilliers, sont colossales: 18 m de large, 300 m2 de superficie, un point culminant à 14 m de hauteur, avec les poissons, et un poids de 40 tonnes. Il a fallu dix mois à 50 constructeurs, spécialistes et artistes en tous genres, pour le réaliser.

A l'autre bout de la nef géante, « Le Labyrinthe » de Michelangelo Pistoletto, composé de carton ondulé, est « une roue sinueuse et imprévisible » qui débouche sur un étonnant miroir, peut-être une interrogation sur la mort. En 1905, ce lieu abritait le service municipal des pompes funèbres d'où 27.000 corbillards attelés à des chevaux partaient chaque année.

Samedi, l'artiste italien brisera 22 grands miroirs encadrés disposés dans la partie centrale de la halle afin d'ouvrir l'espace. Le pouvoir de réflexion des miroirs sera alors démultiplié. Cette installation « Twenty-Two Less Two », a été présenté à la Biennale de Venise en 2009.

Dans la partie connue comme « Le Jardin », « The Fallen Angel » des artistes russes Ilya et Emilia Kabakov, victime d'un accident, sera maladroitement installé par terre, « tombé d'on ne sait où ». Les moments suivant l'accident sont mis en scène.

« Le Mur ouvert » de l'artiste camerounaise Pascale Marthine Tayou est composé d'enseignes éclairées au néon et électroluminescentes et de câbles. Pour l'artiste, il est un mur avec des ouvertures, au même titre que l'Homme.

Des spectacles chorégraphiques comme celui de Julie Nioche, « Brèves suspensions », ou de Maguy Marin, un spectacle culinaire et dansé par Radhouane El Meddeb, côtoieront le salon de musique où se produiront les chanteurs Arthur H et Albin de la Simone, et les orchestres de Radio France.

Le « 104 », qui peinait à trouver sa voie, a depuis juin un nouveau directeur, José Manuel Gonçalves. Qualifié par certains détracteurs de « temple de glace » où les visiteurs se sentaient perdus, il entend désormais être le lieu qui attire tous les publics et accueille tous les arts, en se concentrant sur les week-ends.

vendredi 10 décembre 2010

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Une biographie de Musset le révèle
photographié

A l'occasion du bicentenaire de la naissance d'Alfred de Musset le 11 décembre, l'écrivain Gonzague Saint-Bris publie une biographie révélant le vrai visage du poète et dramaturge romantique, grâce à une photographie unique et inédite de ce « prince du paradoxe ».

« Musset, on l'avait vu en peinture avec le fameux tableau de Charles Landelle » exposé au Louvre, raconte-t-il à l'AFP. « On l'avait vu en caricature, parce qu'il avait un excellent coup de crayon et se caricaturait lui-même. On l'avait vu dans les fameux médaillons gravés par David d'Angers. Mais on ne l'avait jamais vu en vrai ».

C'est désormais chose faite: sa biographie « Alfred de Musset », parue cet automne chez Grasset, arbore en couverture la seule photo connue de l'auteur des « Caprices de Marianne » et de « On ne badine pas avec l'amour », séducteur invétéré qui a multiplié les conquêtes féminines comme les amours déçues.

Cette pépite — sans doute un cliché pris selon la technique du ferrotype, selon l'historien Jean-Pierre Guéno — dormait dans les archives de la famille d'Aurore Sand, petite-fille de l'écrivain George Sand avec laquelle Musset eut une liaison aussi passionnée qu'orageuse. Au dos du cliché, Aurore Sand a inscrit à la main « A. de Musset ».

On ignore à quelle date, où et par qui la photo en noir et blanc a été prise. « On peut supposer qu'il doit avoir une trentaine d'années, mais je préfère ne pas m'avancer », souligne l'écrivain et historien.

On y voit un Musset adulte prenant la pose, une main sur la hanche: traits réguliers, regard clair mais air sombre et mélancolique, fine barbe et moustache, mise élégante faisant honneur à sa réputation de dandy.

« Un visage d'ange, scandaleux dans ses débauches, et si pur dans ses lignes », s'enthousiasme l'auteur. « On voit sa beauté, on comprend son succès auprès des femmes ».

Ce cliché sera-t-il à Musset ce que la célèbre photographie de Rimbaud à Aden fut au poète du « Bateau ivre » ?

« Je pense qu'elle peut avoir encore plus d'importance », estime Gonzague Saint-Bris.

Celle de Rimbaud est « celle d'un homme qui a abandonné les lettres pour se livrer à différents trafics », alors que celle de Musset décrit « le prince du paradoxe au maximum de son activité littéraire », l'homme qui « n'a pas cessé d'avoir une vie de dépravation en même temps qu'il laissait des diamants dans le caniveau ».

Une vie de bâton de chaise ponctuée de débauche sexuelle, d'alcools et de paradis artificiels, étrange contrepoint d'une oeuvre lumineuse marquée par plusieurs sommets du théâtre romantique, encore joués dans le monde entier, ainsi qu'une somme poétique sous-estimée.

« Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse », écrivit ce « poète maudit avant la lettre » selon l'expression de Gonzague Saint-Bris. Le 2 mai 1857, Alfred de Musset meurt à Paris, isolé, dépressif, alcoolique et malade après avoir « bu jusqu'à la lie les poisons de la vie ».


©Musicologie.org 2010

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