lundi 17 novembre 2014
L'Opéra de Tours en décembre 2014Les 6 et 7 décembre, Tours sera symphonique avec l'ouverture des Noces de Figaro et le 25e concerto en do majeur K. 503 de Mozart, l'un de ses concertos les plus longs, composé à Vienne en 1786, qui inspira peut-être la 5e symphonie de Beethoven. Le programme se conclura par la 1re symphonie de William Walton, œuvre de 1934, typiquement anglaise, mais inspirée de Beethoven et de Sibelius. Igor Tchetuev sera au piano sous la direction d'Emmanuel Joel-Hornak. Le 14 décembre, Tours sera chambriste autour de Schubert, avec le trio à cordes en sib majeur D. 471 et le merveilleux quintette en la majeur D. 667, « La Truite ». On retrouvera avec plaisir Carole Carniel au piano. Laurent-Benoît Ostyn (violon), Michel Perrin (alto), Maryse Castello (violoncelle), Jean-Baptiste Sagnier (violoncelle). Du 27 à la fin du mois, Tours sera opérette avec Die Fliedermaus, La Chauve-souris, de Johann Strauss fils. Mise en scène du baryton Jacques Duparc qui chantera également le rôle de Frosch, la direction sera assurée par Jean-Yves Ossonce, Mireille Delunsch sera Rosalinde. Un vaudeville hilarant où personne n'est ce qu'il prétend être, mais où tout finit bien en prison pour rire. Décès Armin Köhler, directeur artistique des Donaueschinger Musiktage
Le directeur artistique des Journées musicales de Donaueschingen est mort à l'âge de 62 ans. Il dirigeait l'institution depuis plus de 20 ans. Il a commandé plusieurs centaines de partitions et a travaillé avec des compositeurs tels György Ligeti, Helmut Lachenmann ou Mauricio Kagel. Il a été chef de rédacion pour les nouvelles musiques et le Jazz à la Südwestrundfunk (télévision allemande du Sud-Ouest : Baden-Württemberg et Rheinland-Pfalz).
« Roméo et Juliette » de Charles Gounod à l'opéra de Monte-CarloRoméo et Juliette, Opéra de Monte-Carlo. Photographie © Opéra de Monte-Carlo. 16 novembre 2014, par Jean-Luc Vannier ——L'Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, sous la direction de Laurent Campellone, entonne l'hymne de Monaco au Grimaldi Forum : c'est en effet dans le cadre de la Fête nationale monégasque — le 19 du mois — que l'opéra de Monte-Carlo proposait, dimanche 16 novembre en coproduction avec le Teatro Carlo Felice de Gênes, le Roméo et Juliette de Charles Gounod. Créé à Paris le 27 avril 1867, année de l'Exposition universelle dans la capitale du Second Empire, cet opéra en cinq actes dont personne au monde ne peut plus ignorer la trame, est la neuvième des douze œuvres du compositeur, huit ans après l'illustre Faust. Une musique, écrit de Saint-Raphaël Charles Gounod à son épouse, inspirée au milieu du silence provençal, par « quelque chose de ma propre enfance, mais élevée à une puissance toute particulière » : c'est dans cette rêverie, un « état de dilatation » mentale que l'auteur « entend arriver la musique de Roméo et Juliette ». Il lui résume, quelques mois après, les avancées de son travail : « le premier acte finit brillant ; le second tendre et rêveur ; le troisième animé et large, avec des duels et la sentence d'exil de Roméo ; le quatrième dramatique ; le cinquième tragique…c'est une belle progression ».
Revue de presse musicale(El Moudjahid, Alger ) Concert du groupe « Abavuki » à la salle Ibn Khaldoun : Remonter aux origines de la musique jazz (La Dépêche) Le piano d'Hélène Grimaud, étape à Toulouse
©musicologie.org 2014 Lundi 17 Novembre, 2014 1:48 |
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